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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Plan 1000 caméras

    Quand le sujet revient dans la presse sur un ton dubitatif... on s'interroge.video_surveillance_wifi.jpg

    Où est le bel enthousiasme qui avait porté l'équipe municipale à voter comme un seul homme en conseil de Paris le plan des 1000 caméras, en 2008, sur les instances de la Préfecture de police et du ministère de l'Intérieur qui ne tarit pas d'éloges sur ses vidéopatrouilleurs dans les bulletins d'informations de la Préfecture de Police qui circulent sur la toile. Comme un seul homme... bon, c'est vite dit, car le groupe des Verts et Europe Ecologie n'a jamais cessé de dénoncer l'enfumage que cachaient les rapports mis en avant par l'Intérieur. D'autres rapports étaient publiés depuis un temps, consultable par tous, qui déjà soulignaient que les caméras à elles seules ne rendaient pas les rues plus sûres. Certes elles pouvaient apporter une aide à l'élucidation des affaires et donc aider les forces de police dans leurs missions. Or les caméras ont été vendues aux maires de France et de Navarre comme un moyen de surveillance, puis de protection. Nous avions déjà remarqué le glissement sémantique de surveillance à protection. Les contribuables locaux ont accepté de participer à ces investissements technologiques avec l'espoir de circuler plus librement dans leur ville, sans peur et sans crainte, en y laissant toutefois au passage un peu de leur anonymat...

    Nous avons une autre lecture, et celle de Jean-Marc Manach (dans son blog hébergé par Le Monde)  conforte nos doutes et fournit de nombreux liens, des arguments, un autre éclairage. En revanche, la Préfecture de police communique. Le ministère de l'Intérieur communique. Ce sont de grands images?q=tbn:ANd9GcRQM7_YSPScmFuTZmupb8WQHmDxtKYdqtLeSs-ZQIQDGGC8gRTongcommunicants à l'approche des élections. Et comme chacun sait, les chiffres restent des chiffres. On leur fait dire tout et son contraire, d'autant plus facilement que personne ne va vérifier au pied levé les statistiques de l'Intérieur. Pourtant, en juin 2011, sortait le rapport de la Cour des comptes sur la question. Intéressant. Et que disait-il ? Que l'extension de la vidéosurveillance se fait sans le moindre contrôle, que son développement dans les collectivités "se caractérise par la quasi absence d'enquête scientifique sur le sujet". Des enquêtes du Ministère de l'économie pourraient fort bien nous dire en revanche que les officines qui installent les réseaux de caméras dans les territoires, elles, se portent bien. Elles prospèrent dans le sillage de pseudo experts en sécurité publique qui se chargent de convaincre les conseils municipaux un peu tièdes ou récalcitrants.

    La Cour des comptes évoque dans son rapport les doutes qui se sont emparés des autorités britanniques, qui feraient depuis deux ans machine arrière, après avoir installé massivement des caméras à tous les coins de rues. Les budgets investis sont colossaux. Ils ont siphonné une grande partie des fonds réservés à la sécurité, sans apporter la preuve de leur bon emploi.

    On a pu lire encore récemment un article paru dans 20 Minutes (pas une presse franchement gauchiste) sous le titre "Une caméra n'empêche pas d'être un voleur". On ne pouvait dire mieux nous-mêmes...

  • Carte scolaire: une rentrée 2012 encore plus difficile

    Malgré la mobilisation de parents d'élèves, de syndicats d'enseignants et d'élus, le rectorat de Paris continue d'appliquer la politique des suppressions de postes. Rappelons qu'au plan national, ce sont 5700 postes dans le 1er degré sur un total de 14000 qui seront supprimés lors de la prochaine rentrée.

    Sur Paris, les 98 suppressions se répartissent en 46 RASED (réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté), 34 postes de remplaçants et 18 postes d’intervenants en langue vivante.

    images?q=tbn:ANd9GcQRh2KPas5hrMFp5b95ry6s79hGtRh0C7HkpCNX70XUP0R8BkiACréés en 1990, les Rased ont pour mission de fournir des aides spécialisées à des élèves en difficulté dans les classes ordinaires des écoles primaires, à la demande des enseignants de ces classes, dans le cadre de la classe ou en dehors. Ils comprennent des enseignants spécialisés chargés des aides à dominante pédagogique, les “maîtres E” (difficultés d’apprentissage), des enseignants spécialisés chargés des aides à dominante rééducative, les “maîtres G” (difficultés d’adaptation à l’école), et des psychologues scolaires.

    Ainsi dans nos trois arrondissements sont prévues 5 suppressions de postes E, 3 de G et 2 postes de soutien (dont 7 postes en tout pour le seul 18e). Depuis 4 ans, 34 % des postes de Rased ont été supprimés sur Paris, hors psychologue scolaire. Ces heures de soutien pour les élèves en difficulté seraient largement compensées par l'aide personnalisée mise en place depuis la rentrée 2008, déclare le ministère qui ainsi justifie son action. Une aberration car les élèves en grande difficulté ont besoin d'une prise en charge par des enseignants spécialisés, formés pour cette tâche.

    La mobilisation a tout de même permis l’abandon des mesures de fermeture à l'école polyvalente 49 bis, rue de la Goutte d'Or, ainsi qu'à Jean-François Lépine pour le 18e, des quartiers défavorisés qui ont largement besoin d'enseignants en nombre suffisant, voire en grand nombre.

     images?q=tbn:ANd9GcRc0muVguAA1bw5UtIeQujhJ-XMq9DDzPO_8GIIpJH5LRbh-C2yQQDans le 10e, la fermeture annoncée d'une classe à Eugène-Varlin est également abandonnée. Deux classes à la maternelle rue de l'Aqueduc seront fermées par manque de place (un autre souci parisien), mais déplacées dans un autre secteur, probablement vers Eugène-Varlin. Des négociations avec la mairie sont en cours.

    Par contre, toujours d'actualité, les fermetures de la maternelle Goutte d'or, de la CLIN (classe d'intégration des non francophones) à l'élémentaire Guadeloupe pour le 18e, et d' une classe élémentaire rue Saint-Maur pour le 10e.

    Côté ouvertures : le 9e continue à être doté (école élémentaire de la rue de la Tour d’Auvergne, école élémentaire rue de Clichy); 1 ouverture de classe élémentaire à la Poly Forest 18e.

    Colombe Brossel, adjointe au maire de Paris chargée des affaires scolaires, rappelle que « Chaque ouverture de classe est désormais compensée par une fermeture. L'académie justifie notamment les suppressions de poste par une légère diminution du nombre d'élèves à la rentrée 2012, affirmant que les classes ne seront pas plus chargées que maintenant. »

    Les conditions d'enseignement risquent de continuer de se dégrader, inévitablement.

    Des espoirs sont encore permis avec une nouvelle réunion des différents acteurs en juin sans espérer des miracles toutefois, encore que...

    Pour ceux qui veulent comprendre ce que font les maîtres de Rased, qu'ils surfent sur le site qui met à disposition une multitude de liens vers des offres d'aides et d'outils pédagogiques à destination des maîtres et de leurs élèves en difficulté. Une offre vraiment très riche. C'est ICI.

     

  • Les voix de la ville

    Le Fonds de Soutien aux Initiatives des Habitants (FSIH) de la Goutte d’Or a soutenu le projet d’un habitant du quartier, Aurélien Caillaux, intitulé « Les voix de la ville ». Il s’agit d’une balade sonore de la Goutte d’Or racontée par 22 habitants du quartier.

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    La balade sera prochainement mise en ligne sur le site www.lesvoixdelaville.com. Pour le lancement, Aurélien Caillaux sera ce soir et demain à l'Echomusée (21 rue Cavé) de 11h à 18h pour vous prêter des lecteurs mp3 et vous permettre de faire la visite !

    Un vernissage avec apéro est prévu à 18 heures.

  • Le 10e a changé de maire

    Après l'annonce d'Alexandra Cordebard dans le Parisien d'évincer l'adjointe Olga Trostiansky de sa future équipe municipale, on s'attendait à une réunion du conseil houleuse ce mercredi 18 octobre, ce ne fut pas le cas. La salle des fêtes était comble, de nombreux adjoints d'Anne Hidalgo étaient venus soutenir la nouvelle maire.

    paris,paris 10e,élections conseil municipal

    Les élus de l'actuelle majorité ont salué le travail accompli par Rémi Féraud et on a assisté à ce qui pouvait ressembler à une certaine forme de compte rendu de mandat.

    L'ambiance s'est un peu tendue lorsqu'Olga Trostiansky a pris la parole, défendant son bilan dans le 10e et à la ville de Paris sous les mandatures de Bertrand Delanoë. Elle a attribué sa "rétrogradation" d'adjointe à simple conseillère, et donc la suppression de sa délégation, à son soutien à Emmanuel Macron, puis au candidat aux législatives Benjamin Griveaux, devenu secrétaire d'état (et remplacé par sa suppléante Elise Fajgeles). C'est fort probable.

    paris,paris 10e,élections conseil municipal

    Alexandra Cordebard a été élue sans problème avec 15 voix sur 18. Nous espérons qu'elle saura être à l'écoute des habitants et des associations comme elle s'y est engagée. Nous lui souhaitons bon courage.

  • Visite dans la Goutte d'Or ... nord, entre Marcadet et Doudeauville

    Une fois n'est pas coutume, nous sommes allés porter nos pas vers les rues situées dans la partie nord du quartier de la Goutte d'Or. Non pas que nous ne les connaissions pas, car nous avons été des participants assidus des conseils de quartier qui longtemps se sont tenus dans l'école élémentaire de la rue Pierre Budin, et chaque fois que nous y étions invités, notre association a répondu présent à telle inauguration, ou telle problématique locale. Souvent nous en sommes alertés par des commentaires sur le blog et une missive dans notre messagerie. Là, rien de tout cela, simplement une marche exploratoire — une de plus diront les détracteurs, mais cela reste une bonne méthode pour rester en contact avec la vision et le quotidien des habitants d'une zone donnée — organisée par le Conseil d'architecture, d'urbanisme de l'environnement (CAUE) de Paris, et accompagnée par Véronique Lecomte de la Démocratie locale du 18e. Voici l'itinéraire emprunté par un groupe d'une douzaine de personnes du quartier intéressées par la démarche.

     

    Paris,Goutte dOr

    A partir du boulevard Barbès, rue Ordoner vers l'est, rue des Poissonniers, rue Pierre Budin, rue Léon, rue Doudeauville, rue Ernestine, rue Emile Duployé, retour à l'école de la rue Pierre Budin pour un bilan de la visite et retenir les commentaires des participants. L'animatrice n'a pas manqué d'encourager les participants ayant des idées précises d'aménagements ou d'améliorations de la voirie et de l'environnement, à monter un projet via les budgets participatifs. Il se trouve très fréquemment d'autres personnes ayant peu ou prou la même idée : à plusieurs, la tâche est plus plaisante ! De plus, la Ville facilite les rapprochements citoyens, leur donne des moyens pour affiner leur dossier et pendant la période du vote des Parisiens leur donner un éclairage efficace et une visibilité. 

    En aparté, nous pouvons dire que notre projet de rue-jardin Richomme a trouvé des soutiens nombreux parmi les parents d'élèves des écoles de la rue Richomme et que leur vote a  certainement été déterminant. 

    paris,CAUE,rue Léon

    Revenons à notre promenade, la marche exploratoire ! La démarche est intéressante. Le petit groupe s'interroge sur les objets qui jonchent le sol, sur le stationnement illicite, mais aussi sur la pertinence de certains stationnements 2 roues quand ils sont vides. Il est coaché par l'animatrice de la CAUE75, qui oriente la réflexion, cadre les idées, définit le faisable et le non-réaliste.

    Prenons l'exemple de la rue Léon, face à la rue Pierre Budin, un espace cerclé de jaune est entouré de barrières à croix de saint-andré. Pourquoi ne pas en faire un espace pour vélos ou motos ? On s'aperçoit quelques mètres plus loin, en remontant vers la rue Doudeauville, qu'il en existe déjà. Donc pas nécessaire. Seule l'observation permet cette réflexion.

    Autre exemple : dans la rue Ordener, on a le net sentiment que les devantures et les enseignes ne sont pas toutes conformes. Une certaine anarchie règne, pas toujours gracieuse. Mais qui connaît bien la réglementation ? Personne semble-t-il. Or elle est en ligne et c'est à la Direction de l'urbanisme qu'il revient la rude tâche de faire respecter ses règles. (voir ici) Qui prévient-t-on en tant que citoyen ou même en tant que membre d'une copropriété ? Dans un premier temps, ce sont les inspecteurs de sécurité de la Direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection (DPSP) de la Ville de Paris, qui sont chargés de verbaliser l’affichage sauvage dans la capitale, et les problèmes liés, comme les enseignes non autorisées, les débordements d'étalages... (les contacter ici ).

    C'est à cette direction que la maire de Paris a confiée la mission de réduire le nombre des incivilités qui gâchent le quotidien des habitants. Les quartiers populaires, dont la Goutte d'or et Château rouge font partie, n'échappent pas à ce souci. La Brigade des incivilités a donc du travail dans nos quartiers. Mais outre les épanchements d'urine, les dépôts sauvages et étalages non autorisés, qui sont ressentis comme autant d'atteintes directes à notre environnement familier, il y a aussi les enseignes trop grandes, trop hautes, celles qui cachent une partie du premier étage, ou celles fixées perpendiculairement au bâti.... toute chose qui exige une autorisation préalable et que dans nos quartiers on voit fleurir à la « va comme je te pousse » ! Moins prégnante que les coulures d'urine sur le trottoir, mais une pollution visuelle plus insidieuse. Sachez donc qu'il est possible de ramener à la raison tel vendeur de téléphone, ou tel quincailler qui soudain refait sa boutique en oubliant la devanture vitrée... Totalement interdit.

    Note plus sympathique, le groupe de marcheurs a plusieurs fois observé des végétalisations rencontrées au fil de la promenade. Les bacs fleuris de la rue Pierre Budin, une belle réussite destinée à lutter contre les épanchements d'urine, les revoilà... Ce n'est pas encore parfait, mais il y a un mieux, dira une des marcheuses habitante de cette voie. Tournons à droite dans la rue Léon, le mur a été traité de façon luxueuse par la Ville : des câbles d'acier permettent à une dizaine de jasmins de grimper allègrement, mais en effet — et c'était l'impression ressentie majoritairement par le groupe — ils ne couvrent pas entièrement le mur... Choix du végétal ? une vigne-vierge aurait-elle fait mieux ? Les câbles sont-ils trop espacés, au moins en partie basse ? La question sera posée à la Direction des Espaces Verts et de l'Environnement (DEVE), car contrairement à la rue Budin, ce n'est pas une association de riverains qui entretient ici. (voir photo ci-dessous).

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    Toujours sur le thème végétal, on a pu admirer l'initiative des habitants du 13 rue Ernestine. Dans le recoin qui hébergeait trop souvent les dépôts sauvages du quartier, les résidents ont construit plusieurs bacs en bois pour y planter des légumes ou des herbes aromatiques. Des tomates-cerises témoignaient encore de leur effort pour mûrir (les pauvres sont au nord-est, pas très ensoleillé). Qu'importe, le coin est sain, propre et agréable. Il agrémente le portail d'entrée de l'immeuble construit en 1995 par une architecte française reconnue par ses pairs, Odile Decq.

    Nous ne reprendrons pas dans le détail toutes les remarques faites au fil du parcours, elles ont été consignées méthodiquement par notre accompagnatrice, mais nous sommes assez convaincus que cette prise de contact avec le terrain permet de sortir la prise de décisions, concernant la voirie notamment, des bureaux et des tables à dessin des directions parisiennes qui ne peuvent pas tout, ni tout savoir. 

    Un conseil, n'hésitez pas, si vous êtes sollicité à participer à une telle marche, à vous y rendre. On voit l'environnement sous un jour différent, on partage avec des voisins. Chacun a une vision singulière de son environnement. Et la Ville, elle, doit faire pour le plus grand nombre... Pas toujours aisé. 

  • On a testé le nouveau Vélib

    Les 25, 26 et 27 octobre dernier, on pouvait tester les nouveaux Vélib sur le quai de Seine dans le 19e. Un de nos adhérents s'est lancé dans l'aventure.

    paris,paris19e,vélib'

     

    Je suis allé essayer le nouveau Velib' (Velib2018) qui était présenté cet après-midi au bord du canal de l'Ourcq par un temps d'été.
    Depuis le lancement de Velib' en 2007, la technologie a beaucoup évolué et la version 2018 est connectée ce qui devrait permettre une gestion plus fluide et plus adaptée des vélos dans Paris, le gestionnaire sachant presque en temps réel là où se trouvent les vélos et là où ils risquent de manquer. C'est clairement un plus par rapport à l'ancienne gestion où on se retrouvait soit avec des stations vides, soit avec des stations pleines. Je caricature un peu, mais il y avait de ça. Autre avantage du "connecté", on pourra utiliser son smartphone pour prendre un vélo et offrir un code à un copain (ou une copine ou sa belle-mère !) pour la journée à partir de son téléphone. Très bonne idée.
    Autre avantage certain de cette nouvelle version, la possibilité d'accrocher son vélo à un autre en station si cette dernière station est déjà pleine. De fait, cela double la capacité de stationnement de chaque station.
    Last but not least, 30% des vélos seront des VAE (vélos à assistance électrique) ce qui, franchement, sera très utile pour monter la rue des Martyrs au pied de Montmartre où j'habite.
    Le look change assez peu. Le panier avant est beaucoup plus petit, le guidon courbe plus ergonomique, sonnette bien intégrée à ce dernier et facile d'utilisation. Même changement de vitesses. Le vrai changement est la selle. Beaucoup plus confortable et facile à régler.
    Bon faudra voir tout cela à l'usage. La première impression est bonne. La nouvelle station devant chez soi est pour janvier 2018.
    Par contre la phase de transition est compliquée. On ne sait pas très bien quelle station est fermée et quelle station reste ouverte. Il faut tout le temps être collée à l'application.

    Nous aurons l'occasion de revenir sur cette actualité. Nous constatons que plusieurs stations sont  déjà démontées comme celle de la rue Saint Vincent Paul à proximité de l'hôpital. N'hésitez pas à commenter.

    paris,paris19e,vélib'

  • Une visite de la médiathèque Françoise Sagan, ça vous tente ?

    paris,10e,médiathèque-française-sagan

    Quartier partagé vous propose le Mardi 7 novembre à 10 h une visite guidée de la Médiathèque Françoise Sagan, 8 rue Léon Schwartzenberg,

    Il est préférable de s'inscrire auprès de Quartier partagé

    par mail           --> http://quartierpartage.blogspot.fr/

    ou téléphone    --> 07 86 73 07 83

  • L’isolation du parc privé soutenue par la Ville

    Des nouvelles de la rue Stéphenson transmises par l’un de nos adhérents nous ont poussés à regarder de plus près quelles sont les aides proposées par la Ville dans le cadre d’un projet d’isolation thermique de grande envergure tel que la façade d’un immeuble. 

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    En effet, la photo reçue récemment et également parue dans le Parisien du 18 octobre, nous montre qu’une majorité d’immeubles construits après la seconde guerre mondiale (celui-ci au 5-7 rue Stéphenson date des années 1970) sont susceptibles de supporter un doublage isotherme en panneaux de laine de verre ou de chanvre, ou tout autre matériau isolant et conforme aux normes de protection de l’environnement.

    Chacun est plus ou moins convaincu que les économies d’énergie sont aussi une économie tout court et visible dans le bilan des finances familiales. Il reste à trouver les bons plans et les financements, car qui dit rénovation dit dépenses importantes. 
     

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    Depuis plusieurs années, les bailleurs sociaux de la Ville de Paris ont entamé une campagne d’isolation thermique de leurs immeubles, tels ceux-ci observés l’année dernière (octobre 2016), rue de l’Atlas dans le 19e arrondissement. (photo ci-dessus)
    Plus rares sont les copropriétés privées à s’engager dans de tels travaux. Certaines ont franchi le pas, puisque ce sont déjà plusieurs centaines d'immeubles qui sont accompagnés dans leur projet d’« éco-rénovation », mais d’autres ne soupçonnent pas les possibilités de financement qui peuvent aller jusqu’à 44% si le projet est retenu, après dépôt du dossier et toutes démarches dignement accomplies. Il nous a semblé toutefois intéressant de vous en faire part ici. 
     
    Voici le lien qui peut vous permettre d’être lauréat dans le cadre de ce dispositif. Surveillez les dates de dépôt des dossiers, une nouvelle plage sera ouverte en 2018. Pour en savoir plus 01 70 38 35 10 ou contact@ecorenovonsparis.fr 
     

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    Ici isolation d'un immeuble de la rue de Jessaint près du square Alain Bashung.

     
    Et plus largement, toute l’information est disponible sur ecorenovonsparis. Une demi douzaine de guides sur les rénovations thermiques et environnementales sont téléchargeables sur cette page. A priori les arrondissements ciblés sont les 12e, 13e, 15e, 17e, 18e et 19e, peut-être peut-on ajouter "pour l’instant" ? Il est vrai que l’habitat haussmannien se prête mal au doublage en façade…. A suivre donc. 
  • Rencontre avec la nouvelle Directrice de l'hôpital Lariboisière

    Nous avons pris l'habitude de rencontrer assez régulièrement la Direction de l'hôpital Lariboisière, hôpital qui est un acteur majeur dans notre quartier.

    Voilà bientôt bientôt 18 mois (voir notre article du 24 avril 2014) que nous n'avions pas eu l'opportunité d'aller échanger avec les responsables de l'hôpital et deux très bonnes raisons nous en ont donné l'occasion : l'arrivée de la nouvelle Directrice et l'évolution du projet de rénovation de l'hôpital.

    L'accueil est toujours chaleureux et la disponibilité totale. Notre entretien se déroule en présence de Marcel Grau, le Secrétaire général de l'hôpital, une vieille connaissance d'Action Barbès.

    La nouvelle directrice

    Une maîtrise de Droit public et un diplôme de l'Ecole des hautes études en santé publique en poche, Bénédicte Isabey, la nouvelle directrice de l'hôpital, commence sa carrière en 1994 à l'hôpital Boucicaut aujourd'hui intégré dans l'hôpital Georges-Pompidou en tant que directrice adjointe....

    ... En 1997, elle rejoint l'hôpital Necker comme directrice de stratégie, en charge du projet de rénovation et du personnel médical. A ce titre, elle dirige la réhabilitation de l'hôpital Laënnec, expérience qui devrait grandement lui servir pour le projet de renouveau de Lariboisière. Directrice des ressources humaines à Saint-Louis en 2004, intégrant le ministère de la Santé en 2007 pour s'occuper de la pré-hospitalisation des malades et des urgences, en charge du pilotage de la transformation de l'AP-HP en 2009 afin d'améliorer les performances des hôpitaux, elle arrive donc à Lariboisière en cette fin de 2016. C'est une experte avec toute une carrière aux multiples facettes uniquement consacrée à la santé qui arrive à Lariboisière.

    Où en est le projet de rénovation de l'hôpital ?

    Nous vous avions déjà précisé quels étaient les objectifs de cette rénovation dans le précédent article d'avril 2014. C'est donc plus sur l'évolution du projet que notre entretien a porté.

    L'architecte du nouveau projet est désigné. Son nom reste encore confidentiel pour des raisons administratives (on a affaire à la lourde procédure des marchés publics) mais l'AP-HP ne devrait pas tarder à communiquer sur le sujet en dévoilant le projet. Nous comprenons qu'un film a été préparé pour l'occasion. Des panneaux de présentation devraient aussi apparaitre autour de l'hôpital pour expliquer le projet. Bénédicte Isabey insiste sur le souci d'intégration urbaine du projet. En effet, ce dernier aura un impact certain dans le quartier, surtout si l'on considère celui de rénovation de la gare du Nord programmé par la SNCF et  celui de promenade urbaine sous le viaduc du métro.

    A dire vrai, le projet semble beaucoup plaire à la nouvelle Directrice sur bien des aspects : celui, nommons le "technique", car l'hôpital disposera des meilleures installations possibles avec notamment 15 blocs opératoires, même si environ 20% des lits de l'hôpital actuel disparaitront, la priorité ici comme ailleurs pour l'AP-HP étant la médecine ambulatoire (en clair le séjour le plus court possible à l'hôpital pour le malade) mais aussi celui de l'intégration dans la ville avec une allée traversante du Nord au Sud qui devrait être du meilleur effet si on en juge à ce qu'elle a bien voulu nous dire. Attendons de voir les images (toujours très léchées) des architectes.

    La première phase qui devrait commencer début 2018 consistera en la démolition et la reconstruction du bâtiment à l'angle des rues de Maubeuge et Ambroise-Paré. Celui-ci devrait être prêt début 2019 et chose très nouvelle, le nouveau bâtiment accueillera un restaurant au rez-de-chaussée dans le cadre d'une concession que l'AP-HP cèdera à un restaurateur.

    Les travaux dans la partie Nord-Est de l'hôpital (angle boulevard de La Chapelle rue de Maubeuge) devraient commencer fin 2019 pour se terminer fin 2021 avec installation des Services au cours de 2022. Ce sera la seconde phase.

    Enfin, au terme de ces deux premières phases, les "peignes" de la partie Ouest seront réhabilités pour y installer des activités de recherche sous l'égide de l'Inserm.

    La Directrice confirme la vente de la partie Ouest de l'hôpital longeant la rue Guy Patin pour 2024 probablement.

    Le montant de cette rénovation se monte à 300 millions d'€, hors installation des bâtiments dédiés à la recherche et gérés par l'Inserm.

    Le plan masse ci-après, nous donne une idée des différentes phases.

    paris,lariboisière,aphp

    Cliquez sur l'image pour l'agrandir

    En orange et rouge, les bâtiments qui seront démolis pour laisser place à de nouveaux pavillons, à l'exception du bâtiment Claude Galien qui sera rénové.

    En bleu et jaune les bâtiments ("peignes") conservés et rénovés : en bleu l'hôpital, en jaune les bâtiments recherche.

    En violet à gauche, la partie qui sera vendue.

    A noter que l'entrée principale sera côté boulevard de La Chapelle et les urgences rue de Maubeuge.

    Pour illustrer cela, nous avons pris quelques photos de l'état actuel de l'hôpital, là où les bâtiments devraient disparaitre.

    paris,lariboisière,aphp

    Pavillon Victor Morax angle Ambroise Paré / Maubeuge qui sera reconstruit

    paris,lariboisière,aphp

    Possible emplacement de la traversée Nord-Sud

    paris,lariboisière,aphp

    Pavillon Claude Galien à gauche qui sera conservé et au fond vieux bâtiments démolis

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    Bâtiments le long du boulevard de La Chapelle qui seront démolis

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    Bâtiments rue Guy Patin sur la parcelle Ouest qui sera vendue

     

     

  • Petits travaux à la Goutte d'Or

    Ces dernières semaines, la ville de Paris a réalisé des petits travaux de voirie dans la Goutte d'Or. Si ces travaux n'ont pas l'effet spectaculaire des grandes réalisations, comme nous l'espérons pour la future promenade urbaine, ils n'en demeurent pas moins importants dans le quotidien des habitants du quartier. Nous sommes prompts à porter la critique quand il le faut, mais ici nous saluons ces travaux initiés par la ville.

    Tout d'abord, signalons la réfection des pieds des magnolias de la rue Saint-Mathieu, dont le blog Paris-Bise-Art s'émouvait récemment de leur état déplorable. Les grilles ont été repositionnées et le revêtement du trottoir a été entièrement repris. Voilà qui redonne fière allure aux abords de l'église Saint-Bernard.

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    La rue Cavé a également vu l'intervention des services municipaux, avec la pose de potelets de protection le long du trottoir côté pair entre la rue Saint-Jérôme et la rue Léon. Grâce à ces potelets, la circulation piétonne peut enfin se faire sans encombre. En effet, bon nombre de conducteurs avaient la mauvaise habitude de se garer illégalement sur cet étroit trottoir, désormais ils ne le pourront plus. 

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    Rue de la Goutte d'Or, c'est un ralentisseur qui a été installé à la hauteur de la rue Boris Vian. Cet aménagement très attendu par les riverains contraindra les automobilistes à restreindre leur vitesse trop excessive, les bons comportements routiers n'étant décidément pas de mise par ici.

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    Enfin, rue Myrha, ce sont des potelets qui ont été scellés de nouveau, ces derniers ayant été arrachés par un commerçant qui s'était aménagé un emplacement de stationnement sur le trottoir devant sa boutique alors que des emplacements de livraisons font face à son commerce. Mais sitôt scellés, les potelets ont été de nouveau vandalisés par ce même commerçant. Cela fait des années que ce commerçant s'approprie l'espace public et détruit le mobilier urbain sans que la municipalité s'en émeuve. Nous avons là une parfaite illustration de l'impunité dont semble jouir certains professionnels et dont nous dénonçons régulièrement les agissements. Mais nous ne perdons pas espoir que la ville fasse enfin preuve d'un peu de sévérité face à ces comportements qui participent à dégrader le cadre de vie des habitants.

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  • Station Château Rouge : une fresque pour embellir le lieu

    La station Château rouge avait réouvert pendant l'été avec une seconde sortie du côté de la rue Custine et un espace d'accueil largement agrandi (voir notre article du 12 juillet). Il restait à dévoiler la fresque réalisée par l'artiste camerounais Barthélémy Toguo. Le vernissage a eu lieu la semaine dernière en musique.

    paris,paris 18e,ratp,chateau rouge

    A l'extérieur, la nouvelle sortie est dégagée et agréable à pratiquer.

    paris,paris 18e,ratp,chateau rouge

    De l'autre côté du boulevard Barbès, la sortie déjà existante est toujours aussi occupée par des vendeurs à la sauvette. Là, rien n'a changé. Mais c'est une autre histoire...

    paris,paris 18e,ratp,chateau rouge