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  • Deux saints célébrés à Montmartre le week end prochain

    Les Bretons de la Baie de Saint-Brieuc font la fête à Montmartre

    le week end des 27 et 28 janvier. 

     

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    Durant deux jours, un marché de la mer aura lieu Place des Abbesses de 8h30 à 18h. Au programme (ou plutôt au menu !) : étals de poissonnerie et de crustacés, sans oublier bien sûr la fameuse et fabuleuse Saint-Jacques, mais également producteurs et animateurs bretons proposant crêpes, conserveries, algues et autres trésors gourmands venus de Bretagne.

    Pourquoi alors titrer "deux saints célébrés à Montmartre", si seules les coquilles sont évoquées par les Bretons ? Parce qu'à quelques jours près, c'est la Saint-Vincent, en fait le 22, et il est le patron des vignerons. Encore une curiosité, puisque les vignerons... en Bretagne... Oublions tout cela, c'est simplement une occasion de faire la fête et de déguster des coquilles toutes fraîches.

    Pour vous mettre l'eau à la bouche, voici une idée des quantités dégustées pour la dernière édition, en 2017, c'est près d’1 tonne de poissons, 10 tonnes de coquilles Saint-Jacques, 1000 litres de soupe de poissons et 1,5 tonnes d’huîtres qui ont été vendus durant ces deux jours de fête. La Bretagne à Montmartre, un concept qui plait !

  • Des changements dans le contrôle du stationnement automobile

    Dès l'été 2016, il était question de la privatisation du contrôle du stationnement dans le cadre du projet de réforme du statut de la Ville de Paris. Les pouvoirs de circulation et de police dans la capitale, exercés par la préfecture de police, étaient revendiqués par la municipalité depuis des lustres (loi de modernisation de l'action territoriale et d'affirmation des métropoles). Revenir aux statuts des autres villes de France (hors loi dite PLM), c'était aussi récupérer les quelque 1800 agents de surveillance de la ville (ASP), nos anciennes pervenches et autres diminutifs plus ou moins gentils dont on les avait affublés au cours du temps. Ces personnels étaient financés par la ville mais restaient sous l'autorité du préfet. Dans l'esprit de la maire, ce retour des effectifs de police devait se coupler avec une réorganisation de leur mission, et notamment les dégager du contrôle du stationnement.

    Capture d’écran 2018-01-16 à 19.31.00.jpg

    En novembre 2016, au siège de la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP), nous avions rencontré son directeur Matthieu Clouzeau, qui avait expliqué l'organisation des 10 nouvelles circonscriptions créées, composant chacune de 300 agents (voir notre article sur le sujet), tout cela dans le cadre de la création des brigade de lutte contre les incivilités.

    Il anticipait alors la difficulté d'un redéploiement des agents, tous n'étant pas également motivés pour des tâches de terrain plus répressives ou plus exposées, comme le sont les actions de lutte contre les incivilités (jets de mégots, dépôts sauvages de déchets sur la voie publique, occupation illicite de celle-ci, épanchements d’urine, ventes à la sauvette,…) de jour et même en début de nuit, puisque les plages horaires ont été élargies.

    La privatisation ou l'externalisation du contrôle, selon qu'on se place dans le langage secteur public ou privé, est donc opérationnel depuis le 1er janvier 2018. Deux sociétés (Stretteo, filiale d'Indigo, pour les 1er à 7e, 11e à 16e et 20e et Moovia, filiale d'Urbis Park et Egis, dans les 8e, 9e, 18 et 19e arrondissements) sont chargées de ces missions. Le passage de l'un à l'autre a été plutôt réussi et sans délai, contrairement au changement de prestataire pour les Vélib'. Hum, soyons patients de ce côté-ci.

    Ainsi la maire de Paris a libéré les agents de surveillance de Paris (ASP) du contrôle du stationnement payant, pour les affecter aux missions prioritaires de lutte contre les incivilités, lutte contre la pollution, surveillance de bâtiments municipaux et contrôle de nos politiques de déplacements (couloirs bus, opérations Paris Respire, etc.) et élargir ainsi le périmètre du service public parisien. Ce sont près de 1.600 agents qui voient leur emploi public pérennisé en rejoignant à leur tour la DPSP, pour porter l’effectif total de cette direction à près de 3.500 agents.

    Pour terminer, vous avez certainement entendu dans tous les médias depuis le début de l'année que les tarifs des amendes pour non paiement de la taxe d'occupation de l'espace public (et oui ce n'est plus le prix du stationnement!) allaient changer. C'est fait. Nous vous offrons une petite illustration tout droit sortie du site de la ville paris.fr. On ne parle plus d'amende au demeurant mais de forfait pour post stationnement (FPS) !

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    Un conseil aux automobilistes peu vigilants sur le paiement de la nouvelle "redevance d'occupation du domaine public" : ne regardez pas au loin s'il y a présence ou non d'uniformes verbalisateurs. On les remarque très peu... 

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  • Les femmes dans l'espace public : débat au Sohan Café

    Le Sohan café lieu évoqué dans notre article du 7 décembre est aussi un lieu de rencontres et de débats. Ainsi, l’Assemblée des Femmes de Paris-Ile de France organise un Café femmes (mais évidemment ouvert à tous!) avec Céline PINA, auteure de « Silence coupable » le jeudi 1er février 2018, de 19 à 21h sur le thème : « Pourquoi la femme dans l’espace public pose question? ». Rendez vous donc au 30 boulevard de la Chapelle dans le 18e.

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  • Château Rouge, ça bouge...

    Le 11 janvier dernier, se tenait à l'Institut des Cultures d'Islam rue Léon une réunion organisée à l'initiative de l'Hôtel de ville sur les problématiques rencontrées sur le secteur Dejean-Château Rouge. Cette rencontre, qui fait suite à celle de décembre dernier en présence d’Anne Hidalgo,  a réuni des représentants du cabinet de la maire de Paris, Michel Neyreneuf et Sandrine Mees (conseillers du 18e), les services de la ville (Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection -DPSP-, Services de propreté et de la voirie, Équipe de Développement Local), l'agence Ville Ouverte, des représentants associatifs (La Vie Dejean, Action Barbès) et quelques habitants.

    Dans un premier temps, la parole a été donnée aux représentants de l'Hôtel de ville pour présenter la méthode et le calendrier de l'opération de reconquête de l'espace public sur le secteur Dejean-Château Rouge. L'idée est faire travailler assez rapidement et de concert l'ensemble des services de la ville concernés, en concertation avec les commerçants, les associations et les habitants du secteur. La mise en œuvre de cette approche participative est pilotée par une agence de concertation « Ville Ouverte » (ville-ouverte.com) avec l'appui de l'Équipe de Développement Local (EDL). Pour sa part, L’EDL mène des rencontres avec les commerçants ; une première rencontre a eu lieu le 14 décembre dernier mais pour un secteur limité à la rue Dejean pour l’instant. Des groupes thématiques doivent se mettre en place avec les associations et habitants pour faire émerger des propositions. L’ensemble de ces groupes et les commerçants vont se rencontrer le 6 février prochain pour faire remonter les premières actions /aménagements à mener. Une nouvelle réunion avec Anne Hidalgo est prévue mi-février. L'Hôtel de ville souligne que, dès à présent, un effort est mené par la DPSP notamment avec l’arrivée des nouveaux effectifs. Des aménagements seront assez vite entrepris, par exemple avec l'implantation de bacs végétalisés et il est proposé que ces plantations soient aménagées avec la participation des habitants. Nous avons souligné qu'il faut veiller à ce que l’entretien et le nettoyage soient réguliers pour ne pas donner un sentiment d’abandon, et l’expérience montre que s’il est nécessaire que l’entretien soit régulier pour que cela fonctionne, on ne peut pas se reposer uniquement sur les particuliers pour l'assurer.

    Dans un second temps, la parole a été donnée aux associations et habitants pour une série de remarques et de questions. Les premières remarques ont d'emblée pointé la sous représentation des associations et des habitants (seulement 7 personnes sur la trentaine présente à la réunion), il est répondu que la rapidité d'organisation de cette réunion n'a pas permis de faire venir plus de personnes mais que Ville Ouverte va élargir la base d'habitants consultés, notamment par une présence sur l’espace public pour prendre des contacts directement avec les riverains. Les habitants et commerçants du secteur intéressés à participer à cette concertation sont invités à prendre contact avec l'agence Ville Ouverte en envoyant un mail à cette adresse : tousmobilises@chateaurouge.info

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    Les habitants ont dit leur lassitude de voir défiler les expérimentations et les interventions de la ville depuis des années sans qu’une amélioration se fasse réellement sentir. Beaucoup de remarques ont porté sur les difficultés de la vie au quotidien pour les habitants de ce secteur. Il a été soulevé la question des commerçants dont la plupart de la clientèle vient de l'extérieur du quartier et du peu d'intérêt qu'ils portent à la qualité de vie du quartier ; des riverains ont évoqué la complicité active de certains commerçants avec les vendeurs à la sauvette ; beaucoup se demandent comment travailler avec eux. Il a été également rappelé que lors de la dernière tentative de réaménagement de la rue Dejean, les commerçants avaient fait preuve d’une opposition farouche à tout changement, défendant leur pré carré.

    Du côté sécurité, il a été demandé que le champ d'action de la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) soit plus étendu dans le temps, le soir et le week-end en particulier. La DPSP et la préfecture travailleront en ce sens et de concert a répondu la ville. Plusieurs habitants s'inquiètent du développement de la prostitution de rue, de jour comme de nuit, qui entraîne beaucoup d’intrusions et d'effractions dans les immeubles et les parkings. Ils ont rappelé qu’il faut agir avant tout sur les réseaux qui organisent cette activité et "tiennent" les rues. Plus généralement, les habitants ont donc demandé de faire appliquer la loi, plutôt que de chercher de nouvelles méthodes. Une demande entendue par les élus : "il est important et nécessaire de faire respecter la loi mais il faut aussi agir sur d’autres leviers pour faire perdre les vieilles habitudes".

    Michel Neyreneuf est intervenu pour demander que l’on précise le secteur concerné et a proposé un élargissement du périmètre qui pourrait descendre jusqu'à la rue Marcadet.

    Des habitants ont également proposé que soient menées des actions positives afin de montrer ce qui va bien dans le quartier ; les habitants veulent aussi une meilleure image de leur quartier.

    La position d'Action Barbès

    Nous avons rappelé que le secteur de Château Rouge est un centre d’attractivité commerciale à vocation régionale mais totalement sous-dimensionné pour absorber une partie de l'activité commerciale qui s'y développe, celle du commerce de gros et demi-gros. Les locaux sont souvent trop petits pour l’activité de gros et demi-gros qu’ils abritent et les rues saturées de véhicules de clients, notamment le week-end. Le projet du "Marché des Cinq continents" étant tombé dans l’oubli, cette activité ne sera pas déplacée et il faut donc aborder l’amélioration du cadre de vie du quartier en intégrant cette problématique. Si le commerce est libre, il faut aussi savoir le réguler et en l'occurrence ne pas favoriser ici le développement du commerce de gros. Restreindre l’accès automobile qui participe aux nuisances subies (stationnement anarchique, en double-file ou sur les passages piétons, pour chargement…) est une piste à renforcer sachant que le quartier est très bien desservi par les transports en commun. Au-delà du bien être des riverains, c’est aussi un pas vers le respect des accords de Paris sur le climat. Et un autre pas dans ceux d’Anne Hidalgo pour améliorer l’air que respirent les Parisiens. Il faut aussi être ferme avec les commerçants quant à l’usage qu’ils font de l’espace public : des containers de poubelle et des palettes de produits sont entreposés à longueur de journée sur les trottoirs considérés comme des annexes de boutiques trop étroites. L’idée de mettre à disposition des compacteurs de cartons pour les professionnels, idée qui a été évoquée lors de la première réunion, nous semble contre-productive. En effet,  si un commerçant veut établir une activité de gros, il est dans son bon droit, mais c’est à lui seul de veiller à trouver un local adéquat avec un local poubelles suffisant et correspondant aux besoins de son activité, et non à la ville de pallier ces manques. Il ne s'agit évidemment pas de transformer Château Rouge, de changer son identité à laquelle les habitants sont très attachés, mais de pouvoir y vivre et y circuler comme dans n'importe quel autre quartier de Paris.

  • Retour sur le comité vélo du 18e

    Le comité vélo du 18e arrondissement s'est réuni le 9 mai à la mairie d'arrondissment, sous la présidence de Carine Roland, 1ère adjointe au maire, et cycliste régulière, et Felix BEPPO, adjoint au maire chargé de la voirie, des transports et des déplacements. Etaient également présents des associations de cyclistes très actives à Paris (Mieux se déplacer en Bicyclette (MDB) et Paris en Selle, Action Barbès, un cycliste citoyen et des conseillers d'arrondissement de la majorité et de l'opposition.

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    La mission vélo, service  de la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) chargée de la mise en œuvre du plan vélo, assistée de la section Territoriale de la Voirie, a présenté l'avancée des projets que nous détaillons ici  :

    Aménagement piéton et cyclable pour la traversée de la Porte de la Chapelle

    En préambule, la mission vélo a précisé que cet aménagement s'inscrit dans le projet "En piste, encore plus d'aménagements cyclables"  retenu dans le cadre du budget participatif 2015 avec un budget total de 8 millions d'euros. Il prévoit en particulier l'aménagement de la traversée d'une vingtaine de portes et de certains axes importants (rue de la République, rue Lecourbe, etc.).

    Actuellement, l'aménagement cyclable pour traverser la Porte de la Chapelle et rejoindre Saint-Denis depuis Paris (et vice-versa) est ina
    dapté et dangereux. Les piétons ne sont pas mieux lotis avec un  cheminement discontinu, et en particulier la traversée de la bretelle d'entrée au périphérique sans passage piéton !

    L'aménagement prévu a ainsi pour principaux objectifs de sécuriser l'itinéraire cycliste et de créer une circulation piétonne continue et aussi confortable que possible (avec un trottoir élargi et un passage piéton associé à un feu tricolore) pour un coût estimé à 130 000 €.

    En synthèse, les modifications relativement modestes ont pour principal qualité de proposer un cheminement continu pour les piétons. Il n’est pas certain que tous les cyclistes l'utilisent mais il a au moins le mérite de proposer un itinéraire sécurisé.

    En complément, il sera probablement utile de prévoir quelque chose de plus ambitieux à l'ouest de la Porte de la Chapelle (avec passage devant la déchetterie) lorsque les travaux de la zone seront achevés.

    Prochaine étape pour les services de la Ville : rencontrer la communauté d'agglomération de Plaine Commune, chargée de la voirie à Saint- Denis, pour créer une réelle continuité de part et d'autre du périphérique.

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    Pour connaitre la totalité du projet, c'est ici.

     

    Réaménagement de la rue Marcadet

    La mission Vélo a ensuite présenté le projet envisagé de réaménagement de l'intégralité  de la rue Marcadet, seul aménagement d'ampleur dans l'arrondissement pour le plan vélo (travaux réalisés sur le budget du plan vélo). L'objectif est de créer une liaison traversante de l'arrondissement selon l'axe est- ouest entre la rue Max-Dormoy et l'avenue de Saint-Ouen

    La mission Vélo précise qu'il est envisagé d'appliquer le concept de "vélorue", concept éprouvé en Europe mais qui n'existe pas en France. Le principe est de disposer d'une rue "apaisée, habitée et partagée".
    L'aménagement étudié prévoit des interventions distinctes en fonction des tronçons : zone 30 en majorité (avec double sens cyclable et piste protégée en montée), zone de rencontre et zone piétonne.
     

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    Les principales propositions à retenir :

    ∗ Entre la rue Marx-Dormoy et la place Louis-Baillot : aménagement d'une piste bidirectionnelle sur le trottoir sud (y compris sur le Pont de la rue Ordener à la place des jardinières béton). Difficulté identifiée en séance : la traversée de la rue Max-Dormoy pour les cyclistes venant de la rue Riquet.
    La mission vélo a précisé que l'aménagement de la place Baillot, retenu au titre du budget participatif 2016  pouvait avoir un impact sur la proposition retenue.

    ∗ Le tronçon situé entre la rue des Poissonniers et le boulevard Barbès vient d'être réaménagé en zone 30 (projet qui était porté par la mairie du 18e bien avant les réflexions sur le plan vélo).


    ∗ Des adaptations des pistes cyclables du boulevard Barbès sont envisagées au carrefour avec la rue Marcadet : déplacement / inversion des pistes au droit des sorties de métro afin d'éviter les conflits avec les usagers sortant de la station. Si cela fonctionne, on pourra envisager de prévoir des traitements similaires aux zones de fort conflit. Il est à noter que les associations de cyclistes ont une nouvelle fois demandé l'ouverture aux vélos des couloirs bus du boulevard Barbès (avec suppression du séparateur) en raison du constat de l'impossibilité d'utiliser les pistes sur trottoir, envahies par les piétons.

    ∗ Le réaménagement complet du carrefour Marcadet-Ramey, avec enfin une traversée directe de la rue Marcadet pour les piétons.

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    ∗ La transformation complète en zone piétonne du tronçon situé entre les rues Hermel et Ramey, avec éventuellement le principe d'une "rue aux enfants" entre la rue du Mont-Cenis et la rue Ramey.

    ∗ Du stationnement vélo est prévu tout le long du parcours

    A ce stade, le calendrier envisagé est le suivant : concertation en 2017 et travaux en 2018-2019

    Les élus du 18e ont bien insisté auprès de la mission vélo pour que les projets éventuellement retenus au budget participatif (en particulier tronçon de la rue Marcadet entre les rues des Poissonniers et Ordener) n'entraînent pas de retard dans la réalisation de l'aménagement global de la rue Marcadet.

    Pour y voir plus clair, vous pouvez consulter la présentation complète ici.

     

    En point divers, le comité vélo a été informé de la réalisation prochaine d'une zone de stationnement vélo au droit du carrefour Ramey-Clignancourt, proposée il y a plus de 6 mois par un adhérent de notre association ! Il  devrait se réunir au début de l'été pour réfléchir à l'organisation d'événements liés au vélo lors de la prochaine journée sans voiture prévue en septembre 2017. La question du stationnement vélo dans l'arrondissement devrait également être abordée.

  • Les biffins par Marc Villard

    Les anciens lecteurs du blog reconnaîtront peut-être ce nom d'un auteur que nous avions reçu, ou plutôt qui avait accepté de parler de ses dernières nouvelles à un petit cercle de nos adhérents.  Vous découvrirez ici l'annonce d'une soirée littéraire en 2010 organisée par nos soins, dans un petit troquet, face au square Léon, La Goutte Rouge qui s'est métamorphosé depuis. Dommage que nous ayons abandonné ces soirées très conviviales. Conviviales, oui, et il faut ajouter plus satisfaisantes que les éternels débats sur la propreté… mais les temps sont ce qu’ils sont, et les priorités changent. 
     

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    Le dernier roman de Marc Villard a attiré notre regard, perché sur une pile de livres placée bien en vue, dans un Cultura très loin de Paris, où nous cherchions quelques «  loisirs créatifs » pour occuper les enfants dignement. Le titre, Les biffins, sorti en janvier 2018 aux Editions Joëlle Losfeld, à lui seul nous a ramenés dare-dare à Barbès. L’auteur n’est pas étranger au quartier. Il le connaît et, plusieurs fois, il a évoqué nos rues, leurs activités, pas toujours très orthodoxes et les faunes qui les peuplent peuvent, avec un peu d’imagination, une trame crédible et le talent qui convient, remplir les pages d’un roman policier attrayant. 
     
    Mais cette fois, plus que le crime dont on aimerait certes connaître l’auteur — parce que chez Marc Villard il y a toujours un mort voire plusieurs —, c’est plus la démarche d’une jeune femme qui tisse le suspense et la trame du roman. A la fois ses aspirations, son désir d’être active et solidaire, son besoin d’agir, bref ses déambulations dans le quartier entre le Carré des Biffins de la Porte Montmartre et Barbès vont nous montrer par l’intérieur les personnes que nous voyons autour de la station Barbès les jours de marché et les dessous de leur vie. On va comprendre la difficulté de l’association qui gère le Carré à faire respecter un semblant de règles. On imaginait bien que ce n’était pas rose. Là, Marc Villard nous fait entrer dans le cercle restreint de ceux qui vivent à côté, ou parmi eux. Le ton est toujours assez cru, enlevé, on ne s’ennuie pas, on n’a pas le temps de paresser… 
     

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    Photographie : Jean-Raphaël Bourge - AFP

     
    Pour les observateurs du quartier, vous reconnaîtrez l’évocation de l’incendie de la rue Myrha en 2015. Autre interrogation. Quand la fiction rencontre la réalité.... A vous de découvrir les pistes qu'imagine Marc Villard pour résoudre ce mystère. 
  • Améliorer le square Léon: on attend vos idées

    L'équipe de développement local et les services d'exploitation des jardins du 18e lancent une consultation pour tenter d'améliorer le square Léon qui en a bien besoin. C'est le plus grand espace vert du quartier (7000m2) et nous pourrions ajouter le seul actuellement, puisque le square Bashung est fermé et le square Jessaint n'est pas un espace dédié aux enfants ; sans parler du square Louise de Marillac fermé lui aussi depuis de nombreux mois. Un vrai problème pour les parents de jeunes enfants (voir notre article du 21 juin 2017).

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    Le square Léon doit bénéficier de réaménagements dans le cadre du projet "Plus de végétal dans les quartiers populaires", voté au budget participatif 2016. Aussi, il vous est proposé de répondre à un questionnaire en ligne que vous pouvez ouvrir ici.

    Des moments d'échanges sont prévus prochainement.

  • Budget participatif 2018

    La première phase du Budget participatif 2018 vient de s'achever avec la clôture des dépôts de propositions le 4 février dernier. Le budget participatif entre à présent dans sa deuxième phase, celle de l'étude de faisabilité et d'estimation par les services de la ville.

    Fort du succès remporté par le projet "Une Rue-jardin Richomme" qui a été retenu par les Parisiennes et les Parisiens en 2017, Action Barbès lance de nouvelles propositions pour ce budget participatif. Revue des projets :

     

    Éclairage de l'église St Bernard de la Chapelle

    Ce n'est pas là une idée nouvelle car nous l'avions présentée l'année dernière déjà. Mais ce projet ayant rencontré un bel écho auprès des habitants et d'autres associations et n'ayant échoué qu'à quelques dizaines de voix, il nous semble opportun de le présenter de nouveau : 

    "L'église Saint-Bernard de la Chapelle est l'unique monument historique du quartier de la Goutte d'Or. Connue pour son occupation en faveur des Sans-papiers en 1996, elle abrita également le Club de la Révolution de Louise Michel pendant la Commune de Paris. Cette église néo-gothique de l'architecte Magne, bâtie de 1858 à 1861, est une fierté et un repère central pour tous les habitant-es du quartier, et de plus en plus de touristes et de Parisiens font un détour sur le chemin de Montmartre pour venir l'admirer. Cependant, cet édifice est plongé dans le noir une fois la nuit venue. L'idée d'un éclairage LED pour mettre en valeur sa flèche, ses arc-boutants et autres gargouilles permettrait de mieux apprécier ce monument la nuit venue, d’en faire un repère urbain nocturne et également de valoriser le quartier de la Goutte d'Or."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Des jeux d'eau au square Léon

    Un nouveau projet dans la perspective des chaudes journées d'été à la Goutte d'Or : 

    "Le square Léon est un lieu central dans la vie de la Goutte d'Or, une parenthèse verte pour beaucoup d'habitants et un espace de jeux pour les nombreux enfants du quartier, or ce square ne possède qu'un simple point d'eau. Le projet consiste en l'aménagement de jeux d'eau (brumisateurs, fontaines, miroir d'eau) qui fonctionneraient lors des beaux jours. Ces équipements permettraient de se rafraîchir lors des fortes chaleurs et offriraient un espace ludique pour les enfants du quartier, dont beaucoup ne peuvent pas partir en vacances l'été. Dans une moindre mesure, ces jeux d'eau offriraient une alternative aux ouvertures intempestives de bouches d'incendie lors des fortes chaleur."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Fresques temporaires sur les murs d'enceinte de lariboisière

    Coté 10e, c'est un peu d'art que nous proposons :

    "L'APHP prévoit dès cette année des travaux de restructuration de Lariboisière. Le mur nord, boulevard de La Chapelle, reste très dégradé et les abords sales. De même le mur à l'angle des rues Paré et Patin (maternité) visible depuis le boulevard Magenta présente une surface qui mérite une belle fresque. Etant donné les destructions prévues (dans les 2 ou 3 prochaines années), nous préconisons des fresques temporaires dans des budgets modestes avec une carte blanche aux artistes."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Mise en lumière du viaduc ligne 2 de Barbès à Jaurès

    Ce projet qui s'inscrit dans le prolongement de la promenade urbaine a été élaboré conjointement avec les associations Demain La Chapelle et SOS La Chapelle :

    "Ce viaduc, situé sur la voie d’accès nord de la capitale, est méconnu et délaissé alors qu’il figure parmi les ouvrages remarquables de Paris, ce d’autant plus que l’absence d’éclairage génère une ambiance inhospitalière qui n’incite pas à la promenade. Le projet consiste en une mise en lumière artistique et poétique du viaduc, sur chacun de ses éléments constitutifs : Les arches métalliques, Les voûtes, Les piliers en pierre et leurs blasons, Les stations, Les surfaces au sol du terre-plein central. Ce projet s’inscrit dans le projet de Promenade Urbaine. Cela permettrait de revaloriser un ouvrage d’art structurant et emblématique du nord de Paris, de mettre en valeur l’ouvrage d’art de type Eiffel qui relie les stations de Barbès à Jaurès, d'éclairer la surface sous le viaduc, afin de rendre cet espace agréable et plus sûr, et de créer un trait d’union lumineux entre les 3 arrondissements (10e, 18e et 19e), d’est en ouest et du nord au sud."

    budgetparticipatif.paris.fr

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  • RATP : des travaux plus importants s'annoncent

    Il n'y a pas si longtemps nous avons évoqué les nouvelles grilles de la station Barbès-Rochechouart, les nouvelles portes de sortie, et la proximité d'un nouveau chantier, cette fois, pour rénover et entretenir le viaduc, entre le carrefour Barbès et .... l'extrémité de la partie aérienne de la Ligne 2, à savoir la place du Colonel Fabien.

    Petit rappel historique

    C'est un ouvrage construit à la fin du 19e siècle. La ligne 2 ayant parcouru le premier tronçon entre Porte Dauphine et Etoile en décembre 1900, elle sera prolongée jusqu'à Anvers dès octobre 1902, puis ensuite dans les mois qui suivent jusqu'à Rue de Bagnolet (actuellement Alexandre Dumas), enfin  la rame pourra parcourir la totalité de son parcours pour la première fois en avril 1903, date de son ouverture complète puisque la station Nation, le terminus, sera alors terminée. 

    Lors d'une dernière rencontre, les agents de la RATP ont précisé que le type d'entretien dont va bénéficier l'ouvrage doit être exécuté tous les 18-20 ans. L'heure est venue.

     

    Voici le courrier adressé très largement dans le quartier, aux usagers demeurant entre le square d'Anvers, les rues avoisinantes et les abords du faisceau des voies de la gare du Nord (nous l'avons reçu dans la boite de l'association le 18 septembre) : 

    Paris, le 13 septembre 2017 

    Madame, Monsieur, 

    La RATP démarre ce mois-ci des travaux de réfection sur le viaduc de la ligne 2 entre les stations Anvers et Colonel Fabien. Jusqu’en septembre 2019, le chantier se déplacera tout au long du viaduc pour procéder à des travaux de peinture, de métallerie et de maçonnerie. 

    À partir du 25 septembre, le chantier débutera au niveau de la station de métro Barbès-Rochechouart. Des palissades seront mises en place autour de la zone de travaux, le long du boulevard de Rochechouart (face au magasin Tati) et du boulevard de la Chapelle, jusqu’à la rue de Maubeuge (face magasin Carrefour). L’emprise restera en place jusqu’au 31 mars 2018. 

    Les travaux se dérouleront de jour en dehors des voies et de nuit sur les voies (hors service voyageurs). 

    La station de métro Barbès-Rochechouart reste accessible pendant toute la durée des travaux et la RATP met tout en oeuvre pour minimiser l’impact du chantier dans votre quartier. 

    Nous vous remercions de votre compréhension et vous prions de croire, Madame, Monsieur, à l’assurance de nos salutations distinguées. 

    L’équipe projet 

     

    RÉFECTION DU VIADUC ENTRE ANVERS ET COLONEL FABIEN 

    DÉBUT DES TRAVAUX : SEPTEMBRE 2017 

    FIN DES TRAVAUX : SEPTEMBRE 2019

    INSTALLATION D’UNE EMPRISE CHANTIER 

    DU 25 SEPTEMBRE AU 30 MARS 2018

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    Premier tronçon concerné

  • Réunion sur Château rouge: Action Barbès persona non grata?

    Pour la 1ère réunion de concertation sur le secteur Château Rouge en présence de la maire de Paris le 7 décembre 2017, Action Barbès n'avait pas été conviée. Nous l'avions appris (merci twitter) alors que la réunion battait son plein et avions alors fait part de notre étonnement et agacement. La propreté était un des thèmes principaux, or nous participons assidument aux réunions de la commission propreté dans le cadre du conseil de quartier Goutte d'Or-Château Rouge. Bon, l'erreur est humaine. Nous avions alors participé à la réunion d'information du 11 janvier (voir notre article du 31 janvier). Nous  avions également répondu présent pour les réunions du 1er et du 6 février qui avaient été constructives et nous ne manquions pas de le souligner (voir notre article du 12 février), nous avons également transmis une liste de propositions   (pratiquement toutes retenues dans le cadre de cette concertation). Nous attendions donc impatiemment le prochain comité de pilotage en présence de la maire de Paris.

    Et puis, nous découvrons le 13 février au soir (encore merci twitter) la photo des invités à la mairie du 18e autour d'Anne Hidalgo pour ce fameux comité.

    paris,paris 18e

    Après échanges dans la soirée avec la mairie du 18e, on nous affirme que les mails d'invitation sont bien partis. Vérification... rien dans notre boite. Doute... mais nous apprenons que nous ne sommes pas seuls à avoir rencontré ce problème de messages perdus. Depuis la création de notre association en 2001, nous n'avons pas souvenir d'avoir laissé une chaise vide lorsque nous étions invités à participer !


    Alors, que penser ? Il y a deux réponses possibles : un cafouillage dans la communication de la mairie ( manque de professionnalisme ?) et ce n'est pas acceptable, ou bien, cet oubli est volontaire et sachant l'implication d'Action Barbès dans le quartier, c'est un déni de démocratie.

    La fois de trop ? Nos lecteurs devront donc se contenter de ce billet d'humeur et  attendre un possible compte rendu de la mairie du 18e. Pour l'anecdote de la soirée, nous avons tout de même pu apprendre les jours et heures des opérations de verbalisations des ventes à la sauvette et des incivilités par un tweet malheureux d'Anne Hidalgo que nous avons signalé et qui a été bien vite retiré !

    Allez, c'est promis, on vous en dira plus dès qu'on sera invité.

  • La bibliothèque Goutte d'or et DansMaRue

     
    Nous vous en avons parlé plusieurs fois, déjà, et il n’est pas inutile de recommencer aujourd’hui.

    paris,18e,bibliothèque-de-goutte-d'or,affichage-sauvage,propreté

    De quoi s’agit-il ? De l’application de la ville qui s’appelle DansMaRue. Vous connaissez bien sûr… c’est un application municipale que vous pouvez découvrir sur la plateforme de la ville (paris.fr). Elle est téléchargeable également par vos téléphones portables sous Androïd sur les plateformes de Google Play ou vos téléphones Apple sous OIS (Apple Store).  Les avis sont partagés sur son efficacité. Toutefois, même si seulement un quart des signalements sont traités de façon satisfaisante, c’est toujours 25% de cas ! Ce sont des dépôts sauvages qui sont ramassés, des affiches qui sont décollées, des dysfonctionnements réparés. Alors prenons patience et continuons à signaler.
     
    Pour autant, un cas nous interpelle quotidiennement, nous qui habitons dans ce quartier autour de Barbès, nous qui passons boulevard de la Chapelle, comme il interpelle aussi tous ceux qui passent en métro, sur le viaduc de la Ligne 2 … Où est-il ce "cas grave" ? vous demandez-vous. C’est la façade sud de la bibliothèque de la Goutte d’Or, juste à côté du Centre Barbara.
     

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    Bd de la Chapelle le 7 février 2018 @ElisabethCarteron

     
    Est-ce vraiment une image qui honore un équipement public de cette importance ? Est-ce un exemple à donner à tous ces enfants qui fréquentent la bibliothèque ? 
     
    Nous avons récemment contacté le personnel présent dans la bibliothèque. Ils connaissent bien l’état de la façade même si l’entrée principale est située dans la partie haute, rue de la Charbonnière, à l’angle de la rue Fleury. Ils nous ont affirmé que les services d’entretien avaient été contactés par leurs soins, que des nettoyages avaient déjà eu lieu, mais que les affiches revenaient. Peut-être. Sans doute. Et qu’en déduisons-nous ? Que cela ne vaut pas la peine de continuer à signaler ces affichages sauvages qui dégradent la façade, l’image des lieux, du quartier, etc… ? Qu’on se résigne à cet état des lieux ? Que rien n’y fait ? 
     
    "En même temps", nous soulignons que les noms, adresses et raisons sociales des afficheurs sont lisibles sur la plupart des affiches… Ils serait donc possible de demander des comptes, en clair de verbaliser les annonceurs. Qu’attend-on ? 
     
    Plusieurs interpellations ciblées nous viennent à l’esprit. Nous en appelons à la fois :
    - aux responsables de la bibliothèque : ne baissez pas les bras, continuez à demander des nettoyages réguliers et efficaces. Avec pugnacité.
    - aux élus de l’arrondissement chargés de la propreté et de la culture : exigez des services de la ville des résultats tout en marquant les priorités, notamment un entretien régulier des équipements municipaux. 
    - aux inspecteurs de la Direction de l’Urbanisme et aux agents de la Direction de la prévention, de la sécurité, et de la protection (DPSP) : verbalisez sans état d'âme les annonceurs indélicats, irrespectueux de l’espace public.
    - à la nouvelle brigade de lutte contre les incivilités : contribuez à faire respecter le bien public, contribuez à lui garder une image digne, exemplaire. La dégradation du bien public est une incivilité.
    - à Anne Hidalgo, maire de Paris : exigez un entretien régulier et correct des équipements municipaux où qu’ils se trouvent, avec les mêmes critères, y compris dans les quartiers  populaires, dits « politique de la Ville » !! Dès lors, les Parisiens accepteront de collaborer aux signalements des « anomalies » repérées dans l’espace public. Ce serait un signal fort. Un encouragement.
     
    Enfin une question, la  dernière, destinée à tous : pensez-vous que la moitié du quart de ces affiches pourrait rester en place sur un mur de la BnF pendant une journée ??? 

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    Bd de la chapelle le 11 novembre 2017 @LiseThely

     

    Ci-dessous un petit florilège de saisies d'écran extraites des archives de Google street view — sur plusieurs années — qui confirme que  ce pan de la bibliothèque est bien considéré par les annonceurs comme un panneau d'affichage purement et simplement. 

    Et encore plus de détails pour vos signalements grâce à ce lien https://www.paris.fr/dansmarue
     
     
     
     
  • Le grand n'importe quoi des vélos à Paris

    De temps en temps, nous ouvrons nos colonnes aux adhérents d'Action Barbès qui le souhaitent. L'un d'eux nous a fait part de son grand agacement sur les dysfonctionnements du Vélib version 2018, agacement sans doute partagé par de nombreux utilisateurs au vu des commentaires que l'on peut lire dans la presse et les réseaux sociaux depuis le début de l'année. Ce même adhérent avait pourtant testé et apprécié ce vélo nouvelle génération lors de sa présentation (voir notre article du 2 novembre 2017).

    « Free floating » est le dernier mot à la mode à propos des vélos à Paris. Mais Vélib' 2018 est aussi en bonne position dans la liste. De quoi parlons-nous ?

    Tout d'abord de ces vélos de couleur verte, orange, jaune qui trainent depuis quelques semaines sur les trottoirs de Paris. Vous ne pouvez pas manquer leur style flashy. Avec une application chargée sur votre smartphone et une inscription en ligne en bonne et due forme (une petite caution à payer), vous repérez un vélo et vous le débloquez en utilisant le QR code. Quand vous le déposez, vous le cadenassez sur la roue arrière. Malgré leur belle couleur, les vélos sont rustiques et à dire vrai pas très agréables à utiliser (pas très confortables et à une seule et unique vitesse). Mis à part le vandalisme, la fiabilité du système n'est pas au top. Une fois que vous avez « codé » le vélo pour le débloquer avec votre téléphone, pas sûr que la liaison se fasse via votre opérateur téléphonique et que la roue arrière soit libérée. Mais le plus problématique est ailleurs. Ces vélos en libre service peuvent être pris et surtout déposés n'importe où. Alors, on en trouve partout. Ils viennent s'ajouter aux deux roues motorisées sur les trottoirs les plus larges mais ne se gênent pas non plus pour stationner sur ceux qui sont étroits, très nombreux à Paris. Donc, au risque de passer pour un vieux réac, je dis que c'est l'anarchie des vélos. Personnes handicapées, notamment les mal-voyants, parents avec poussette, personnes âgées, ... tout le monde est content !

    Vélib' 2018, c'est une autre affaire et sans doute beaucoup plus grave. Decaux, c'est Decaux, on peut aimer ou ne pas aimer mais il faut reconnaître que dès son lancement en 2007, Vélib' a assez bien fonctionné. Pour des raisons certainement très valables, la Ville de Paris au sein de Autolib Vélib Métropole a décidé de confier les nouveaux Vélib' au consortium Smoovengo, petite start-up de Montpellier ayant, certes une expérience en vélo en libre service, mais pas dans un périmètre de la taille de Paris Métropole. Fin 2017, les annonces triomphalistes de la Ville de Paris nous promettaient monts et merveilles, on allait voir ce qu'on allait voir à partir du 1er janvier 2018 avec les vélos connectés dernier cri dont certains à assistance électrique. A l'automne, des séances d'essai de ces nouveaux vélos ont été organisées un peu partout et les impressions étaient très bonnes. Il est vrai qu'ils sont agréables.

    Et patatras ! Voilà que les nouvelles stations ne sont pas prêtes et que la quantité de vélos promise n'est pas au rendez-vous (300 au lieu de 1000 disent les mauvaises langues. Est-ce vrai?). Les habitués de Vélib' sont en manque. On passe sur les bugs du site Internet ou de l'appli, on peut passer aussi sur le fait que Smoovengo n'a pas envoyé systématiquement aux abonnés la nouvelle carte, on peut aussi comprendre que le nombre de stations en service soit inférieur à ce qui était prévu initialement tant les travaux à réaliser sont importants. Mais des doutes sur le système lui-même apparaissent. Le boîtier embarqué sur les vélos permettant de se connecter à la borne et d'ainsi le libérer ne semble pas toujours fonctionner car justement, il n'arrive pas à se connecter à la borne. Et combien de stations sensées être en service ne fonctionnent pas ? Une information parue cette semaine sur Internet et qui demande à être vérifiée donne la clé du mystère : les bornes ne seraient pas branchées sur le réseau électrique mais fonctionneraient avec une batterie. Une fois cette batterie à plat, c'est toute la station qui est hors service. Si cela est la réalité, on va avoir de bonnes raisons de râler.

    paris,vélib métropole

    rue de Dunkerque- angle Magenta lundi 12/02 vers 14h, station mais hors service

    C'est tout le vélo qui souffre actuellement à Paris. Le fameux Plan Vélo de l'Hôtel de Ville qui prévoit 15% des déplacements dans la capitale à l'horizon 2020 par ce mode de transport a pris beaucoup de retard. Les difficultés de Vélib' ne vont pas arranger les choses. D'ailleurs, regardez autour de vous, à Paris, des Vélib' vous n'en voyez presque pas.