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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Bois Dormoy : la problématique des jardins éphémères

    Avis de conférence

    Lundi 1er décembre de 18h30 à 21h

    Local Graines de Jardin - 21, rue de Jessaint - Paris 18e

    Quelles perspectives pour ces jardins éphémères, lorsque les bulldozers s’approchent ? Comment gère-t-on la disparition ou la transformation de ces lieux si précieux pour les habitants ?

    Thomas Augais, du Bois Dormoy, nous démontrera - au travers du parcours et du combat de ce jardin - la difficulté à voir disparaître un jardin partagé, même si sa disparition était programmée. Il y aura confrontation des différentes expériences et tenterons d’amorcer une réflexion sur le sujet.

     

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    Pour ceux qui ont un compte Facebook, cliquez ICI

     Rappel des faits : Le Bois Dormoy va mourir

     

  • A propos d'Adolphe Sax

    Il se passe toujours un événement culturel dans le 9e. Tant de personnalités ont habité ce quartier traditionnellement tourné vers les arts que les commémorations sont nombreuses et toujours propices à faire venir presse et amateurs de ce genre de cérémonies.

    Récemment la nouvelle maire de cet arrondissement, Delphine Bürkli, a inauguré une plaque en mémoire d'Adolphe Sax. (voir le tweet du 22 novembre dernier ci-dessous) Où ? 50 rue Saint-Georges.

     

    Cliquez sur l'image pour voir ce Tweet via Twitter

     

    Sa manufacture d'instruments de musique, des saxophones, employa jusqu'à 200 personnes, souligne Le Parisien. Le génial inventeur déménagea beaucoup également. C'est ce que nous écrit une des auteures du guide de l'ex-quartier du 9e Trudaine Rochechouart récemment rebaptisé Anvers - Montholon et paru en 2007 dans le cadre des activités des conseils de quartier, Trudaine Rochechouart dans tous ses éclats. On peut lire dans ce guide qu'Adlophe Sax avait ses ateliers rue Lallier, au 6 précisément (voir page 110 de ce guide). Alors qui se trompe ?

    "Personne ne se trompe, tout simplement parce que Sax a vécu et travaillé au cours de sa vie parisienne à plusieurs endroits entre les 9e et 10e arrondissements nous dit cette rédactrice. Dans la mesure où il s'est implanté également au 6 rue Lallier, et que notre guide Trudaine/Rochechouart s'arrête quasiment à cet endroit, il était judicieux d'effleurer Sax et Berlioz. Sax s'est installé également au 26 rue de Rocroy, au 39 rue de Dunkerque, puis au 56 rue Laffitte, au 11 rue Viollet Le Duc... pour finir rue Frochot"*.

    Et voilà un petit texte pour dire que c'est ce cher Berlioz qui, consacrant à Sax un article élogieux dans le Journal des Débats en 1842, l'incite à se fixer à Paris l'’année suivante, rue Neuve-Saint-Georges. 

     

    "Le Saxophon, ainsi appelé du nom de l’inventeur est un instrument de cuivre assez semblable à l’ophicléïde par sa forme, et armé de dix-neuf clefs. Il se joue non pas avec une embouchure, comme les autres instrumens de cuivre, mais avec un bec semblable à celui de la clarinette-basse. Le Saxophon serait ainsi le chef d’une nouvelle famille, celle des instrumens de cuivre à anche. Son étendue est de trois octaves, en partant du si bémol grave au-dessous des portées (clef de fa) ; son doigté est à peu près le même que celui de la flûte ou de la deuxième partie de la clarinette. Quant à la sonorité, elle est de telle nature que je ne connais pas un instrument grave actuellement en usage qui puisse, sous ce rapport, lui être comparé. C’est plein, moelleux, vibrant, d’une force énorme, et susceptible d’être adouci. C’est fort supérieur, à mon sens, aux notes graves des ophicléïdes pour la justesse, pour la fixité du son dont le caractère d’ailleurs est tout à fait neuf et ne ressemble à aucun des timbres qu’on entend dans l’orchestre actuel, si ce n’est un peu à celui du mi et du fa grave de la clarinette-basse. Grâce à l’anche dont il est pourvu, le Saxophon peut enfler et diminuer le son ; il produit, dans le haut, des notes d’une vibration pénétrante qui pourraient même être heureusement appliquées à l’expression mélodique. Sans doute il ne sera jamais propre aux traits rapides, aux arpéges compliqués ; mais les instrumens graves ne sont point destinés aux évolutions légères ; il faut donc au lieu de s’en plaindre, se réjouir de l’impossibilité où l’on sera d’abuser du Saxophon et de détruire son majestueux caractère en lui donnant des futilités musicales à exécuter. 

    Les compositeurs devront beaucoup à M. Sax, quand ses nouveaux instrumens seront devenus d’un usage général. Qu’il persévère ; les encouragemens des amis de l’art ne lui manqueront pas".

     

    Nota : pas de coquilles dans cette citation, mais l'usage d'alors voulait qu'on écrivit instrument et encouragement sans T, comme on peut le vérifier dans le Manuel de l'orthographiste... de 1833. Voir ci-dessous
     

    o-o-o-o-o-o-o-o-o-o

     * source : Adolphe Sax : 1814-1894 : sa vie, son oeuvre et ses instruments de musique ; 284 pages ; éditions de l'Université de Bruxelles, 1980

     

  • Raconte moi le textile .... à la Goutte d'Or

    En cas de fâcherie, rien de tel pour se réconcilier avec le quartier de la Goutte d’or qu’une visite guidée avec Jacky Libaud. C’est sur le thème du textile que portait la visite du samedi 22 novembre – organisée par l’Institut des Cultures d’Islam – mais Jacky propose aussi des parcours historiques et politiques de la Goutte d’or, ou encore des visites de jardins.

    Ce guide peu conventionnel – il est jardinier et paysagiste de formation initiale – connaît le quartier dans ses moindres recoins, ainsi que son histoire. Et l’on apprend ainsi, en le suivant, que ce n’est pas un hasard si la Goutte d’Or compte aujourd’hui tant de petites entreprises textiles, mais un héritage : sur les 48.000 habitants recensés en 1903 (contre 20 à 25.000 aujourd’hui), l’habillement employait plus de 9.000 personnes (à comparer aux 4.400 travailleurs du bâtiment). C’était une industrie familiale, d’origine polonaise, russe ou roumaine le plus souvent, dont beaucoup de juifs fuyant les pogroms. Marque discrète de cette histoire, la plaque des boutons Lalande et Colin, toujours visible au 8, rue Myrha. Au 3, rue Myrha, se trouvait  aussi une teinturerie de plumes qui s’occupa  notamment des tenues de Mistinguette (vous pouvez voir quelques images ici).

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    Plaque Lalande et Collin

    Aujourd’hui, le textile est dominé par les Africains de l’Ouest – Mali, Sénégal, Mauritanie – mais aussi des Maghrébins, arrivés à la Goutte d’Or après la seconde guerre mondiale, juifs et musulmans mêlés. Et enfin, de plus en plus de nouveaux venus, provenant d’horizons très différents, à l’instar de la Brésilienne Marcia De Carvalho installée rue des Gardes à la faveur de la rénovation du quartier.

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    Rue des Gardes


    Le textile reflète bien le caractère composite du quartier : mélange de nationalités (patrons pakistanais, travailleurs africains ou autres combinaisons bi ou tri-nationales) ; gamme commerciale étendue (tissus ou habits, mais aussi bagages et musique) ; provenance variée des produits (Wax de Hollande et de Chine)…

    Avec Jacky, vous ferez aussi la connaissance des personnages du quartier, discrets ou hauts en couleur, à l’instar du « Bachelor », alias Jocelyn, qui tient la boutique Connivences de Château-Rouge. Haut représentant parisien de la Sape (Société des ambianceurs et des personnes élégantes) d’origine congolaise, Jocelyn propose des vêtements colorés, spécialement conçus pour ses pairs sapeurs. Et distribue généreusement d’optimistes slogans : « Pour rompre la monotonie vestimentaire de Paris, avec nos couleurs d’enterrement, il faut se faire plaisir. Oui, j’ai la prétention de m’aimer! et c’est grâce à ça que je vous aime tous ».

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    Jocelyn (à gauche) et Jacky (à droite)


    Des visites guidées sont prévues tout au long de l’année. Pour vous inscrire, voyez le site de l’ICI ou l’agenda, à gauche du site.

    Voici quelques photos glanées lors de cette visite. Retrouvez le diaporama complet sur la page Facebook des Amis d'Action Barbès.

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    À la Cave de Don Doudine, on trouve aussi les bijoux de Fanny Kachintzeff

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    Dans la vitrine de « Textiles en tous genres »

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    Rue des Poissonniers

  • Stationnement des autocars dans Paris : la réponse des élus du 10e

    Au dernier conseil d'arrondissement du 10e, notre association a présenté un voeu à propos de la présence des autocars de tourisme dans Paris et les problèmes de stationnement et de pollution qu'elle génère. Rappelons que nous avons également déposé à ce sujet une contribution sur le site Imaginons Paris.

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    Trop de cars qui envahissent et polluent la capitale. Stop !

     

    Elise Fajgeles, adjointe chargée de la voirie et des transports nous a répondu longuement. Un travail de concertation avec les professionnels du tourisme a été lancé récemment par deux adjoints d'Anne Hidalgo, Christophe Najdovski et Jean-François Martins chargés respectivement des déplacements et du tourisme. Il s'agira d'élaborer un schéma directeur d'ici 2 à 3 ans. Dès janvier, on mettra en place des groupes de travail dans les mairies d'arrondissement avec la DVD (Direction de la Voirie et des Déplacements) et les professionnels concernés. Associations et conseils de quartier pourront participer à ces groupes locaux. Consciente du manque de contrôles des stationnements de ces autocars de la part de la préfecture, la Ville souhaite participer à ces contrôles, à voir avec la DPP (Direction de la Prévention et de la Protection).

    Par ailleurs, nous avons appris la mise en place d'un groupe de travail pour sortir du diesel. Il est question de dispositifs spécifiques avec une aide pour les non polluants (respectant la norme euro6) qui ne verraient pas leurs tarifs de stationnements augmenter. On peut émettre ici quelques réserves : alors même que la ville n'a pas la capacité d'interdire et de faire respecter le stationnement illicite des autocars, et encore moins d'exiger que les moteurs soient éteints à l'arrêt, comment va-t-on vérifier cette fameuse norme?

    Depuis le conseil d'arrondissement, la Maire de Paris a annoncé dimanche dernier à grand renfort de communication un plan anti-pollution avec notamment la fin du diesel pour 2020 dans la capitale qui sera discuté au Conseil de Paris du 9 février. « Je peux déjà vous dire que je veux restreindre la circulation des véhicules les plus polluants, notamment les cars de tourisme. Nous travaillons avec l'État à des mesures d'interdiction. Suite à la concertation engagée avec eux, les opérateurs prévoient déjà une adaptation de leur parc. Ce peut être des moteurs hybrides ou à gaz, mais nous ne voulons plus de diesel à Paris. Il y a aussi la question du stationnement : je n'accepte plus de voir Paris complètement encombré d'autocars. »

    On peut donc espérer que la réflexion s'engage rapidement pour trouver des lieux spécifiques. Didier Le Reste, au nom du groupe communiste a jugé nécessaire de sensibiliser autrement les autocaristes qui stationnent un peu n'importe où (volontairement ou pas ...). "On peut trouver des emplacements à l'extérieur de la ville. Il s'est étonné qu'on ne sollicite pas les opérateurs publics de transport que sont la RATP et la SNCF. Le lobbying des tours opérateurs est très fort au vu de l'intérêt financier." a t-il conclu en citant l'exemple des touristes chinois qu'on dépose devant les grands magasins du boulevard Haussmann.

    Même son de cloche du côté des écologistes d'EELV : stopper les cars avant ou juste après Paris, discuter avec les communes limitrophes et renforcer le dialogue avec les transports publics. L'UMP par la voix de Deborah Pawlik est également pour interdire les véhicules les plus polluants. 

    Voilà donc une belle unanimité qui devrait en toute logique se confirmer au conseil de Paris du mois de février! D'ici là, nous sommes prêts à participer aux groupes de travail dans les trois arrondissements (9-10-18).

     

  • 7e salon du livre animé

    Pour la septième année consécutive, la librairie Chez les Libraires Associés présente

    le Salon du livre animé

    Rencontre signature avec les créateurs français de pop-ups,

    Jeudi 4 décembre

    à partir de 18 heures

    Avec :

    UG (Philippe Huger) - Arnaud Roi - Anouk Boisrobert et Louis Rigaud

    Bernard Duisit - Paul Rouillac - Anne-Sophie Baumann

    Eric Singelin - Icinori (Mayumi Otero et Raphaël Urwiller)

    Elodie Lainé - Damien Prudhomme

    paris,livre-animé

    paris,livre-animé

      oOo

    Présentation en AVANT-PREMIERE d'extraits de
    "La Face cachée du pop-up"

    Film documentaire en 3D de 52 minutes en présence de l'auteur et de l'un des réalisateurs.

    oOo

    Chez Les Libraires Associés

    3 rue Pierre l'Ermite
    75018 Paris

    Métro La Chapelle (ligne 2)

    Ouvert du mardi au samedi, 14-19 h

    paris,livre-animé

     

  • Art et Culture au menu du Conseil de Quartier : rendez-vous au Louxor !

    Le prochain Conseil de Quartier Lariboisière / Saint-Vincent-de-Paul (qui a désormais sa page Facebook que vous pouvez découvrir en cliquant ici) vous permettra de découvrir les acteurs et les équipements culturels du nord du 10e.

    A cette occasion, le cinéma Le Louxor a la gentillesse d'accueillir cette réunion publique, qui se tiendra :

    le samedi 13 décembre de 9h30 à 11h00

    au

    Louxor Palais du Cinéma

    situé au

    170 boulevard de Magenta, Paris 10e

     

    Outre le Louxor ouvert depuis avril 2013, ce Conseil de Quartier évoquera la future médiathèque Françoise Sagan dont l'ouverture est prévue en 2015 dans le carré historique du clos Saint-Lazare, et également le centre musical Barbara Fleury Goutte d'Or dédié aux Musiques actuelles. 

    L'adjoint au maire du 10e chargé de la culture, Eric Algrain, sera également présent.

    A la suite de ce Conseil de Quartier, dès 11h, le Bar du Louxor, avec sa vue unique sur le Sacré-Cœur depuis le 3e étage du cinéma, pourra accueillir ceux qui souhaitent continuer à échanger.

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    Cliquez sur l'affiche pour télécharger le tract correspondant

     

  • Mercredi, le square de Noël remplacera le square Léon

    La Salle Saint-Bruno nous transmet une invitation pour vous !

    C'est un partenariat entre les associations de la Goutte d'Or et le Louxor, et avec le soutien du Conseil de quartier Goutte d'Or - Château rouge, qui a permis la manifestation festive qui se tiendra mercredi 17 décembre dans le square Léon. Tous les enfants sont invités à des animations de saison et l'après midi se terminera pour les participants à la chasse au trésor par la projection d'un film... Surprise !

    Goûter avant le film.

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  • La Libération de Paris

    Pour visualiser les victimes de la Libération de Paris de cette fin de mois d'août 1944, évoquées par des plaques commémoratives sur nos façades, un journaliste, Julien Jégo, a créé une carte interactive dont nous vous présentons une partie ci-dessous et à laquelle vous pouvez accéder en cliquant sur l'image. 

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    On remarque que le 10e a été rudement frappé. Les points de couleurs signalent les fonctions des personnes abattues dans les combats. Les points jaunes, les plus nombreux ci-dessus, sont des FFI.

  • André Citroën : des engrenages à la Traction !

    paris,9e,10e,andré-citroën,traction-avantVous connaissez évidemment le constructeur automobile français Citroën - marque qui est, dans le monde, la plus collectionnée par les amateurs de voitures anciennes!

    Cependant, peut-être êtes-vous moins familiers avec son fondateur, André Citroën (photo ci-contre), le père de l'automobile moderne qui a révolutionné l'industrie automobile?

    Et pourtant... nous ne pouvons rester indifférents à la vie d'André Citroën, qui est loin d'être un inconnu pour nos quartiers.

    Cet industriel visionnaire, cet entrepreneur avant-gardiste, est en effet un enfant du 9e arrondissement, où il grandit à la fin du XIXe siècle. Puis, au début du XXe siècle, le jeune homme fait ses premiers pas d'industriel dans le nord du 10e arrondissement.

    Bien évidemment, on ne peut pas parler de son histoire sans évoquer sa voiture la plus emblématique, la "Traction Avant", qui bouleversa le paysage automobile de l'époque. D'autant que ce modèle de légende fête cette année ses 80 ans, avec notamment, la tenue d'un grand rassemblement de véhicules anciens non loin de Paris le week-end prochain...

    Autant de bonnes raisons, donc, pour raconter cet homme audacieux sur ce blog!

    Et pour approfondir ce sujet, ne ratez surtout pas les 2 supports multimédias uniques que nous avons intégrés à la fin de cet article: d'une part, la vidéo passionnante expliquant la révolution et le pari de la Traction et, d'autre part, l'émission de radio diffusée sur France Culture il y a quelques années. 

     

    Son enfance dans le 9e

    André Citroën est un enfant du 9e, où il passera toute sa jeunesse et grandira.

    Fils de Lévie Citroën, un négociant en diamantaire néerlandais qui a émigré à Paris 5 ans plus tôt, et d'une mère polonaise, André naît en février 1878 dans l'immeuble situé au 44 rue LaffitteQuelques années plus tard, aidée par une certaine ascension sociale, la famille emménage dans la rue de Châteaudun. Malheureusement, alors qu'André n'a que 6 ans, son père s'y suicide en se défenestrant, à la suite d'un placement spéculatif qu'il a réalisé dans une activité minière en Afrique du Sud.

    Après la mort de son père Lévie, la mère et ses 5 enfants (dont André) s'installent dans un appartement plus modeste au 62 rue La Fayette. 

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    André entre au lycée Condorcet sous le nom de Citroën (suite à une erreur de graphie - avec l'apparition du tréma - dont il est l'auteur, sur son nom initial Citroen, lorsqu'il remplit ses papiers administratifs). Il y côtoie Louis Renault qu'il apprendra à haïr et à respecter. André s'y affirme également comme un élève sociable, éloquent et brillant, féru des sciences et techniques, inspiré notamment par les œuvres de Jules Verne et de Gustave Eiffel (dont la construction de la Tour marque André, alors âgé entre 9 et 11 ans).

    A 20 ans, André intègre l'Ecole Polytechnique.

     

    Ses premiers pas d'industriel dans le 10e

    A 22 ans, en 1900, lors d'une visite à sa famille maternelle à Varsovie en Pologne pendant les vacances de Pâques, il y découvre un procédé de taille des engrenages à double denture en chevron, avec des dents taillés en V. Il acquiert le brevet de fabrication. C'est le début de l'aventure industrielle d'André Citroën: de retour en France, il décide de les réaliser en acier (et non plus en fonte) et parvient à mettre au point les machines-outils qui lui permettront d'usiner ces engrenages, qui offre l'avantage d'un fonctionnement doux, silencieux et efficace.

    Pour les premiers pas de cet ingénieur devenu industriel, André s'installe dans un atelier au fond d'une cour située au n°202 de la rue du faubourg Saint-Denis (parcelle faisant désormais partie du périmètre de l'hôpital Fernand Widal). André et ses ouvriers y fabriquent des engrenages géants en chevron.

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    Associé à deux amis du lycée Condorcet (André Boas et Paul Hinstin), André crée ainsi sa première société, "Citroën, Hinstin et Cie". En 1910, cette entreprise d'engrenages quittera le haut de la rue du faubourg Saint-Denis et le 10e arrondissement, pour s'installer dans un nouvel immeuble qu'André a fait construire au 35 quai de Grenelle dans le 15e (avant, plus tard, en  déménager quai de Javel - quai de Javel qui sera renommé quai André-Citroën en 1958). L'entreprise est rebaptisée "Société Anonyme des Engrenages Citroën" - engrenages dont les applications seront multiples, dans divers domaines industriels.

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    La double denture en chevron de ces engrenages - appelée aussi "galons de caporal" - deviendra définitivement le symbole de l'entreprise et de la marque Citroën, avec la forme du double V renversé. Le logo Citroën évoluera au fil du temps mais l'emblème des chevrons restera.   

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    Sa dernière création et son grand succès : la "Traction Avant", qui fête aujourd'hui ses 80 ans

    Après ses premières aventures industrielles (les engrenages et l'armement: obus et grenades), André Citroën produit sa première automobile en 1919, avec le premier modèle produit en grande série et destinée au grand public: la "Type A", dont la fabrication est permise grâce aux méthodes modernes de production industrielle mises en oeuvre par Henri Ford aux Etats-Unis (notamment le "taylorisme": l'organisation scientifique du travail théorisé par Taylor).

    Après la Type A, divers modèles suivront: le modèle B2, les autochenilles qui marqueront la Première traversée du Sahara (1922-1923), la Croisière Noire (1924-1925) et la Croisière Jaune (1931-1934), les camionnettes "Boulangères" et "Normandes", la 5CV surnommée la "Petite Citron", la B12, les taxis, les autocars, la B10, la B14, la C4, la C6 etc.

    En 1925, André Citroën fonde la "Société Anonyme Automobiles Citroën", qui fabrique alors jusqu'à 300 voitures par jour. C'est le début de l'apparition, sur la Tour Eiffel, du nom Citroën en lettres lumineuses qui y restèrent jusqu'en 1934.

    En 1934, André Citroën lance son dernier modèle: la voiture à "traction avant", proposé par l'ingénieur André Lefebvre (engagé 1 an plus tôt, à la suite du refus de son projet par Louis Renault) et stylisé par le sculpteur italien Flaminio Bertoni (entré chez Citroën en 1932). Cette nouvelle voiture, la Traction, présente de nombreuses innovations technologiques (mais risquées, s'accompagnant de déboires, qui seront véritablement résolus après son lancement en 1936-1938).

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    Dépliant en couleurs - automne 1394 - présentant les différentes versions de la Traction Avant: les "7", "11" et "22" (illustration sur le modèle de la photo officielle réalisée dans le hall du quai de Javel).

    (Cliquez sur l'illustration pour télécharger et agrandir)

     

    La Traction a véritablement ouvert la voie à l'automobile moderne, avec différentes familles de modèles - comme on peut les découvrir sur l'illustration ci-dessus - la "7" (correspondant au nombre de chevaux fiscaux: 7 CV) qui fut le modèle de lancement et produit de 1934 à 1941, la "11" produite de 1934 à 1957, la "15 Six" fabriquée entre 1938 et 1956, et d'autres modèles mythiques, comme le prototype "22" présenté au Salon de l'Automobile de Paris d'octobre 1934 mais qui n'a jamais été lancé, et les voitures présidentielles du Président René Coty.

    La Traction sera ainsi adoptée par tous les milieux, toutes les classes sociales, et sur tous les terrains (ville, campagne, circuits automobiles, Tour de France, concours d'élégance etc.). La Traction sera un tel succès qu'elle sera produite pendant plus de 23 ans, avec la dernière voiture "11" sortie de l'usine de Javel en juillet 1957.

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    La chaîne de débosselage de l'usine du quai de Javel en 1952

    (© CITROËN COMMUNICATION)

     

    Par ailleurs, André Citroën s'est révélé comme un génie de la communication: outre l'illumination de la Tour Eiffel en lettres gigantesques, il développe sa notoriété et sa popularité en médiatisant certains événements comme la traversée du Sahara et les Croisières (Noire en Afrique, Jaune en Asie, Blanche en Alaska). Il innove constamment sur le plan publicitaire, notamment en matière de publicité filmée, dans les périodiques, les catalogues et les affiches.

    Les publicités illustrées (ci-dessous) vantent ainsi les nombreuses innovations de la nouvelle Traction.      

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    [A noter - sur la photo ci-dessus, au centre en bas - l'introduction, anecdotique, de l'image de la "jeune fille" au volant, désormais capable de conduire de longues distances grâce à la direction à crémaillère!]

    (Cliquez sur la photo pour télécharger et agrandir les publicités)

     

    La vidéo suivante explique l'épopée de la Traction et le défi technologique qu'elle a représentée:

     

     

    Dans cette première moitié des années 1930, à la suite de la crise économique mondiale qui frappe durement l'industrie automobile française, la société Citroën connait de graves difficultés financières: à la demande du gouvernement, elle passe fin 1934 sous le contrôle de son principal créancier, la société Michelin.

    Malade et miné par ces déboires, André Citroën décède le 3 juillet 1935: il est alors âgé de 57 ans et n'a pas vraiment connu le succès de sa Traction Avant, qui permettra, pourtant dès 1936, le rétablissement financier des usines Citroën, désormais dirigées par Pierre Michelin (second fils d'Edouard Michelin, co-fondateur - avec son frère - de la société Michelin). 

     

    paris,9e,10e,andré-citroën,traction-avantLancée en 1934, le modèle Traction de Citroën fête donc, cette année, le quatre-vingtième anniversaire de sa naissance.

    Cet événement sera célébré ce prochain weekend (samedi 13 et dimanche 14 septembre) par un grand rassemblement de voitures anciennes, qui se tiendra au Parc du Château de la Ferté-Vidame (Eure & Loir), à proximité du centre d'essais automobiles du groupe PSA Peugeot Citroën.

    Programme "80 ans de la Traction" à télécharger en cliquant sur l'affiche ci-contre à gauche.

    © La Traction Universelle

    *   *

  • France Blues toujours...

    Une de nos rédactrices pigistes du 18e est rentrée à Paris en cette fin d'été, et continue ses pérégrinations. Pour ceux qui n'ont pas lu les articles précédents sur Château-Rouge,  nous les aidons ici à les retrouver rapidement : le 27 juin sur une conversation à brûle-pourpoint du côté de Château Rouge et et le 3 juin sur la propreté ou plutôt la mal-propreté.

    C’est l’été. J’avais décidé de ne pas m’énerver.

    Le troisième volet de « Château-Rouge blues » est en cours d’écriture. Ça attendra la rentrée, les problèmes évoqués ne seront pas résolus pendant l’été, ni au cours des prochaines décennies. On décroche pour deux mois.

    Fraîchement rentrée de Londres, où je m’étais livrée à certaines études comparatives sur le coût de la vie : abonnement annuel Vélib (Paris : entre 19 et 39€, Londres : 90£), pass Navigo mensuel (Paris : de 67 à 113€, Londres : de 120£ à 313£), mais je digresse. Ce soir, il fait beau. Paris m’a manqué, un peu. Je décide de faire une balade en vélib. Je descends tranquillement la butte Montmartre et pédale, détendue, en direction du centre de Paris. Je fais une halte sur le parvis de l’hôtel de ville où un sosie de Mickael Jackson danse. Ils sont forts les sosies de Mickael Jackson. Dansent bien. Ils dansent Mickael Jackson, ils s’habillent Mickael Jackson, ils mangent Mickael Jackson, ils dorment Mickael Jackson, ils pensent Mickael Jackson. J’espère que ça s’arrête là. Je crois que c’est un TOC d’être un sosie de Mickael Jackson. En tout cas, ils font ça très bien. J’y passe une bonne demi-heure, puis direction l’île Saint-Louis. Ah ! L’île Saint-Louis. Quelle beauté. Sur le piano_player.gifpont Saint-Louis, un jeune homme joue du piano comme-un-Dieu. Les passants s’arrêtent. C’est splendide, un pur moment de béatitude. Les doigts de l’artiste courent sur le clavier comme le vent. Soudain, deux silhouettes, bleues les silhouettes. Je crois distinguer un mâle et une femelle. Elles se plantent de chaque côté du piano. L’homme ne les a pas vus. Il joue les yeux fermés, aussi transporté que son public. Il va bien falloir qu’il les ouvre ses yeux. Alors les silhouettes bleues lui susurrent quelque chose à l’oreille, quelque chose qui le fait s’arrêter de jouer d’un coup, et ouvrir les yeux. Nous attendons, arrachés à notre délice musical. Le musicien se lève, résigné, ferme son piano. Nous soupçonnions que cela allait arriver. Le public, composé de Parisiens et de touristes, reste pour la plupart passif et résigné. Seules quelques voix s’élèvent. Le pianiste virtuose est applaudi, les silhouettes blues, pardon, bleues sont sifflées, huées. Rien à faire. Elles restent plantées de chaque côté du piano, l’air buté, telles des mules qui ne veulent ni avancer ni reculer. Je m’approche des silhouettes, leur demande la raison cette censure. On me répond que la musique — ou m’a-t-on dit le bruit ? — pourrait incommoder un riverain qui a le bras long (je cite). On ne veut pas se faire disputer par ses supérieurs. Qu’ouis-je ?! Les gueux entendent se distraire sous les fenêtres d’un seigneur et de sa gente dame, sans doute aux prises avec une migraine qui s’empara d’elle le soir de sa nuit de noces et ne la quitta jamais ?! Qu’on disperse les coquins ! Qu’ils aillent s’encanailler dans les tavernes puantes de la capitale et s’enivrer de mauvais vin. Mais qu’on laisse le seigneur regarder Pujadas à 20h ! D’ailleurs celui-là aussi, il a intérêt à se tenir à carreaux. Pas à l’abri d’un coup de fil non plus. J’enrage. Je fais remarquer à la silhouette bleue que j’habite le 18e, la silhouette baille, alors, je rectifie, je dis Montmartre (Ah !) et que depuis plusieurs années les riverains appellent la police régulièrement pour qu’elle mette un terme au squat des dealers sous leurs fenêtres, au bruit — ou ai-je dit Rap ? — qu’ils leur assènent jusque tard dans la nuit, et que rien ne se passe. La silhouette me répond : « Ce n’est pas mon périmètre ». ––––––––––––––––– ! –––––––––––––––––––– ! *

    Étant dans l’impossibilité d’exprimer mon indignation de manière plus directe, et malgré les protestations d’une (petite) poignée de personnes, je me résous à enfourcher mon vélib. Croyez-moi, la colère, ça fait pédaler vite, aussi vite que la peur. Donc je remonte à Montmartre en un temps record. J’avais dans le sensparis,chateau-rouge,nuisances-sonores inverse élaboré de vagues stratégies visant à perdre les quelques kilos gagnés récemment par le goût de la bonne chère et du bon vin, sans me faire trop violence et avais envisagé de pratiquer la bicyclette régulièrement, mais doucement pour commencer. Mais me voici à pédaler si vite que je dépasse bus, taxis, cyclistes tout en me disant qu’en rentrant, j’allais immédiatement relater cet événement consternant dans un article et que cela allait repousser l’heure de mon dîner, mais que de toute façon ça m’avait coupé l’appétit et que je ne mangerais que les crevettes achetées ce matin au marché et que demain je monterais sur la balance et que j’aurais perdu un kilo, pas moins. Mais il est 21h21 et j’ai faim.

    Bref, je me dis, toujours en pédalant plus que de raison, que si c’est possible d’empêcher un pianiste talentueux de ravir par son art touristes et Parisiens, parce qu’ils le valent bien, ça doit bien être possible d’empêcher des dealers de cracher du rap à fond jusqu’à 4h du matin. Mais peut-être que je pense trop ou mal. Dans la pièce de Jean Anouilh, Becket ou l’honneur de Dieu, Henri II demande à ses sbires s’ils pensent. Les quatre bougres répondent en cœur qu’ils sont bien trop occupés pour cela et qu’ils ont mieux à faire de toute façon et cette réponse semble satisfaire totalement le bon roi, bien décidé à gouverner sans entrave – c’était quelques siècles avant que quelques hurluberlus poilus et mal rasés n’aient l’idée de crier ce slogan « jouissez sans entraves » – Alors, je me dis que quitte à penser, ce qui ne fait pas toujours du bien (conférer les dires du Dalaï-lama sur la survalorisation de la pensée, maladie occidentale et particulièrement française selon lui), quitte à penser, autant penser sans se faire de mal. Comment faire ? C’est simple, accepter d’être gouverné sans entraver le pouvoir. En d’autres termes lâcher prise, accepter le postulat : Il y a en face du pont Saint-Louis une entité qui abuse de son pouvoir, une entité que j’imagine encostumée, embrouillée dans des affaires, avec des bras longs, longs comme ceux des grands singes, des bras tellement longs qu’ils touchent le sol. Mais cette pensée-là est effrayante, à donner des cauchemars aux enfants et faire pousser des cris d’orfraie aux dames qui font le catéchisme aux enfants qui font des cauchemars. Mais que faire ? Je m’adresse à Dieu, François (combien déjà ?), allez, BHL même, comment penser ? Que penser sans se faire de mal ? Une amie âgée m’a raconté un jour que sa tante, religieuse de son état, avait subi une sorte de lobotomie pour réguler son humeur et qu’après l’expérience, elle semblait être dans un état d’équanimité qui n’avait rien à voir avec celui que les mystiques sont censés atteindre à force de pratique. La pauvre femme n’exprimait plus aucune émotion, ni de joie, ni de tristesse, ni de colère. La méthode est trop radicale, mais comment se résoudre à laisser la voie libre à l’injustice, à la partialité, comment se résigner à être ce qu’on nous demande d’être : de gentils consommateurs qui marchent dans les clous ? –––––––––––––––––––––––––––––– !!! ––––––––––––––––– ! ** Mais il est tard et je n’ai toujours pas mangé.

     

    * J’avais d’abord écrit, pour signifier mon indignation : Pays de pleutres ! Pays de couilles molles serviles ! Mais je me suis dit que j’allais mettre Action Barbès dans l’embarras, Action Barbès qui s’interdit de censurer les contributions à son blog, donc j’ai décidé de faire moi-même le travail de censure qu’Action Barbès se refuse à faire en remplaçant « Pays de pleutres ! Pays de couilles molles serviles ! » par ––––––––––––––––– ! –––––––––––––––––––– ! *

     

    ** Là, je ne peux vraiment pas vous dire ce que j’avais écrit.  

  • Colloque ”Gares en guerre (1914-1918)”

    colloque,h&v-du-10e,ahicf,mairie-du-10eDans le cadre de la célébration du centenaire de la Première Guerre Mondiale, voici un colloque très complet mettant en avant le rôle essentiel joué par les gares et le système ferroviaire pendant la Grande Guerre et montrant comment la gare est devenue un lieu de mémoire du départ des soldats sur le front.

    Organisé conjointement par l'Association pour l'histoire des chemins de fer ("AHICF": Rails et histoire) et la société historique du 10e (Histoire & Vies du 10e), le colloque se déroulera à la Mairie du 10e du mercredi 3 au vendredi 5 septembre. 

    Le colloque permettra à près d'une trentaine d'intervenants d'évoquer sous différents angles (scientifique, économique, architectural, culturel, littéraire, artistique, historique et sur le plan de la mobilité) différents sujets: les transports exceptionnels, la gare comme sas entre le front et l'arrière, la gare régulatrice, les constructions et reconstructions.

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    Cliquez sur l'affiche pour télécharger le programme complet.

    (Bulletin d'inscription en dernière page)

     

    Ce colloque est gratuit mais l'inscription est obligatoire, soit via le bulletin d'inscription téléchargeable ci-dessus, soit par mail à contact@ahicf.com.

    Vous pouvez aussi vous inscrire en ligne au Colloque en cliquant ici. La date limite théorique est le lundi 1er septembre (afin de faciliter son organisation), mais l'inscription sur place, dès le mercredi 3 septembre, devrait être possible dans la mesure des places disponibles.

     

  • Exposition ”Le 10e dans la Guerre”

    Outre le colloque "Gares en Guerre" qui se déroulera dans la 2e moitié de la semaine (cf. notre article du 31 août), la Mairie du 10e présente des photographies d'époque du 3 au 24 septembre, pour illustrer l'impact sur le 10e, arrondissement sans doute le plus touché de Paris, du fait de la présence sur son territoire des gares de l'Est et du Nord.

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    Le vernissage de cette exposition "Le 10e dans la Guerre", proposée par la société historique du 10e Histoire & Vies du 10e et avec la collaboration de Rails et histoire, aura lieu à la Mairie du 10e:

     

    le jeudi 4 septembre à 19h

     

    (Invitation téléchargeable ici)