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Klapisch

  • Cinéma : « Paris » de Cédric Klapsich

    6012d796d464255129d2fccfb1f8632f.jpgL’auberge espagnole et sa suite Les poupées russes diffusé lundi soir par France 2 sont des films touchants et de leur temps. Romain Duris, l’acteur fétiche de Klapisch, a un certain talent. Klapisch a déclaré à toute la presse lors du lancement de son dernier bébé la semaine dernière qu’il avait voulu faire un film montrant qu’il se passait encore des choses à Paris, quoiqu’en disent les grincheux ! Tout concoure donc pour aller voir Paris.

     

    N’y allons pas par quatre chemins : Paris est un documentaire longuet rempli de clichés. La critique va paraître sévère tant il est vrai que Klapisch filme bien Paris, mais après tout, réalisateur de films, c’est son métier non ? On nous montre Paris vu du haut de la tour Eiffel, du haut de Ménilmontant, puis Notre Dame, les jardins du Palais Royal, sans oublier le Moulin Rouge, le Sacré Cœur, la Sorbonne, …..Ca se passe dans des appartements où les parisiens ne vivent pas : Duris, alias Pierre, habite dans un immeuble tout en haut de Belleville avec vue imprenable sur Paris et Cluzet, alias Philippe, habite un somptueux logis avec grande terrasse donnant sur les jardins de Bercy et la Seine juste à côté de la bibliothèque Mitterrand. D’histoire, point. Des destins vies qui se croisent sans vraiment se rencontrer. Des personnages tout en poncifs : la boulangère acariâtre, le professeur d’histoire un peu fou, les jeunes femmes branchées qui vont à Rungis chercher l’aventure, des bonimenteurs de marché façon titi parisien, ……, arrêtons le massacre. Une pléiade d’acteurs connus ne fait pas un bon film non plus. Lucchini fait du Lucchini, Duris joue un malade pas crédible, Cluzet un architecte fade, Dupontel un beauf sans intérêt. Seule Juliette Binoche un peu à contre courant de ce qu’elle a fait ces derniers temps sort du lot et rend émouvante Elise, femme de 40 ans, qu’elle incarne sans fard, au sens propre comme au sens figuré.

     

    Klapisch a dit dans une interview au Monde qu’il n’avait pas pris le métro de Paris pendant sept ans. Ca se voit et ça se sent.