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Action Barbès - Page 43

  • "Couleurs ! Couleurs de l'Inde !" Le 360 fait monter les enfants de la Goutte d'Or sur scène

    Cela faisait quatre mois que les élèves de l’école Cavé révisaient consciencieusement… au 360 Music Factory. Pas au restaurant-bar, sur la scène !

    C’est une initiative de Au Fil des Voix, avec la SACEM ; le compositeur et musicien Henri Tournier les a accompagnés pour la création d’une chanson sur le thème de l’Inde : "Couleurs ! Couleurs de l'Inde !

    Suspens et trac, l’œuvre a été présentée samedi 29 mai au 360 Paris Music Factory.

    Sur la scène une dizaine d’élèves accompagnés par le king français des percussions indiennes Prabhu Edouard, la violoncelliste Laure Volpato, la professeure Julie Pager et Henri Tournier, spécialiste de musique indienne. Devant la scène, les familles et l’équipe de l’école Cavé.

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    Ce n’est pas qu" Action Barbès vous prévienne tard, c’est que, évidemment, la salle du 360 n'était pas ouverte au "public".

    Pour celui-là, c'est raté, mais un nouveau projet (2022) est en route pour, cette fois, les élèves du Lycée Camille Jenatzy, aussi dans le 18e, et toujours le 360 Paris Music Factory. Toutes les informations sur : le360paris.com

    Promis : l’année prochaine, cette présentation sera ouverte à tous, avec un goûter à la sortie !

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  • "Ici le déluge" : un exposition à la Médiathèque Françoise Sagan

    La médiathèque Françoise Sagan offre carte blanche aux architectes Anna Ellermets et Lou-Poko Savadogo, pour l'exposition "Ici le déluge", présentée à l'occasion du festival La petite Istanbul en fête. L'exposition est visible jusqu'au trois juillet, de quoi déjà voyager sans passe sanitaire !

    "Nous avons vu l’eau monter.

    Nous l’avons observée au cœur du Moyen Orient.
    Sous ce territoire actuellement morcelé sommeille l’antique Mésopotamie, du grec meso "entre" et potamós "fleuves", littéralement le pays "entre les fleuves".
    La Mésopotamie berce nos rêves et nos songes. Ces fleuves nourriciers imprègnent les récits mythiques, lesquels content autant la fertilité des terres qu’ils traversent que la menace que représente la fluctuation de leur débit.

    Ce que nous avons observé dans le Sud Est de la Turquie, ce sont des rivières sous contrôle.
    L’accumulation des contraintes sur le Tigre et l’Euphrate suite à la mise en œuvre du projet G.A.P. (Great Anatolian Project) et ses vingt-deux barrages fait planer la menace d’un déferlement d’eau.
    On rapproche cette submersion avec celle contée dans les plus vieux récits de l’humanité, opérant un aller-retour historique entre le Déluge originel et l'actualité des villages noyés de Mésopotamie.
    Sous chaque retenue, il y a les vestiges de civilisations non-turques : arménienne, kurde et assyrienne.

    L’étude de ce projet d’aménagement témoigne des mécanismes de l’état-Nation turc.
    Face à un grand récit national qui engloutit, niant les lieux emblématiques des cultures minoritaires, faisons émerger les récits symboliques, servons-nous en comme refuge d’une mémoire culturelle en danger.

    « Seul le temps mythique est celui du devenir »

    Nous ressentons le besoin d’ouvrir un espace de transmission. Le temps d’un thé, nous vous invitons à entrer dans l’arche et raviver la mémoire de ces communautés que nous avons rencontrées et avec elle, la nôtre."

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    C'est où ?

    Médiathèque Françoise Sagan, 8 rue Léon Schwartzenberg, Paris 10e

    C'est quand ?

    Vernissage le jeudi 3 juin à 18 h, exposition jusqu'au 3 juillet 2021.

     
     
  • La Table ouverte dresse le couvert rue de la Goutte d'Or

    La Table ouverte, association menée par Rachid Arar, est bien connue des habitants de la Goutte d'Or et par les amateurs de bons plans, avec ses menus peu chers et sa magnifique cour intérieure rue Léon. L'association s'est également brillamment illustrée durant l'année écoulée, en distribuant des repas aux personnes dans le besoin, sans aucune condition. C'est aussi cette association qui anime la friche située à l'angle des rues des Poissonniers et Polonceau.

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    La terrasse était pleine pour une inauguration sous le soleil

    La Table ouverte ouvre aujourd'hui un nouveau lieu rue de la Goutte d'Or, dans l'ancien restaurant éponyme, qui avait fermé ses portes notamment pour des questions d'insécurité. Mais regardons plutôt l'avenir, avec un lieu qui va connaitre de nouveau de la vie dans un secteur qui en a bien besoin. La cuisine est "maghrébine métissée" et les prix sont toujours très abordables, de quoi se régaler pour pas cher !

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    Inauguration autour d'une paella et de bouchées orientales

    Nous avons assisté, hier lundi 31 mai, à l'inauguration de ce nouveau restaurant associatif qui offre une petite et une grande terrasse. Parmi les invités officiels, on pouvait noter la présence d'Éric Lejoindre, le maire du 18e, de Danièle Obono, la députée du secteur, Anne-Claire Boux, adjointe à la Maire de Paris en charge de la politique de la ville, ou encore de Colombe Brossel, l'adjointe à la Maire de Paris à la propreté. Bien sûr, de nombreuses associations du quartier étaient représentées, tant Rachid Arar est une figure qui fédère. Un Rachid Arar pour qui, cet établissement, est un vrai retour aux sources, car ce natif du quartier est précisément né à cette adresse, enfin... dans l'immeuble qui précédait l'actuel, celui du Café de la Pointe, pour ceux qui s'en souviennent.

    Souhaitons longue vie à ce nouveau restaurant associatif et autant de succès que son homologue de la rue Léon !

  • "Bizas, La Vie de Quartier", un mini marché ? Une épicerie "comme avant" ?

    Descendez la rue Custine, trottoir de droite. Arrivé au 25, croisement Labat, ouvrez les yeux ! L’agréable poissonnerie a fait place depuis trois jours à un beau magasin, plein de saveur(s), qui s’appelle "Bizas, La Vie de Quartier".

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    Ah !? Mais quoi donc qu'est-ce ?

    D’accord, on achète là des choses qui se mangent, dans un superbe cadre [1]. À propos de cadre, Vladimir Pierens, le patron du lieu, arrive, avec quelques membres de l’équipe, dont sa femme, Marion, tous portant une superbe veste avec logo maison, couleur feuilles d’automne. Ben oui, ça compte, les détails !

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    Donc, Vladimir explique : "Bizas, c’est un personnage mythique, qui aurait fondé Byzance, un carrefour (Oups !) commercial de l’époque ! C’est la partie « commerce »".

    C’est quoi Bizas, une épicerie ? "Oui, et non, c’est plus ; on trouve de tout chez Bizas, en choix restreint, mais de qualité. Des produits de producteurs que nous connaissons (avec un penchant pour les Landes de Marion et le Perche pour moi), qui viennent de pas loin (sauf les bananes !). Pas cinquante marques de yaourts, mais des bons, pareil pour fruits, légumes, (une avalanche, dans une « serre » !) fromages (prédécoupés, affinés), viandes, charcuterie, poissons…".

    Donc, on peut faire toutes ses courses ? "Oui, avec le pain aussi, de chez Landemaine, des jolis bocaux pleins de bonnes choses pré-pesées par nous, décorés « La Vie de Quartier Bizas », consignés 1,50 €, qu’on a envie de garder chez soi ! Et même des produits ménagers … de qualité. Le tout pas plus chers qu’ailleurs, vu la qualité ! Et aussi des plats à emporter, des soupes, salades, sandwiches que nous cuisinons au sous-sol avec des légumes ou des produits qui approchent de leur date limite."

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    Et la suite du nom : "La vie de Quartier" ?

    "C’est la partie joie de vivre, services, échanges d’adresses, découverte du quartier, avec un site, pour les contacts. Nous habitons tous à proximité et, comme Action Barbès, nous sommes passionnés par notre quartier ! Nous voulons que les gens viennent faire leurs courses à Bizas, et aussi, panier contre panier, portés par une ambiance chaleureuse, fassent des rencontres, échangent des infos, retrouvent un voisin…".

    Et pour "cadrer" cette activité ?

    "Nous créerons une association, ouverte à tous. L’épicerie est le point de départ pour des activités de voisinage : maraudes avec distribution d’invendus, livraison pour les personnes âgées … La livraison à domicile, c’est bien, mais papoter à l’épicerie, c’est mieux, question lien social !". Les adhérents pourront participer aux actions solidaires initiés par l’épicerie, voire en proposer. La carte "voisins" est une carte (49 € par an) qui permet de bénéficier de tarifs préférentiels et des ventes et événements spéciaux, mise en relations avec plein de services du quartier, installations d’appareils, baby-sitting, aide aux devoirs … depuis la borne dans l’épicerie, ou notre site … euh, dès qu’il sera créé !"

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    Bizas ferme à 21h. Pratique pour un "dernier oubli", ou pour «"faire le plein" pour des amis qui débarquent. 

     

    Bizas, La Vie de Quartier

    25 rue Custine, Paris 18e

    Horaires : lundi au samedi, 9h à 21h.

    Contact@Bizas.fr

     

    [1] Design by le cabinet BR Design : brdesigninterieur.com et l’agence Zephyr : zephyrparis.org/fr/

  • Retour sur le marquage des vélos

    Pandémie, télétravail, air du temps, nouvelles pistes et engouement écologique pour les modes de circulation douce, toutes ces bonnes ou moins bonnes causes ont boosté le marché du cycle de façon impressionnante. A Paris, il est devenu nécessaire de regarder de toutes parts avant de s’engager sur un trottoir, une piste ou un passage piéton tant le nombre de cyclistes a explosé, et disons-le franchement, tous ne sont pas respectueux des droits des piétons. Il s’en faut de beaucoup. 

    Les vélos ont beaucoup évolué aussi. Plus rien à voir avec la petite reine de papa. Les profilés sont modernes, les matériaux plus légers et plus solides. Il n’est qu’à jeter un regard sur les catalogues ou les pages des pro de la vente de cycles pour s’en convaincre. Sans compter la très rapide percée des vélos à assistance électrique.

    Voici quelques liens pour vous mettre à jour, si vos derniers coups de pédale datent un peu. Lapierre, un pro, concepteur, trois générations d’expérience, dit le site, alors…. Cycles Laurent, distributeur de plus de cinq cents marques… le choix devient difficile.  Une idée des prix ? Aïe… pas donné ! Un clic sur une marque que nous connaissons tous : Peugeot  par exemple, le City pour des trajets urbains, modèle eCO1, "Confort, élégance et tranquillité grâce au choix des meilleurs moteurs Bosch, etc…"  et la modique somme de 2 149 euros. Quand même. Et bien sûr l’incontournable Décathlon, où l’on peut trouver meilleur marché. 

    Ces beaux joujoux ne peuvent être laissés en plein air n’importe où, abandonnés au regard du premier voyou qui passe. Or, dans Paris chaque immeuble ne dispose pas d'abri à vélos. Gare au vol donc. Nous avons dans le blog déjà évoqué le "commerce" de vélos volés qui se tenait au soir sur la placette de la Charbonnière. Un reportage de France Inter nous disait l’été dernier que la surveillance par caméra avait eu raison de cette plaque tournante du cycle et que les échanges s’étaient déplacés vers le métro Quatre Chemins à Aubervilliers. Nous n’avons pas poussé le professionnalisme jusqu’à aller vérifier l’info. Cela dit, quand le prix de votre vélo atteint ces sommes rondelettes, il est de bon ton d’y faire attention. Les pouvoirs publics ont du être sensibles à cette inquiétude, voire à cette colère des cyclistes, puisque un décret est paru au bulletin officiel du 25 novembre 2020 qui prévoit le marquage des vélos. Il dit : 

    Afin de lutter contre les vols, le recel ou la revente illicite de bicyclettes, les vélos vendus neufs par des commerçants doivent faire l'objet d'un marquage depuis le 1er janvier 2021. Cette obligation sera étendue aux vélos d'occasion vendus par des professionnels à partir du 1er juillet 2021. Leur numéro unique sera inscrit dans une base de données répertoriant les identifiants pour retrouver plus facilement les propriétaires. Un décret paru au Journal officiel le 25 novembre 2020 en application de la loi d'orientation des mobilités est précisé par un arrêté publié le 31 décembre 2020 (lien).

    Peut-être un coup de frein aux vols de vélo dans la capitale. On l’espère. 

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