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  • Quels usages pour la Promenade urbaine?

    La salle était presque pleine pour assister à la présentation des possibles usages de la Promenade urbaine. Plusieurs habitants du 10e avaient fait le déplacement, sans doute les plus motivés. A la tribune, les maires des 10e et 18e, un représentant pour le 19e, la responsable de la Direction de la voirie et des déplacements (DVD).

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    Une fois n'est pas coutume, nous allons commencer par la fin puisque nous avons appris que le rapport d'activités de l'agence AAA promise pour fin janvier était enfin en ligne. Et surtout, que l'enveloppe budgétaire de 650 000 € annoncée et prévue pour la concertation et la mise en œuvre du projet, et donc destinée à cette agence, sera réduite à environ 170 000€. Le solde permettra d'alimenter en partie le budget pour l'éclairage du viaduc. Une bonne nouvelle pour Action Barbès et les deux autres associations (Sos La Chapelle et Demain La Chapelle) qui se battaient depuis un an pour que la ville cesse le partenariat avec AAA (voir notre article d'avril 2017). Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, nous avons appris qu'enfin une étude était à l'ordre du jour pour envisager une seconde sortie à la station de métro La Chapelle. Comme quoi les mobilisations peuvent servir à quelque chose.

    Pour autant, même si les lignes ont un peu bougé, on ne sera pas vraiment dans une promenade urbaine comme nous l'avions imaginée en 2013. On savait que le parcours était complexe et une continuité difficile à mettre en œuvre. Aussi, il faut admettre qu'on est davantage dans une juxtaposition d'équipements.

    Les propositions de la Ville

    Voirie

    En premier lieu, il faut savoir que les travaux de voirie qui devaient commencer en avril, à partir du carrefour Barbès, sont repoussés. En effet, ils sont conditionnés par les travaux de rénovation de la RATP, travaux qui ont pris un peu de retard. On nous a annoncé un démarrage pour juin. Il n'y aura finalement pas de piste cyclable sur le trottoir côté 18e suite à la concertation avec des associations de cyclistes. Elle restera à 1,60m de large. Le trottoir côté 10e boulevard de la Chapelle vers le théâtre des Bouffes du Nord sera élargi.

    Calendrier des travaux de voirie

    Juin-octobre 2018 - Tronçon Barbès-Tombouctou

    Octobre-décembre 2018 - aménagement du carrefour Tombouctou-Maubeuge

    Novembre 2018 à juillet 2019 - tronçon Chapelle-Stalingrad

    Mai-juillet 2019 - tronçon carrefour Tombouctou-Chapelle

    Les usages proposés

    Quatre axes ont été retenus: activités sportives, activités artistiques et culturelles, agriculture urbaine et végétalisation, activités économiques.

    Côté sport, un projet a été défini par la Direction de la jeunesse et des sports avec l' association du 19e Meltin'Club. Les terrains grillagés et fermés actuellement sous le viaduc vers Stalingrad seront rénovés pour accueillir du basket mais aussi d'autres sports, pour permettre une mixité d'occupation. On a entendu boxe et musculation. Les espaces devraient être sécurisés grâce à diverses animations et une vigilance exercée sur les nuisances possibles pour les riverains. Pour ces espaces, à court terme, on déposera un revêtement gomme pour une utilisation éphémère et, à moyen terme, on envisagera un embellissement du grillage. Puis, à long terme (compter un an et demi à deux ans), on ouvrira des espaces rénovés (deux terrains décentralisés côté 19e pour laisser un large passage). Des expositions photos pourraient être installées. Ces propositions n'ont pas fait l'unanimité mais semblent intéressantes si les lieux sont correctement gérés. Encore que la question de lieux de sport proches de la pollution des voitures et du bruit du métro se pose. La prudence s'impose donc.

    La suggestion d'un espace de glisse sur le pont Saint-Ange a, quant à lui, été plutôt défavorablement accueilli. Certes, il n'y a pas de riverains proches mais l'idée avancée d'en faire un lieu mixte avec pourquoi pas un espace d'exposition est totalement incongrue. Qui aimerait se rendre à une exposition avec un bruit assourdissant en fond sonore ? Franchement... Par ailleurs, nous avons fait remarquer que les espaces de glisse sont quasiment exclusivement masculins. On peut le regretter, mais c'est ainsi aujourd'hui. Et la place des femmes sur l'ensemble de la promenade a été évoquée à plusieurs reprises dans la salle.

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    La photo ci-dessus a été prise rue Léon-CLadel dans le 2ème arrondissement un samedi après-midi. Il ne manque que le bruit.

    Pour la culture, une responsable de la direction des Affaires culturelles de la Ville avait été invitée. Elle a insisté sur l'importance de l'offre culturelle. Mais encore ? On a entendu parler d'art urbain et d'une association du 20e ,"Art Azoï", qui interviendrait sur le parcours : de façon temporaire sur les murs de Lariboisière (Action Barbès a reproposé un tel projet cette année dans le cadre du budget participatif), et aussi sur les murs sous le viaduc (gageons qu'obtenir l'accord de la RATP ne sera pas aisé). Nous retenons une bonne idée (proposée également par Action Barbès depuis des années) pour des expositions photos sur l'histoire du quartier et le patrimoine de la ligne 2. On s'en réjouit donc. Une ludothèque pourrait trouver sa place dans le square Louise-de- Marillac. Les Arts de la rue seraient aussi mis à l'honneur. Les lieux culturels seront sollicités et le Point Ephèmère situé au bord du Canal Saint-Martin proposera des manifestations. Des pistes intéressantes donc, mais encore rien de bien précis.

    La Direction des espaces verts a ciblé des lieux à végétaliser, et particulièrement le pont de la Chapelle qui a l'avantage d'être bien exposé à la lumière. Ce serait donc un lieu favorable à la culture hors sol. Un projet, suivi par des professionnels (une nécessité a précisé la maire du 10e) pourrait donc être élaboré avec des plantations en bac. On approuve. Adieu palettes !

    Pour le marché, nous savons que le site est contraint mais nous avons noté que l'espace de convivialité figure bien sur les plans projetés. Pour autant, un plan n'est pas la réalité et nous devons rester vigilants.

    Enfin, des kiosques pourraient être installés sur le parcours et proposer différentes activités. Là encore, rien de précis.

    A noter que la piétonnisation du pont de Jessaint, proposée lors de précédentes réunions, a été abandonnée car elle nécessitait des modifications de sens de circulation, entre autres rue Jean-François Lépine (une hypothèse mal accueillie par les habitants de la rue) et a été jugée trop coûteuse.

    Les réactions dans la salle

    L'association SOS La Chapelle reconnaît être particulièrement déçue et regrette l'absence de liens avec les espaces culturels du parcours et de projet global. Alexandra Cordebard reconnaît qu'on ne voit pas encore la cohérence globale mais qu'on avance. Demain La Chapelle apprécie qu'on se rapproche de l'idée de départ du projet avec une bonne place pour l'art et la culture. Mais, comme Action Barbès, elle déplore le projet de terrain de glisse qui crée une rupture sur le linéaire. L'éternel problème de la propreté est évidemment revenu dans les débats. Comment cette promenade sera t-elle entretenue ? "Les nouveaux aménagements de l'espace permettront plus facilement aux agents de passer et donc de nettoyer" a répondu le maire du 18e arrondissement. Mais il faudra aussi que le mobilier urbain soit correctement entretenu ! Nous sommes une fois de plus intervenus sur l'état déplorable des armoires électriques (entre autres) qui jalonnent le parcours.

    L'adjoint chargé de l'urbanisme, Michel Neyreneuf, a repris un problème qui nous est cher : celui des barrières sous le viaduc à l'emplacement du marché, barrières sans cesse cassées, rarement réparées, puis à nouveau vandalisées et qui a pour conséquence de permettre aux véhicules d'y stationner en toute impunité. Il semblerait qu'enfin la ville de Paris ait pris la mesure du problème pour chercher des solutions viables de fermeture. En effet, Cécile Lagache responsable à la DVD a précisé qu'un marché public pour des bornes rétractables avec commandes à distance était à l'étude. Mais ne crions pas victoire trop rapidement car il n'est pas certain que l'espace marché en bénéficie...

    Autre point qui continue à fâcher, celui du maintien de la déchetterie. La ville ne veut pas entendre parler de sa suppression car elle la juge indispensable. "Pourtant, voilà des semaines qu'elle est fermée sans que cela semble poser problème !" s'est exclamé un habitant.

    On peut déplorer de ne pas avoir obtenu d'informations sur le choix des éclairages de mise en valeur du viaduc. Seule information glanée : le budget total alloué pourrait atteindre 5 millions d'euros.

    Par ailleurs, on nous avait annoncé que la présentation projetée était déjà en ligne le jour de la réunion publique, ce qui n'est toujours pas le cas au jour de parution de notre article!! Nous ne pouvons donc pas vous faire partager le lien vers ce document, utile pour mieux comprendre les projets.

    En conclusion, les maires des 10e et 18e ont assuré qu'ils seraient exigeants et vigilants. On espère donc qu'ils tiendront parole.

  • CICA du 16 Mars 2006

    Le Comité d’Initiative et de Consultation d’Arrondissement (CICA) s’est tenu le 16 Mars dernier à la Mairie. Après avoir traité plusieurs sujets comme celui de l’école et de la petite enfance ou du tri des déchets, cette réunion, à la demande du bureau de liaison, avait pour objectif de faire un point sur la vie associative dans notre arrondissement.

    C’est devant une salle bien remplie que le Conseil municipal presque au complet est venu présenter un rapport d’activités pour les 4 dernières années. Manifestement, deux idées force étaient au programme : dynamisme et transparence. Voyons ce qu’il en est.

    A en croire les informations diffusées par la Mairie, le renouveau de la vie associative dans notre arrondissement est réel. Les quelques 15 associations inscrites au CICA en 2001 sont passées au nombre de 186 et si l’on y ajoute celles qui n’y sont pas inscrites, la Mairie estime à environ 200 les associations actives dans notre 9ème. Qu’elles soient sportives, culturelles, dans l’action sociale ou l’éducation, le renouveau semble notable et probablement du aux profonds changements intervenus ces dernières années dans la composition des habitants de l’arrondissement. Il est indiscutable que des efforts ont été faits pour accompagner ce dynamisme. En témoignent non seulement le Forum des Associations qui se déroule chaque année (le prochain aura lieu le samedi 9 septembre au square d’Anvers), le montant des subventions allouées (voir ci-après) ou la prochaine ouverture de la Maison des Associations (inauguration le 1er Avril prochain et début du fonctionnement en Avril). La forte participation des associations aux réunions du CICA elles mêmes en est aussi une preuve.

    Le montant total des subventions alloués et votées au Conseil d’arrondissement confirme cette tendance. Avec une augmentation de 62% entre 2004 et 2005, il est un signe clair du soutien que la Mairie apporte à ces actions. Les chiffres, tels que communiqués par la Marie sont les suivants :

     en €

    2004

    2005

    Anciens combattants

    600

    1 150

    Action sociale

    24 603

    41 694

    Education / petite enfance

    139 639

    487 008

    Culture

    197 897

    369 200

    Sport

    215 550

    134 522

    Commerçants

    54 735

    62 900

    Culte

    43 000

     
    Total

    676 024

    1 096 474

    L’effort de transparence est réel. A notre connaissance, c’est la première fois que de tels chiffres sont publiés. Il convient donc de le saluer. Les motivations d’allocation de ces subventions restent encore dans le vague. Objet de délibérations au Conseil de Paris, chaque décision peut être contrôlée par les citoyens mais les motivations de ces décisions doivent encore faire l’objet d’une recherche assez compliquée - bien que possible - auprès du Secrétariat Général de la Ville. Sans contester la nature de ces décisions, disons quand même que l’effort de transparence serait plus abouti si chacun pouvait avoir de manière simple accès aux informations justifiant telle ou telle allocation.

    Petit point noir dans ce tableau qui semble idyllique, le bureau de liaison du CICA, point de contact entre la Mairie et les associations, ne semble pas fonctionner. Le fait que des représentants des Conseils de quartier y soient désormais conviés ne change rien à l’affaire. Son renouvellement est prévu pour Octobre 2006, la Mairie a promis de regarder cette question avec attention.

  • Conseil d’arrondissement

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    Voilà qui est fait !

    La devise de la République est enfin inscrite sur le porche.

    Notre Mairie du 9ème était le seule a ne pas avoir cette inscription. Faute de recul sur la rue Drouot, les 3 mots sacrés ont été inscrits à l'intérieur et c'est donc en quittant la cour de la Mairie que vous les verrez. L'idée d'une inscription au sol est aussi à l'étude. Au fait, saviez vous que les photos sont interdites dans la cour de la Mairie ? Celle que vous voyez est donc une photo "volée" - Bizarre non ?

    Le Conseil d’arrondissement du 9ème s’est tenu lundi 27 mars (voir l’ordre du jour sur le site de la Mairie – à noter que le point 6 a été supprimé de l’ordre du jour).

    En préambule, Jacques Bravo, Maire du 9ème donne quelques informations :

    - la Maison des Associations du 9ème sera inaugurée le 1er avril et ouvrira ses portes dès les premiers jours d’avril ;

    - du 5 avril au 12 mai se tiendra l’exposition « histoire des Grands Magasins » dans les Salons Aguado de la Mairie ;

    - du 5 avril au 22 avril se tiendra une exposition retraçant les 30 ans du Marathon de Paris dans la Salle du Conseil de la Mairie.

     

    Les délibérations des points 4 & 5 faisant l’objet d’un accord unanime du Conseil, le Maire, sur proposition de Corine Barlis, 1ère Adjointe, propose d’ajouter à l’ordre du jour le vote d’un Vœu à l’adresse du Conseil de Paris concernant la vente à la découpe d’immeubles. Suivant les informations communiquées par Mme Barlis, les ventes à la découpe pratiquées par les promoteurs immobiliers auraient repris de manière très active, principalement dans le centre et l’Ouest parisien. Il y aurait une quinzaine d’immeubles concernés dans le 9ème dont 2 immeubles rue Ballu, 2 rue Saint Lazare, 2 rue Pigalle.

    L’opposition rappelle au Maire que la présentation d’un Vœu en cours de Conseil, si elle est certes autorisée, n’est pas conforme aux règles que le Maire a lui-même instauré en la matière. Le Maire accepte cette remarque mais fait valoir l’urgence du sujet.

    Le Conseil décide de délibérer et accepte le Vœu, l’opposition s’abstenant sur celui-ci.

    Il s’articule en 4 points :

    - demande au Maire de Paris d’agir vis-à-vis de l’Etat pour la préparation d’une loi de protection des locataires concernés par les opérations immobilières de découpe spéculative

    - respect des dispositions légales et réglementaires par les opérateurs immobiliers et particulièrement l’accord collectif de 1998

    - respect de l’arrêté municipal du 21 avril 2005

    - recoure, en cas de besoin, à la procédure de préemption.

    (voir le texte complet sur le site de la Mairie)

  • Urbanisme et architecture au Trianon… et dernières informations sur le quartier Barbès

    ACTION BARBES était au Trianon mercredi dernier pour assister à une des rencontres à thème qu’organise Bertrand Delanoë dans le cadre de la campagne municipale. Il s’agissait d’aborder l’urbanisme. Bien sûr la polémique sur les édifices dépassant les 37 mètres réglementaires a été largement débattue.

    Dominique Alba, directrice du Pavillon de l’Arsenal, a brossé à vive allure un tableau des grands changements vécus par Paris au cours des siècles, rappelant au passage que nous étions, dans le théâtre du Trianon, en dehors de la limite de Paris quand le mur des Fermiers généraux ceinturait la ville et rejetait les lieux de plaisir à l’extérieur. Les interventions de la salle ont permis ensuite au maire de Paris d’aborder tous les sujets en rapport avec le thème du jour et bien sûr, ceux qui lui tiennent particulièrement à cœur.

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    Axonométrie de Stéphane Ricout, architeccte DPLG.

     

    L'idée d’ACTION BARBES était de croiser Daniel Vaillant, maire du 18e accueillant la réunion, et de lui remettre une proposition sur un dispositif alternatif à l’actuel échafaudage qui soutient la marquise du Louxor, mais qui est très laid et gêne grandement la circulation des piétons. Lors de la réunion inter-arrondissement du 7 novembre en mairie du 18e, il a été dit que la DRAC ne souhaitait pas la déposer.

    Dans la foule, il n’a pas été possible de remettre les précieux documents au maire, mais à son directeur de cabinet, Jean-Marie Vernat. Il a pu nous dire que le dossier d’ACTION BARBES était très utile, que les services y travaillaient à nouveau, que la réunion au Secrétariat général aurait lieu le 19 décembre et celle à laquelle A.B. serait invitée, se tiendrait en janvier. Les choses s’annoncent donc comme elles ont été promises.

     

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    ACTION BARBES a pu discuter avec Dominique Lamy, adjoint au maire du 18e, chargé de la voirie et des déplacements. Lui aussi a suivi toutes nos propositions. Il a confirmé que le barreau G. Patin – La Chapelle allait bien être fermé les jours de marchés ; qu’il a demandé l’ajout de deux panneaux « flèche blanche sur fond bleu » pour le côté Nord du passage ; qu’il a un gros problème avec la Propreté qui ne ferme pas souvent les barrières en croix de Saint-André, côté Tombouctou, après le nettoyage du terre plein les mercredis et samedis, ce qui favorise le stationnement illicite sous le métro ; qu’il a fait "planter" de nouveaux potelets le long de la trémie boulevard de Rochechouart pour éviter les camionnettes sur le trottoir ; que la baraque à gaufres (ou à frites ?) est revenue et dispose d’une autorisation (donc inutile de penser qu’elle va repartir) ; que la solution de stands en dur pour les deux autres marchands est sérieusement étudiée.bfae347031749144cd1ce8a292d12d1f.jpg

    Aménagements à suivre...

  • Certains meublés dans le collimateur

    Souvenez-vous du conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul de l'automne consacré aux problèmes du logement à Paris. Un des points débattus dénonçait l'extension de l'offre de logements meublés pour de brèves périodes, le plus souvent une semaine, ou même un week end, dans certains quartiers, particulièrement du centre ou près des gares.

    L'élu du 10e présent ce soir-là avait expliqué que la mairie de Paris observait de près cette tendance et réagirait dans de brefs délais pour tenter de l'enrayer. En effet, tous les appartements, petits ou grands, qui sont loués à des touristes, sont autant de surfaces qui sont sorties du parc général des appartements en location à l'année. De plus, leur niveau de prix est bien plus élevé que celui des loyers annuels, car leur concurrence est celle de la chambre d'hôtel. Rien à voir, pourtant. Pas étonnant dès lors que les propriétaires soient tentés par cette aubaine et que parfois ils dépassent les limites de l'acceptable.

    L'acceptable, c'est quoi ? C'est un appartement qu'on échange pour une période courte contre un séjour dans une autre ville, dans un appartement semblable, par exemple. C'est aussi une ou plusieurs semaines de location saisonnière. Mais quand la formule est mise en oeuvre une grande partie de l'année, on passe de l'activité occasionnelle à l'activité hôtelière non déclarée.... Certains confient même leur(s) bien(s) à des agences spécialisées dans ce type de location. Les revenus tirés de ce négoce s'apparentent à ceux d'un commerce d'hôtelerie et la législation qui s'applique est toute différente.

    D'après Jean-Ives Mano, adjoint au maire de Paris chargé du logement, ce serait plus de 3 000 logements qui sortiraient du marché locatif chaque année. Hier le journal gratuit Métro reprenait ses propos dans un article que vous pouvez lire ici.

    L'article met en lumière certaines incohérences dans la politique de la Ville : d'un côté sur son site ou celui de son partenaire l'Office de tourisme de la Ville de Paris, on clame qu'il est aisé de louer (voire de sous-louer) un appartement meublé pour une courte période, et d'un autre côté, le conseil de Paris pense à réprimer les activités de ces bailleurs amateurs... Ne faudrait-il pas promouvoir davantage les sites d'accueil de type "Bed & breakfast", pardon, chambres d'hôte, chez l'habitant, qui offrent en plus d'un lit un contact humain ? Cela existe, nous l'avons trouvé, mais il semble que les offres soient beaucoup moins nombreuses. Une autre philosophie...

    Est-ce plus cher ? Quelques exemples piqués sur la toile.

    Dans le 15e, chambre pour deux avec salle de bain, et petit déjeuner, 130 euros.

    Dans le 10e, rue La Fayette, des chambres pour deux, dans un grand appartement, petit déjeuner compris,  de 78 à 120 euros.

    Il n'est quà entrer chambres d'hôte ou meublés touristiques dans votre moteur de recherche, pour être rapidement convaincu que ce marché se porte bien...  Essayez.

  • L'hiver viendra....

    Sans lire dans la boule de cristal, il est à peu près sûr que les températures vont bientôt baisser. Dans deux semaines nous serons en hiver, et ce sera Noël. La partie inconnue est Noël au balcon ou Noël aux tisons ? Une vieille interrogation qui démontre que les Français ne frissonnaient pas toujours à la fin de l'année dans des températures négatives. Nous sommes un pays tempéré et les variations sont banales.

    Que cela ne nous empêche pas de prévoir. Et si possible de prévoir à la fois confort et économie. C'est ce que propose l'Agence Parisienne du Climat qui donne ses conseils pour être au chaud cet hiver sans faire grimper la facture.

    Chauffage : entre économies et besoin de chaleur

    A Paris, le chauffage représente 70% de la facture énergétique des logements, loin devant les usages électriques, l'eau chaude sanitaire et la cuisson.
    Il y a différentes solutions pour réduire votre facture mais aussi diminuer vos émissions de gaz à effet de serre et ainsi lutter contre le changement climatique.

    Que vous soyez au chauffage individuel ou collectif  il y a 3 niveaux d'action :

    1) AGIR sans rien dépenser : valable aussi pour les locataires!
    Les températures préconisées dans un appartement sont : 19° dans le salon, 16° dans les chambres et 22° dans la salle de bain.
    Chaque degré supplémentaire augmente votre facture de 7%, elle peut donc vite grimper !
    Il suffit d'avoir un thermomètre dans chaque pièce pour vérifier que vous ne dépassez pas les températures de consigne. Pensez aussi à baisser le chauffage lorsque vous vous absentez quelques heures.
    Il faut également veiller à ne rien installer devant les radiateurs et fermer les volets et/ou les rideaux dès que la nuit tombe afin de garder la chaleur dans votre logement.

    2) AGIR avec des petits investissements : valable aussi pour les locataires !
    De petits équipements peuvent améliorer votre confort en hiver, par exemple : installer des rideaux épais et des bas de porte qui empêcheront l'air froid de rentrer dans votre logement.
    Vous pouvez également mettre en place une régulation du chauffage avec des robinets thermostatiques sur les radiateurs et installer un thermostat d'ambiance programmable.
    Les installations de régulation permettent de faire des économies de 10 à 25% sur la facture de chauffage.

    3) AGIR sur la performance énergétique du logement
    L'amélioration de la performance énergétique du logement va du remplacement de fenêtres jusqu'à l'isolation thermique extérieure en passant par le remplacement de la chaudière et l'isolation intérieure en fonction des situations.
    A Paris où 98% des logements privés sont en copropriété, il est pertinent d'adopter une démarche globale de rénovation de la copropriété : cela démultiplie l'efficacité et les résultats et permet de mutualiser, et donc réduire les coûts dans une plus grande proportion que ne le ferait une action personnelle, au coup par coup, par appartement.

    Pour en savoir plus, contactez les Conseillers Info Energie Climat de l'Agence Parisienne du Climat ou visitez le site internet ci-dessous. Ils vous délivreront des conseils gratuits, indépendants et personnalisés pour rester au chaud cet hiver tout en maîtrisant votre budget chauffage !

    Contact : Info-conseil@apc-paris.com

    A L'Agence Parisienne du Climat :
    Pavillon du Lac, Parc de Bercy, 3 rue François Truffaut - 75012 Paris
    Du lundi au vendredi de 10h à 18h
    De préférence, prendre rendez-vous au : 01 58 51 90 20

    Source : http://www.apc-paris.com/

  • Gare du Nord. Suivez le guide.

    La députée des 3e et 10e arrondissements rédige régulièrement un bilan de ses activités. Rien de secret : il suffit de s'inscrire pour en être informé. Dans le dernier bulletin, elle nous parle de sa visite à la Gare du Nord et des projets de travaux qui sont programmés pour la rendre plus confortable et plus sûre aux usagers et visiteurs. En attendant de les voir se réaliser, voyons de quoi il s'agit ! 

     
    " Première gare d’Europe en termes de fréquentation avec 700 000 visiteurs par jour, soit 200 millions de voyageurs par an, la Gare du Nord fait face à d’importants défis. Pour y répondre, la SNCF a lancé un programme de rénovation et de modernisation, qui comprendra deux phases. La première s’achèvera en 2018, et la seconde, qui prévoit des transformations plus radicales, pourrait se concrétiser en 2023.

    A court et à moyen terme, depuis 2014 et jusqu’en 2018, des travaux de modernisation sont en cours. Ils visent à améliorer l’expérience des voyageurs en rendant la gare plus pratique, plus confortable, plus agréable et plus lisible. 70 premières opérations « légères » ont déjà été mises en places, telles que le lavage des verrières, des demi-lunes et rosaces ou la rénovation des escaliers et de plusieurs espaces de la Gare. Dans les trois prochaines années, sont également prévus l’ouverture d’une brasserie, la création d’un commerce culture et loisirs, le désencombrement de l’ensemble de la plateforme Grandes Lignes, l’aménagement de nouveaux espaces de vente et d’information, la rénovation de la salle d’échanges RER et des quais des RER B et D, l’optimisation des accès Eurostar, la requalification du souterrain Maubeuge et l’agrandissement du terminal transmanche. Ces travaux devraient permettre de mieux identifier les zones de circulation, d’attente et commerciales ; de favoriser l’information des voyageurs avec la multiplication des écrans d’information, afin d’améliorer l’ambiance générale de la Gare du Nord.

    A plus long terme, à l’horizon 2023, un projet ambitieux développé par l’architecte Jean-Michel Wilmotte prévoit d’ouvrir la gare sur la ville, en repensant complètement les différents espaces. Il vise à inscrire la restructuration de la gare dans un projet global, qui la replace au cœur d’un système urbain qui s’étend depuis la Gare de l’Est jusqu’au boulevard de la Chapelle. Vous pouvez retrouver le dossier de presse de présentation de ce projet, ainsi que des rénovations qui ont lieu actuellement, en cliquant sur ce lien.

     

  • Du cinéma muet au Louxor

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    Pour trois séances, le Louxor va revivre comme à ses débuts. Sur l'écran "historique" de la salle Youssef Chahine, Serge Bromberg accompagnera au piano trois projections de films muets.

    Passionné de cinéma, Serge Bromberg a fondé en 1985 la société Lobster Films qui a pour but de valoriser et de restaurer de nombreux films du patrimoine. Le programme :

    DIMANCHE 15 MARS À 11H

    CINÉ-CONCERT CHAPLIN, KEATON, LAUREL ET HARDY

    Un programme de trois courts-métrages avec:

    - Charlot émigrant : Chaplin, à la recherche du rêve américain, rencontre une jolie émigrante et sa mère dans un bateau.

    - La maison démontable : Buster Keaton se voit chargé de construire une maison en kit, mais toutes les boîtes ont été inversées !

    - Œil pour œil : Laurel et Hardy vendent des sapins de Noël de porte en porte en plein mois d'août. Ils se disputent avec un client peu enthousiaste et démolissent progressivement sa maison tandis que celui-ci détruit leur voiture pièce par pièce.

    Supplément de 2€ pour cette séance (ciné-concert).
    Pas de supplément demandé aux porteurs de la carte abonné Louxor 5 et 10 places.
    Cartes UGC Illimité et Gaumont Le Pass non-acceptées.


    VENDREDI 17 AVRIL À 20H

    CINÉ-CONCERT "L'HOMME À LA CAMÉRA"
    Un film de Dziga Vertov
    Russie - 1929 - 1H05

    Synthèse des travaux de Vertov depuis les années 1920, L'Homme à la caméra est, plus qu'une symphonie de la ville, un manifeste de la conception du cinéma par le groupe avant-gardiste des Kinoks (œil vérité). Premier film russe sans intertitres, montage "musical" de quelques 1 700 plans, à mi-chemin entre documentaire et film expérimental, L'Homme à la caméra frappe encore aujourd'hui par l'audace de son inventivité.

    Tarif unique : 8€
    Cartes Louxor 5 et 10 places acceptées.
    Cartes UGC Illimité et Gaumont Le Pass non-acceptées.


    MARDI 16 JUIN À 20H

    CINÉ-CONCERT "VISAGES D'ENFANTS"
    Un film de Jacques Feyder
    FRANCE-SUISSE - 1925 - 1H57

    Dans le village suisse de Le Valais, Jean, traumatisé par la mort de sa mère, est confié à son parrain.
    " L'originalité principale provient de ce que le récit est situé au niveau des enfants et en particulier du héros, le petit Jean. Ce point de vue se maintient sans artifice tout au long de l'intrigue et s'appuie sur une connaissance profonde de l'âme, de la psychologie et des comportements enfantins."
    Jacques Lourcelles - Dictionnaire du Cinéma

    Tarif unique : 8€
    Cartes Louxor 5 et 10 places acceptées.
    Cartes UGC Illimité et Gaumont Le Pass non-acceptées.

     

  • Comment communiquer sur la propreté dans le 10e ?

    Une première réunion sur la présentation du plan d'action de propreté dans l'arrondissement avait eu lieu en juin 2014, peu après l'élection de la nouvelle équipe municipale.

    La seconde prévue en septembre n'a pas été programmée. Mais Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e chargée de cette délégation, a organisé des marches exploratoires auxquelles nous avons participé dans le quartier Barbès et dans le quartier Gare de l'Est au mois d'octobre.

    Les équipes d'animation des conseils de quartier du 10e étaient invitées le 29 janvier dernier à réfléchir sur les outils de  communication à développer pour inciter le concitoyen à respecter son environnement.

    Jusque là, flyers, affiches, cartes postales, panneaux mobiles, dépliants ont été largement utilisés. Tout cela a un coût forcément et plusieurs participants se sont étonnés qu'on ne mesure jamais les effets des actions menées.

     

    Quoi de neuf alors ?

    L'amende actuelle de 38 € qu'encourt le "salisseur" va passer rapidement à 68€. Mais le nombre d'agents verbalisateurs, quant à lui, n'augmentera pas : ils sont deux pour le 10e ! Par ailleurs, on attend les fameuses "brigades vertes" qui iront informer les passants et à l'occasion les verbaliser.

    Cette année, une campagne sur les mégots décidée par l'Hôtel de ville, baptisée "Paris fais-toi belle", va bientôt recouvrir des panneaux JCDecaux, entre autres, pendant quelques mois. Puis, les fumeurs récalcitrants qui continueront à ignorer que les mégots sont un déchet, certes petit mais terriblement résistant, s'exposeront à des sanctions. Quand ? A l'horizon de... la fin de l'année 2015, de bonne source. Tout le monde convient que les éteignoirs présents sur les nouveaux réceptacles de propreté ne sont pas très visibles. Dans la salle, certains ont même suggéré d'y apposer un autocollant voyant... Quid de l'esthétique et de l'harmonie des couleurs dans l'espace public dans ce cas ? Pourtant, E. Fajgeles maintient que les éteignoirs sont de plus en plus utilisés. 

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    Infographie dans Le Parisien du 31 octobre 2012

    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir et voir les légendes)

     

    Pourquoi ne pas informer largement l'opinion publique du coût du recyclage des mégots et de ses conséquences sur l'environnement ?

     

    Des habitants " ambassadeurs" de la propreté ?

    Dans le 10e, les clean up days, des journées dédiées au nettoyage d'espaces définis, par exemple le long du canal, ont été efficaces d'après les volontaires qui allaient au devant des promeneurs pour expliquer les effets de la pollution. Les gens étaient réceptifs, ont-ils rapporté. Il faudrait renouveler l'opération et l'étendre à d'autres quartiers comme Louis-Blanc et rue du Faubourg Saint-Denis.

    Quelques idées ont fusé lors de cette réunion, mais la tâche est immense. On n'attend pas de miracle!

     

  • Au cinéma Louxor, la jeunesse tunisienne à l'honneur dans le cadre du Maghreb des Films

    Le Maghreb des Films : ses rencontres cinématographiques

    Début décembre 2014, nous avions déjà evoqué les rencontres cinématographiques du Maghreb des Films. Sa nouvelle édition 2015 est déjà bien entamée : elle a commencé 3 semaines plus tôt cette année (le 5 novembre) mais se déroule encore pendant deux semaines, jusqu'au mardi 15 décembre prochain.

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    Cette 7e édition présente 60 films, courts et longs-métrages dans 11 lieux parisiens. Pour le détail des projections à venir, vous pouvez retrouvez toutes les informations du Maghreb des Films 2015 :

    . D'une part, sur leur page Facebook

    . D'autre part, en téléchargeant le catalogue des projections et la grille horaire.

    Dans le cadre de ce Maghreb des Films 2015, 16 avant-premières sont présentées, comme ce prochain jeudi 3 décembre à 20h au cinéma Louxor.  

     

    Avant-première du film "A peine j'ouvre les yeux" 

    Ce jeudi 3 décembre à 20h, le Louxor présente l'avant-première du film long-métrage "A peine j'ouvre les yeux", primé à la 72e Mostra de Venise (avec le Label Europa Cinemas du meilleur film européen dans la section Venice Days) et au Festival international du film francophone de Namur (avec le Bayard d'or de la meilleure première oeuvre).

    Une rencontre avec sa jeune réalisatrice Leyla Bouzid (née en 1984) dont c'est le premier film, est proposée à la suite de la projection.

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    L'histoire (Tunisie-Belgique-France, 2015, VOSTF, 1h42, sortie en salle : le 23 décembre) : "Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, Farah 18 ans passe son bac et sa famille l'imagine déjà médecin... mais elle ne voit pas les choses de la même manière. Elle chante au sein d'un groupe de rock engagé. Elle vibre, s'enivre, découvre l'amour et sa ville de nuit contre la volonté de sa mère, Hayet, qui connaît la Tunisie et ses interdits." (NDRL : rôle de la mère joué par la chanteuse Ghalia Benali, présente également au Louxor ce jeudi.)

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    La réalisatrice Leyla Bouzid signe une réalisation dynamique et pertinente dans sa tunisie natale, sous l'ère Ben Ali. C'est un film apportant un sentiment d'optimisme : un portrait rassurant de la société arabe, et de son potentiel de progrès dans cette région du monde.

    La musique a été composée par l'Irakien Khyam Allami, musicien luthier dans le groupe "Alif Ensemble" dont le premier album est sorti le 4 septembre 2015. Les paroles sont de Ghassen Amami. 


     

  • Nouvel an chinois à la mairie du 10e

    Rien ne nous arrête, regardez :

    巴黎十区区政府区Rémi FERAUD先生

    中法服装实业商会会长陈中华先生 

    诚挚邀请各位嘉宾参加二零一三年新春午宴

    并特邀中华人民共和国驻法大使孔泉先生当天共同出席 

    巴黎市区政府宴会72, rue du Faubourg Saint Martin 75010 Paris

     

    时间 :二零一三年二月十三日中午十二点

    Peut-être n'avez-vous pas tout compris.... mais cela a quand même beaucoup d'allure. Et notre blog est de plus en plus lu, aussi faut-il faire un effort de langue ! Bien, en français, cette annonce vous convie à la réception célèbrant le passage à l'année du Serpent d'Eau, le mercredi 13 février et c'est demain, à 12 heures dans la salle des fêtes de la mairie du 10e, en présence de l'ambassadeur de la République Populaire de Chine. 

    Poursuivons dans l'insolite. Notre caractère curieux par essence nous a conduit à observer de près les idéogrammes de l'invitation. Le nom de Rémi Féraud est précédé de deux caractères (ou suivi selon le sens de votre lecture) dont le traducteur en ligne (trouvé en un clic) nous dit qu'ils signifient MONSIEUR. 

    先生 Monsieur

    la ligne suivante commence par les 2 mêmes caractères. Seraient-ils suivi par le nom de l'ambassadeur ? Là nous ne nous en sortons pas. En revanche, nous avons trouvé le 13 

    puis l'année

    et le mois : 月 et la dixaine : et le zéro : 

    C'est toujours pareil, on s'en sort mieux avec les chiffres..  二零一c'est donc 2013, qui est suivi de l'idéogramme "année" , ensuite vient le 2 du mois de février, disons 2e mois : 二月 et enfin le jour dans le mois : 十三  le 13e.

    Notons toutefois que le 13e jour du mois est défini par la dizaine et un trois  et non par un bâton 一 comme pour l'année. Nous supposons que jour est 日.

    Comme la cérémonie à lieu à 12 heures, on tente : 十二点 serait la 12e heure. Pouvons-nous suggérer qu'il y a redite au niveau de l'heure du rdv, car 中午 signifie déjà  "à midi". Là, on se répète !

    Le traducteur en ligne nous donne raison en traduisant 时间 (au début de la dernière ligne) par la notion de temps... On dira "horaire".

    On peut imaginer comment Champollion s'est donné du mal... 

    Si, parmi nos lecteurs, il se trouve des sinologues, qu'ils n'hésitent pas à nous dire que nous nous sommes complètement fourvoyés, que le chinois transcrit n'est pas du mandarin, ou du cantonnais, ou.... nous ne le prendrons pas mal. Nous avons en tant que profanes passé un bon moment.

  • Le Tout-Monde hier au soir

    Nous avions bien noté la brève parue dans le 18e du mois — voir ci-dessous — mais sans avoir testé, nous ne voulions donc pas en parler. Maintenant c'est fait !

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    "MOF" vous parle de la genèse, nous vous parlons des lieux une fois visités.  

    Lors de l'inauguration (il y a un peu plus d'une semaine) il y avait tellement de monde que la chronique aurait été difficile et faite de clichés largement trop éculés, du style « immense succès » « clientèle débordant du petit local récemment réaménagé avec goût » «le patron bien connu dans le quartier était félicité par tous » etc, etc. Il n'empêche que tout cela est vrai. Mais une deuxième visite s'imposait pour vérifier primo le succès, secundo la présence du « patron », tertio la qualité du service, entre autres.

    Hier soir, malgré une petite pluie fine, le pavé luisant, les habitants pressés, tout ce qui donne à la Goutte d'Or un vague aspect des arrière-cours londoniennes, nous y voilà. 4, rue Affre : petite rue en deux parties coupées par l'esplanade de l'église Saint-Bernard. Le bistrot est situé dans la partie sud, la plus proche de la rue de la Goutte d'Or. Le Tout-Monde s'est installé il y a une semaine dans un ancien café restaurant, le Xango, malheureusement fermé depuis le 31 mars 2013, comme on l'apprend sur leur page Facebook, pour des raisons que nous ne connaissons pas en détail. Nous nous souvenons en revanche que, certains soirs, une grande marmite occupait l'une des tables et qu' on y distribuait des bolées de couscous gratuitement... le quartier était déjà au rendez-vous. La musique aussi. 

    Pour ceux qui connaissaient le Xango, disons que le local n'a pas beaucoup changé. Certes, il n'a pas été possible de pousser les murs, mais les tables étant assez serrées, comme dans tout troquet parisien, on doit bien pouvoir y loger une trentaine de convives assis et une vingtaine entre le zinc et deux tables rondes avec tabourets hauts. Le serveur s'agite et ne sait plus où donner de la tête. Il traduit le menu en anglais à un client accoudé au bar, il plie en quatre un carton pour caler un pied de notre table, et pose à côté de nous deux assiettes des excellentes rillettes que lui confectionne son boucher du marché d'Aligre ! "Ah, ces rillettes ! je les adore, moi, qui suis pourtant de la Sarthe !" On a adoré aussi. De même que les filets de harengs avec ses pommes de terre tièdes.

    La carte est sommaire, en dehors des entrées et des grignotages, le choix est limité au confit de canard et au bourguignon, mais les produits sont de qualité. Chacun peut y trouver son bonheur. Et puis, "on débute" dira plusieurs fois le serveur, "il y a encore mille choses auxquelles nous devons penser !" 

    Hier soir, mardi donc, pas un jour de sortie traditionnelle.... la salle du Tout-Monde était bien pleine : à notre droite une table d'anglophones, à notre gauche des habitantes du quartier, avec lesquelles nous n'avons pas tardé à discuter avec animation. Michel, alias Don Doudine, est venu voir comment tournait son affaire. Souriant derrière ses lunettes rondes, il serre des mains, embrasse les uns et les unes... On imagine qu'il se réjouit du succès de l'aventure.

    Une bonne soirée à deux pas de chez soi.