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Rechercher : salle de consommation

  • Visitez l'éco-quartier Pajol

    Le 20 mai, à 19 heures,

    rendez-vous devant le portail, au 22bis rue Pajol

    pour visiter l'éco-quartier de Pajol !

     

    Déjà en mars 2009, une présentation du secteur Pajol avait été faite aux visiteurs curieux de découvrir ce que serait ce quartier en 2010. Cette année, dans le cadre de la semaine nationale des entreprises publiques, la Mairie du 18e propose une visite du site de l'éco-quartier de Pajol, avec un coup de projecteur sur le métier d'aménageur.

    La maquette de Pajol sera mise à disposition du public, ainsi que des panneaux d'exposition permettant de visualiser le projet. Des chefs de projets, ingénieurs et architectes de la SEMAEST (Société d'économie mixte d'aménagement de l'Est parisien) seront présents pour expliquer le chantier, les contraintes, les perspectives, les innovations. Regardez cette vidéo de la mairie du 18e, déjà ancienne, mais qui garde son intérêt tant que le chantier est devant nous. Idéale pour avoir une idée de l'importance du projet : moteur ! (N'oubliez pas le son...)

    • Un collège de 600 élèves
    • Un IUT de 500 étudiants
    • Une bibliothèque de 30 000 livres
    • Une auberge de jeunesse de 346 lits
    • 1 100 m² de locaux d’activités
    • Un pôle d’entreprises de 5 000 m²
    • 9 000 m² d’espaces verts
    • Une esplanade publique de 4 000 m²

    LE BLOG PARIS LA CHAPELLE 2010 donne de nombreux détails sur le dossier

    Le permis de construire de la halle Pajol a été délivré le 26 mars dernier. L’appel d’offres pour le marché de travaux de construction sera lancé en mai pour un démarrage du chantier en mars 2011. La déconstruction de la halle commencera quant à elle en septembre prochain.

    lire la suite

  • Sous le viaduc, les pigeons... et les filets

     

    Un bref message d'Isabelle Bellanger, de l'agence de développement pour Paris, RATP, nous apprend que le filet anti-pigeons sous le viaduc, juste au-dessus de la station Vélib', a été remplacé au début de cette semaine, très tranquillement, puisque l'opération a eu lieu en pleine nuit.

    Intervention efficace d'ACTION BARBES, notre demande datant du 22 février. Action efficace également de notre interlocutrice.

    P1000958 filets anti-pigeons web.JPGP1000963 piques anti pigeons web.JPG

    A  Barbès-Rochechouart, la station Vélib' est située sous le viaduc du métro aérien. Les voûtes et les structures métalliques offrent des abris et des perchoirs très confortables aux pigeons, dont les fientes rendent inutilisables les vélos qu'on pourrait y trouver. Les services de la RATP avaient déjà tendu un filet pour protéger les selles, notamment, mais celui-ci était devenu inefficace avec le temps et l'usure.

    Une visite sur place nous laisse toutefois perplexes. Le filet est bien là, tendu entre tous les points offrant une accroche. Le haut des piliers a été cerné de bandes de piques anti-pigeons, également. L'ensemble du dispositif devrait améliorer considérablement la situation. Pourtant, des pigeons continuent à s'introduire entre les voûtes et le filet, et restent pris au piège, au moins un certain temps, car ils tentent de s'échapper sans y parvenir rapidement. Les duvets accrochés au filet laissent penser qu'ils s'y efforcent avec ténacité.

    Nous souhaitons que ces volatiles comprennent assez rapidement que ce lieu n'est pas très accueillant. Si la personne que nous avons rencontrée en train de jeter des croutes de pain aux pigeons sous le viaduc pouvait, elle aussi, comprendre que le nourrissage des pigeons en milieu urbain est interdit, parce qu'il n'apporte rien aux pigeons, qui peuvent très bien se nourrir tout seuls, sinon favoriser des maladies et des nuisances, liées à leur déjection, comme ici... nous aurions beaucoup progressé. Des associations de défense des animaux sont très claires sur ce point, comme on peut le lire dans cette publication de Bâle.

    Ci-dessous, l'état peu encourageant de deux cycles de la station Vélib' de Barbès, quand les filets ne les protègent pas et le rassemblement des pigeons après le passage d'une habitante sans doute bienveillante vis à vis d'eux, mais mal informée.

     

    vélib' souillé sous le viaduc web.JPGP1000960 pigeons et pains web.JPG


     

  • Paris Nord-Est : ça bouge

    Le fabuleux destin du nord-est parisien

     

     

    L'association ASA Paris Nord - Est 18
    vous convie a une  le samedi 29 mai, dans l'après-midi.

    Il s'agit d'une ballade urbaine sur le site Pajol en observant de plus près le secteur Dupuy.

    Le point de rendez-vous est fixé à la sortie du métro Marx-Dormoy à 14 heures.

     

    Il est recommandé de s'inscrire

    PNE_SchemaEnsemble.jpg

    L’association ASA PNE 18 s’est donnée pour but le suivi de l’aménagement du Nord-Est de Paris et propose sur son blog des informations très pointues et toujours mises à jour sur l’ensemble du projet d’urbanisation du secteur Chapelle, vaste zone de 200 hectares qui va changer l’environnement de milliers de Parisiens et d’habitants de la proche banlieue, dans les prochaines années.

    N’hésitez pas à vous offrir le détour…

     

  • Vers une Charte du piéton ?

    Piétons, défendez-vous !

    A priori, les trottoirs ont été faits pour vous. Même si, comme ci-dessous sur la passage Paré-Patin, le piéton doit être très vigilent et s'attendre à tout moment à voir passer une voiture ou plusieurs... non autorisées, bien sûr! Rappelons que cet accès à Magenta n'a été conservé qu'à la demande de l'hôpital pour le passage des ambulances et des véhicules d'urgence.


    P1010036 web.JPG

    Les trottoirs ne doivent pas devenir des passages dégagés pour les vélos ou les motos, quand la chaussée est encombrée. Ni des espaces à conquérir pour les restaurateurs ou les limonadiers en mal de surface utile ! Nous sohaitons donc que la Ville et les services qui en ont la charge demeurent vigilents vis à vis de ce problème.

    Aux temps anciens, tout le monde utilisait le même espace. Utilisait...? Partageait donc. Avec les rapports de force en vigueur à l'époque. Un gueux contre une calèche : on sait qui doit se ranger, dos au mur.

    Puis vint l'époque de la civilisation.... A quelle date apparait l'idée de trottoir ? Au moins, dans les agglomérations d'importance, car aujourd'hui encore, bien des villages et même les centres de certaines bourgades sont dépourvus de tels aménagements. Comme si le trottoir relevait, à la fois, du nombre de personnes amenées à y circuler - et qu'il est opportun de protéger - et des moyens financiers disponibles et mis en oeuvre.

    Quand donc est-il apparu ? Peu avant la Révolution, peut-on lire sous la plume de Julie de la Pattelière, pour Evene : cliquez. Le trottoir passe d'un lieu vulgaire, vil et commun, celui des pieds, de l'espace de la population qui marche, et n'a pas le statut de celui qui se déplace en voiture (à cheval), à un lieu qui gagne, avec la modernité, le label de zone préservée, zone sécurisée.  Soit un peu plus de deux siècles, avec une progression régulière, puis une détérioration de la situation récente et rapide, si l'on en croit nos amis du quartier des Halles (Accomplir), très en pointe sur ce sujet avec leur réseau Vivre Paris !

    Pour résumer, si le piéton ne valorise pas son espace, ne le défend pas, il le perdra. Pour vous en convaincre, lisez l'article posté en mai sur le blog de Bel AIr Sud (Paris 12e).

     

     

  • Vélorution et masse critique

     

    - Suis-je tombé sur un blog en langue étrangère ? quels sont ces mots bizarres ? vous demandez-vous...
    - Que nenni ! Pas de contrepèterie non plus. Mais une information très sérieuse et d'actualité.

    Action Barbès s'intéresse depuis des années aux problèmes de circulation, à la gestion des flux automobiles dans notre quartier, au sens large, aux conséquences de tel ou tel rétrécissement de chaussée, à l'impact de tels stationnements rotatifs ou non, etc. La pratique du vélo fait partie de ce dossier.

    Nous sommes tombés par hasard sur l'annonce de ces quatre jours (1-2-3-4 juillet 2010) relayée par le site de la Ville. En effet, l'occasion est belle pour promouvoir cette circulation douce, doucissime quand elle est pratiquée dans de bonnes conditions. C'est la qu'intervient la masse critique, un terme emprunté aux sciences, qui vise ici à désigner un nombre suffisant de cyclistes pour que tous puissent circuler dans un climat apaisé qui se révèle sécurisant, y compris pour les moins expérimentés aux déplacements à vélo en zones urbaines.

     


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    Le grand rassemblement ludique des cyclistes à l’occasion de la fête du vélo le 6 juin (source : MDB-IdF)

    26 mai 2010 : nous avons encore en mémoire la récente conférence de presse de notre maire sur le lancement du Plan Vélo Parisien. Il y disait bien que le but des double-sens cyclables (dont la mise en service relève d'un décret -applicable dès le 1er juillet 2010) était de faciliter les déplacements des cyclistes dans Paris, de lever les barrières entre Paris et les villes de sa proche couronne, de favoriser les itinéraires sans les détours auxquels oblige une voie en sens interdit, chaque fois que cela est possible, bien sûr, et sans danger pour les uns et les autres. Ce qui, dans de nombreux cas, n'est pas encore très au point, selon les récents commentaires que nous ont faits nos amis cyclistes.

    8 juin 2010 : la Plan vélo est adopté au conseil de Paris à l'unanimité, mais, comme le signale l'association MDB, toutes les bonnes intentions affichées du plan 2010-2014 ne font pas oublier les déceptions, notamment l'absence de la Ville de Paris à la fête du vélo du 6 juin 2010, contrairement aux années précédentes,  ou encore le dossier enlisé d'un local entièrement dédié à la pratique du vélo au quotidien, ainsi que le demandent les associations et qu'elles souhaitent gérer de manière non commerciale.

    Après une lecture plus fine, le Plan Vélo 2010-2014 ne ressemble-t-il pas un recyclage amélioré de toutes les mesures proposées et votées dans les plans précédents ?

    Quand la Ville prendra-t-elle la mesure de l'avancée considérable que représenteraient des déplacements parisiens majoritairement à bicyclette (environnement, sécurité, santé...) ? Quand la masse critique fera pencher la balance économique.

    Soyez nombreux à sortir à vélo début juillet. Regardez ici le programme complet du jeudi 1er juillet au dimanche 4.

     

     



  • Pub', pub' et encore pub'

    Un article lu dans le Nouvel Obs en ligne nous permet de reprendre notre article sur la publicité envahissante en ville, paru dans le dernier numéro du bulletin d'informations d'Action Barbès (voir la marge de droite, N° 24).

    Il s’agissait, cette fois, d’une action du collectif anti-pub des Déboulonneurs de Paris. Voyez la courte vidéo qui relate l’interpellation de quelques uns de ses membres devant un kiosque de la Ville, sur le parvis de la Gare Montparnasse, vendredi 25 juin.


    Dans l'article de notre journal, Charlotte Nenner, élue du 10e dans la précédente mandature et présidente de l'association Résistance à l'agression publicitaire,  dénonçait la faiblesse des autorités municipales qui ont cédé aux requêtes des publicitaires et au lobbying des marques toujours en quête de nouvelles surfaces de communication. Elles sont là dans leur rôle. En revanche, la Ville se doit, dans un premier temps, de fixer les règles et ensuite de se donner les moyens de les faire respecter. Mais, c'est une autre affaire, particulièrement en temps de réduction budgétaire.

    Il semble que le sujet revienne sur le devant de la scène. Pas plus tard que jeudi dernier, dans la presse, on pouvait lire « Les Parisiens veulent mettre la pub au pas » (Le Parisien du 24 juin).

    Pourquoi ? C’est en raison de la relance des groupes de travail sur l’élaboration d’un nouveau règlement local de la publicité. (RLP)  Un nouveau ? Mais de qui se moque-t-on ? Tout le travail de réflexion, de concertation, de négociation même, car la réduction des dimensions des panneaux lumineux, la fréquence de leur rotation (pour les panneaux déroulants), les horaires de « fermeture », etc., avaient été durement négociés avec les parties impliquées dans cette réglementation. Alors ? Pourquoi toujours refaire ce qui a été fait dans de bonnes conditions ? Qui a intérêt dans ce dossier à ce que les règles soient revues de fond en comble, avec l’idée, bien sûr, que la balance penchera cette fois en faveur des afficheurs ?

    St Vincent de Paul aires motos bilatérales près Magenta web.JPGA la tête des groupes de travail, Danièle Pourtaud, adjointe de B. Delanoë au patrimoine. Pauvre patrimoine ! Les annonceurs ne craignent pas d'implanter leurs panneaux 4x3 (cela fait quand même 12 m2, soit la taille d'une chambre banale dans un appartement récent, juste pour faire image...) là où passe le plus grand nombre de personnes, indifférents à la présence ou non de monuments ou de sites classés, car être vue est bien la fonction essentielle de l'affiche.

    Comme nous l'évoquions dans notre bulletin, la tendance actuelle nous semble être l'apparition de plus en plus fréquente de panneaux publicitaires sur les vitrines ou les murs aveugles des boutiques.  Dans quelle rubrique tombe cet affichage ? S'agit-il de la vente d'un espace privé (la vitrine) à un affichiste ? A quelle règle cet affichage est-il soumis ? Il faut se souvenir qu'en 2006, lors des négociations sur le RLP avorté, tous les petits panneaux Insert étaient illégaux. Ils envahissaient toutes les vitrines peu à peu, mais dans l'illégalité. Depuis lors, la mairie de Paris les a autorisés ! Faute de pouvoir les faire ôter, peut-être, ou bien par le jeu du donnant-donnant sur un autre sujet. Tout est possible. Cette constatation de faiblesse municipale, de laisser-faire face aux pressions, nous laisse perplexes sur la reconquête de l'espace public et pessimistes quant aux usages démocratiques dans notre ville.

    Ci-dessus, au chevet de l'église Saint-Vincent-de-Paul, cet hiver, un panneau d'affichage dominait les palissades du chantier de voirie. Ci-dessous, des panneaux Insert sur les vitrines d'un hôtel du quartier (faubourg Poissonnière).

     

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  • Quand Montmartre et La Chapelle sont entrés dans Paris

    logo mairie 18e.jpgCe soir, à la Mairie du 18e, une conférence vous est offerte sur cet événement singulier que fut le rattachement des communes de la plus proche ceinture de Paris de l'époque. Rattachement ? Ne faut-il pas dire plutôt annexion...

    Le 150e anniversaire de l'extension de Paris au-delà de l'ancienne enceinte des Fermiers généraux a été célébré dans de nombreuses mairies, c'est l'histoire des Parisiens qu'on commémore, également au Petit Palais jusqu'au mois de décembre avec une série de conférences à thème (parcs et jardins 1860-2010 le 19 novembre; les bas fonds le 26 novembre)

    Depuis le 11 octobre 1795, Paris était divisé en 12 arrondissements, dont neuf de ce côté-ci de la Seine (rive droite).

    Mais le 1er janvier 1860,

    • Paris absorbe quatre communes entières : Belleville, Grenelle, Vaugirard et La Villette
    • sept autres communes sont partagées avec d'autres communes : Auteuil, Batignolles-Monceau, Bercy, La Chapelle, Charonne, Montmartre et Passy
    • enfin, douze communes sont partiellement annexées : Aubervilliers, Bagnolet, quartier de Glacière et de Maison-Blanche (Gentilly), quartier de Javel (Issy), quartier de la Gare (Ivry), quartier du Petit-Montrouge (Montrouge), quartier des Ternes (Neuilly), Pantin, le Pré-Saint-Gervais, Saint-Mandé (Vincennes), Saint-Ouen et Vanves

    Il était bien normal qu'on regarde ces modifications géographiques et administratives d'un peu plus près. Une exposition dans le hall de la mairie du 18e tente un éclairage et la conférence proposée par Isabelle Backouche, historienne,  le complétera à 19 heures, en exposant les causes et les conséquences d'une telle transformation de Paris.

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    Napoléon III remettant au baron Haussmann
    le décret d'annexion des communes limitrophes, le 16 février 1859

    (peinture par Adolphe Yvon - Photothèque des musées de la Ville de Paris)

     

  • 18e : des rencontres artistiques à la Goutte d'Or

    Entre une bonne bouteille, des accessoires de mode et des tableaux, il doit y avoir place pour un peu de convivialité. C'est ce qui fait la différence à la Goutte d'Or, malgré tous les problémes.

    Ce week end, et on espère que la température le permettra, faites un tour dans le quartier à la recherche de ces lieux où des artistes vous attendent...vente Fanny Kachintzeff.JPG

    • Oliv Steen –Gravures-
    • Fanny Kachintzeff  -Bijoux, vêtements, accessoires de mode- à la « la cave de Don Doudine » 38, rue Myrha

    data=THOVNZQrxkIPErVrheJFeECdXfT-I9KAZUR51Cjm_PRC7dk127jWOT4YSyTkYfkSzUwMfgWnY5pzxLfTU5FqqREOOl4t3nQd1rq7f-E

    • Bruno Pascal -Objets lumineux-
    • Valérie Buffetaud –Peinture-

    tous deux au 11, rue Richomme

    •  Echomusée au 21, rue Cavé

    SAMEDI 4 et DIMANCHE 5 DECEMBRE 2010

    De 14h à 19 h

  • Balade reportée dans le quartier Barbès avec le maire du 10e Rémi Féraud

    Il y a plusieurs semaines, Action Barbès avait écrit à François Dagnaud, adjoint au maire de Paris chargé de la propreté afin de l'alerter, une fois encore, sur l'état lamentable des abords du carrefour Barbès (abords de la station de métro, boulevard de La Chapelle, haut du Faubourg Poissonnière et haut du boulevard de Magenta).

    Il nous répondait rapidement, notamment cela : "Je me permets de vous rappeler que, depuis 2009, les Mairies d’arrondissement sont compétentes pour définir les priorités de nettoiement, de verbalisation et de communication de proximité sur leur territoire. Je précise que la Mairie de Paris reste naturellement à leur disposition pour les aider à coordonner leur action sur le carrefour Barbès."

    Depuis la réorganisation de la collecte des ordures, les services de la Propreté (DPE) jouissent en effet d'une plus grande proximité avec les maires d'arrondissement. Aussi, nous avons repris contact avec Rémi Féraud, maire du 10e, qui a accepté de faire le tour du quartier avec deux représentants de l'association.

    Mais il a neigé, dans la nuit de mercredi à jeudi, la météo l'avait annoncé, et le maire du 10e a pensé que ce ne serait pas représentatif du paysage habituel, si la visite et nos observations avaient lieu ce jeudi. On reporte donc. Mais nous ne lâchons pas... car notre espace public mérite mieux. Regardez :

    PHOTOS - visite propreté - colonne à verre placette Paré G Patin.JPGPHOTOS - visite propreté - près de Guerisol r G Patin.JPG

    PHOTOS - visite propreté - haut bd de Magenta.JPGPHOTOS - visite propreté - abords station de métro.JPG

     

    Dans l'ordre des vues :

     

    la colonne entérrée de la placette Paré-Patin,

     

    la rue Guy Patin, près de la boutique de fripes Guerisol,

     

    le haut du boulevard de Magenta près des palissades du chantier du Louxor,

     

    et les abords de la station de métro Barbès Rochechouart, près de l'entrée face au Louxor,

    le jeudi 2 décembre peu après midi.

  • Gare du Nord : peut-être un mieux du côté des taxis

    D’un côté, les touristes, en file indienne, valise à roulettes à la main; c'est un jeudi d'automne, vers midi.
    De l’autre, un vide abyssal sur l’aire de stationnement rayée de couloirs désespérément vides. Au fond, à gauche, le long du bâtiment stationnent quelques voitures de places, des grandes limousines qui attendent le client. 

    PHOTOS - gare du nord emplacements vides pour taxis.JPGCertes, la rénovation de la gare est magnifique, la pierre des édifices a retrouvé toute sa couleur d’origine, un ton naturel assez pâle, beige rosé. Toutes les huisseries métalliques ont été restaurées et repeintes. C’est beau.

    Mais les taxis n’arrivent pas.PHOTOS - gare du nord file de touristes.JPG

    Tous ces touristes savent-ils qu’il n’est pas très compliqué de prendre le métro à Paris… Qui le leur dit ? A condition de n’être pas trop chargé, bien sûr, mais les conditions des compagnies aériennes deviennent tellement sévères avec les bagages que leur taille a fondu, au moins chez les Européens.

    A Berlin, à l’aéroport de Tegel, devant le distributeur de billets pour le tram ou le bus, où l'inexpérience des touristes qui n’en connaissent pas le fonctionnement, ni le langage souvent –tout est en Allemand- pourraient créer un blocage, là, devant le distributeur de billets donc, se trouve un employé qui appuie sur les bonnes touches après avoir demandé la destination des arrivants un peu empotés…  c'est-à-dire tous. Ce n’est pas mal.

    Une lueur d’espoir dans cette grande pagaille pourrait venir de la préfecture de police, dans sa note du 24 novembre : « Réunie le vendredi 19 novembre par le préfet de police, la commission des taxis a donné un avis favorable à des mesures destinées à améliorer l'offre de transports. 200 licences de taxis vont pouvoir être attribuées jusqu’à l’automne prochain, où l’offre sera réévaluée lors de la publication du nouvel indice économique de référence. Avec 61 doublages (utilisation d'un véhicule par deux chauffeurs dans la même journée) de plus, ceux-ci sont désormais 1 174 dans la capitale et voient le plafond de leurs autorisations passer de 1 200 à 1 500. Pour mesurer la disponibilité réelle des taxis, il faut également prendre en compte les dispositifs visant à augmenter l’offre de taxi à Paris : extension de l’amplitude horaire de travail, régulation des passages à Roissy-Charles de Gaulle, voie réservée sur l’autoroute A1, etc., soit 1 300 équivalents-taxis. A ce titre, 19 297 taxis seront disponibles pour les usagers parisiens. A noter qu’un groupe de travail doit étudier les conditions d'une expérimentation de véhicules électriques comme taxis. »

    Il était temps, mais cette augmentation sera-t-elle suffisante ? Le calcul du nombre de taxis par la préfecture exige quelques compétences particulières, nous ne les avons pas, mais nous nous réjouissons que leur nombre augmente, ne serait-ce que pour les touristes, qui sont trop souvent sollicités par des rabatteurs sur le parvis et dont on peut craindre qu'ils se fassent escroquer.

  • Bouffes du Nord : le tournant

     Un peu de recul, un peu d'histoire

    Le théâtre des Bouffes du Nord construit par l’architecte Louis-Marie Emile Leménil* sort de terre en 1876, à l’angle de la rue du Faubourg Saint-Denis et du boulevard de La Chapelle. Son propriétaire, Monsieur Chéret, compte bien y proposer du café concert. Le caf’conc’ attire les spectateurs à l’époque. On est là dans un quartier en pleine expansion. Après le rattachement des communes de la proche couronne (ici pour le 18e) et les constructions normalisées selon les critères de Monsieur le Baron, un lieu de divertissement sera le bienvenu.

    Mais, bizarrement, le succès n’est pas au rendez-vous. Le spectacle d’inauguration fait un flop et notre directeur lâche l’affaire. Comble de malchance, les nombreux directeurs qui se succèderont n’arriveront pas à faire démarrer le théâtre. La guigne les poursuit pendant une dizaine d’années.

    Pourquoi ? On peut supposer que la localisation du théâtre y est pour quelque chose. Un peu trop éloigné du cœur de la ville pour y faire venir les spectateurs parisiens type et les amateurs de café concert : on est tout près de la zone... mal desservie, mal famée. Excentré et situé dans un quartier franchement populaire où la fréquentation assidue et disciplinée du théâtre n’est pas acquise.La renommée tarde à venir.

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  • Et maintenant, la neige....

    Dimanche, nous évoquions la Forêt Noire, à cause des sapins. Aujourd'hui, ce serait presque Morzine !

    A l'ouest, il neige :rue du Delta (Paris, 9e)

    PHOTOS --- neige 9e - à l'ouest.JPGA l'est, il neige : boulevard de La Chapelle (paris, 10e)

    PHOTOS --- neige 10e -1- web.JPG

     

     

     

     

     

     

     

    La neige n'est pas la bienvenue à Paris, malheureusement, car les transports en commun de surface ne sont pas préparés à ces conditions de circulation. Beaucoup de bus sont immobilisés.... la RATP va même plus loin et annonce laconique sur son site : " Réseau bus :  En raison des chutes de neige, l'ensemble du réseau bus est paralysé. Le trafic est normal sur les lignes de tramway.