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Rechercher : conseils de quartier

  • Les comptes rendus de mandat en vidéo

    Les compte rendus de mandat 2011 du Maire de Paris se sont étalés sur l'automne du 13 septembre au 15 décembre, ils sont maintenant terminés, le dernier ayant eu lieu à la mairie du 9e arrondissement. Si vous portez une attention particulière à un thème traité par l'équipe municipale lors de sa tournée 2011 et que vous ayez raté le rendez-vous, reportez-vous au site de la mairie de Paris à la page des compte rendus de mandat en vidéo. Vous y trouverez la liste de tous les sujets traités et la vidéo correspondante. Une façon vivante d'entrer dans la vie de la cité.

    En octobre, par exemple, se tenait dans le 16e, une réunion sur le logement à Paris, dans laquelle intervenait Gilbert Emont, senior advisor à l'Institut de l'Epargne Imobililère Foncière et Jean-Yves Manno, adjoint chargé depuis 2011 du logement à Paris.

    Voici un extrait de la vidéo pour vous donner envie d'en savoir davantage.

     

  • Harcèlement de rue : vu à la rentrée

    Harcèlement de rue, un thème que nous avons déjà évoqué et que nous avons soulevé à chaque réunion de coordination de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) dans le 18e. Notre première interlocutrice fut la toute nouvelle ministre du travail, alors élue du 18e, Myriam El Khomri. Colombe Brossel qui a pris sa succession au poste d'ajointe à la prévention et à la sécurité auprès d'Anne Hidalgo a cette même oreille attentive.

    Voici deux images glanées récemment rue Myrha et envoyées par une adhérente. Un peu d'humour, sans commentaire. 

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    Sur ces affiches, nous avons remarqué le hashtag #LâcheMoiLaVille lancé par les initiateurs de cette campagne de collage contre le harcèlement de rue : Stop Harcèlement de Rue qui a également une page sur Facebook et un compte sur Twitter @stophdr. Une initiative à suivre...

     

  • Un festival de cinéma singulier

    C'est sans doute un peu tard pour vous faire connaître l'existence de ce festival et la date de clôture du dépôt des films est trop proche pour vous permettre d'y participer, si vous êtes une association du Nord-Est parisien. A défaut de proposer une oeuvre en temps et en heure, vous pourrez peut-être assister aux projections qui seront organisées par l'association Dokomundi les 21 et 22 novembre.

    Il nous a semblé qu'un coup de projecteur serait le bienvenu. Dokomundi est poussée par une ambition forte de faire connaître le plus profond des quartiers populaires à travers ses associations, la solidarité, les aides et les actions qui les caractérisent, et qui souvent passent inaperçus. Absence de visibilité.... Pourtant les quartiers se transforment et si nous voulons qu'une trace de ces bouleversements reste dans les mémoires, il faut se préoccuper de les fixer quelque part et pourquoi pas sur une pellicule, disons sur un support qui renvoie une image. L'initiative mérite tout notre intérêt. 

    Capture d’écran 2015-09-23 à 16.00.24.jpg 

    Que lit-on sur leur page d'accueil

    "Nous avons décidé de travailler exclusivement auprès du monde associatif. Là, tout autour de nous, des milliers de femmes et d’hommes sont engagés au quotidien dans la vie de la Cité, déterminés à agir sur le monde qui les entoure et pourtant leur visibilité est souvent réduite."

    Une idée intéressante, dont vous pourrez voir le résultat dans le 1er festival qu'organisera l'association des 21 et 22 novembre à Paris. Pour l'heure, ils attendent vos films, quel que soit le format, la durée, le support... 

    Une fiche d'inscription se trouve sur cette page. Allez-y ! 

     

  • Un petit coin de canal

    Cette année encore, le Paris-plage du canal de La Villette n'a rien à envier à son prédécesseur des quais de Seine. Bien au contraire car les activités nautiques y sont possibles et elles sont nombreuses.

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    pour les plus jeunes

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    et pour tous les âges, canoë, pédalo, planche...

    Avec le soleil et la chaleur, c'est un lieu bien agréable. Si vous avez un petit coup de chaud, profitez des brumisateurs qui ont un succès fou.

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    ou encore retrouvez la marchande de glaces de votre enfance

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    De nombreux points de restauration sont aussi installés. Et pour laisser l'endroit propre, la ville a renforcé l'information et le nombre d'urinoirs, sanisettes, corbeilles.

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    Paris-plage est d'autant plus bienvenu que nombre de squares du 18ème sont actuellement fermés au public : les jardins d'Eole et Rosa-Luxemburg, sans doute pour éviter des occupations par des migrants et Jessaint actuellement occupé depuis plusieurs semaines.

     

    oOo

     

    Plan de Paris-Plages sur le Bassin de la Villette (prolongation jusqu'au 24 août) :

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    Cliquez ici pour l'agrandir

     

  • Kiosque de Barbès: stop ou encore?

    Vous avez forcément remarqué la fermeture du kiosque de Barbès. Le rideau est tombé le 8 juillet au soir. De nombreux habitués et clients le regrettent et vont même jusqu'à rendre visite à Samir Lebcher installé désormais place du Palais Royal, un autre monde pourrait-on dire! Nous l'avons également rencontré la semaine dernière.

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    Pourquoi ce départ? Rappelez-vous que les travaux du viaduc de la ligne 2 vont bientôt commencer pour une durée de deux ans minimum. Le premier tronçon entrepris sera entre Anvers et Chapelle et il faudra compter sans doute plus d'une année. Et qui dit travaux dit installations de bâches, d'échafaudages, sans parler du bruit possible et donc de nuisances. C'est la raison pour laquelle Samir a préféré demander à la société dont il dépend "Médiakiosques" un changement de lieu. Le règlement lui permet de le faire notamment en cas de situation qui pourrait perturber l'activité commerciale et c'est le cas ici.

    Samir se plait bien dans son nouvel environnement (on le comprendra aisément) ce qui ne l'empêche pas d'accueillir chaleureusement les anciens clients de Barbès. Par contre, il dit n'avoir reçu aucune nouvelle de la part des élus du 18e et ajoute "au vu de mon rôle dans le quartier (souvent médiateur), bien au-delà d'un rôle de kiosquier, je n'apprécie guère ce manque de reconnaissance". Il a demandé par ailleurs l'enlèvement du kiosque pendant les travaux. Ceux qui passent par là peuvent le constater, l'espace en bas de l'escalier monumental est très fortement occupé par des vendeurs à la sauvette et d'autres qui attendent le touriste à détrousser. De plus, les dépôts sauvages vont bon train autour du kiosque qui a été dégradé rapidement. La préfecture n'y serait pas opposée.

    Et après les travaux ? Samir Lebcher pense à son avenir dans un secteur professionnel de la presse papier qui n'a plus le vent en poupe. Il ne souhaite plus reprendre cette activité du moins à cet endroit-là. Pour le devenir du kiosque, affaire à suivre...

  • Loto de rentrée dans le 10e

    L'association Quartier Partagé propose son Loto de rentrée samedi 7 octobre à 14h au 17 rue Fénélon. Ce moment de convivialité est ouvert à toutes et tous comme d'habitude. D'autres activités sont proposées comme des tournois de pétanque au square Villemin, du karaoké, des visites. Toutes les informations sont à retrouver sur le site de l'association.

     

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  • Salle de conso: Montréal franchit le pas

    Longtemps hésitant sur le sujet des salles de consommation, le gouvernement canadien a tranché en février dernier pour lutter contre de trop nombreuses overdoses mortelles. Après l'ouverture d'une salle à Vancouver en 2003, trois lieux ont été identifiés à Montréal pour accueillir des toxicomanes dans des arrondissements centraux. Ils ouvrent aujourd'hui. Pour des quartiers plus éloignés, on réfléchit à la création d'une unité mobile.

    Un de nos adhérents a bien voulu se rendre dans la rue de la clinique Cactus, un des lieux choisis, pour prendre une photo. On peut le voir ci-dessous, il ne s'agit pas d'un lieu isolé.

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    L'idée de plusieurs lieux d'accueil dans une même ville ou région est sans doute à retenir en France. Nous avons regretté le plan de l'ancienne ministre de la santé Marisol Touraine que nous trouvions trop timide. Reste à espérer que le nouveau gouvernement aura davantage d'ambition en la matière.

  • Vidéosurveillance : ce que nous dit la Préfecture de police

    paris, préfecture-de-police, camérasIl ne se passe pas une journée sans que le site d’information de la préfecture de police ne nous transmette à nous, blogueurs, comme aux agences de presse et aux journaux, des brèves relatant les arrestations et les élucidations de vols, de délits, voire de crimes. Très souvent, les caméras de vidéosurveillance sont mises en avant car les bandes, visionnées a posteriori, ont permis d’y identifier les auteurs des méfaits.

    Vous voulez des exemples ? En voici.

    Premier exemple : "Le 26 septembre 2010, il est environ 6h40 quand deux individus cagoulés et gantés font irruption dans un commerce de proximité du 11e arrondissement. Ils frappent la gérante, l’aspergent de gaz lacrymogène, la jettent au sol afin de la forcer à ouvrir le coffre fort de son bureau. Ils y dérobent 6 000 euros ainsi que des cartouches de cigarettes et prennent la fuite à pied. Dans sa course, l’un des malfrats perd un trousseau de clés muni d’un cordon de couleur bleue… sous l’œil vigilant d’une caméra de vidéoprotection.
    images?q=tbn:ANd9GcRQh7uvqKaK2MgJoVfQPBJ_sLLQwM0tXs_N8w4AR0aoSlJkf9ibFQ&t=1Le prélèvement génétique effectué sur ce cordon mène les policiers du service d’investigation transversale (SIT), en charge de l’enquête, jusqu’à un jeune âgé de 20 ans, incarcéré à Fleury-Mérogis pour d’autres faits. La perquisition de sa cellule permet la découverte d’une paire de chaussures similaires à celle visible sur les bandes vidéo. A son domicile, les enquêteurs constatent que les clés découvertes déverrouillent la boîte aux lettres et la porte d’entrée. Malgré ces éléments, le jeune homme nie les faits.
    L’enquête met également en lumière la complicité d’un ancien salarié du commerce dévalisé. Le 20 avril, ce dernier se présente de lui-même aux enquêteurs, reconnaît les faits, mais tait l’identité de son complice.
    Tous deux ont été déférés en vue de l‘ouverture d’une information judiciaire."

    Second exemple : "Samedi 16 avril, 22h40, un couple est agressé par deux individus dans une station de métro du 19e arrondissement. L’homme, un couteau sous la gorge, est dépouillé de son téléphone portable par un premier malfrat. Son amie est, quant à elle, tenue en respect par le complice muni d’un tesson de bouteille. Les deux comparses prennent la fuite.
    Sur les bandes de vidéoprotection, les deux voleurs apparaissent clairement en train de déambuler dans la station quelques temps avant les faits. Un signalement est largement diffusé aux services de police et de gendarmerie.
    images?q=tbn:ANd9GcR4l1ilLKDOcgEF9C1Wr07OZpFk0MxoB2zRrlYuebVg8apkIfXCLe 21 avril, une patrouille de la sous direction régionale de la police des transports (SDRPT) remarque, dans la même station, deux toxicomanes notoires correspondants en tous points aux agresseurs.
    Interpellés, le premier a reconnu le vol mais pas l’utilisation d’armes, il a été déféré le lendemain. Le second n’a pu être entendu car hospitalisé d’office."

    (Ci-contre : un passage de tourniquet très peu orthodoxe, non fixé sur les caméras de la PP à l'époque, mais sur celle d'un caméraman de la télé...

    Et de poursuivre dans son numéro de PPrama du 27 avril : "Le plan de vidéoprotection pour Paris (PVPP) est conçu pour offrir aux policiers de la Capitale un outil d’aide à la décision pour l’ensemble de leurs missions. La brigade de sapeurs-pompiers de Paris bénéficiera également d’un renvoi d’images dans le futur centre opérationnel de la caserne Champerret afin de faciliter ses interventions d’urgence et de secours.
    Le prestataire de la préfecture de police construit actuellement le réseau de télécommunication dédié dont la préfecture restera propriétaire.
    A ce jour, sur les 400 km de fibres optiques prévus en souterrain, 60 km sont déjà réalisés. Ce système vidéo basé sur l’infrastructure réseaux haut débit, sera conçu pour permettre le visionnage des images dans 55 sites, dont les travaux d’aménagement sont engagés pour 50% d’entre eux.
    Afin de protéger la vie privée, les futures caméras masqueront les zones privatives et des dispositifs stricts de sécurité permettront une gestion rigoureuse des droits d’accès.
    Plus de 2 500 opérateurs seront formés dès l’été 2011 sur une maquette à l’échelle humaine située sur un site dédié. Cette formation des personnels de la préfecture de police sera évolutive et assurée pendant les 15 ans d'exploitation."

    Bien. Les travaux continuent. La préfecture entre dans la modernité, croirait-on. 2 500 opérateurs formés en quelques mois sur une maquette à l’échelle humaine, lit-on. Formés à regarder des bandes vidéo ou des écrans. Nous nous demandons parfois, si les Parisiens ne préféreraient pas voir les personnels de la préfecture de police un peu plus sur le terrain et un peu moins derrière des écrans, aussi modernes soient-ils y compris avec un flux d’information transmis par hyper-ultra-haut débit.

    Car la lecture des brèves quotidiennes montrent bien que les caméras ne dissuadent pas les agresseurs d’agresser… On les retrouve parfois.

  • Un autre genre de Street Art

    Le street art n'est pas exclusivement du graphisme ou du tag peint à la bombe. Voyez vous-même ce mobile géant, qu'un de nos lecteurs et adhérents nous a adressé, une trouvaille récente, croisée rue de Clignancourt au cours d'une promenade : 

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    Photo Jean-Raphaël Bourge

     

  • En attendant la rénovation du boulevard de La Chapelle

    ... nous profitons de quelques rayons de soleil hivernal pour vous faire visiter. Voulez-vous un avant-goût de ce que pourrait afficher dans quelques années (quelques mois.... ?) les murs actuellement gris et fissurés de l'hôpital Lariboisière ? Avec une bonne couche d'enduit, ils pourraient offrir une longue bande continue de street art, cet art très urbain, coloré et parfois surprenant, qui a évolué au cours des dernières décennies jusqu'à acquérir quelques lettres de noblesse. Au point d'avoir ses galeries, ses blogs, ses enchères, ses expos, ses figures labellisées et ses adeptes ! 
     
    Voici quelques camions qui appartiennent aux marchands de fruits et légumes du marché de Barbès pour vous en donner une idée. Nous avions présenté en octobre 2012 les palissades sur Magenta des collectifs TRBDDSGN et French Kiss et  le portrait d'un autre artiste reconnu, Jean Moderne aka RCF1 le 11 mai 2014. Autres auteurs, autres inspirations. (voir ici le 1er octobre 2012, sur le bd de Magenta)

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    Arrivés à l'extrémité du marché, nous butons sur les plots béton qui limitent l'espace carrossable, interdisent le tourner-à-gauche des automobilistes et les rendent fous de rage quand, empêtrés dans un flux dense Ouest-Est, ils veulent simplement laisser leur véhicule dans le parking Vinci de La Chapelle (il se trouve au numéro 112, juste face au bareau Patin). Il en va ainsi de la dure vie de l'automobiliste parisien.... il rage seul à son volant. Nous voulons toutefois offrir un peu de baume au cœur de cet automobiliste-là. Il paraît — de bonne source — que les plots vont disparaître, que la Voirie va même aménager un petit couloir en arc de cercle pour que le retour vers Barbès se fasse. Non ? Si ! Ce sera fait bien avant que le projet de promenade urbaine ne soit couché sur un papier, c'est promis. Ce printemps sans doute... 

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    Autres véhicules encombrants ! les porte-huit des sociétés de location de voitures, installées en grand nombre dans la Gare du Nord. Les voitures vont et viennent entre les différents terminaux des loueurs et circulent sur le dos de ces camions articulés qui peuvent en transporter huit pour celui qui est stationné ici (voir photo ci-dessous) rue de Maubeuge, le long de l'hôpital, tout moteur ronflant et sans chauffeur. Nous l'avons cherché sans succès.... Etonnant, non ? Humm... Pas facile non plus de partir au volant d'un tel engin, même si la clé est restée sur le tableau de bord et que le moteur tourne. 

     
    Les transformations prochaines au cœur de la gare, qui vont permettre une dépose-minute des voyageurs en sous-sol en complément du parvis devant la gare, nécessiteront une nouvelle modification du sens de circulation de cette partie de la rue de Maubeuge comprise entre Ambroise-Paré et Boulevard de La Chapelle. Les experts de la Voirie ont calculé que les porte-huit pourront encore s'y garer malgré la circulation en sens contraire. Nous aurions préféré qu'ils ne le puissent plus.... Quoique... Parfois ils colonisent aussi le pont du chemin de fer, le pont Saint-Ange, des deux côtés du boulevard. L'idéal serait que les voitures circulent sur wagon, la gare est si proche ! 
    Les cyclistes n'ont plus qu'à bien se tenir, s'ils s'en trouvent pour passer là. 

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  • Semaine de lutte contre les discriminations

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    Dans le cadre de la semaine parisienne de lutte contre les discriminations, la mairie du 10e propose de nombreux évènements  du 3 au 10 décembre. Expositions, conférences, projection, échanges avec les habitants en mairie mais aussi à la médiathèque Françoise Sagan, au Pari's des faubourgs, à l'espace culturel Emmaüs Louvel-Tessier.

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    Programme du 10e sur le site de la mairie

    La lutte contres les discriminations, ce n'est pas seulement dans le 10e. D'autres arrondissements comme le 9e et le 18e  s'associent à cette lutte. Voir ci dessous.

    Programme complet

     

  • Salle de conso : une visite ?

    GAIA, l'association qui gère la salle de consommation à moindre risque (SCMR) organise des journées "portes ouvertes" (attention dernière visite le 15 décembre)  pour permettre aux riverains mais aussi à toutes les personnes intéressées par la visite de la salle qui fonctionne depuis le 17 octobre dernier.

    Nous y sommes allés un jeudi matin et la première surprise fut de trouver tant de monde. Il y avait là quelques riverains, des personnes intéressées car cette salle est une première en France et aussi des personnels et étudiants de Santé venant s'informer.

    L'équipe de GAIA, Elisabeth Avril sa directrice en tête, accueille les visiteurs et par petits groupes la visite commence.

    Nous vous avions déjà parlé rapidement des principes de fonctionnement de la salle dans un article de janvier dernier. En équivalent temps plein, ...

    ... l'équipe GAIA est constituée de huit éducateurs, 3,5 infirmiers, un coordinateur, 0,5 agent administratif, un agent de sécurité, un assistant social et bien sûr deux médecins à mi-temps. Il faut bien voir que ce n'est pas trop, tout le personnel n'étant pas là en même temps puisque la salle est ouverte de 13h30 à 20h30 en continu 7 jours sur 7 et qu'elle assume 160 passages par jour en ce moment.

    Le schéma de fonctionnement est le suivant :

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    Cliquer sur la photo pour l'agrandir

    Tout commence par un hall d'accueil où l'usager de drogue doit se signaler et s'inscrire si c'est sa première visite (pseudo et année de naissance suffisent). On lui demande quel est son produit (injection ou krack à inhaler) et on lui délivre un numéro. 

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    Le comptoir d'accueil

    Il passe alors en salle d'attente. C'est un peu comme à la sécurité sociale, il y a un compteur et lorsque son numéro s'affiche, il passe en salle de consommation.

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    La salle d'attente avec son compteur

    Là, l'usager est en contact avec une personne qui lui délivre le matériel stérile nécessaire à son injection ou le dirige vers la salle pour fumer le krack.

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    Le comptoir où est délivré le matériel stérile d'injection

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    Salle fermée pour fumer le krach

    Une fois l'injection faite, l'usager doit nettoyer. Le personnel de la salle passe derrière pour contrôler que tout est bien en ordre.

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    La salle d'injection

    Pour ceux qui souhaitent s'injecter avec plus de sécurité, les infirmiers de GAIA peuvent aider et alors on s'isole dans un coin spécialement prévu pour cela.

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    La salle d'injection est contiguë à une salle médicalisée en cas de problème. L'usager peut y recevoir des soins mais aussi faire le dépistage des virus HIV et hépatite C.

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    La phase suivante du parcours est le passage en salle de repos.

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    La salle de repos est une vaste pièce où les usagers peuvent bien sûr se reposer mais aussi lire, engager des démarches administratives avec le personnel GAIA (un ordinateur est dédié à cette tâche), manger, ....

    Une fois en capacité de repartir, l'usager quitte la salle sans croiser les entrants. Chaque porte est marquée d'un signe sens-interdit pour bien marquer le sens du parcours.

    Egalement contiguë à la salle d'injection se trouve un bureau où des entretiens particuliers et bien sûr confidentiels peuvent avoir lieu.

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    Bien conçue, bien aménagée, gérée par un personnel compétent, il faut encore attendre un peu pour voir si elle va permettre une amélioration des conditions de vie des riverains.