Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : opération Barbès Respire

  • Gros plan sur le Relais : il manque des bornes de collecte

    Le Relais est une organisation réputée, membre d'Emmaüs France depuis 1984, qui est spécialisée dans la collecte, le recyclage et la valorisation de vêtements (textiles). Cette organisation, représentative de l'économie sociale et solidaire, a pour vocation de créer de l'emploi pour des personnes en situation d'exclusion et de militer pour le développement durable. 

    paris,pantin,le-relais,collecte-vêtements,textiles,bornes,solidarité,recyclage,valorisation

    En se rendant au centre de collecte du Relais à Pantin, l'objectif d'Action Barbès était de comprendre le fonctionnement de cette organisation, célèbre au niveau national, d'en comprendre le fonctionnement au niveau local, de mesurer son impact sur Paris, et plus précisément sur les arrondissements dont Action Barbès se sent le plus proche, à savoir les 9ème, 10ème et 18ème arrondissements. Nos interlocuteurs n’ont pas été avares de leur temps et nous ont réservé un excellent accueil. Rappelons que nous avions pris contact il y a plus d’un an pour signaler que de très jeunes enfants étaient contraints à dérober des vêtements à l’intérieur des bornes. (liens vers nos articles du blog sur le sujet).

    Le rôle et l'organisation des Relais.

    20 Relais existent en France à ce jour, qui sont organisés en société coopérative et participative (SCOP), et qui fonctionnent comme des centres de profit autonomes à l'échelle locale. Ils disposent du soutien du Relais France situé à Bruay-La-Buissière, dans le Nord Pas-de-Calais.

     

    Que deviennent nos vêtements ?

    Les textiles collectés sont triés puis vendus pour partie en l'état dans les boutiques du Relais en France après avoir été reconditionnés (6% de la collecte totale, 40 % des revenus des centres).

    paris,pantin,le-relais,collecte-vêtements,textiles,bornes,solidarité,recyclage,valorisation

    Une autre partie est destinée à l'export, ou encore dirigée vers des centres de tri en Afrique (Madagascar, Sénégal, Burkina Faso) pour être revendus localement à des fripiers africains. Cette activité bénéficie directement aux populations locales. Les revenus de cette activité permettent par ailleurs le développement d'autres activités sur place (activités agricoles, industries agro-alimentaires, mécanique).

    Une dernière partie (40%) des textiles est recyclée et sert de matière première pour être transformée, par exemple, en isolant thermique et phonique (marque « Métisse »), un produit éco-responsable développé en 2006, concurrent de la laine de verre, et qui est fabriqué dans une usine du Relais proche du siège de l'organisation.

    Cette activité récente est en plein développement et bénéficie de l'engouement public pour les économies d'énergie et l'utilisation de matériaux propres.

     

    Le Relais de Pantin

    Pour atteindre leurs objectifs les Relais ont du s'organiser, développer un savoir faire en matière de collecte et de recyclage de textiles, et enfin adopter une structure industrielle et commerciale propres.

    Le Relais de Pantin, qui est encore récent, intègre parfaitement cette démarche. Il était intéressant de connaître cette organisation et constater le professionnalisme des intervenants.

     

    Quelques données chiffrées sur le centre de Pantin 

    A ce jour, le centre de Pantin collecte près de 15 tonnes de textile par jour, soit plus de 3300 tonnes par an.

    Il dispose pour cela de 270 bornes de collecte implantées dans Paris et la région parisienne (soit 60% de la collecte totale), dont une centaine est située sur des espaces publics et 170 autres sur des espaces privés (centres commerciaux, habitations de bailleurs sociaux, …). Notons que les bornes en secteur public sont 5 fois plus productives que les bornes en espace privé.

    Le centre de Pantin réunit aujourd'hui une équipe de 25 personnes, qui ont été intégrées soit par candidatures spontanées, soit sur propositions de Pôle Emploi, soit envoyées par des associations locales.

    12 camions font chaque jour la tournée des bornes, 5 jours par semaine et pour certaines d'entre elles également les samedis et dimanches. 

    paris,pantin,le-relais,collecte-vêtements,textiles,bornes,solidarité,recyclage,valorisation

    Les textiles collectés sont acheminés vers Sarcelles, où le tri est actuellement effectué par des sous traitants privés.

    Le centre du Relais de Pantin, qui est situé Avenue Edouard Vaillant, sur un site destiné à être transformé en écoquartier (projet à l'étude depuis 2012) a un projet imminent de création en région Nord Est parisienne d'un centre Relais complet avec collecte, tri et boutique de vente. Ce projet permettra l'embauche immédiate de 30 personnes en emploi solidaire..

    De longue expérience, le projet est assuré d'être rentable car le taux de collecte minimum nécessaire de 15 t par jour est déjà atteint à Pantin et que les possibilités de développement de l'activité restent considérables.

    Le centre de Pantin a désormais une connaissance détaillée du terrain et il a su faire face aux problèmes de pillage et de vandalisme sur les bornes auxquels il a été confronté (problème très parisien) en adaptant ses bornes. Il dispose des moyens et de l'organisation pour envisager une nouvelle extension de ses activités.

     

    Perspectives de développement

    Action Barbès s'est intéressée plus particulièrement à comprendre ces perspectives de développement, à comprendre le rôle et la responsabilité des acteurs locaux, et à attirer l'attention de ses adhérents sur les éléments de succès d'un tel projet.

    La collecte organisée des textiles à Paris est encore récente et se développe fortement.. C'est ainsi que la signature de la dernière convention signée avec la Ville de Paris en 2012 a permis un véritable essor de plus de 50%. Et que le taux de collecte a continué de progresser de 10 % ces dernières années.

    On estime à ce jour que, dans toute la France, seulement 170 000 tonnes de textiles sont récupérées sur les 700 000 tonnes qui seraient jetées chaque année par la population . Notons avec satisfaction qu'à Paris le taux de récupération a bien progressé puisque le taux déchet serait passé de 16 kg à 9 kg par personne en moyenne depuis 2009 grâce à l'action du Relais et des autres acteurs nationaux.

    Si les Relais à Paris et en région parisienne comptent à ce jour plus d'une centaine de bornes en espace public, nous sommes forcés de constater que cette implantation reste faible en rapport à la collecte potentielle restante. Le Relais constate en effet lui-même qu'à ce jour une borne dessert à Paris en moyenne 10 000 habitants, avec de fortes variations entre les arrondissements. Que, selon son analyse du terrain, le taux idéal serait d'une borne pour 2000 habitants pour assurer un ramassage optimum.
    Dans le cadre de la nouvelle convention que le centre de Pantin vient de signer pour les 3 prochaines années avec la Ville de Paris, le centre s'est donné un objectif d'implantation d'une borne pour 5000 habitants. L'atteinte de cet objectif permettrait quasiment de doubler la collecte actuelle, soit 3000 tonnes supplémentaires, de créer 20 emplois supplémentaires au Relais en région parisienne, et ferait économiser 750 000 euros à la ville de Paris qui aujourd'hui doit ramasser ces textiles et les incinérer dans ses centres de traitement des déchets urbains (coût par tonne : 250 E)


    Si l'on observe les arrondissements chers à Action Barbès, l'on constate que actuellement 7 points d'apport sont installés dans le 9e arrondissement, contre 12 dans le 10e et 18 dans le 18e.
    Ce taux d'implantation est certes supérieur à quelques autres arrondissements qui se distinguent particulièrement par leur faible implantation (exemple le 11e arrondissement avec 2 points d'apport et le 13e avec 5 points d'apport).
    La Mairie de Paris, qui soutient le projet du Relais, est donc incitée à faire pression sur les mairies d'arrondissement pour qu'elles s'impliquent plus dans une politique d'implantation plus étendue des bornes.
    Le Relais est aussi persuadé que, dans nos arrondissements proches de Barbès, la collecte pourrait être doublée en doublant la capacité de ramassage des bornes. Il a développé une cartographie avec des propositions d'implantations nouvelles. Action Barbès, qui soutient cette stratégie, s'adressera aux Mairies des arrondissements pour s'informer sur leurs intentions en la matière et les encourager à poursuivre leurs efforts dans ce sens.
    Cet article est le premier pas d'une telle démarche qui doit solliciter les élus à prendre des engagements dans ce sens.


    Une affaire à suivre à la rentrée de septembre et d’ici là, pour en savoir plus, voir le site du Relais.

  • De la dentelle de fer

    Nous avons régulièrement critiqué le traitement initial, comme les réajustements qui ont été pratiqués boulevard de Magenta aux pieds des arbres en double rangée depuis 2007. En conséquence, et pour rester juste dans nos propos, il nous faut souligner le soin particulier qui a été mis en oeuvre pour entourer de grilles, taillées sur mesure, les arbres nouvellement plantés rue des Martyrs (Paris 9e).

    paris,propreté,rue des martyrs,mégots

    Il s’agit des arbres plantés il y a environ 5 ans en haut de la rue des Martyrs entre la rue de Navarin (boulangerie Delmontel) et la rue Condorcet, juste avant la place Lino Ventura. Ces arbres, des platanes, imposés par l’Architecte des Bâtiments de France de l’époque contre le souhait des habitants qui préféraient des acacias, sont vraiment magnifiques. les grilles elles-mêmes sont cousues main car il a fallu tenir compte des trottoirs et des aires de parking livraison, du luxe quoi !

    Les photos ici nous montrent le nettoyage auquel doivent se livrer les agents de la Direction de le Propreté et de l'Eau (DPE) pour faire disparaître les innombrables mégots qui se trouvent piéger au-dessous des grilles. Le résultat est de qualité, mais pour combien de temps ? Amis, fumeurs, pensez-y...

    20150624_140507.jpg

    20150624_152414.jpg

    20150624_140439.jpg

  • Ville mains jardins fête ses 10 ans

    Pour celles et ceux qui restent à Paris début juillet, l'association Ville Mains Jardins, qui fête ses 10 années d'existence, propose un moment convivial autour d'un pique-nique samedi 4 juillet à partir de 12h.

    paris,paris 10e,jardin villemin,espaces verts

    Ce sera au jardin partagé " Le poireau agile " 4 rue des Récollets dans le 10e.

    N'oubliez pas les boissons, il va faire chaud !

     

  • Votre voiture, un engin dangereux

    Nous faisons un peu roue-libre cet été sur le blog, car moins de réunion en période estivale signifie aussi moins de sujets très locaux à nous mettre sous la dent, ou sous la plume.

    Néanmoins, vous n'échapperez pas à quelques articles de profondeur variée et plus ou moins distrayants. Un avertissement pour commencer : une mesure qui est entrée en application dès le 1er juillet et que nous reprenons en partie d'un blog ami, celui de Car Free. Le voici en partie, pour lire la suite, reportez-vous au lien à la fin de l'article.

    Une nouvelle loi, applicable au 1er juillet fait hurler les automobilistes qui souhaitent continuer à tuer involontairement mais impunément. Le dur affront qui leur est fait est l’interdiction des oreillettes au volant. On veut les obliger à se concentrer sur la route!

    Malheureusement, toutes ces règles sont indispensables si on veut limiter le carnage. Il y a des règles strictes pour toute utilisation de machine dangereuse dans les entreprises, où pourtant aucun enfant ne circule. La voiture fait partie des machines dangereuses, même si vous lui avez donné un p’tit nom. Et oui, Titine est un monstre sanguinaire, ne le réveillez pas!

    L’alcool, la vitesse et l’inattention au volant sont des causes importantes d’accident, l’alcool et la vitesse sont réglementés, même si peu respectés. L’inattention est prise en compte dans la législation notamment par l’interdiction du téléphone au volant, désormais oreillettes comprises.

    Le lien pour lire la suite

    interdiction-oreillette-casque-volant-30-juin.jpg

     

  • La nuit la plus longue de l'année éclairée par la lune

    Voici une carte postale de pré-vacances. Il faut lancer la mode ! A l'heure où chacun compte ses sous pour trouver de quoi partir un peu, ce concept a peut-être de l'avenir.

    Sans être un pro et sans le numérique, ce genre de photo, prise de nuit, de surcroit avec un point de lumière vive à proximité, ne se serait jamais réalisée de manière satisfaisante. Puissance des techniques nouvelles...

    Il s'agit donc d'une vue de la rue Lepic (Paris 18e), montrant l'angle de la rue de l'Armée d'Orient — c'est la petite rue où Michel Galabru a son théâtre de poche — vers 22 heures le dimanche 21 juin, le soir de la Fête de la musique. La lune venait de sortir, et se positionnait "non loin" de deux autres étoiles ou planètes, des points lumineux en résumé, seuls parmi l'immensité de bleu marine, euh, de bleu profond. Ajoutez à cela quatre réverbères à la mode d'antan... ah, que c'est beau Paris !

    Capture d’écran 2015-06-29 à 09.35.50.png

    Bon, d'accord, on ne voit que le réverbère et la lune, mais deux autres étoiles étaient bien là...

  • Hommage à André Citroën

    N'oubliez pas, c'est aujourd'hui

    Cliquer sur l'image pour l'agrandir

     

    paris,andré-citroën,traction-avant,autopolis,alain-rustenholz

     

     

  • Gros plan sur le Relais : il manque des bornes (bis)

    Un problème technique nous a empêché de publier la version complète de l'article consacré au Relais la semaine dernière. Nous le republions et cette fois dans son intégralité. Avec nos excuses.

    Le Relais est une organisation réputée, membre d'Emmaüs France depuis 1984, qui est spécialisée dans la collecte, le recyclage et la valorisation de vêtements (textiles). Cette organisation, représentative de l'économie sociale et solidaire, a pour vocation de créer de l'emploi pour des personnes en situation d'exclusion et de militer pour le développement durable. 

    paris,pantin,le-relais,collecte-vêtements,textiles,bornes,solidarité,recyclage,valorisation

    En se rendant au centre de collecte du Relais à Pantin, l'objectif d'Action Barbès était de comprendre le fonctionnement de cette organisation, célèbre au niveau national, d'en comprendre le fonctionnement au niveau local, de mesurer son impact sur Paris, et plus précisément sur les arrondissements dont Action Barbès se sent le plus proche, à savoir les 9e, 10e et 18e arrondissements. Nos interlocuteurs n’ont pas été avares de leur temps et nous ont réservé un excellent accueil. Rappelons que nous avions pris contact il y a plus d’un an pour signaler que de très jeunes enfants étaient contraints à dérober des vêtements à l’intérieur des bornes. (liens vers nos articles du blog sur le sujet).

    Le rôle et l'organisation des Relais.

    20 Relais existent en France à ce jour, qui sont organisés en société coopérative et participative (SCOP), et qui fonctionnent comme des centres de profit autonomes à l'échelle locale. Ils disposent du soutien du Relais France situé à Bruay-La-Buissière, dans le Nord Pas-de-Calais.

     

    Que deviennent nos vêtements ?

    Les textiles collectés sont triés puis vendus pour partie en l'état dans les boutiques du Relais en France après avoir été reconditionnés (6% de la collecte totale, 40 % des revenus des centres).

    paris,pantin,le-relais,collecte-vêtements,textiles,bornes,solidarité,recyclage,valorisation

    Une autre partie est destinée à l'export, ou encore dirigée vers des centres de tri en Afrique (Madagascar, Sénégal, Burkina Faso) pour être revendus localement à des fripiers africains. Cette activité bénéficie directement aux populations locales. Les revenus de cette activité permettent par ailleurs le développement d'autres activités sur place (activités agricoles, industries agro-alimentaires, mécanique).

    Une dernière partie (40%) des textiles est recyclée et sert de matière première pour être transformée, par exemple, en isolant thermique et phonique (marque « Métisse »), un produit éco-responsable développé en 2006, concurrent de la laine de verre, et qui est fabriqué dans une usine du Relais proche du siège de l'organisation.

    Cette activité récente est en plein développement et bénéficie de l'engouement public pour les économies d'énergie et l'utilisation de matériaux propres.

     

    Le Relais de Pantin

    Pour atteindre leurs objectifs les Relais ont du s'organiser, développer un savoir faire en matière de collecte et de recyclage de textiles, et enfin adopter une structure industrielle et commerciale propres.

    Le Relais de Pantin, qui est encore récent, intègre parfaitement cette démarche. Il était intéressant de connaître cette organisation et constater le professionnalisme des intervenants.

     

    Quelques données chiffrées sur le centre de Pantin 

    A ce jour, le centre de Pantin collecte près de 15 tonnes de textile par jour, soit plus de 3300 tonnes par an.

    Il dispose pour cela de 270 bornes de collecte implantées dans Paris et la région parisienne (soit 60% de la collecte totale), dont une centaine est située sur des espaces publics et 170 autres sur des espaces privés (centres commerciaux, habitations de bailleurs sociaux, …). Notons que les bornes en secteur public sont 5 fois plus productives que les bornes en espace privé.

    Le centre de Pantin réunit aujourd'hui une équipe de 25 personnes, qui ont été intégrées soit par candidatures spontanées, soit sur propositions de Pôle Emploi, soit envoyées par des associations locales.

    12 camions font chaque jour la tournée des bornes, 5 jours par semaine et pour certaines d'entre elles également les samedis et dimanches. 

    paris,pantin,le-relais,collecte-vêtements,textiles,bornes,solidarité,recyclage,valorisation

    Les textiles collectés sont acheminés vers Sarcelles, où le tri est actuellement effectué par des sous traitants privés.

    Le centre du Relais de Pantin, qui est situé Avenue Edouard Vaillant, sur un site destiné à être transformé en écoquartier (projet à l'étude depuis 2012) a un projet imminent de création en région Nord Est parisienne d'un centre Relais complet avec collecte, tri et boutique de vente. Ce projet permettra l'embauche immédiate de 30 personnes en emploi solidaire..

    De longue expérience, le projet est assuré d'être rentable car le taux de collecte minimum nécessaire de 15 t par jour est déjà atteint à Pantin et que les possibilités de développement de l'activité restent considérables.

    Le centre de Pantin a désormais une connaissance détaillée du terrain et il a su faire face aux problèmes de pillage et de vandalisme sur les bornes auxquels il a été confronté (problème très parisien) en adaptant ses bornes. Il dispose des moyens et de l'organisation pour envisager une nouvelle extension de ses activités.

     

    Perspectives de développement

    Action Barbès s'est intéressée plus particulièrement à comprendre ces perspectives de développement, à comprendre le rôle et la responsabilité des acteurs locaux, et à attirer l'attention de ses adhérents sur les éléments de succès d'un tel projet.

    La collecte organisée des textiles à Paris est encore récente et se développe fortement.. C'est ainsi que la signature de la dernière convention signée avec la Ville de Paris en 2012 a permis un véritable essor de plus de 50%. Et que le taux de collecte a continué de progresser de 10 % ces dernières années.

    On estime à ce jour que, dans toute la France, seulement 170 000 tonnes de textiles sont récupérées sur les 700 000 tonnes qui seraient jetées chaque année par la population . Notons avec satisfaction qu'à Paris le taux de récupération a bien progressé puisque le taux déchet serait passé de 16 kg à 9 kg par personne en moyenne depuis 2009 grâce à l'action du Relais et des autres acteurs nationaux.

    Si les Relais à Paris et en région parisienne comptent à ce jour plus d'une centaine de bornes en espace public, nous sommes forcés de constater que cette implantation reste faible en rapport à la collecte potentielle restante. Le Relais constate en effet lui-même qu'à ce jour une borne dessert à Paris en moyenne 10 000 habitants, avec de fortes variations entre les arrondissements. Que, selon son analyse du terrain, le taux idéal serait d'une borne pour 2000 habitants pour assurer un ramassage optimum.
    Dans le cadre de la nouvelle convention que le centre de Pantin vient de signer pour les 3 prochaines années avec la Ville de Paris, le centre s'est donné un objectif d'implantation d'une borne pour 5000 habitants. L'atteinte de cet objectif permettrait quasiment de doubler la collecte actuelle, soit 3000 tonnes supplémentaires, de créer 20 emplois supplémentaires au Relais en région parisienne, et ferait économiser 750 000 euros à la ville de Paris qui aujourd'hui doit ramasser ces textiles et les incinérer dans ses centres de traitement des déchets urbains (coût par tonne : 250 E)


    Si l'on observe les arrondissements chers à Action Barbès, l'on constate que actuellement 7 points d'apport sont installés dans le 9e arrondissement, contre 12 dans le 10e et 18 dans le 18e.
    Ce taux d'implantation est certes supérieur à quelques autres arrondissements qui se distinguent particulièrement par leur faible implantation (exemple le 11e arrondissement avec 2 points d'apport et le 13e avec 5 points d'apport).
    La Mairie de Paris, qui soutient le projet du Relais, est donc incitée à faire pression sur les mairies d'arrondissement pour qu'elles s'impliquent plus dans une politique d'implantation plus étendue des bornes.
    Le Relais est aussi persuadé que, dans nos arrondissements proches de Barbès, la collecte pourrait être doublée en doublant la capacité de ramassage des bornes. Il a développé une cartographie avec des propositions d'implantations nouvelles. Action Barbès, qui soutient cette stratégie, s'adressera aux Mairies des arrondissements pour s'informer sur leurs intentions en la matière et les encourager à poursuivre leurs efforts dans ce sens.
    Cet article est le premier pas d'une telle démarche qui doit solliciter les élus à prendre des engagements dans ce sens.


    Une affaire à suivre à la rentrée de septembre et d’ici là, pour en savoir plus, voir le site du Relais.

     

  • Quand les voeux ne sont pas que pieux !

    Nous vous avons parlé récemment de l'action militante d'un de nos adhérents du 18e à l'encontre des voitures stationnant sur les trottoirs de la Goutte d'or. Cela a commencé par une interpellation des élus lors d'une réunion consacrée à l'urbanisme en avril dernier. Voir la compilation de photos qui illustrent si bien cet envahissement par les automobiles Les voitures aux trottoirs.

    Dans un premier temps, après des échanges de tweets, l'adjoint à la maire de Paris chargé des transports, Christophe Najdovski, s'était engagé à faire implanter des potelets qui protègent le passage des piétons dans la rue Myrha, peut-être une des voies les plus encombrées. Puis le 15 juin, lors du conseil d'arrondissement, le parti Les Républicains a déposé un voeu largement inspiré du combat de notre adhérent.. 

    Voici le texte de ce voeu : 

     

    Séance du Conseil du 18e arrondissement du lundi 15 juin 2015

    Vœu déposé par les élus du Groupe Les Républicains et citoyens indépendants relatif au stationnement des véhicules sur les trottoirs et les passages piétons.

    Vœu à la maire de Paris et au préfet de police 

    Considérant le nombre toujours plus important de véhicules qui stationnent sur les trottoirs et les passages piétons en particulier dans le secteur de la Goutte d’Or Château Rouge ;

    Considérant que ce phénomène génère une gêne certaine pour les piétons, et plus particulièrement pour les personnes âgées, les personnes à mobilité réduite et celles avec des poussettes et de jeunes enfants ;

    Considérant les risques évidents d’accident pour les piétons ;

    Considérant que la maire de Paris et le préfet de police ont la responsabilité d’assurer chacun en ce qui le concerne la sécurité des Parisiennes et des Parisiens, de faire respecter les règles du stationnement, tant en ce qui concerne les places réservées aux livraisons que celles réservées aux automobilistes ;

    Considérant que la répression indispensable des infractions n’est pas suffisante ;

    Considérant que des aménagements urbains sont nécessaires pour empêcher physiquement le stationnement illicite des véhicules sur les trottoirs ;

    Considérant que la concertation avec les riverains, commerçants et associations est indispensable ;

    Les élus du Groupe Les Républicains et citoyens indépendants demandent à la Maire de Paris et au préfet de police :

    - De mener une campagne de sensibilisation dans le 18e arrondissement et plus particulièrement dans le secteur de la Goutte d’Or Château Rouge sur les dangers du stationnement illicite et sur le nécessaire partage du domaine public entre les automobilistes et les piétons.

    - De mener une étude en concertation avec les riverains, commerçants et associatifs pour mutualiser la recherche de solutions les mieux adaptées et les plus efficaces pour empêcher physiquement le stationnement illicite des véhicules en particulier sur les trottoirs.

    - D’accroitre les contrôles pour verbaliser les infractions au code de la route

     

    Sa lecture n'a pas laissé indifférent les autres formations. Le groupe des écologistes EELV du 18e avec lequel une visite de terrain a été organisée fin mai a proposé un amendement : remplacer les potelets par des jardinières notamment sur le parvis de l'église Saint Bernard — on en attendait pas moins des Verts ! — et revoir le sens de circulation de la rue Myrha.

    Sur ce dernier point, si nous voulions tirer la couverture, un peu, nous dirions que notre article du 29 mai dernier sur les itinéraires malins, n'est pas complètement étranger à cette attention soudaine pour la Goutte d'Or.

    Puis vint le Conseil de Paris de fin juin et début juillet.... Le vœu amendé déjà adopté à l'unanimité par le conseil d'arrondissement du 18e y a été adopté également à l'unanimité, avec un commentaire de l'adjoint chargé des transports et de la voirie, Christophe Najdovsky qui avouait que des interpellations sur les réseaux sociaux l'avaient poussé à agir d'emblée pour des travaux urgents rue Myrha... "... J'ai moi-même été saisi sur les réseaux sociaux de cette question depuis plusieurs semaines, et j'ai demandé à la section territoriale de voirie de programmer l'installation de potelets anti-stationnement sauvage dans la rue Myrha..."

    … ou de l'utilité de Twitter !

    paris,goutte d'or,potelets,stationnement-illicite

    Comme le montre cette photo, la pose des potelets programmée du 29 juin au 10 juillet a commencé et concerne la portion de la rue Myrha entre les rues Stephenson et Léon. Cela est néanmoins insuffisant. Une visite sur le terrain avec un membre du cabinet d'Eric Lejoindre, maire du 18e, a été organisée et il a été question d'inclure la partie de la rue Myrha entre la rue Léon et la rue des Poissonniers. Nous attendons avec impatience de voir si ce sera effectif.

    paris,goutte d'or,potelets,stationnement-illicite

     

  • Plan vélo dans le 18e

    Le comité vélo du 18e arrondissement, regroupant des élus (dont certains se déplacent en vélo), des passionnés de vélo, des associations de riverains (dont ACTION BARBES) et des courtiers en vélo, s'est réuni le 17 juin dernier à la mairie du 18e. L' occasion de présenter les évolutions du plan vélo avec l'approbation du schéma directeur de ce plan pour la période 2015-2020 et de présenter les projets et propositions pour l'arrondissement.

     

    Le plan vélo pour la période 2015-2020 prévoit ainsi 

    • la création d'un réseau express vélo, comprenant des axes structurants qui permettraient de traverser Paris sur des pistes bidirectionnelles larges (avec la mise en service des premiers axes en 2016). Un axe nord-sud est ainsi notamment prévu rejoignant la porte d'Orléans à la Porte d'Aubervilliers via la rue d'Aubervilliers, à la limite entre le 18e et le 19e 

    • l'aide à l'achat de Vélos à Assistance Electrique (VAE) étendue aux triporteurs

    • la création de 3 itinéraires cyclo-touristiques dans Paris

    • Le déploiement du label Accueil vélo qui vise à garantir un accueil et des services de qualité auprès des cyclistes le long des itinéraires cyclables. (pour en savoir plus : francevelotourisme

    • l'aide à l'ouverture de vélo-écoles et d'ateliers de réparation; sur ce point, il semblerait que les modalités de mise en œuvre (notamment en terme de financement) ne soient pas encore bien définies.

    • la création d'une centaine de vélo-boxes (abris vélos sécurisés pour 10 à 20 vélos), en complément des véligo (service de stationnements collectifs fermés pour vélos aux abords de certaines gares franciliennes et gérés par la SNCF). Les caractéristiques de ces vélo-boxes, qui auraient la dimension d'une place de stationnement, ne sont pas encore définies, pas plus que leur mode d'exploitation (gratuit, payant avec abonnement, etc...) et, au vu des informations données lors de la réunion, tout est à construire.

    Pour en savoir plus, voir le dossier de presse du plan vélo

     

    Projets et propositions pour le 18e

    - Extension des "cédez le passage cycliste" à près de la moitié des carrefours de l'arrondissement. Le représentant de la Direction de la Voirie et des Déplacements (DVD) a précisé que tous les carrefours du 18e, exceptés ceux modifiés par l'extension du tramway, ont été étudiés et qu'il a été retenu ceux qui permettaient une sécurité satisfaisante. Pour mémoire, le "cédez le passage cycliste" autorise les cyclistes qui veulent tourner à droite ou aller tout droit, dans certains carrefours à feux adaptés, à céder le passage au lieu de s’arrêter au feu rouge.

    - Création prochaine de nouvelles zones de stationnement vélo dans l'arrondissement. Malheureusement, la localisation précise de ces nouvelles zones (avec un plan permettant de l'illustrer) n'a pas été fournie au comité vélo, qui n'a donc pas pu donner son avis sur ce sujet. Toutefois, le représentant de la DVD a précisé que plusieurs aménagements étaient prévus en amont de passages piétons afin d'améliorer la visibilité et donc la sécurité des piétons.

    Correction des aménagements sur le boulevard Barbès, a priori prévus en 2016. Les solutions envisagées seront définies au vu du retour d'expérience des modifications prévues sur les aménagements du boulevard Magenta. Toutefois, plusieurs membres du comité ont plaidé pour une suppression pure et simple des pistes sur trottoir, impraticables dans de nombreux secteurs en raison du nombre de piétons, et l'ouverture du couloir de bus aux vélos (au moins dans les descentes).

    - Extension à terme à l'ensemble de l'arrondissement du "double sens vélo" dans les rues à sens unique pour les voitures, dans le cadre de la généralisation des zones 30 à Paris (hors grands axes) à l'horizon 2020. Sur ce point, les participants de la réunion ont regretté que la 1ère phase de mise en œuvre de nouvelles zones 30 n'ait pas du tout concerné le 18e arrondissement, alors que de nombreux quartiers s'y prêtent.

     

    Quel axe cyclable Est-Ouest pour le 18e ?

    Un point particulier a été apporté sur la création d'un axe cyclable Est-Ouest pour le 18e, autour de la rue Ordener. En effet, le représentant de la DVD a précisé que les caractéristiques de la rue Ordener (largeur relativement faible, voie à double sens, présence d'un couloir bus réduit, stationnement) ne permettaient pas de réaliser des aménagements cyclables de type piste bidirectionnelle.

    Il est ainsi proposé de prévoir un itinéraire cyclable est-ouest séparé avec :

    - un aménagement dédié dans un sens dans la rue Ordener (sens restant à définir)

    - un double sens cyclable dans la rue Marcadet (double sens possible au vu des dimensions de la rue et du trafic relativement limité) 

    Cependant, les membres du comité ont émis un avis très réservé sur cette proposition, en précisant que la topographie de la rue Marcadet était peu favorable, au contraire de la rue Ordener, moins de relief. Il n'a ainsi pas été possible de conclure lors de cette séance.

    Sur ce point particulier, plusieurs membres du comité ont proposé d'organiser une "reconnaissance" des parcours proposés, via une visite en vélo. Cette initiative semble intéressante pour permettre de retenir l'axe cyclable est-ouest le plus adapté dans le 18e et il est à espérer que la mairie du 18e donnera suite à cette demande après les vacances d'été.

    Voir ici présentation complète du plan vélo 18e

     

  • Des nouvelles d'un membre du bureau ^_^

    Une jolie photo qui a coûté un effort important à notre cher Didier, isolé du reste de l'équipe de la rédaction, dans son Marais poitevin.... Il faisait très chaud, et le déclic pour figer le souvenir de ces deux barques tranquilles sur l'eau verte du Marais a failli l'épuiser... C'est ce qu'il nous écrit ! On n'est pas obligé de le croire non plus. 

    marais-poitevin

     

    Vu le chevalet sous l'arbre, les deux pieds de parasols, nous dirions que notre cher collaborateur était peut-être en train de déjeuner à l'ombre ou de siroter un soda...  Epuisant, en effet. 

  • Dimanche 20 septembre : l'Université Populaire du Louxor avec Gérard Lefort

    Le principe de cette Université Populaire : un dimanche matin par mois, l'équipe du Louxor convie une personnalité du monde des arts, des sciences, de la politique, des médias... et lui propose d'animer une séance autour d'un film de son choix. 

    paris,10e,louxor,université-populaire

    Ce prochain dimanche 20 septembre à 10h30, l'invité sera donc le journaliste, critique, chroniqueur et animateur d'émissions de radio et de télévision, Gérard Lefort, qui a, pendant plus de 30 ans, écrit sur le cinéma, la télé ou la photo pour le journal Libération dont il a aussi dirigé le service Culture.

    Gérard Lefort présentera le film "Les contrebandiers de Moonfleet(Etats-Unis, 1955, VOSTF, 1h27) de Fritz Lang . L'histoire : "En Angleterre, au 18e siècle, un jeune garçon recherche la protection d'un homme qui se révèle être un séducteur et un contrebandier. Au cours d'une chasse au trésor, un lien se crée entre le cynique aristocrate et le jeune innocent."

    paris,10e,louxor,université-populaire

    Ces séances sont au tarif unique de 4 € et animée par Alexandre TsekenisVous pouvez réserver sur le site du Louxor : en cliquant ici.

     

  • Travaux de voirie au nord de la rue de Maubeuge : ce qui change

    Depuis plusieurs mois, nous avions annoncé des modifications au nord de la rue de Maubeuge vers le boulevard de La Chapelle (énième changement pourrait-on ajouter !) : voir notre article du 6 juillet.

    Notre vigilance habituelle nous a permis d'être sur place au moment des travaux.

    paris,paris 10e,gare du nord,voirie,rue de maubeuge,autocars-tourisme

    paris,paris 10e,gare du nord,voirie,rue de maubeuge,autocars-tourisme

                                          rue de Maubeuge nord-sud

    De  quoi  s'agit-il? Après la remise à double sens au carrefour Tombouctou-Maubeuge en mars dernier (voir notre article) les services de voirie de la ville, après des discussions avec la SNCF, ont mis également à double sens cette portion de la rue de Maubeuge.

      

    Qu'est-ce qui change vraiment?

    Côté Lariboisière, les stationnements autocars et livraison ont été repeints. Peu de modifications. On peut stocker cinq autocars. Pour les livraisons, quelle est l'utilité de cet espace ? Pour les porte-huit peut-être? Pourtant, l'hôpital a demandé à plusieurs reprises qu'ils ne stationnent plus aux abords du service de réanimation.

    paris,paris 10e,gare du nord,voirie,rue de maubeuge,autocars-tourisme

    Ici, le camion ne respecte même pas l'interdiction de stationner devant les livraisons hôpital. Sans oublier les moteurs qui tournent pour le déchargement des voitures de location qu'on stocke ensuite...

    paris,paris 10e,gare du nord,voirie,rue de maubeuge,autocars-tourisme

    ...sur le trottoir !

    Ajoutons que le problème du stationnement des autocars de tourisme reste entier puisqu'ils continuent à se garer sur le pont Saint-Ange.

                paris,paris 10e,gare du nord,voirie,rue de maubeuge,autocars-tourisme

    Côté est de la chaussée, tout n'est peut-être pas terminé car il est parfois difficile de savoir si on est autorisé à stationner. Des ASP rencontrés le jour de la prise des photos avaient été bien informées des modifications de circulation devant le parvis de la gare du Nord mais pas pour la rue de Maubeuge. Une chance pour les automobilistes qui avaient garé leur voiture, pas de verbalisation possible. Via Twitter, un riverain nous a fait part de la suppression de places de stationnement (au niveau du n°110-116 rue de Maubeuge). Pour le moment, il y a de nombreuses aires de livraison et des places non délimitées.

    paris,paris 10e,gare du nord,voirie,rue de maubeuge,autocars-tourisme

    L'accès au parking est actuellement fermé et ce jusqu'au 23 octobre.

    paris,paris 10e,gare du nord,voirie,rue de maubeuge,autocars-tourisme

    Il aurait été judicieux de proposer un plan aux automobilistes pour leur indiquer comment se rendre rue de Compiègne (pas simple quand on ne connait pas le quartier).

    Comme à chaque modification de sens de circulation, il faut un temps d'adaptation. Nous continuerons nos observations dans les jours prochains. A suivre également sur notre blog, un article sur les nouveautés devant le parvis de la Gare du Nord.