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Petits travaux à la Goutte d'Or

Ces dernières semaines, la ville de Paris a réalisé des petits travaux de voirie dans la Goutte d'Or. Si ces travaux n'ont pas l'effet spectaculaire des grandes réalisations, comme nous l'espérons pour la future promenade urbaine, ils n'en demeurent pas moins importants dans le quotidien des habitants du quartier. Nous sommes prompts à porter la critique quand il le faut, mais ici nous saluons ces travaux initiés par la ville.

Tout d'abord, signalons la réfection des pieds des magnolias de la rue Saint-Mathieu, dont le blog Paris-Bise-Art s'émouvait récemment de leur état déplorable. Les grilles ont été repositionnées et le revêtement du trottoir a été entièrement repris. Voilà qui redonne fière allure aux abords de l'église Saint-Bernard.

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La rue Cavé a également vu l'intervention des services municipaux, avec la pose de potelets de protection le long du trottoir côté pair entre la rue Saint-Jérôme et la rue Léon. Grâce à ces potelets, la circulation piétonne peut enfin se faire sans encombre. En effet, bon nombre de conducteurs avaient la mauvaise habitude de se garer illégalement sur cet étroit trottoir, désormais ils ne le pourront plus. 

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Rue de la Goutte d'Or, c'est un ralentisseur qui a été installé à la hauteur de la rue Boris Vian. Cet aménagement très attendu par les riverains contraindra les automobilistes à restreindre leur vitesse trop excessive, les bons comportements routiers n'étant décidément pas de mise par ici.

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Enfin, rue Myrha, ce sont des potelets qui ont été scellés de nouveau, ces derniers ayant été arrachés par un commerçant qui s'était aménagé un emplacement de stationnement sur le trottoir devant sa boutique alors que des emplacements de livraisons font face à son commerce. Mais sitôt scellés, les potelets ont été de nouveau vandalisés par ce même commerçant. Cela fait des années que ce commerçant s'approprie l'espace public et détruit le mobilier urbain sans que la municipalité s'en émeuve. Nous avons là une parfaite illustration de l'impunité dont semble jouir certains professionnels et dont nous dénonçons régulièrement les agissements. Mais nous ne perdons pas espoir que la ville fasse enfin preuve d'un peu de sévérité face à ces comportements qui participent à dégrader le cadre de vie des habitants.

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Commentaires

  • Côté ralentisseurs, il y en a aussi deux nouveaux dans les rues de Chartres et de la Charbonnière, ainsi qu'un nouveau passage piéton au croisement de ces deux rues. Ces interventions -- tout comme celle de la rue de la Goutte d'Or, où les voitures roulaient souvent bien trop vite, en effet -- sont les bienvenues.

    En revanche, je reste peu convaincu de l'intérêt des potelets "de protection", qui non seulement coûtent extrêmement chers (dans mes souvenirs, autour de 10.000 euros les 100 mètres linéaires) mais aussi réduisent la largeur déjà limitée des trottoirs : rue Léon, par exemple, il est peu aisé pour deux personnes de se croiser sans qu'une d'elles ne passe sur la chaussée.

    Au Royaume-Uni, on a rarement recours à ces potelets, préférant des lignes jaunes peintes au sol le long du trottoir assorties à la verbalisation (et accessoirement, sur les axes urbains très passants -- je pense à la rue Marx Dormoy/rue de la Chapelle, par exemple --, des lignes rouges au sol indiquant une interdiction absolue de s'arrêter ou de stationner). Ne pouvait-on pas s'inspirer un peu de ce genre de solutions ?

  • @oliver un potelet coûte environ 150€. Vous avez raison , cela a un coût surtout quand il faut en plus les changer régulièrement lorsqu'ils sont cassés (c'est aussi le cas devant l'église St Bernard). Mais ils sont apparus il y a bien longtemps tout simplement parce que les automobilistes se garaient en partie sur les trottoirs. Donc oui , une simple ligne jaune serait préférable à condition que tous soient respectueux des règles. On en est loin!

  • Merci beaucoup pour la précision concernant le prix. Quand les potelets sont espacés à 1,5 mètres, cela donne effectivement un coût de 10.000 euros, ce qui est beaucoup (sans compter, en effet, les coûts de remplacement...). Je sais que ces potelets existent depuis très longtemps en France (et pourquoi ils sont utilisés), mais on pourrait avoir le même effet avec le système britannique – à condition que la verbalisation (et je sais que c'est un sujet controversé...) soit réellement effective, c'est-à-dire avec des tournées des agents aux mêmes endroits toutes les heures (au moins) et des amendes dissuasives. C'est violent comme solution, mais ça marche outre-Manche, où les automobilistes prennent rarement le risque de se garer sur une double ligne jaune car ils-elles savent qu'ils encourent le risque d'une grosse amende.

    Après, reste à voir si le coût des agents supplémentaires est justifié par rapport au coût des potelets (en prenant en compte leur durée de vie moyenne). Côté positif : cela créerait de l'emploi... (emploi souvent stressant et peu valorisé, il est vrai... les pour et les contre sont à peser).

    J'avoue que mon avis est largement coloré par ma haine pour ces potelets, et plus généralement par mon désespoir de voir autant de voitures dans les secteurs denses d'une agglomération si bien dotée en transports en commun (même si ces transports sont par endroits à saturation). Je ne suis pas habituellement pro-verbalisation, mais sur cette question-là j'en ai marre des automobilistes qui font n'importe quoi, et de ces potelets qui défigurent les rues et les rendent plus difficiles à parcourir pour les piétons.

    Enfin, bien évidemment, il y a des questions et des problèmes bien plus importants et urgents à traiter dans le quartier comme dans la ville plus généralement.

    Dans tous les cas, merci pour votre réponse informative.

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