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  • On oublie parfois la concertation

    Nous avons suivi de loin l'urbanisation de cet immense secteur qui s'est développé sous nos yeux depuis quelques années, et c'est à ce titre que nous continuons à lire les articles du blog de l'association pour le Suivi de l’Aménagement Paris Nord – Est (ASAPNE) avec intérêt. Souvent nous partageons leur point de vue, et ici une fois encore... 

    Après avoir demandé leur autorisation, nous vous proposons in extenso la lecture de cet article paru le 13 mars. Pour nos lecteurs qui ne sont pas familiers du quartier dont il s'agit ici, voici une petite carte... 

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    En règle générale, si les grands projets urbains font l'objet d'une concertation avec les habitants, il n'en est pas de même pour des projets de moindre importance qui ont malgré tout une incidence sur le cadre de vie. Paris n'échappe pas à la règle et le nord-est non plus. Même si nous admettons que le 18e n'est pas le plus mal loti grâce à une ''culture de la concertation'', développée depuis la ZAC Pajol par les habitants, des responsables associatifs et certains élus, il reste encore quelques marges de progression pour une démarche totale et exemplaire en la matière. Voici trois exemples pour illustrer notre propos : le projet immobilier des 2/16 rue Cugnot, l'opération RIVP des 23/27 rue de l'Evangile et la démolition /reconstruction du foyer des 3/9 rue Marc Seguin. Il se trouve que ces projets sont tous situés dans le secteur de la Chapelle (Paris 18e) mais ils pourraient très bien se trouver ailleurs dans le 18e ou dans tout autre quartier parisien, car des opérations de cette nature se font à Paris par plusieurs dizaines chaque année échappant pour la plupart au regard et à l'analyse critique de la démocratie participative !  

    Le premier projet qui a échappé complétement à la concertation est celui du programme immobilier d'ICF Habitat la Sablière des 2/16 rue Cugnot (83 logements + un centre de formation) confié au cabinet d'architectes Naud & Poux et inauguré en juin 2016. Un ensemble assez volumineux, à l'architecture très contestable, situé au bord des voies ferrées du faisceau est, dont la présence masque complètement la vue (donc la lumière) des rues Cugnot et Marc Seguin sur le paysage urbain marquant la frontière entre le 18e et le 19e.

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    Le second projet du bailleur RIVP est une opération de reconstruction d'une crèche et d'une école ajouté d'un programme de 24 logements (R+6) sur l'emprise des 23/27 rue de l'Evangile. Il a fallu la vigilance d'un élu du 18e pour que ce projet fasse au moins l'objet d'une ''consultation" auprès du public et non d'une concertation.Toutefois, les deux réunions organisées en février et juin 2016 ont permis de faire évoluer le projet dans le sens d'une moins grande densité de logements (24 lots au lieu de 37), de préserver la surface de l'espace vert et d'associer deux représentants de riverains au jury de concours d'architecte qui s'est tenu en novembre 2016.

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    Enfin, le troisième projet est soumis en ce moment à l'enquête publique (27 février - 17 mars 2017). Il vise à reconstruire une résidence sociale pour travailleurs migrants avec un foyer de jeunes travailleurs sur les parcelles des 3/9 et 11 rue Marc Seguin. Sur ce cas, ce sont les riverains qui se sont emparés du sujet, surpris de constater que le projet était d'une toute autre ampleur que celle d'une simple démolition/reconstruction. La densité de logements est augmentée d'environ 30% avec une hauteur d'immeuble de 7 étages au lieu de 3 réduisant ''l'agrément visuel" et détruisant un espace vert, seul endroit de respiration correspondant à la parcelle du 11 rue Marc Seguin intégré au nouveau projet. Aujourd'hui la Mairie est prête à revoir le projet avec le bailleur ADOMA, gestionnaire du site. Un projet qui vient d'être relayé par le Conseil de quartier Chapelle / Marx-Dormoy sur sa page Facebook  - Une réunion est prévue le 21 mars à 19h en Mairie du 18e. Jusqu'au 24 mars (l'enquête est prolongée d'une semaine), les avis et observations sont à déposer sur le site : http://enquetepublique-rue-marc-seguin.fr/  En fin de rubrique, à télécharger le document réalisé par le collectif "Riverains Seguin-Pajol". 

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    Voilà trois exemples assez significatifs montrant que nos édiles parisiens très épris "sur le papier" de démarches participatives doivent les appliquer concrètement sur le terrain. Nous ne sommes plus dans un temps où les projets se réalisent sur le dos des habitants. Il faut reconnaître à ces derniers une "expertise d'usage" en les associant, le plus en amont, aux décisions qui concernent leur environnement et  leur cadre de vie, tout en faisant appel à leur bon sens !

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    Nous ne saurions dire mieux. "L'expertise d'usage" qui est la nôtre sur la promenade qui devrait relier Barbès à Stalingrad ne semble pourtant pas tellement influer les prestataires de service désignés par la Mairie de Paris pour tracer les grandes lignes de ce projet. Mais sans doute sommes-nous trop impatients ! La prochaine réunion de "concertation" organisée par l'Atelier d'architecture autogérée est fixée au 24 mars, dans le centre d'animation de la rue du Château-Landon, dans le 10e. Nous espérons vous y retrouver nombreux. 

     

  • Square Jessaint: vers une réouverture progressive

    Commençons par un bref historique même si les habitants du quartier savent que le square est fermé depuis bien trop longtemps. Une réunion avait eu lieu en avril 2016 afin d'expliquer le devenir de cet espace malmené (pour plus de détails voir notre article du 20 avril) dont on nous annonçait alors la réouverture 6 mois plus tard. Bon, à Paris, on sait que les délais annoncés ne sont pas toujours respectés. Il aura fallu une année complète pour revoir les portes s'ouvrir.

    Nous avons rencontré Christelle Housseini qui travaille au sein d' Emmaüs-Solidarité et qui assurera à partir du début du mois prochain une présence à raison de 2 demi-journées par semaine.

    Le projet

    Il s'agit d'un accord entre la mairie et Emmaüs Solidarité. On est sur deux axes principaux: le jardin et le bois. Il sagit de faire travailler des Sans domicile fixe en insertion dans le cadre du dispositif Premières heures 3h/3 jours, soit 9 heures par semaine, payés via une association, mais par la Mairie. Ainsi, ces personnes qui reprennent pied petit à petit dans la vie sociale apprennent les principes du jardinage, à créer des bacs à base de palettes de récupération (prises par exemple sur le marché juste un peu plus loin, ou données par des entreprises avec lesquelles Emmaüs est en relation). Actuellement, on prépare de nouveaux bacs plus hauts que les précédents.

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    Dans un premier temps, seules des associations du quartier (Graines de jardin, Vergers urbains...) pourront prétendre utiliser les lieux; un planning sera organisé. On s'oriente donc davantage vers un jardin partagé que vers un jardin public. Pour autant, les habitants pourront aussi venir à la condition de s'inscrire auprès d'Emmaüs-Solidarité, inscription gratuite mais indispensable pour des raisons d'assurance (à partir de fin avril). Il n'y aura pas d'espace jeux pour les enfants mais ceux-ci pourront venir s'initier au jardinage, une saine occupation ! Le but est que le square soit toujours occupé pour éviter, comme par le passé, des occupations non souhaitées.

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    Christelle Housseini assurera une permanence le mardi de 14h à 18h pour ceux qui souhaitent la rencontrer et en savoir plus. Vous pouvez également la contacter par mail : chousseini@emmaus.asso.fr

    La convention avec la Ville d'une durée d'un an arrive bientôt à échéance mais devrait être reconduite sans problème.

  • Printemps du sport dans le 9e

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    Le Printemps du Sport aura lieu le Samedi 25 mars dans le quartier Anvers Trudaine. 

    Voici les horaires que nous communique la Mairie du 9e : à ne pas rater !

    De 11h à 17h des baptêmes de plongée seront proposés au public (dès 8 ans) à la piscine Drigny, rue Bochard de Saron.

    De 14h à 18h sur l’avenue Trudaine et dans le collège-lycée Jacques-Decour, de nombreuses animations seront proposées : escrime ancienne, BMX, tir à l’arc, golf, aïkido, capoeira.

    Pour la première fois, une structure d’escalade sera installée avenue Trudaine pour que les petits et les grands s’initient au plaisir de la grimpe.
     

    Entrée libre et gratuite

    Toutes les activités sont gratuites. 

  • Festival Magic Barbès

    Capture d’écran 2017-03-18 à 16.48.11.jpgDu 21 au 26 mars le Festival Magic Barbès - Paris 18e

    Bibliothèque de la Goutte d’Or
    FGO-Barbara
    Institut des Cultures d’Islam

    Vous adressent les cartons d'invitation à la 7e édition de Magic Barbès, où souffle un vent d'impertinence avec le thème Insolences

    La Goutte d’Or est un lieu d’enracinement des luttes, de défense des libertés et des initiatives nouvelles où peut s’exprimer un esprit d’insoumission. Quartier populaire aux facettes taillées par l’histoire du milieu ouvrier et par celles de diverses vagues d’immigrations, caractérisé par un métissage qui perdure et continue de se tisser jour après jour et par des lieux underground qui tiennent le haut du pavé, c’est un terrain fertile pour les artistes qui cherchent à ouvrir les horizons.

    Il s’agit pour nous, à travers une programmation éclectique et curieuse, de faire preuve d’audace, de favoriser la découverte et mettre à l’honneur cet esprit indépendant. C’est une invitation à emprunter les chemins de traverse pour entendre la voix de ceux qui, par l’art, s’engagent et bousculent. Cet évènement est l’occasion pour nous d’affirmer et défendre ce à quoi nous aspirons tous : un monde solidaire, ouvert et multiple.

     

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    Parcours d'insolences !
     

    Anne-Flore Cabanis est la lauréate de l’appel à projet lancé par l’ICI et FGO-Barbara pour le festival Magic Barbès 2017, placé sous le signe de l’insolence. 
    Pendant deux mois, l’artiste est allée à la rencontre des habitants qui font la vitalité de la Goutte d’Or et a exploré avec eux le thème des insolences historiques et contemporaines dans ce quartier. Au terme de ces échanges, elle a recueilli des paroles et des sons à découvrir en suivant ces jeux de mots inscrits en couleurs sur les trottoirs et la chaussée, mêlés à celui des lignes colorées dessinées par l’artiste. Des points d’écoute de créations sonores ponctuent le parcours, ébruitant de grandes et petites insolences.

    Coproduction : Institut des Cultures d'Islam et FGO-Barbara, Paris
     
     
                        Vous retrouverez l'intégralité de l'agenda sur la page de
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  • Nouveau Lariboisière: un projet réjouissant pour le quartier

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    Nous attendions avec impatience de découvrir le projet du nouveau Lariboisière. Ce fut chose faite jeudi 24 mars avec une présentation à l'hôpital devant une petite centaine d'invités et en présence de Martin Hirsch, directeur de l'AP-HP, Eve Parier, directrice du groupe Lariboisière-St Louis, Bénédicte Isabey, directrice de l'hôpital Lariboisière, Bernard Desmoulin, Architecte associé, le Professeur Rémi Nizard, directeur du pôle médical et le maire du 10e, Rémi Féraud.

    Martin Hirsch a expliqué les raisons de la transformation de ce nouvel hôpital. Pour illustrer la nécessité de ces travaux, il faut savoir qu'entre l'accueil et l'endroit où l'on est soigné, la distance peut atteindre 800m en couloir ! Sans compter sur les 3 sous-sol qui posent des problèmes de communication, de transports et de gestion. Le système pavillonnaire du 19e siècle n'est plus adapté.

    De plus, le projet médical est à refaire : modification de la disposition des locaux, du nombre de lits, médecine ambulatoire de plus en plus importante, une maternité avec davantage de lits... Un projet qui n'est pas isolé puisqu'il s'inscrit dans l'ensemble d'un plus grand projet pour le nord de Paris, avec le pôle Bichat-Beaujon et le projet d'hôpital à Saint-Ouen. "On souhaite apporter aux habitants du nord de Paris la même qualité de soins que sur la rive gauche" a conclu le directeur de l'AP-HP.

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    Le professeur Rémi Nizard a tout d'abord exprimé son émotion de voir ce projet aboutir, fruit d'un long processus collaboratif avec ses collègues de Saint-Louis et d'une réflexion sur le futur hôpital Paris Nord. Le nouveau Lariboisière a été pensé comme une organisation et non comme un bâtiment. On doit réfléchir à des hospitalisations rapides. Une grande place est donnée au numérique ce qui va permettre des communications plus faciles, éviter les gâchis dans la gestion de stocks. Il est évident que ces moyens modernes prendront encore davantage de place dans l'avenir notamment pour améliorer le relai que représente la médecine de ville.

    Les architectes Jérôme Brunet et Bernard Desmoulin ont fait l'unanimité avec leur projet. J. Brunet l'a exprimé : " c'est un enjeu scientifique, médical et aussi urbain dans un quartier en mutation, un quartier très marqué par Hittorrf et plus tard Haussmann. On est sur un socle à deux niveaux avec le plateau médical, un bâtiment compact mais aérien et aéré pour se mélanger au milieu urbain". Bernard Desmoulin a ajouté : "On ne voulait pas imposer une masse à ce quartier. Les vides sont aussi importants que les pleins ! Créer des perspectives, créer des aérations inspirées du contexte, dialoguer avec la gare du Nord.  Le socle est végétalisé pour avoir une continuité avec le boulevard de la Chapelle.

    En entendant cet architecte, nous ne pouvons nous empêcher de penser au nécessaire réaménagement du marché et à sa réduction. C'est maintenant à la Ville d'avoir la volonté politique de le faire. Le maire du 10e l'a dit " On va mettre du beau. Il faut se tourner vers l'avenir et avoir de grands projets ambitieux". On y compte bien pour la promenade urbaine!

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    Le bâtiment Morax à l'angle des rues de Maubeuge et Paré surnommé " le coffre à bijoux".

    Pour voir l'intégralité du projet et les différentes phases du projet, cliquez ici.

     

  • Œdipe Roi à Clignancourt

    En ces temps électoraux d’indécision collective il est bon de retrouver la parole des Anciens à la faveur de deux tragédies grecques centrées sur des héros qui ont consciemment ou non défié les dieux et voir le sort qui leur est réservé. A la Sorbonne Clignancourt mardi 28 mars vous pourrez donc assister à Œdipe Roi de Sophocle (20h) précédé de Prométhée enchaîné d'Eschyle (18h), dans des traductions originales et même avec quelques passages en grec ancien pour nous permettre d'entendre la beauté de cette langue qui a forgé la nôtre. Ces deux spectacles de la Compagnie Démodocos s'inscrivent dans l'unique festival de théâtre antique universitaire les Dionysies : www.dionysies.org

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    Sorbonne Clignancourt, 2 rue Francis de Croisset métro Porte de Clignancourt

  • C'était déjà il y a 10 Jours....

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    C'était déjà il y a 10 Jours, mais cela ne fait pas de mal de le rappeler ! Désormais, le port du casque est obligatoire pour les enfants de moins de 12 ans quand ils sont à vélo. C'est une information de la Sécurité routière. 

    Si vous deviez oublier cette règle de sécurité élémentaire et, depuis le 22 mars, obligatoire, il pourrait vous en coûter 90 euros. Selon la Sécurité routière, le port du casque diminue les risque de blessure sérieuse à la tête de 70%, de blessure mineure de 31% et de blessure au visage de 28%.

    C'est bien, c'est une façon de faire passer le message par la voix des enfants. Mais la fédération des usagers de la bicyclette (FUB) estime qu'une vraie mesure de sécurité routière serait d'introduire l'apprentissage de la circulation à vélo dès l'école primaire, afin que les enfants sachent se comporter sur la voie publique avec les meilleures chances de ne pas provoquer d'accidents ou même d'échapper aux conflits avec les voitures ou les piétons, piétons qui payent aussi leur tribut, notamment chez les personnes âgées.

    Donc déplacez-vous à vélo, comme vous y invitent toutes les stations de Vélib' et les tendances actuelles, mais faites attention où vous rouler !

  • Cocobohème vous invite demain à une inauguration

    ..... celle de sa nouvelle boutique atelier

    jeudi 27 octobre à 19 heures

    au 38 rue Myrha

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    Il est recommandé d'annoncer votre participation à contact@cocoboheme.com 

  • La SNCF travaille sous la rue d'Alsace

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    Le mur SNCF supportant la rue d'Alsace va être rénové. La structure de l'ouvrage sera renforcée depuis la rue d'Alsace afin d'assurer la fiabilité et la pérennité des infrastructures en lien avec la création du futur hôtel du projet "Balcon vert". (voir notre article du 6 juillet)

     

    Notez bien que pendant toute la durée des travaux :

    • La rue d’Alsace sera fermée à la circulation routière entre la rue de Dunkerque et la rue des deux gares et le stationnement sera interdit sur cette zone.
    • La rue des deux gares sera mise en double sens de circulation pour permettre les livraisons des commerces et l’accès aux riverains. Le stationnement sera interdit sur l’ensemble de la rue.
    • La sortie de la rue de Dunkerque se fera en direction de la rue La Fayette

     

    Calendrier des travaux : 

    Travaux depuis la rue d'Alsace : 

    Intervention en journée du lundi au vendredi – 7h00 à 19h00

     

    • Du 14 novembre 2016 au 3 janvier 2017

    Reconstruction de deux voûtes maçonnées en béton armé

     

    • Du 4 janvier au 27 mars 2017

    Travaux d’étanchéité de cinq voûtes

     

    • Du 28 mars au 30 mars 2017

    Remise en état de la chaussée et repli des installations

     

    • Le 31 mars 2017

    Réouverture de la rue d’Alsace à la circulation routière

     

    Pour limiter la durée d’intervention, des travaux de rejointoiement des maçonneries seront entrepris simultanément depuis l’emprise ferroviaire à l’intérieur de l’ouvrage

     

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  • Les kiosques à Paris

    Voilà 40 ans que la famille Lebcher tient le kiosque à journaux de Barbès au pied des marches du métro. Ce fut d'abord Jean-Michel, le père aujourd'hui retraité, puis maintenant le fils, Samir. Sa modestie dut-elle en souffrir, il est une figure de notre quartier comme le prouve un article paru en septembre dernier dans Le Parisien.

    Cette date anniversaire est pour nous l'occasion de nous intéresser à ces fameux kiosques parisiens, partie intégrante de notre environnement quotidien.

    Les kiosques

    paris,kiosques,presse,démocratie

     

    C'est l'architecte Gabriel Davioud qui dessina les kiosques parisiens en 1857. Tout comme les fontaines Wallace, les colonnes Morris ou les bouches de métro d'Hector Guimard, ces petits édifices sont dans notre quotidien. Ils sont aussi un élément fondamental de notre vie démocratique même si la presse écrite traverse aujourd'hui une crise.

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    Les quelque 400 kiosques parisiens sont gérés par la société MediaKiosk, dont l'actionnaire de référence est la société JC Decaux.  De fait, ces kiosques sont la propriété de la Ville de Paris et MediaKiosk les gère dans le cadre d'une Délégation de Service Public de 15 ans qui vient d'être renouvelée cette année (voir aussi les informations données par MediaKiosk sur le sujet). C'est la Ville qui décide de l'implantation des kiosques, bien sûr en accord avec le délégataire. Ce dernier a la charge de l'entretien des kiosques et se rémunère, entre autre, avec la publicité qui y est affichée.

    paris,kiosques,presse,démocratieLes kiosques actuels ne sont évidemment pas ceux d'origine. Ils ont été remplacés la dernière fois dans les années 70/80, notamment pour certains par ces affreuses structures en verre et alu. Beaucoup de ceux installés dans les années 80 sont en très mauvais état.

    Dans son offre pour la nouvelle DSP, le délégataire retenu, MediaKiosk a proposé le remplacement de 360 kiosques d'ici juin 2019, 49 autres devant être rénovés. La mairie de Paris a décidé donc du changement des kiosques de la capitale.

    Les nouveaux kiosques ont été conçus avec l'aide des kiosquiers eux-mêmes, le but étant de rendre leur travail plus facile, c'est-à-dire rendre les kiosques plus fonctionnels qu'ils ne le sont aujourd'hui. Mais également d'améliorer significativement les conditions de travail du kiosquier. Il s'agit aussi de pouvoir élargir leur offre, ne pas se contenter de vendre de la presse mais de proposer des cartes de téléphone, des petits souvenirs, des boissons ou des cartes postales, par exemple.

    Pour mieux comprendre la procédure et le résultat des appels d'offres, la lecture de l'exposé des motifs lors du débat au Conseil de Paris ne manque pas d'intérêt.

    Voici à quoi ils devraient ressembler :

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    Ce nouvel arrangement n'a pas manqué de générer une polémique, notamment auprès des défenseurs du patrimoine parisien comme le prouve une pétition mise en ligne ou cet article du magasine Challenge.

    Les kiosquiers

    Les kiosquiers sont des travailleurs indépendants. Ils sont rémunérés au pourcentage des ventes de la façon suivante : sur le prix de vente unitaire d'un journal, la répartition est la suivante :

    • 50% pour l'éditeur (Le Monde, L'Express, le Figaro par exemple)
    • 25% pour le kiosquier (à Paris)
    • 10% pour la messagerie
    • 10% pour les distributeurs
    • 5% autres prestataires

    Il s'agit là d'une répartition moyenne pour donner une idée de la place des différents acteurs.

    En coordination avec MediaKiosk, le kiosquier peut demander de vendre certains journaux comme c'est le cas de notre ami Samir qui diffuse des journaux d'Afrique du Nord et du Moyen Orient, la clientèle étant là. Il peut aussi se voir imposer certaines publications comme s'en plaint Samir dans l'article du Parisien mentionné plus haut.

    Il est indiscutable que les kiosquiers rencontrent pas mal de difficultés, à commencer bien sûr par la crise de la presse écrite qui a un lourd impact sur leur rémunération. Pour la quantité de travail fournie, il est clair que le compte n'y est pas. La Mairie de Paris en a pris conscience et a voté ces derniers temps le principe d'une aide aux kiosquiers mais cela ne rend pas l'avenir plus facile.

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  • Le temps des Recyclettes est revenu chez Ange et Dam

    Nouvelle exposition chez nos artistes Ange et Dam de la rue Labat avec le vernissage le 18 novembre de 18 à 21h suivi de deux journées Portes Ouvertes samedi et dimanche dans le cadre des ateliers d'artistes d'Anvers aux Abbesses.

    Paris, paris 18e, sculpture, ange&dam

    N'hésitez pas à découvrir ces artistes, l'accueil y est toujours chaleureux.

  • Puisque tout le monde consulte....

    Depuis le jeudi 2 novembre et jusqu’au 30 novembre, la RATP invite ses voyageurs à participer à un « appel à idées ».

    Il s'agira de faire émerger les attentes des usagers en termes d’innovation, d’ambiance, de nouveaux services, d’environnement, de mobilité, aussi bien dans les stations que via l’offre en ligne. Quelques exemples sont donnés, comme des relais colis dans les couloirs, des prises électriques dans les stations de métro ou encore d’audiobooks en libre-service dans les bus. 

    De la communication de la part de la RATP.... ?

    .... oui, forcément.

    Pour Elisabeth Borne, présidente de la Régie autonome des transports parisiens, « cette vaste consultation, inédite par son ampleur, répond à l’ambition de la RATP d’incarner la mobilité durable et la ville intelligente au service des voyageurs. Nous avons choisi d’associer les voyageurs à cette démarche afin de créer une offre de nouveaux services conçue au plus près de leurs attentes. Nous retiendrons les projets qui recueilleront le plus de votes tout en offrant les services potentiellement les plus utiles ».

    Si l'on veut bien lire attentivement ces lignes, on nage en plein jargon actuel "ville intelligente" et "mobilité durable" ! Est-ce bien le reflet des attentes des usagers des transports en commun ? Certes, chacun apprécie les nouveautés technologiques qui permettent de voir dans quel laps de temps le prochain bus va faire son apparition, sauf qu'il n'est pas rare que les chiffres affichés montrent des signes d'incohérence... On note aussi un souci de moins polluer : certains bus (notamment le 42) fonctionnent en électrique, ce qui ne manque pas de créer une drôle d'impression de stop and go pas très loin de la panne. Mais, nous allons nous habituer. Toutefois, ce que demande l'usager du bus ou du métro, c'est une bonne fiabilité de son transport préféré, une vitesse commerciale que les embouteillages ne viendraient pas ralentir, donc un respect des couloirs de bus, et dans le métro, des rames un peu moins surchargées à certaines heures, avec une offre alternative quand on ne peut pas augmenter leur nombre. 

    Il n'est pas certain que les "idées" de ceux qui voudront bien se porter sur la plate-forme mise à disposition fassent le bonheur des usagers dans leur grande majorité. Sous certains aspects, cela ressemble beaucoup à l'opération Budget participatif de la Mairie de Paris, dont on a noté il y a peu qu'il ne mobilise pas les foules. Même si nous le regrettons.

    Voici donc les étapes du projet telles que nous les rappelle la RATP : 

    • du 2 au 30 novembre : appel à idées sur 7 thématiques : Innovation et digital, Ambiance, Nouveaux services, Environnement, Mobilité et expérience du voyage, Commerces, Autres. Durant toute cette période, les internautes pourront partager leurs idées, donner leur avis, faire des commentaires et suivre toutes les propositions en temps réel pour faire avancer leurs idées préférées. Du 8 au 10 novembre, des agents iront à la rencontre des voyageurs dans 5 stations et gares du réseau pour expliquer la démarche et les inciter à participer.
    • du 9 au 30 janvier : les internautes pourront voter pour une première sélection de 15 idées choisies par un jury, dont les membres sont issus de la RATP et de partenaires extérieurs.
    • le 6 février : la RATP annoncera les 3 à 5 projets à réaliser ayant remporté le plus de votes.