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  • Carte scolaire: une rentrée 2012 encore plus difficile

    Malgré la mobilisation de parents d'élèves, de syndicats d'enseignants et d'élus, le rectorat de Paris continue d'appliquer la politique des suppressions de postes. Rappelons qu'au plan national, ce sont 5700 postes dans le 1er degré sur un total de 14000 qui seront supprimés lors de la prochaine rentrée.

    Sur Paris, les 98 suppressions se répartissent en 46 RASED (réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté), 34 postes de remplaçants et 18 postes d’intervenants en langue vivante.

    images?q=tbn:ANd9GcQRh2KPas5hrMFp5b95ry6s79hGtRh0C7HkpCNX70XUP0R8BkiACréés en 1990, les Rased ont pour mission de fournir des aides spécialisées à des élèves en difficulté dans les classes ordinaires des écoles primaires, à la demande des enseignants de ces classes, dans le cadre de la classe ou en dehors. Ils comprennent des enseignants spécialisés chargés des aides à dominante pédagogique, les “maîtres E” (difficultés d’apprentissage), des enseignants spécialisés chargés des aides à dominante rééducative, les “maîtres G” (difficultés d’adaptation à l’école), et des psychologues scolaires.

    Ainsi dans nos trois arrondissements sont prévues 5 suppressions de postes E, 3 de G et 2 postes de soutien (dont 7 postes en tout pour le seul 18e). Depuis 4 ans, 34 % des postes de Rased ont été supprimés sur Paris, hors psychologue scolaire. Ces heures de soutien pour les élèves en difficulté seraient largement compensées par l'aide personnalisée mise en place depuis la rentrée 2008, déclare le ministère qui ainsi justifie son action. Une aberration car les élèves en grande difficulté ont besoin d'une prise en charge par des enseignants spécialisés, formés pour cette tâche.

    La mobilisation a tout de même permis l’abandon des mesures de fermeture à l'école polyvalente 49 bis, rue de la Goutte d'Or, ainsi qu'à Jean-François Lépine pour le 18e, des quartiers défavorisés qui ont largement besoin d'enseignants en nombre suffisant, voire en grand nombre.

     images?q=tbn:ANd9GcRc0muVguAA1bw5UtIeQujhJ-XMq9DDzPO_8GIIpJH5LRbh-C2yQQDans le 10e, la fermeture annoncée d'une classe à Eugène-Varlin est également abandonnée. Deux classes à la maternelle rue de l'Aqueduc seront fermées par manque de place (un autre souci parisien), mais déplacées dans un autre secteur, probablement vers Eugène-Varlin. Des négociations avec la mairie sont en cours.

    Par contre, toujours d'actualité, les fermetures de la maternelle Goutte d'or, de la CLIN (classe d'intégration des non francophones) à l'élémentaire Guadeloupe pour le 18e, et d' une classe élémentaire rue Saint-Maur pour le 10e.

    Côté ouvertures : le 9e continue à être doté (école élémentaire de la rue de la Tour d’Auvergne, école élémentaire rue de Clichy); 1 ouverture de classe élémentaire à la Poly Forest 18e.

    Colombe Brossel, adjointe au maire de Paris chargée des affaires scolaires, rappelle que « Chaque ouverture de classe est désormais compensée par une fermeture. L'académie justifie notamment les suppressions de poste par une légère diminution du nombre d'élèves à la rentrée 2012, affirmant que les classes ne seront pas plus chargées que maintenant. »

    Les conditions d'enseignement risquent de continuer de se dégrader, inévitablement.

    Des espoirs sont encore permis avec une nouvelle réunion des différents acteurs en juin sans espérer des miracles toutefois, encore que...

    Pour ceux qui veulent comprendre ce que font les maîtres de Rased, qu'ils surfent sur le site qui met à disposition une multitude de liens vers des offres d'aides et d'outils pédagogiques à destination des maîtres et de leurs élèves en difficulté. Une offre vraiment très riche. C'est ICI.

     

  • Visite dans la Goutte d'Or ... nord, entre Marcadet et Doudeauville

    Une fois n'est pas coutume, nous sommes allés porter nos pas vers les rues situées dans la partie nord du quartier de la Goutte d'Or. Non pas que nous ne les connaissions pas, car nous avons été des participants assidus des conseils de quartier qui longtemps se sont tenus dans l'école élémentaire de la rue Pierre Budin, et chaque fois que nous y étions invités, notre association a répondu présent à telle inauguration, ou telle problématique locale. Souvent nous en sommes alertés par des commentaires sur le blog et une missive dans notre messagerie. Là, rien de tout cela, simplement une marche exploratoire — une de plus diront les détracteurs, mais cela reste une bonne méthode pour rester en contact avec la vision et le quotidien des habitants d'une zone donnée — organisée par le Conseil d'architecture, d'urbanisme de l'environnement (CAUE) de Paris, et accompagnée par Véronique Lecomte de la Démocratie locale du 18e. Voici l'itinéraire emprunté par un groupe d'une douzaine de personnes du quartier intéressées par la démarche.

     

    Paris,Goutte dOr

    A partir du boulevard Barbès, rue Ordoner vers l'est, rue des Poissonniers, rue Pierre Budin, rue Léon, rue Doudeauville, rue Ernestine, rue Emile Duployé, retour à l'école de la rue Pierre Budin pour un bilan de la visite et retenir les commentaires des participants. L'animatrice n'a pas manqué d'encourager les participants ayant des idées précises d'aménagements ou d'améliorations de la voirie et de l'environnement, à monter un projet via les budgets participatifs. Il se trouve très fréquemment d'autres personnes ayant peu ou prou la même idée : à plusieurs, la tâche est plus plaisante ! De plus, la Ville facilite les rapprochements citoyens, leur donne des moyens pour affiner leur dossier et pendant la période du vote des Parisiens leur donner un éclairage efficace et une visibilité. 

    En aparté, nous pouvons dire que notre projet de rue-jardin Richomme a trouvé des soutiens nombreux parmi les parents d'élèves des écoles de la rue Richomme et que leur vote a  certainement été déterminant. 

    paris,CAUE,rue Léon

    Revenons à notre promenade, la marche exploratoire ! La démarche est intéressante. Le petit groupe s'interroge sur les objets qui jonchent le sol, sur le stationnement illicite, mais aussi sur la pertinence de certains stationnements 2 roues quand ils sont vides. Il est coaché par l'animatrice de la CAUE75, qui oriente la réflexion, cadre les idées, définit le faisable et le non-réaliste.

    Prenons l'exemple de la rue Léon, face à la rue Pierre Budin, un espace cerclé de jaune est entouré de barrières à croix de saint-andré. Pourquoi ne pas en faire un espace pour vélos ou motos ? On s'aperçoit quelques mètres plus loin, en remontant vers la rue Doudeauville, qu'il en existe déjà. Donc pas nécessaire. Seule l'observation permet cette réflexion.

    Autre exemple : dans la rue Ordener, on a le net sentiment que les devantures et les enseignes ne sont pas toutes conformes. Une certaine anarchie règne, pas toujours gracieuse. Mais qui connaît bien la réglementation ? Personne semble-t-il. Or elle est en ligne et c'est à la Direction de l'urbanisme qu'il revient la rude tâche de faire respecter ses règles. (voir ici) Qui prévient-t-on en tant que citoyen ou même en tant que membre d'une copropriété ? Dans un premier temps, ce sont les inspecteurs de sécurité de la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) de la Ville de Paris, qui sont chargés de verbaliser l’affichage sauvage dans la capitale, et les problèmes liés, comme les enseignes non autorisées, les débordements d'étalages... (les contacter ici ).

    C'est à cette direction que la maire de Paris a confiée la mission de réduire le nombre des incivilités qui gâchent le quotidien des habitants. Les quartiers populaires, dont la Goutte d'or et Château rouge font partie, n'échappent pas à ce souci. La Brigade des incivilités a donc du travail dans nos quartiers. Mais outre les épanchements d'urine, les dépôts sauvages et étalages non autorisés, qui sont ressentis comme autant d'atteintes directes à notre environnement familier, il y a aussi les enseignes trop grandes, trop hautes, celles qui cachent une partie du premier étage, ou celles fixées perpendiculairement au bâti.... toute chose qui exige une autorisation préalable et que dans nos quartiers on voit fleurir à la « va comme je te pousse » ! Moins prégnante que les coulures d'urine sur le trottoir, mais une pollution visuelle plus insidieuse. Sachez donc qu'il est possible de ramener à la raison tel vendeur de téléphone, ou tel quincailler qui soudain refait sa boutique en oubliant la devanture vitrée... Totalement interdit.

    Note plus sympathique, le groupe de marcheurs a plusieurs fois observé des végétalisations rencontrées au fil de la promenade. Les bacs fleuris de la rue Pierre Budin, une belle réussite destinée à lutter contre les épanchements d'urine, les revoilà... Ce n'est pas encore parfait, mais il y a un mieux, dira une des marcheuses habitante de cette voie. Tournons à droite dans la rue Léon, le mur a été traité de façon luxueuse par la Ville : des câbles d'acier permettent à une dizaine de jasmins de grimper allègrement, mais en effet — et c'était l'impression ressentie majoritairement par le groupe — ils ne couvrent pas entièrement le mur... Choix du végétal ? une vigne-vierge aurait-elle fait mieux ? Les câbles sont-ils trop espacés, au moins en partie basse ? La question sera posée à la Direction des Espaces Verts et de l'Environnement (DEVE), car contrairement à la rue Budin, ce n'est pas une association de riverains qui entretient ici. (voir photo ci-dessous).

    20171010_192957.jpg 

    Toujours sur le thème végétal, on a pu admirer l'initiative des habitants du 13 rue Ernestine. Dans le recoin qui hébergeait trop souvent les dépôts sauvages du quartier, les résidents ont construit plusieurs bacs en bois pour y planter des légumes ou des herbes aromatiques. Des tomates-cerises témoignaient encore de leur effort pour mûrir (les pauvres sont au nord-est, pas très ensoleillé). Qu'importe, le coin est sain, propre et agréable. Il agrémente le portail d'entrée de l'immeuble construit en 1995 par une architecte française reconnue par ses pairs, Odile Decq.

    Nous ne reprendrons pas dans le détail toutes les remarques faites au fil du parcours, elles ont été consignées méthodiquement par notre accompagnatrice, mais nous sommes assez convaincus que cette prise de contact avec le terrain permet de sortir la prise de décisions, concernant la voirie notamment, des bureaux et des tables à dessin des directions parisiennes qui ne peuvent pas tout, ni tout savoir. 

    Un conseil, n'hésitez pas, si vous êtes sollicité à participer à une telle marche, à vous y rendre. On voit l'environnement sous un jour différent, on partage avec des voisins. Chacun a une vision singulière de son environnement. Et la Ville, elle, doit faire pour le plus grand nombre... Pas toujours aisé. 

  • On a testé le nouveau Vélib

    Les 25, 26 et 27 octobre dernier, on pouvait tester les nouveaux Vélib sur le quai de Seine dans le 19e. Un de nos adhérents s'est lancé dans l'aventure.

    paris,paris19e,vélib'

     

    Je suis allé essayer le nouveau Velib' (Velib2018) qui était présenté cet après-midi au bord du canal de l'Ourcq par un temps d'été.
    Depuis le lancement de Velib' en 2007, la technologie a beaucoup évolué et la version 2018 est connectée ce qui devrait permettre une gestion plus fluide et plus adaptée des vélos dans Paris, le gestionnaire sachant presque en temps réel là où se trouvent les vélos et là où ils risquent de manquer. C'est clairement un plus par rapport à l'ancienne gestion où on se retrouvait soit avec des stations vides, soit avec des stations pleines. Je caricature un peu, mais il y avait de ça. Autre avantage du "connecté", on pourra utiliser son smartphone pour prendre un vélo et offrir un code à un copain (ou une copine ou sa belle-mère !) pour la journée à partir de son téléphone. Très bonne idée.
    Autre avantage certain de cette nouvelle version, la possibilité d'accrocher son vélo à un autre en station si cette dernière station est déjà pleine. De fait, cela double la capacité de stationnement de chaque station.
    Last but not least, 30% des vélos seront des VAE (vélos à assistance électrique) ce qui, franchement, sera très utile pour monter la rue des Martyrs au pied de Montmartre où j'habite.
    Le look change assez peu. Le panier avant est beaucoup plus petit, le guidon courbe plus ergonomique, sonnette bien intégrée à ce dernier et facile d'utilisation. Même changement de vitesses. Le vrai changement est la selle. Beaucoup plus confortable et facile à régler.
    Bon faudra voir tout cela à l'usage. La première impression est bonne. La nouvelle station devant chez soi est pour janvier 2018.
    Par contre la phase de transition est compliquée. On ne sait pas très bien quelle station est fermée et quelle station reste ouverte. Il faut tout le temps être collée à l'application.

    Nous aurons l'occasion de revenir sur cette actualité. Nous constatons que plusieurs stations sont  déjà démontées comme celle de la rue Saint Vincent Paul à proximité de l'hôpital. N'hésitez pas à commenter.

    paris,paris19e,vélib'

  • L’isolation du parc privé soutenue par la Ville

    Des nouvelles de la rue Stéphenson transmises par l’un de nos adhérents nous ont poussés à regarder de plus près quelles sont les aides proposées par la Ville dans le cadre d’un projet d’isolation thermique de grande envergure tel que la façade d’un immeuble. 

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    En effet, la photo reçue récemment et également parue dans le Parisien du 18 octobre, nous montre qu’une majorité d’immeubles construits après la seconde guerre mondiale (celui-ci au 5-7 rue Stéphenson date des années 1970) sont susceptibles de supporter un doublage isotherme en panneaux de laine de verre ou de chanvre, ou tout autre matériau isolant et conforme aux normes de protection de l’environnement.

    Chacun est plus ou moins convaincu que les économies d’énergie sont aussi une économie tout court et visible dans le bilan des finances familiales. Il reste à trouver les bons plans et les financements, car qui dit rénovation dit dépenses importantes. 
     

    rue de l'Atlas 19e .jpg

    Depuis plusieurs années, les bailleurs sociaux de la Ville de Paris ont entamé une campagne d’isolation thermique de leurs immeubles, tels ceux-ci observés l’année dernière (octobre 2016), rue de l’Atlas dans le 19e arrondissement. (photo ci-dessus)
    Plus rares sont les copropriétés privées à s’engager dans de tels travaux. Certaines ont franchi le pas, puisque ce sont déjà plusieurs centaines d'immeubles qui sont accompagnés dans leur projet d’« éco-rénovation », mais d’autres ne soupçonnent pas les possibilités de financement qui peuvent aller jusqu’à 44% si le projet est retenu, après dépôt du dossier et toutes démarches dignement accomplies. Il nous a semblé toutefois intéressant de vous en faire part ici. 
     
    Voici le lien qui peut vous permettre d’être lauréat dans le cadre de ce dispositif. Surveillez les dates de dépôt des dossiers, une nouvelle plage sera ouverte en 2018. Pour en savoir plus 01 70 38 35 10 ou contact@ecorenovonsparis.fr 
     

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    Ici isolation d'un immeuble de la rue de Jessaint près du square Alain Bashung.

     
    Et plus largement, toute l’information est disponible sur ecorenovonsparis. Une demi douzaine de guides sur les rénovations thermiques et environnementales sont téléchargeables sur cette page. A priori les arrondissements ciblés sont les 12e, 13e, 15e, 17e, 18e et 19e, peut-être peut-on ajouter "pour l’instant" ? Il est vrai que l’habitat haussmannien se prête mal au doublage en façade…. A suivre donc. 
  • Petits travaux à la Goutte d'Or

    Ces dernières semaines, la ville de Paris a réalisé des petits travaux de voirie dans la Goutte d'Or. Si ces travaux n'ont pas l'effet spectaculaire des grandes réalisations, comme nous l'espérons pour la future promenade urbaine, ils n'en demeurent pas moins importants dans le quotidien des habitants du quartier. Nous sommes prompts à porter la critique quand il le faut, mais ici nous saluons ces travaux initiés par la ville.

    Tout d'abord, signalons la réfection des pieds des magnolias de la rue Saint-Mathieu, dont le blog Paris-Bise-Art s'émouvait récemment de leur état déplorable. Les grilles ont été repositionnées et le revêtement du trottoir a été entièrement repris. Voilà qui redonne fière allure aux abords de l'église Saint-Bernard.

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    La rue Cavé a également vu l'intervention des services municipaux, avec la pose de potelets de protection le long du trottoir côté pair entre la rue Saint-Jérôme et la rue Léon. Grâce à ces potelets, la circulation piétonne peut enfin se faire sans encombre. En effet, bon nombre de conducteurs avaient la mauvaise habitude de se garer illégalement sur cet étroit trottoir, désormais ils ne le pourront plus. 

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    Rue de la Goutte d'Or, c'est un ralentisseur qui a été installé à la hauteur de la rue Boris Vian. Cet aménagement très attendu par les riverains contraindra les automobilistes à restreindre leur vitesse trop excessive, les bons comportements routiers n'étant décidément pas de mise par ici.

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    Enfin, rue Myrha, ce sont des potelets qui ont été scellés de nouveau, ces derniers ayant été arrachés par un commerçant qui s'était aménagé un emplacement de stationnement sur le trottoir devant sa boutique alors que des emplacements de livraisons font face à son commerce. Mais sitôt scellés, les potelets ont été de nouveau vandalisés par ce même commerçant. Cela fait des années que ce commerçant s'approprie l'espace public et détruit le mobilier urbain sans que la municipalité s'en émeuve. Nous avons là une parfaite illustration de l'impunité dont semble jouir certains professionnels et dont nous dénonçons régulièrement les agissements. Mais nous ne perdons pas espoir que la ville fasse enfin preuve d'un peu de sévérité face à ces comportements qui participent à dégrader le cadre de vie des habitants.

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  • Station Château Rouge : une fresque pour embellir le lieu

    La station Château rouge avait réouvert pendant l'été avec une seconde sortie du côté de la rue Custine et un espace d'accueil largement agrandi (voir notre article du 12 juillet). Il restait à dévoiler la fresque réalisée par l'artiste camerounais Barthélémy Toguo. Le vernissage a eu lieu la semaine dernière en musique.

    paris,paris 18e,ratp,chateau rouge

    A l'extérieur, la nouvelle sortie est dégagée et agréable à pratiquer.

    paris,paris 18e,ratp,chateau rouge

    De l'autre côté du boulevard Barbès, la sortie déjà existante est toujours aussi occupée par des vendeurs à la sauvette. Là, rien n'a changé. Mais c'est une autre histoire...

    paris,paris 18e,ratp,chateau rouge

  • Vernissage chez les sculpteures Ange et Dam

    C'est toujours un plaisir de pousser la porte du petit atelier de la rue Labat (18e) des sculptrices Ange et Dam. Elles participeront comme chaque année aux Portes ouvertes d'Anvers aux Abbesses du 17 au 19 novembre. Mais si vous voulez découvrir les Recyclettes en avant première, le vernissage aura lieu le jeudi 16 novembre à partir de 18h avec la traditionnelle soupe indienne au 50, rue Labat.

    paris 18e, Paris, D'anvers aux Abbesses, art, portes-ouvertes

    Pour retrouver les informations sur les Portes ouvertes d'Anvers aux Abbesses, cliquez ici.

  • Budget participatif dans le 10e

    Les projets du Budget participatif 2017 sont en ligne, consultez-les !

    Nous allons y regarder de près et notamment, dans quelques jours, vous présenter  ceux du 18e où deux projets, soutenus par notre association, ont retenu l'attention de la commission de l'arrondissement.

    Aujourd'hui un regard sur les propositions faites dans le 10e...

    Cette année 25 projets, dont 8 en quartier populaire sont soumis au vote des parisiens, l’enveloppe du 10e arrondissement est de : 3 360 000 euros dont 1 436 000 euros pour les quartiers populaires. 

    N'oubliez pas : rendez-vous en septembre pour le vote !

    Comme nous, vous ne trouverez pas parmi ces 25 projets un cas spécifique à notre quartier. Le plus proche serait le projet n°10 dans la rubrique Culture et Patrimoine : il suggère une rénovation des belles grilles qui entourent l'église Saint Vincent de Paul et des réverbères éclairant le square Cavaillé-Coll. Toujours dans ce même square, l'association AJAM a proposé d'installer des équipements sportifs destinés à tout public, c'est le projet n°23 dans la rubrique Sports. 

    Pas de projet donc dans l'extrême nord de l'arrondissement, du côté de Barbès. Il est vrai que nous-mêmes n'avons pas coopéré lors de cette édition du budget participatif. La précédente (2015) ne nous avait pas été favorable, nos projets n'ayant pas passé la barre des commissions d'arrondissement et le projet de "promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad", comme la restructuration à venir de l'hôpital Lariboisière, semblaient faire de l'ombre à toute autre transformation sur ce territoire. Pour mémoire, nous avions proposé une fresque sur l'enceinte nord de Lariboisière. Les autres projets relevaient du 18e. Parmi ces nombreuses soumissions, seul le projet de mieux éclairer le viaduc du métro aérien avait été retenu (voir ci-dessous), puis validé par les habitants. D'après nos dernières informations, il sera porté en partie par la RATP, qui abondera également le budget et étendra la proposition au-delà de ce que nous proposions.

    Votre projet a été retenu...; mettre en valeur le viaduc.jpg

     

  • Retour en photos sur la fête du 8 juillet à La Chapelle

    L'aventure de la Promenade Urbaine continue, qu'elle soit une line, civic ou pas, une ligne, de métro c'est sûr, c'est même sa caractéristique la plus évidente, ou une promenade bien française, il va falloir retrousser les manches pour en faire quelque chose de beau, festif, vivant, attractif pour tous, pas seulement pour les habitants de la Place, surtout si l'on veut que l'endroit retrouve le charme qu'il a perdu au cours des dernières années. 

    L'équipe des co-constructeurs, co-concepteurs, regroupés dans le collectif de l'Atelier d'architecture autogérée et chargée par la Mairie de Paris de mettre en marche le projet, a organisé une fête le samedi 8 juillet et depuis le week end dernier des photos de l'événement sont en ligne sur la page FaceBook du Civic Line.

    C'est l'occasion de connaître un peu mieux tous ceux qui proposent des activités ou des projets d'occupation de l'espace public innovants. Ils étaient là le 8 juillet. Et vous ? Peut-être pas.... alors regardons ensemble ce qu'ils proposaient. 

    Le Collectif4c a animé une disco-soupe à partir d’invendus. Ces habitants de la Goutte d’Or portent le projet d’ouverture d’un lieu constitué d’un café associatif et culturel et d’une cuisine de quartier. Grâce à leur triporteur, ils déplacent leur cuisine dans l’espace public lors des événements du quartier !

    place de la chapelle

    L'Institut des Cultures d'Islam est venu donner la recette du raz-el-hanout à tous ceux qui en rêvaient. Les odeurs de ce mélange nous ont fait voyager, on a pu découvrir les épices et échanger les recettes mais aussi plein d'autres choses !

    Institut des cutures d'Islam .jpg

    Pour le bonheur des petits (et des grands), l'asso Etudes et Chantiers Ile-de-France a ramené son vélo-blender  (à tous ceux qui restent un peu dubitatifs sur ce terme, cliquez donc ici !) et on peut dire que ça a pédalé dur ! Leur atelier d’autoréparation de vélo a aussi eu un franc succès ! Dans le même genre, regardez ce que fait Solicycle qui oeuvre déjà dans Paris. En ce qui  concerne les cycles, nous sommes néanmoins très attristés par la placette Caplat-Charbonnière, un peu plus loin vers Barbès, où se concentrent les ventes de vélos volés, les essais se passent dans la rue Guy Patin... Ce sont bien évidemment des objets de recel, qui n'ont pas besoin de réparation car ils sont majoritairement en très bon état. Nous comptons plus que jamais sur la présence policière. Tâche difficile toutefois, car il faut savoir que le cycle non immatriculé est réputé être la propriété de celui qui l'enfourche, ou le détient, à preuve du contraire...  Un argument solide pour préférer rouler avec des vélos un peu moins rutilants et réparés par les ateliers solidaires, donc.

    Le blender nous parait plus gadget.... et surtout peu adapté à de petits appartements parisiens. Restons réalistes. Les robots ménagers ont encore de beaux jours devant eux.

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    Retour vers des temps anciens avec le Crieur des rues, un petit côté garde champêtre de nos anciennes vacances à la campagne. Une façon de donner la parole aux habitants d'un quartier, en notant leurs demandes, ou même leurs revendications, dans le but de les crier sur la place publique... A l'heure de l'internet à tous les étages, nous nous posons la question de l'utilité, mais tout ce qui peut recréer des liens entre les habitants peut avoir du sens. Donc pas de jugement trop rapide. C'était Ségolène Thuillart, Lecrieurpublic du 18e qui donnait la parole aux citoyens sous la forme d’un portrait chinois. 

    Vergers urbains.jpg

    Les Vergers Urbains ont proposé une initiation aux « bombes à graines » parfaites pour commencer à planter la promenade urbaine : on lance la bombe à un endroit adéquate, on attend et cela pousse tout seul ! Pas sûr que ça marche à tous les coups sur le bitume de la promenade urbaine ! Dans des bacs ou des jardinières alors ? Les bacs, à nouveau, sont l'occasion de déposer des tas de cochonneries. Nous sommes très réservés sur l'implantation de bacs qui seraient confiés aux bons soins des habitants. A suivre, à discuter...

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    Auprès de la mairie de Paris, nous n'avons pas eu de succès avec notre demande de convertir la déchetterie en recyclerie, ou en ressourcerie, une de ces versions d'ateliers qui permettent de donner une seconde vie à des outils, des matériaux ou équipements usagés ou ayant perdu leur attrait tel quel. Le réemploi n’a pas de secrets pour La Débrouille Compagnie qui, ce samedi 8 juillet, a proposé un atelier de création d’objets décoratifs à partir de matériaux recyclés. Peut-être est-ce un atelier équipé d'outils utilisables sur place par les habitants qui serait le bienvenu, et pas seulement l'art et la manière de créer des objets décoratifs. L'utile est souvent prioritaire sur le décoratif.... Encore un sujet de débat. 

    Les associations du collectif étaient nombreuses sur place, et dans le square de Jessaint, accessible pour l'occasion. D'autres photos sont en ligne, n'hésitez pas à regarder et à cliquer sur les liens proposés qui vous en diront plus sur la personnalité des co-constructeurs. C'est là. 

  • Voitures, non , mais autocars, oui ???

    " Plan vélo, piétonisation, restrictions des voies… les travaux entamés pour chasser les automobilistes rendent la ville impraticable."  C'était le gros titre d'un article du Figaro le week end dernier. De la part du Figaro, on ne peut s'étonner que le parti des automobilistes soit bien défendu, et que les décisions de la Maire de Paris soient, disons... pourfendues. 

    Le Figaro, ce jour-là, entérinait avec amertume la décision du préfet de police de Paris, Michel Delpuech, de valider la fermeture définitive des voies sur berge, une décision de la maire de Paris pour promouvoir les circulations douces, d'une part, et lutter contre la pollution, de l'autre, dans la continuité du Plan Climat de Paris. 

     
     

    On connaît assez bien les arguments des lobbyistes de la route, de la voiture et de la droite. "On n'a pas le droit d'entraver la liberté des automobilistes de se rendre sur leur lieu de travail avec leur véhicule". Et, circulez, il n'y a rien à voir ! Mais peut-être bien que les temps changent et qu'on entend un peu plus la voix de tous ceux qui souhaitent respirer librement, sans dommage pour leurs poumons, y compris dans les villes. Or, cela devient de plus en plus compliqué. Il n'est qu'à observer les alertes de Air Parif' et les nombreuses journées de stationnement gratuit dans nos rues parce que les limites maximales fixées sont dépassées par la pollution. Quant à demander gentiment sur le boulevard périphérique que chacun réduise sa vitesse pour moins polluer.... voeu pieu.  

    Alors, oui aux décisions d'Anne Hidalgo de réduire la circulation automobile dans notre ville.

    Cela fait plus de 15 ans qu'on réduit, qu'on aménage... Souvenez-vous de l'introduction des axes civilisés ! Certains riverains près des entrées de la capitale ont vu, avec terreur d'abord, le passage à une seule voie, puis se sont habitués. Des exemples ? l'Avenue Jean-Jaurès à l'Est, à partir de la Porte de Pantin, avec quelques bizarreries en cours de route comme les bus, un coup au milieu, puis un coup à droite... A côté, l'avenue Corentin Cariou a maintenu ses deux voies étroites à partir de la porte de la Villette mais c'est bien parce que l'avenue de Flandres, en poursuivant vers le centre, est plus large que large ! On ne parlera pas de la rue d'Aubervilliers, qui affiche toujours complet avant de passer sous le pont de la Petite ceinture... Réduite ou pas, la voie est bloquée. Au Nord, porte de Clignancourt, le boulevard d'Ornano affiche aussi une seule voie de circulation... officiellement, car la voie de droite est en principe réservée aux bus, mais sans séparateur, on reste là encore dans le voeu pieu, en attendant des aménagements plus efficaces. On y reviendra. Idem pour la porte de La Chapelle et l'avenue de La Chapelle, qui est au coeur de nos débats dans le cadre de la "promenade urbaine de Barbès à Stalingrad". Vous comprenez que nous sommes POUR la réduction de la place de la voiture dans Paris ? 

    "Pour" mais critique aussi. Tout ne va pas dans le bon sens. Nous n'avons parlé ci-dessus que des grandes voies d'entrée dans Paris par le Nord-Est et le Nord. Celles que nous connaissons le mieux, celles qui apportent la majorité des flux automobiles dans notre quartier. Pour autant, d'autres voies très larges existent, n'ont pas subi de réduction de circulation, et continuent à alimenter allègrement la densité automobile intra muros...  Les maires d'arrondissement qui règnent sur l'avenue de la Grande Armée ou l'avenue Foch n'ont pas collaboré avec le même enthousiasme (mais ce n'est que supposition de notre part..) à la réduction des voies de circulation sous l'ère Delanoë. Or ces flots de voitures viennent s'agglutiner sans limite à l'encombrement parisien, quand on pourrait fort bien privilégier les transports en commun et les pistes cyclables dans ces quartiers aussi.

    Ce n'est pas le seul souci. La critique du Fig' n'est pas sans fondement. On a voulu rendre plus "vivable", moins pollué le centre de Paris, les arrondissements centraux, pas seulement pour les "bobos" comme le suggère le journaliste, mais aussi pour le tourisme, le patrimoine, le rendre plus accessible, le valoriser dans un environnement apaisé. Très bien. Mais depuis plus de 15 ans, on ferme — ou l'on réduit — petit à petit la circulation des quartiers du centre sans réduire en amont. Alors, oui, ça s'entasse aux portes des zones bénéficiant des aménagements décidés par la mairie. Est-ce bien raisonnable ? La politique de la Ville n'a pas su améliorer de façon sensible le réseau de transport en commun, entre ses banlieues et la capitale, pas plus que la Région entre les banlieues entre elles, si bien qu'elle hésite à filtrer les flux entrants.... Le risque est grand d'être clouée au piloris pour excès de protectionnisme parisien. 

    Ajoutez à ces encombrements déjà difficilement supportables les cars de tourisme — dont le nombre avait diminué un temps à la suite des attentats — qui déversent leurs passagers (environ 12 millions par an) sur les sites les plus attractifs de la capitale puis tournent ensuite au ralenti pour économiser la taxe de stationnement (130€/j.), ou bien se garent sur des espaces miraculeusement trouvés ça et là, comme par exemple les ponts au-dessus des réseaux ferrés. En voici une illustration ci-dessous qui se passe de commentaire. Que fait la mairie pour en réduire le nombre, ou pour organiser leur circulation et leur stationnement (450 places autorisées à Paris) sans nuisance pour les habitants ? 

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     Pont Saint-Ange, au-dessus du réseau ferré de la gare du Nord.  

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  • En attendant la mer...

    Il parait que c'est le gros départ ce week end... alors, en attendant la mer, on s'amuse un peu. 

     

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    Trop mignons.... 

    Les premiers maillots de bain apparaissent vers 1850, en même temps qu’un intérêt croissant de l’aristocratie pour les bains de mer. D’abord très couvrants et peu adaptés à la nage à cause de leur encombrement et de leur poids une fois imbibés, les costumes de bain se transforment progressivement.

     

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    Au début du 20e siècle, le maillot de bain une pièce fait son apparition. Les progrès de l’industrie textile permettent de recourir aux matières élastiques qui adhèrent mieux au corps et facilitent les mouvements dans l’eau. C'est l'apparition des "3L" (Lycra ou élasthanne, Lurex et Latex). L’instauration des congés payés en 1936 démocratise l’accès à la plage et favorise la multiplication des maillots de bain, qui se raccourcissent et changent de forme.  

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    Le bikini, lui, fait son apparition en 1946 et doit son nom à un atoll du Pacifique, où avaient lieu des essais nucléaires. L’un de ses slogans était « première bombe an-atomique ». Puis....

     

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    ... en 1962, James Bond rencontra Ursula Andress.... un sacré coup de pouce pour les ventes de bikini.

    {L'idée de ce court historique du maillot de bain est venue de la saison, bien sûr, mais les compléments sont à rechercher sur le site d'un "certain regard". Allez-y, surfez en 1-pièce, 2-pièces ou moins...}

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    Bonnes vacances à tous !