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Afin de lutter contre la précarité menstruelle que deux millions de femmes et jeunes filles subissent en France, une grande collecte de protections hygiéniques se déroulera le week-end du 8 et 9 mai 2021, de 14 h à 18 h, dans le 18e arrondissement.
Dans ce cadre, les Sisters Red, un groupe d’adolescentes âgées de 12 à 16 ans, recherchent plusieurs bénévoles afin de renforcer leur équipe. Cet appel à bénévoles est ouvert à tout public et également aux hommes.
Pour faire un don, il vous suffit de venir déposer des protections hygiéniques au Bar commun (135 Rue des Poissonniers) et au bar Le Supercoin (17 Rue Boinod), et des boites à don seront mises à votre disposition.
Le Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement (CAUE) propose une conférence en ligne : "Quel Paris en 2030 avec le futur PLU bioclimatique ?". cette conférence se déroulera ce vendredi 7 mai 2021, de 18 h à 19 h 30.
"Du premier édit de 1607 à la mise en œuvre d’un PLU bioclimatique, le règlement urbain a toujours codifié les formes urbaines afin d’améliorer notre cadre de vie. Aujourd’hui, le changement climatique nous impose de relever de nombreux défis d’adaptation du cadre urbain et replace l’outil règlementaire au cœur des préoccupations parisiennes.
La Ville de Paris a ainsi annoncé la révision de son Plan Local d’Urbanisme (PLU) afin de mettre en œuvre le premier PLU bioclimatique en France.
Qu’est-ce que le Plan Local d’Urbanisme ? Comment peut-il favoriser une ville bioclimatique ? Quels sont les enjeux d'adaptation des territoires au changement climatique ? Comment s’investir dans la concertation pour inventer le Paris de demain ? Rendez-vous le 7 mai prochain à 18h pour tenter de répondre à ces questions."
Programme
- Le PLU bioclimatique : un outil pour redessiner Paris ? Emmanuel Grégoire, Premier adjoint à la Maire de Paris en charge de l’urbanisme, de l’architecture, du Grand Paris, des relations avec les arrondissements et de la transformation des politiques publiques.
- Les règlements urbains qui ont façonné Paris, Christiane Blancot, Directrice des études à l'Atelier Parisien d'Urbanisme
- Changement climatique : faire la ville dans la ville, Philippe Madec, architecte-urbaniste de l'Atelier Philippe-Madec
- Changement climatique : repenser l'architecture de demain ? par Pascale Dalix, architecte et co-fondatrice de l'agence Chartier Dalix
Vous pouvez visionner en direct la conférence sur le lecteur ci-dessous. Pour voir les commentaires des internautes et poser vos questions aux intervenants, rendez-vous sur Youtube (la conférence sera également disponible en replay).
L'association SOS Casamance organise ce samedi 8 mai, à l'occasion de la journée du souvenir, une exposition dédiée aux tirailleurs sénégalais. Un rappel historique qui est toujours bienvenu pour redire la place importante de ces soldats dans l'armée française lors des conflits mondiaux.
L'exposition sera visible au 22 rue de la Goutte d'Or et elle sera ouverte uniquement le samedi 8 mai 2021, de 10 h 30 à 18 h 30.
Aujourd'hui, nous vous envoyons une carte postale d'un passé pas si lointain. Vue sur l'hôpital Lariboisière dans les années 1970. On aperçoit la Goutte d'Or avec la flèche de l'église Saint-Bernard en fond, mais au premier plan ce qui attire le regard quelques décennies plus tard, c'est la cour centrale de l'hôpital qui est littéralement envahie de voitures. En effet, juste sous les fenêtres des malades et des services, s'alignent des dizaines de voitures, ce qui est un comble quand on sait que l'architecture de cet hôpital a été conçue pour assurer une bonne ventilation des bâtiments pour permettre aux patients de bénéficier d'un "bon air".
Les années ont passé et on n'imaginerait pas aujourd'hui cette cour transformée en parking. Ce petit retour dans le passé nous montre l'omniprésence de la voiture dans la conception de l'espace public. On était là à l'apogée du "tout voiture", mais si depuis la répartition de l'espace public est redistribuée progressivement en défaveur de la voiture, il faut rappeler que ce mode de déplacement minoritaire à Paris occupe toujours un place majoritaire de l'espace parisien. Il y a donc encore de la marge pour faire plus de place aux modes de déplacement doux.
Et peut-être que dans un avenir pas si lointain, nous porterons le même regard sur des rues et places qui aujourd'hui font encore trop de place à la voiture, que celui que nous portons sur cette cour-parking.
Certains l'auront sans doute remarqué : le bleu est omniprésent dans le sud de la Goutte d'or en ce moment. Et par là nous ne visons pas l'agréable beau temps sévissant à Paris depuis quelques jours, mais bien l'impressionnant déploiement de forces de l'ordre observable dans tout le quartier ces deux dernières semaines.
De mémoire d'habitants, on avait pratiquement jamais vu cela. Quasi concomitante avec le début du Ramadan, une période marquée traditionnellement par une présence policière accrue, cette démonstration de force se distingue cependant des années précédentes par le nombre de fonctionnaires engagés et surtout par l'activisme de ces derniers sur la voie publique. Alors qu'elles nous avaient trop souvent habitués à une passive attente dans leurs camions, les forces mobilisées - policiers et gendarmes - occupent depuis trois semaines le terrain comme jamais. Elles patrouillent quotidiennement, contrôlent le respect des règles sanitaires (port du masque, couvre-feu) - et même du code de la route ! -, avec un zèle inhabituel pour le quartier.
Cette présence policière massive et continue produit d'ailleurs déjà de premiers effets positifs dans une zone particulièrement éprouvée par les violences ces derniers mois. Les abords immédiats de la station Barbès ont ainsi été en bonne partie libérés de leurs nombreux dealers, permettant ainsi de restaurer un fragile sentiment de tranquillité. Fait rare, les vendeurs à la sauvette qui opéraient sous le métro aérien après les marchés du mercredi et du samedi ont quitté les lieux, demeurés propres toute la semaine désormais. L'afflux massif et quotidien de personnes venant faire leurs courses à Barbès avant la rupture du jeûne se fait aussi sans débordements majeurs, contrairement à certaines années précédentes. Bref, les choses s'arrangent dans un quartier qui en avait grandement besoin. Et s'il nous semble normal de dire quand cela va mal, il nous a paru tout aussi juste de saluer lorsque cela va mieux.
Bien sûr, cette présence policière massive ne constituera pas la solution miracle à tous les problèmes du quartier, surtout si elle prend fin dès le terme du Ramadan, en mai prochain. Forcément, il faudra veiller aux éventuels effets de report qu'un tel déploiement de force ne manquera pas de provoquer, certains étant déjà visibles du côté de la rue de Sofia ou de la gare du Nord. Evidemment, nous devrons rester vigilants face aux éventuels effets d'affichage sécuritaires dont notre quartier pourrait être de nouveau l'instrument dans la perspective d'échéances électorales à venir.
En attendant, ne boudons pas notre satisfaction de voir les pouvoirs publics prendre (enfin !) la mesure de l'insécurité pourrissant la vie quotidienne des habitants du Sud de la Goutte d'or depuis bien trop longtemps. Cet effort policier est nécessaire à cet endroit actuellement. Espérons qu'il dure et s'étende, sans se dissoudre.