Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • Conseil de Quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul

    Conseil de quartier Lariboisière - Saint-Vincent-de-Paul

    le 30 mars 2010, à 19 heures

    Ecole rue de Belzunce (10e)

    Vélib' : bilan après plus de deux ans de mise en service

    Signalisation, projets, doubles-sens cyclables

    A l'ordre du jour également, une réflexion sur le boulevard et la place de La Chapelle et un point sur le projet lauréat du réaménagement de la place de la République

  • Propreté et nettoyage : un casse tête pour l’Hôtel de Ville ?

    D’un côté il y a le nettoyage : des rues, des trottoirs, le « dégraffitage et désaffichage », le nettoyage des déjections canines, …. De l’autre se trouve la propreté, c'est-à-dire, pour faire simple, le traitement des déchets de toutes natures, de leur tri jusqu’à leur traitement en passant pas leur collecte.

     

    A bien écouter les responsables, tant à la mairie d’arrondissement qu’à l’Hôtel de Ville, nous avons là deux activités très séparées, deux types de missions, bien qu’elles se partagent souvent le même personnel – il n’est pas rare que les éboueurs du matin se transforment en balayeurs de l’après midi.

    Le nettoyage est organisé en 14 divisions de un ou plusieurs arrondissements. Le 9e est géré par une section commune aux 9e et 10e. Dans un petit document de quatre pages, cette section nous indique qu’elle lave et balaie 21ha de trottoirs dans notre arrondissement. C’est cette section qui a pris en charge le nettoiement approfondi du quartier Trudaine Rochechouart la semaine dernière, c’est elle qui ramasse les sacs placés dans les rues, etc. … C’est ce service qui va offrir 30 000 cendriers de poche aux Parisiens !

    Même si l’information reste quasi confidentielle, il semble que le service Propreté des rues souffre d’un problème de personnel : certains affirment qu’en permanence près de 20% de ses effectifs seraient en congés de maladie mais l’information est difficile à confirmer ; d’autres disent que les arrondissements de l’Ouest parisien sont plus demandés car plus surs que ceux de l’Est, créant un déséquilibre préjudiciable à la qualité du service. Tous confirment que les agents de nettoyage font un métier difficile dans des conditions également difficiles, les Parisiens ayant malheureusement la fâcheuse tendance à rendre responsables les personnes qui nettoient du mauvais état de propreté de la capitale. Ce service d’extrême proximité avec les Parisiens doit rester sous la responsabilité directe de la Mairie de Paris même si une certaine décentralisation au profit des mairies d’arrondissement a été annoncée par Bertrand Delanoë dans son programme électoral.

    Le traitement des déchets est lui un vrai casse tête. En 2006, chaque Parisien a produit 558 kg de déchets – 790 kg pour le 9e – dont près d’un quart est constitué de papiers, journaux et magazines ! Sur un total de 1,2 million de tonnes de déchets collectés en 2006 à Paris, 82% sont des ordures ménagères et seulement 5% considérés comme déchets recyclables ! Notons néanmoins que le tri sélectif fait des progrès sur les dernières années. Toutes ces informations sont tirées du rapport 2006 « Elimination des déchets » publié par la Mairie de Paris.

     

    La collecte des déchets se fait soit en régie, c'est-à-dire par la Mairie, soit par des entreprises privées. En 2006, sur un total de 7365 personnes dédiées à ce service, les entreprises privées en employaient 886 contre 6479 pour la régie de la mairie de Paris. Quant au matériel, la Ville possède 247 bennes de ramassage et le privé 253, les autres matériels comme ceux du nettoyage étant essentiellement ceux de la Mairie. Les 10e et 18e arrondissements sont traités par la société Sita-Suez ; les 1e, 7e, 11e Nord, 13e et 15e par la société Onyx-Véolia ; les 4e et 11e Sud par la société Nicolin. Les 2e, 3e et 19e par un processus mixte régie privé, le privé fournissant le matériel et la Mairie le personnel : Onyx-Véolia dans le 2e, Nicolin dans le 3e et Sita-Suez dans le 19e. Le 9e est donc entièrement géré aujourd’hui par la Mairie de Paris tout comme les 5e, 6e, 8e, 12e, 14e, 16e, 17e et 20e. La Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères, la fameuse TEOM de nos impôts locaux, a financé 349 millions € des 373 qu’a couté ce service en 2006.

    Voilà quelques informations pour éclairer le débat qui ne va pas manquer de surgir suite à la décision de la mairie de Paris de « privatiser » la collecte dans certains arrondissements, dont le notre. Pour être complet et à dire vrai un peu polémique, il n’est pas inutile de rappeler ce que Bertrand Delanoë écrivait dans son programme Paris, un temps d’avance : « Nous donnerons aux maires d’arrondissement un rôle de pilotage au quotidien sur le dispositif et sur la manière d’intervenir dans chaque arrondissement. Cette évolution maintiendra intacte la bonne articulation actuelle entre collecte des déchets et nettoyage des rues, qui permet de mobiliser des moyens spécifiques sur l’ensemble du territoire parisien. » Phrase assez ambiguë au regard des annonces faites récemment. Il est vrai qu’à aucun moment ce programme n’exclut une privatisation du service de ramassage des déchets. Certains mauvais coucheurs penseront que ce non-dit est volontaire à l’inverse de ce qui se passe avec l’eau pour laquelle la « remunicipalisation » est écrite noire sur blanc dans le programme. Les mauvaises langues disent que l’Hôtel de Ville a mis 7 ans pour se rendre compte que le service de ramassage n’était pas organisé de façon optimale. D’autres disent en souriant qu’il sera toujours plus facile à l’exécutif parisien de contrôler les choses dans un rapport client/fournisseur avec le privé qu’avec les services de la Ville, en clair les fonctionnaires ! Enfin ceux qui cherchent vraiment la bagarre disent que la privatisation du ramassage des déchets dans certains arrondissements est une compensation accordée par l'Hôtel de Ville pour la municipalisation de l'eau, les sociétés concernées étant presque les mêmes.

    Ce qui est sûr, c’est que le projet pose aussi une question politique, Les Verts et le Parti communiste, partenaires de Bertrand Delanoë, ayant clairement manifesté leur opposition au projet et une question sociale, certains syndicats ayant appelé à la grève.

    A suivre.

    6d4102e319c828e6effc1bc1f5542776.jpg

     

  • Visite dans la Goutte d'Or ... nord, entre Marcadet et Doudeauville

    Une fois n'est pas coutume, nous sommes allés porter nos pas vers les rues situées dans la partie nord du quartier de la Goutte d'Or. Non pas que nous ne les connaissions pas, car nous avons été des participants assidus des conseils de quartier qui longtemps se sont tenus dans l'école élémentaire de la rue Pierre Budin, et chaque fois que nous y étions invités, notre association a répondu présent à telle inauguration, ou telle problématique locale. Souvent nous en sommes alertés par des commentaires sur le blog et une missive dans notre messagerie. Là, rien de tout cela, simplement une marche exploratoire — une de plus diront les détracteurs, mais cela reste une bonne méthode pour rester en contact avec la vision et le quotidien des habitants d'une zone donnée — organisée par le Conseil d'architecture, d'urbanisme de l'environnement (CAUE) de Paris, et accompagnée par Véronique Lecomte de la Démocratie locale du 18e. Voici l'itinéraire emprunté par un groupe d'une douzaine de personnes du quartier intéressées par la démarche.

     

    Paris,Goutte dOr

    A partir du boulevard Barbès, rue Ordoner vers l'est, rue des Poissonniers, rue Pierre Budin, rue Léon, rue Doudeauville, rue Ernestine, rue Emile Duployé, retour à l'école de la rue Pierre Budin pour un bilan de la visite et retenir les commentaires des participants. L'animatrice n'a pas manqué d'encourager les participants ayant des idées précises d'aménagements ou d'améliorations de la voirie et de l'environnement, à monter un projet via les budgets participatifs. Il se trouve très fréquemment d'autres personnes ayant peu ou prou la même idée : à plusieurs, la tâche est plus plaisante ! De plus, la Ville facilite les rapprochements citoyens, leur donne des moyens pour affiner leur dossier et pendant la période du vote des Parisiens leur donner un éclairage efficace et une visibilité. 

    En aparté, nous pouvons dire que notre projet de rue-jardin Richomme a trouvé des soutiens nombreux parmi les parents d'élèves des écoles de la rue Richomme et que leur vote a  certainement été déterminant. 

    paris,CAUE,rue Léon

    Revenons à notre promenade, la marche exploratoire ! La démarche est intéressante. Le petit groupe s'interroge sur les objets qui jonchent le sol, sur le stationnement illicite, mais aussi sur la pertinence de certains stationnements 2 roues quand ils sont vides. Il est coaché par l'animatrice de la CAUE75, qui oriente la réflexion, cadre les idées, définit le faisable et le non-réaliste.

    Prenons l'exemple de la rue Léon, face à la rue Pierre Budin, un espace cerclé de jaune est entouré de barrières à croix de saint-andré. Pourquoi ne pas en faire un espace pour vélos ou motos ? On s'aperçoit quelques mètres plus loin, en remontant vers la rue Doudeauville, qu'il en existe déjà. Donc pas nécessaire. Seule l'observation permet cette réflexion.

    Autre exemple : dans la rue Ordener, on a le net sentiment que les devantures et les enseignes ne sont pas toutes conformes. Une certaine anarchie règne, pas toujours gracieuse. Mais qui connaît bien la réglementation ? Personne semble-t-il. Or elle est en ligne et c'est à la Direction de l'urbanisme qu'il revient la rude tâche de faire respecter ses règles. (voir ici) Qui prévient-t-on en tant que citoyen ou même en tant que membre d'une copropriété ? Dans un premier temps, ce sont les inspecteurs de sécurité de la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) de la Ville de Paris, qui sont chargés de verbaliser l’affichage sauvage dans la capitale, et les problèmes liés, comme les enseignes non autorisées, les débordements d'étalages... (les contacter ici ).

    C'est à cette direction que la maire de Paris a confiée la mission de réduire le nombre des incivilités qui gâchent le quotidien des habitants. Les quartiers populaires, dont la Goutte d'or et Château rouge font partie, n'échappent pas à ce souci. La Brigade des incivilités a donc du travail dans nos quartiers. Mais outre les épanchements d'urine, les dépôts sauvages et étalages non autorisés, qui sont ressentis comme autant d'atteintes directes à notre environnement familier, il y a aussi les enseignes trop grandes, trop hautes, celles qui cachent une partie du premier étage, ou celles fixées perpendiculairement au bâti.... toute chose qui exige une autorisation préalable et que dans nos quartiers on voit fleurir à la « va comme je te pousse » ! Moins prégnante que les coulures d'urine sur le trottoir, mais une pollution visuelle plus insidieuse. Sachez donc qu'il est possible de ramener à la raison tel vendeur de téléphone, ou tel quincailler qui soudain refait sa boutique en oubliant la devanture vitrée... Totalement interdit.

    Note plus sympathique, le groupe de marcheurs a plusieurs fois observé des végétalisations rencontrées au fil de la promenade. Les bacs fleuris de la rue Pierre Budin, une belle réussite destinée à lutter contre les épanchements d'urine, les revoilà... Ce n'est pas encore parfait, mais il y a un mieux, dira une des marcheuses habitante de cette voie. Tournons à droite dans la rue Léon, le mur a été traité de façon luxueuse par la Ville : des câbles d'acier permettent à une dizaine de jasmins de grimper allègrement, mais en effet — et c'était l'impression ressentie majoritairement par le groupe — ils ne couvrent pas entièrement le mur... Choix du végétal ? une vigne-vierge aurait-elle fait mieux ? Les câbles sont-ils trop espacés, au moins en partie basse ? La question sera posée à la Direction des Espaces Verts et de l'Environnement (DEVE), car contrairement à la rue Budin, ce n'est pas une association de riverains qui entretient ici. (voir photo ci-dessous).

    20171010_192957.jpg 

    Toujours sur le thème végétal, on a pu admirer l'initiative des habitants du 13 rue Ernestine. Dans le recoin qui hébergeait trop souvent les dépôts sauvages du quartier, les résidents ont construit plusieurs bacs en bois pour y planter des légumes ou des herbes aromatiques. Des tomates-cerises témoignaient encore de leur effort pour mûrir (les pauvres sont au nord-est, pas très ensoleillé). Qu'importe, le coin est sain, propre et agréable. Il agrémente le portail d'entrée de l'immeuble construit en 1995 par une architecte française reconnue par ses pairs, Odile Decq.

    Nous ne reprendrons pas dans le détail toutes les remarques faites au fil du parcours, elles ont été consignées méthodiquement par notre accompagnatrice, mais nous sommes assez convaincus que cette prise de contact avec le terrain permet de sortir la prise de décisions, concernant la voirie notamment, des bureaux et des tables à dessin des directions parisiennes qui ne peuvent pas tout, ni tout savoir. 

    Un conseil, n'hésitez pas, si vous êtes sollicité à participer à une telle marche, à vous y rendre. On voit l'environnement sous un jour différent, on partage avec des voisins. Chacun a une vision singulière de son environnement. Et la Ville, elle, doit faire pour le plus grand nombre... Pas toujours aisé. 

  • Interview de René Dutrey

    Si lundi dernier vous avez manqué l'interview en direct de René Dutrey, Conseiller de Paris, Président du groupe Les Verts au Conseil de Paris et 1er Adjoint au Maire du 14ème arrondissement, vous pouvez regarder la vidéo sur paris14.info.


    Prochaine invitée ? Roxane Decorte, élue du XVIIIe arrondissement et candidate UMP aux législatives dans la 19e circonscription de Paris (XVIIIe et XIXe arrondissements).

  • Opinion

    Faut il que le rédacteur d’un modeste blog de quartier donne son avis à la veille d’un scrutin local ?

    L’alternative est simple : soit garder un quant-à-soi garantissant une espèce de neutralité, soit dire aux mêmes lecteurs ce que l’on pense de tout cela afin qu’ils sachent où vous situer : la neutralité est ennuyeuse si l’engagement est risqué !

    Le 9 mars je voterai pour Les Verts. Non pas que je souhaite voir Denis Baupin Maire de Paris, non pas que je sois d’accord avec toutes leurs propositions, loin s’en faut, mais simplement parce qu’il y a une urgence écologique et que seuls Les Verts sont porteurs d’un message fort, tant pour la mobilisation, dans la façon d’aborder cette question que de la traiter. J’ajoute qu’il me parait évident que cette préoccupation écologique ne sera prise en compte sérieusement  par les autres partis politiques que si, et seulement si, le rapport  de force politique entre Les Verts et les autres est tel qu’ils sont incontournables et en position de déranger. Les partis « traditionnels », PS et UMP pour ne pas les citer, affirment bien volontiers qu’ils ont intégré l’environnement dans leur programme d’actions, mais on voit bien que cela se fait sous la contrainte et, si leur sincérité n’est pas à remettre en cause, ce n’est pas leur faire un trop grand procès d’intention que d’affirmer que leur volonté de faire en la matière reste proportionnelle à l’intensité de la contrainte extérieure qu’ils subissent.

    Le défi écologique est à la fois mondial et individuel. C‘est sa difficulté. Aussi relative que soit la place de la ville de Paris sur notre terre, nous devons prendre le problème à bras le corps, changer les choses. Chacun. Les Verts peuvent nous y aider. Là est la priorité.

  • Voilà ce qui est bien autour du pied d'un jeune arbre

    Retour sur notre article du 8 janvier. Nous serons brefs et cette question s'adresse à la Direction des Parcs, Jardins et Espaces verts : 

    Pourquoi n'avons-nous pas ce type de structure en bois pour protéger les jeunes arbres sur le boulevard de La Chapelle ? 

    20160111_185714.jpg

    Ces deux photos ont été prises au carrefour des rues de Maubeuge, Abbeville et Condorcet (Paris 9e).

    20160111_185658.jpg

     

  • Végétalisation à la parisienne en été

    Les palmiers, c'est bien. Mais sur Paris, ça ne passe pas l"hiver, sauf si le climat se réchauffant nous n'avons plus ni gelées hivernales, ni températures négatives. Quant à l'espace nécessaire vu par le Parisien moyen, le palmier est un peu encombrant... 

    Toutefois regardez ce que l'on peut faire avec un peu d'effort et de "main verte" : 

    P1070520.jpg

    rue-du-delta-paris-9e

  • Budget participatif : c'est l'heure du vote

     

    paris,démocratie locale,budget-participatifparis,démocratie locale,budget-participatif

    Que ce soit dans le cadre général de Paris ou pour les arrondissements, les projets ont été sélectionnés et présentés, ils attendent désormais le vote des Parisiens. Nous parlons ici du budget participatif !

    Le vote sera ouvert du 10 au 20 septembre. Les explications, assez claires, sont téléchargeables sur le site Budget participatif.

    Pour permettre à chaque porteur de projet de faire la promotion de celui-ci, la mairie de Paris a mis en ligne un "kit de mobilisation" téléchargeable toujours sur le même site et qui donne la possibilité de créer des affiches, des flyers .... et même des vidéos, enfin tout l'arsenal pour une bonne communication. C'est astucieux et bien fait.

    Regardons maintenant de plus près les projets qui nous concernent plus directement dans les 9e, 10e et 18e.

    Et tout d'abord les projets parisiens.

    Sur les 77 projets retenus pour Paris, deux nous concernent par leur proximité et sont liés au cadre de vie.

    Le premier intitulé "Beaux boulevards dans le Nord-Est parisien" est en fait celui que notre association a lancé en 2014 sous le nom de Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad. Son montant est de 12 millions d'€, le plus important des 77. Il est d'ailleurs curieux de le trouver là, soumis au vote, alors qu'il est d'ores et déjà inscrit dans la Plan d'Investiture de la Mandature 2014-2020.

    Le second intitulé "Promenade le long du canal Saint-Martin" se monte à 7 millions d'€.

    Un peu plus éloigné de Barbès mais dans le 9e, signalons "Repenser la place de l'opéra Garnier" (5,1 millions d'€).

    Ensuite, les projets par arrondissements.

    Voici un tableau qui résume la situation en chiffres

    paris,démocratie locale,budget-participatif

    Rappelons que la règle pour les budgets par arrondissement est que le montant total alloué aux projets soumis dans le cadre du budget participatif ne dépasse pas 30% du budget total d'investissement de l'arrondissement pour l'année considérée. Les 10e et 18e ont budgété le maximum alors que le 9e n'y a alloué que 11% de son budget d'investissement.

    Voici les liens :

    Projets dans le 9e

    Projets dans le 10e

    Projets dans le 18e

     

  • Budget Participatif 2016 : résultats des courses

    paris,budget-participatif,démocratie localeLa mairie de Paris a mis en ligne mercredi 5 octobre le résultat des votes pour les projets soumis au choix des Parisiens dans le cadre du budget participatif. Faisons donc un petit état des lieux.

    Vue générale du budget participatif édition 2016

    On peut dire que cette année le budget participatif a atteint sa vitesse de croisière. L'édition 2014 juste après les élections municipales avait été une expérimentation, celle de 2015 a été victime de son succès puisque les Services de la Ville ont été débordés et ont eu du mal à faire les analyses techniques et financières dans les temps. L'édition 2016 remplissait toutes les conditions pour un bon déroulement, ce qui fut le cas.

    Pas moins de 624 projets étaient soumis aux votes des Parisiens au sens large du terme, c'est à dire non seulement les résidents mais aussi ceux qui travaillent à Paris. Le collège électoral était même très large puisque les enfants pouvaient voter. On peut se réjouir des 624 projets proposés qui sont en fait la synthèse de beaucoup d'autres car les Services de la Ville en ont regroupés pas mal qui se ressemblaient (3158 idées reçues dit la mairie). Ce nombre montre la réelle mobilisation de certains à différents niveaux, que celle-ci soit individuelle, associative, issue des Conseils de quartier par exemple. Il y a certainement là une dynamique à ne pas négliger.

    A l'inverse, on ne peut qu'être déçu ....

    ... par le peu de mobilisation des votants. Au total, près de 160 000 dont 93 000 adultes (58% des votants) et 67 000 enfants (42% des votants) nous dit la mairie. Pour une ville qui compte 2 millions d'habitants avec un collège électoral très ouvert, disons que le taux de participation reste quand même très faible : 7% nous dit l'Hôtel de Ville ce qui pour 160 000 votants fait un collège électoral de 2,2 millions. Ce n'est vraiment pas beaucoup d'autant que les sommes engagées sont importantes : 100 millions d'€ cette année. Pour être honnête, dédouanons la mairie de ce problème. La communication à propos du budget participatif est plutôt bien faite et les porteurs de projets sont assez aidés dans leur démarche. En clair, la Ville n'est pas responsable de cette faible mobilisation. Les Parisiens sont prompts à rouspéter mais quand on leur donne les moyens de faire quelque chose, il n'y a plus personne. On peut le regretter. La mairie de Paris semble se satisfaire de ce résultat en arguant qu'il y a cette année 40% de votants en plus par rapport à 2015 mais elle a tort. Se contenter de comparer la participation au vote entre 2015 et 2016 reste très peu satisfaisant lorsque l'on parle d'un montant de 100 millions d'€ d'investissement décidés en réalité par fort peu de gens. C'est là un certain disfonctionnement de la Démocratie.

    Projets adoptés pour tout Paris

    paris,budget-participatif,démocratie locale

    11 projets ont été retenus pour tout Paris. Orientés solidarité, propreté et environnement, nul doute que ces projets auront un impact près de chez nous, notamment dans les 10e et 18e. L'idée de réinventer les places populaires de la capitale est aussi intéressante.

     

     

     

    Dans le 9e

    7 projets ont été choisis dans le 9e, essentiellement avec la thématique "cadre de vie". Le grand gagnant semble être le centre Valeyre avec pas moins de 3 projets qui le concernent. Le plus emblématique est celui de la piétonisation du bas de la rue des Martyrs qui sera rendu possible par l'arrêt du passage de la ligne  de bus 67 tel que le prévoit la RATP.

    Dans le 10e

    Le social et l'environnement sont les thèmes retenus cette année pour les 8 projets dédiés à cet arrondissement. Entre plus d'arbres dans les rues et conquête végétale, gageons que le "verdissement" du 10 est assuré.

    Dans le 18e

    Comme dans le 9e, c'est le thème cadre de vie qui se taille la part du lion des 13 projets choisis : pas moins de 8 ! Il faut aussi noter le projet d'acquisition d'outils numériques innovants pour toutes les écoles de l'arrondissement

    Et les projets soutenus par Action Barbès ?

    C'est une grande déception pour nous ! Des trois projets soutenus pas notre association, aucun n'a été retenu. Nous sommes particulièrement déçus en ce qui concerne le projet de réaménagement de la rue du Faubourg Poissonnière qui a été retenu dans le 9e, arrivé 4e et donc éligible, mais mais n'a pas obtenu le vote des habitants du 10e, or c'était là la condition sine qua non pour ce projet à cheval sur deux arrondissements, que les deux soient en phase. Il semble que l'association Paris en Selle qui défendait le projet ne désespère pas et va le retravailler pour l'édition 2017 du budget participatif.

    Tous les résultats :

    Pour être tout à fait complet

    L'Atelier Parisien de l'Urbanisme (APUR) vient de publier une très riche analyse des quelque 5000 projets soumis par les Parisiens pour la version 2015 du budget participatif. Ce document permet de mieux connaitre les attentes des Parisiens que ce soit par thèmes ou par secteurs géographiques. Voici le lien : Budget participatif : à quoi rêvent les Parisiens ? Analyse des projets soumis en 2015.

     

  • Comité de pilotage Barbès : un point avant l'été

    Le dernier comité de pilotage Barbès s'est tenu le 10 avril dernier  au Secrétariat Général de l'Hôtel de Ville. Pour l'historique de ce comité et son fonctionnement, vous pouvez retrouver les informations dans notre précédent article sur sa dernière réunion en novembre 2014.

    Cette fois, une grande partie de la réunion a été consacrée à un premier bilan du groupe de travail sur la Promenade urbaine sous l'égide de l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR). Rappelons que trois réunions ont eu lieu entre janvier et mars avec la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD), la Direction de la Propreté et de l'Environnement (DPE), la RATP, l'Equipe de développement local La chapelle, des représentants des conseils quartier (Goutte d'or, Chapelle, Louis-Blanc, Lariboisière) et quelques associations dont Action Barbès. La dernière réunion portait sur les usages.

    Secteur actuel concerné : du carrefour Tombouctou/Maubeuge à la rue Philippe de Girard.

    Pour retrouver notre article sur la deuxième réunion, cliquez ici

    En amont, Action Barbès a préparé toutes ces réunions dans le cadre de sa commission Barbès-Stalingrad à laquelle participent nombre de ses adhérents.

    Quelques pistes de l'Apur

    Deux grands objectifs : constituer une promenade piétonne à l'échelle de Paris et retrouver un espace public de qualité. Pour ce faire, l'Apur propose un élargissement des trottoirs et du terre-plein central, la suppression de places de stationnement ou la réduction à une voie de circulation. Il s'agit également de désencombrer l'espace public piétonnier et si possible renforcer les espaces végétalisés.

    On pense notamment à créer un vrai parvis devant les Bouffes du Nord, à transformer le carrefour Tombouctou/Maubeuge, à faire évoluer le site de la déchetterie, à installer du mobilier polyvalent sur les espaces libérés (pourquoi pas des agrès sportifs, un food-truck ...). La réouverture de la sortie nord de la station de métro La Chapelle est indispensable (aux dernières nouvelles, en cours de finalisation par la RATP mais pas de date).

    Soulignons ici le travail de qualité réalisé par l'Apur et la méthode utilisée plutôt innovante.

    Et maintenant ?

    La balle est dans le camp des décisionnaires. Nous sommes encore loin de voir poindre un début de travaux d'autant qu'il faudra en premier lieu trouver un hébergement aux migrants installés sur le site Eurovia sous le viaduc. En cours avec la préfecture, nous a-t-on dit. 

    Nous avons insisté particulièrement sur la problématique du stationnement illicite des autocars sur le pont Saint-Ange, au carrefour Tombouctou, ainsi que sur la présence des porte-huit (transport de voiture de location) normalement interdits. Nous savons qu'une réflexion est menée à l'échelle de l'Hôtel de Ville mais nous n'avons obtenu aucune réponse satisfaisante pour le moment.

    Côté calendrier : une nouvelle réunion est prévue d'ici à l'été, exclusivement dédiée au carrefour de la place de la Chapelle, et un prochain Comité de pilotage à la rentrée où nous demanderons que le tronçon Barbès-Tombouctou soit  mis à l'étude. Nous avons cette fois encore insisté sur la nécessité d'élargir la concertation dans les arrondissements concernés par la promenade urbaine, notamment en profitant des conseils de quartier. A suivre.

    Autres sujets abordés

    Comme à chaque fois, Nelson Bouard, commissaire du 18e arrondissement, a fait le point sur les questions de sécurité. Suite aux nombreuses actions menées, le trafic de cigarettes est moins visible et les quantités vendues ont baissé ; il note également une amélioration  dans la vente de médicaments de substitution et sur les marchés à la sauvette (pour nous, ils se sont déplacés en réalité vers La Chapelle et Stalingrad). Des interventions se font également sur le haut du 10e et du 9e. La placette Charbonnière fait l'objet d'interventions quotidiennes, souligne le commissaire. (une réunion avec Action Barbès organisée par la mairie du 18e devrait avoir lieu avant l'été).

    La propreté n'a pas manqué d'être évoquée. On nous informe que le campement de migrants est nettoyé une fois pas semaine et des toilettes ont enfin été installées. Vous avez peut-être remarqué que la déchetterie est fermée depuis plusieurs semaines. Les problèmes d'insalubrité ont été mis en avant par les agents qui exercent leur droit de retrait. Les mesures prises récemment seront-elles suffisantes et satisfaisantes pour qu'ils reprennent leur fonction sur le site ? 

    D'un constat commun, il semble nécessaire d'augmenter le nombre de toilettes publiques. C'est possible dans le cadre du contrat avec JCDecaux. Il est plus difficile de trouver des lieux d'implantation (encombrement, sous-sol adapté). La ville envisage d’étudier d'autres types de matériel (escamotables par exemple).

    Action Barbès a renouvelé sa demande de réunion spécifique pour le marché alimentaire sous le viaduc (stationnement anarchique des camions, difficulté de circuler pour les clients...). Réflexion en cours.

    Un dernier point qu'on pourrait aussi appeler le serpent de mer : celui d'une exposition sur le Louxor dans l'enceinte de la station de métro Barbès-Rochechouart. Voilà plusieurs années que nous tentons de lancer l'idée avec l'association les Amis du Louxor. Une rencontre RATP/Mission Cinéma/ Louxor devrait avoir lieu. Qui financera? Une question qui risque de poser problème. Autant dire que rien n'est encore fait !

    oOo

    Les réunions du comité de pilotage Barbès sont aussi à l'origine de petits plaisirs que seul Paris peut nous offrir. Voici la vue offerte aux participants depuis la fenêtre de la salle de réunion à l'Hôtel de Ville.

    Capture d’écran 2015-04-15 à 17.26.54.png

     

  • Municipales 2014 : 9e, 10e et 18e - un point avant le dernier virage

    paris,municipales-2014La trêve des confiseurs n’a pas eu d’effet sur le front des municipales à Paris et le paysage a changé ces derniers jours, plus dans les 10e et 18e, un peu moins dans le 9e. Faisons un état des lieux arrondissement par arrondissement en notant qu’aucune liste officielle complète de candidats n’a encore été publiée à l'exception de celle de Remi Féraud dans le 10e.

    Dans le 9e, les choses sont relativement calmes. La candidate socialiste Pauline Véron continue sa campagne un peu à l’image de celle de la patronne Anne Hidalgo, sans agitation, quelques réunions thématiques et ouverture de la permanence rue Victor Massé.

    A droite, l’accord UMP-UDI-MoDem a fait un peu bouger les choses. Pas la tête de liste Delphine Burkli, très bien ancrée dans l’arrondissement, mais pour les deuxième et quatrième places de cette même liste. Rappelons que dans le cadre de cet accord, Christian Saint-Etienne (UDI) a quitté le 9e pour être candidat dans le 11e et qu’il n’y a pas ici de dissidence suite à l’accord. Jean Baptiste de Froment, un temps sur la liste en deuxième position, retiré un moment au profit d’Armand Hennon suivant quelque rumeur, a été réintroduit en seconde place ces derniers jours. Jean-Baptiste de Froment, 35 ans, Conseiller d’Etat, habite le 9e depuis 12 ans. Il est un ancien conseiller de .....

    ..... Nicolas Sarkozy et le père du programme pour Paris de Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM). Il a l’étiquette UMP et reste largement inconnu dans l’arrondissement. En quatrième position de la liste NKM pour Paris dans cet arrondissement vient Alexis Govciyan avec l’étiquette Alternative UDI/MoDem. Alexis Govciyan est conseiller régional Ile de France, élu dans le Val d’Oise, complètement inconnu dans le 9e où rappelons-le, se trouve une importante et influente communauté d’origine arménienne, ceci expliquant sans doute le choix de l’arrondissement. La droite semble faire là comme un pari en plaçant ces deux personnes dans cette position : celui d’un rééquilibrage en sa faveur dans le 9e en nombre d’élus tant au Conseil de Paris (passer d’une élue, Delphine Burkli, aujourd'hui, à deux) qu’au Conseil d’arrondissement (passer de trois élus aujourd'hui à quatre ou cinq), sauf à espérer reprendre à la gauche la mairie perdue en 2001, ce que les résultats des dernières élections ne permettent pas de raisonnablement envisager, mais qui sait ? Si la droite ne gagne pas son pari et que M. de Froment n’est pas élu Conseiller de Paris, comment imaginer qu’un normalien, brillant intellectuel, ancien conseiller du Prince, se contentera d’un modeste titre de Conseiller d’arrondissement pour son entrée en politique ?

    Pour mémoire, rappelons que les écolos auront une liste autonome emmenée par Jonathan Sorel et Nadia Prête et que le Front de Gauche aura aussi sa liste dirigée par Benoit Schneckenburger.

    Dans le 10e, l’accord UMP-UDI-MoDem a secoué le paysage. Le seul élu d’opposition actif et présent dans cet arrondissement solidement ancré à gauche, Serge Federbusch, s’est vu refuser le label UMP et est donc entré en dissidence avec le mouvement créé ad-hoc par Charles Beigbeder, Paris-Libéré. Il est officiellement candidat à la mairie du 10e sous cette étiquette. La droite n’en finit pas d’ailleurs de tergiverser dans cet arrondissement qui n’a guère d’intérêt pour elle, la victoire étant quasi-assurée à la gauche. Une tête de liste, Deborah Pawlik (UMP) et un second, Olivier Mousson (Alternative UDI-MoDem), ont bien été nommés, mais l’actuelle Conseillère de Paris élue dans le 10e avec l’étiquette UMP puis passée à l’UDI, Lynda Asmani, aurait entrepris un rapprochement avec l’équipe d’Anne Hidalgo, dit la rumeur.

    La liste de la gauche dirigée par Rémi Féraud semble être prête et devrait comprendre des communistes dont l'ancien leader syndical Didier Le Reste et la ministre Yamina Benguigui, actuelle conseillère de Paris dans le 20e dont l'assiduité au Conseil est des plus aléatoire !

    Le Front de Gauche aura aussi son candidat en la personne de Guillaume Etievant, Secrétaire National à l’Economie et au Travail du Parti de Gauche. De belles joutes en perspective entre les communistes de la liste Féraud et ceux du Front de gauche.

    Europe Ecologie les Verts a choisi Anne Souyris et Sylvain Raifaud comme têtes de liste bien que les écolos aient été un peu aux abonnés absents dans l'arrondissement pendant cette mandature. Notons également une liste menée par Gaspard Delanoë déjà candidat en 2008.

    Dans le 18e, c’est là que la secousse semble avoir été la plus forte au sein de la droite suite à l’éviction de Roxane Decorte de la liste emmenée par Pierre Yves Bournazel dans le cadre de l’accord UMP-UDI-MoDem. Elle laisse sa place de seconde de liste à Fadila Méhal (Alternative UDI/Modem). A noter aussi le retour de Christian Honoré qui, suivant nos informations, ne devait pas être candidat il y a quelques semaines encore mais qui finalement figure sur la liste du 18e, estampillé « centriste » alors que tout laissait croire durant l’actuelle mandature qu’il était UMP. Roxane Decorte rejoindra-t-elle les troupes de Paris Libéré dans le cadre de la dissidence ? On verra. Elle est en tout cas officiellement candidate à la mairie du 18e. Enfin, effet secondaire, est apparue une dissidence au sein de l’UDI avec la candidature de Mustapha Saadi, conseiller régional de l'Essonne.

    A gauche les choses sont plus calmes. Eric Lejoindre, candidat du Parti Socialiste a inauguré sa permanence rue de Trétaigne et publié sur son site de campagne quelques noms avec profils de sa liste.

    Pour mémoire, Danièle Atala, PG Front de gauche, Pascal Julien et Sandrine Mées, EELV sont également candidats à la mairie du 18e.

    Des événements de ces trois ou quatre dernières semaines, il faut bien comprendre que les positionnements de chacun(e) se sont faits en fonction des ego et non des programmes. Certes les principaux candidats les ont publiés ces programmes, mais il est clair que ce ne sont pas les différences dans ceux-ci qui ont influencé tel ou telle dans leur comportement. Il est même curieux de constater combien l’incohérence entre les propos et les actes est grande. Tel parti défend une loi sur le non-cumul des mandats mais ne se gêne pas pour placer une ministre en exercice sur sa liste en position éligible bien sûr. Tel autre défend la proximité mais fait soit voyager ses candidats d’un arrondissement à l’autre soit les « parachute » en fonction des perspectives de victoire. Chacun dit vouloir respecter une certaine « éthique » mais nombre de candidats traînent derrière eux des affaires pas nettes voire des condamnations réelles.

    Enfin nous ne serions pas complets si nous ne touchions pas un mot de la virulente campagne anti-NKM qui s'est déversée sur Twitter ces dernières semaines. Il est vrai que les maladresses de la candidate et les tergiversations de la droite parisienne ont fourni aux opposants et moqueurs de tout poil des bâtons pour la battre et ils ne s'en sont pas privés. Mais ne nous laissons pas influencer par l'intensité de cette campagne qui ne reflète sûrement pas les intentions des Parisiens dans leur choix. Les récents sondages, même si on doit les regarder avec prudence comme tous les sondages, nous l'indiquent très clairement. Les jeux ne sont pas faits.

    Les Parisiens trancheront.

    MAJ : on nous fait remarquer à juste titre que le mode de scrutin à Paris ne permet pas la parité des conseillers de Paris dans le 9e (2 et 2). La majorité qui sortira des urnes aura forcément 3 conseillers de Paris.

  • Salle de conso : la presse n'est pas neutre

    La loi Santé sera présentée en Conseil des ministres prochainement. Cela sera suivi d'un débat au Parlement probablement début 2015. Le projet de loi comprendra un volet autorisant, à titre expérimental, la mise en place d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR) pour les usagers de drogues. Il s'agit du projet situé au 39 boulevard de La Chapelle.

    Dans un article publié le 20 juin dernier (article payant), le quotidien Le Parisien s'est fait l'écho de cette nouvelle sous un jour particulier. Sous couvert d'une présentation qui se veut objective avec des informations néanmoins erronées (par exemple, l'article prétend que la SCMR recevra 100 à 150 toxicomanes par jour alors que le projet se limite à 80 à 100 personnes), ce journal fait la part belle aux opposants au projet, mentionnant le communiqué de presse de l'UMP et une association de quartier opposée au projet, reflet, d'après ce journal, de l'opinion des habitants du quartier.

    L'association Action Barbès ne peut que dénoncer ces informations qui font preuve d'un parti pris inconciliable avec la nécessaire neutralité de la presse. L'article fait preuve d'une très mauvaise connaissance du sujet, car, sans prétendre refléter l'avis des habitants du quartier dans leur ensemble, notre association s'est clairement déclarée favorable au projet de SCMR mais le quotidien Le Parisien ne s'en fait jamais l'écho. Connaitre le projet aurait été pour ce journal d'assister à la 90e rencontre du CRIPS lundi 16 juin au cours de laquelle le sujet a été traité de façon exhaustive. Mais de journaliste du Parisien, point ! Telle va l'information de nos jours.