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lariboisière - Page 3

  • Salle de consommation à moindre risque : enfin des réunions

    Gaïa. C'est le nom d'une association dont le nom vous est peut-être encore inconnu. La presse a pourtant parlé de leur action dans le cadre de la réduction des risques de transmission du sida et de l'hépatite, quand à plusieurs reprises a été évoquée au Conseil de Paris la prochaine expérimentation d'une salle de consommation à moindre risque (SCMR). Ou bien il vous est arrivé de croiser leur camion, stationné plusieurs fois par semaine dans la rue de Maubeuge, et dans plusieurs autres lieux de Paris.  

    Où et quand ?

    L’antenne mobile du CAARUD (Centre d’Accueil, d’Accompagnement et de Réduction des risques pour Usagers de Drogues) circule à Paris :

    - Les lundis, mercredis et vendredis après midi : Rue Ambroise Paré - Maubeuge
    - les lundis et jeudis soir : Gare de l’est, Porte de la Chapelle, boulevards des Maréchaux 
    - Les jeudis après midi : maraudes dans le sud de Paris

    Le lieu fixe du CAARUD, situé au 62bis, avenue Parmentier 75011 Paris, est ouvert  Lundi-mardi-jeudi-Vendredi, de 10h à 13h et de 14h à 18h; Mercredi de 14h à 18h

    De quoi s'agit-il ? 

    Le Centre d’Accueil, d’Accompagnement et de Réduction des risques pour Usagers de Drogues (CAARUD) est un programme anonyme et gratuit issu du programme d’échange de seringues de Médecins du Monde créé en 1989. Il est géré depuis 2006 par l’association Gaïa-Paris.

    Il s'adresse aux usagers de drogues actifs qui souhaitent se procurer du matériel stérile et à usage personnel (seringues, aiguilles, kits de base, filtres stériles), recueillir des conseils pour une consommation à moindre risque, ou bénéficier d'un accompagnement social, d'une orientation.

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    Une salle de consommation supervisée à Vancouver (Canada)

    Notre quartier est pressenti pour y localiser une salle d'injection. Le maire du 10e, Rémi Féraud, n'a jamais caché qu'il y était favorable. Le maire de Paris l'a suivi dans son intention et jusqu'à ces dernières semaines, on attendait la décision du gouvernement de publier un décret qui autoriserait cette expérimentation. C'est fait. Nous avons publié ici même le communiqué du maire de Paris saluant cette action.

    Il reste toutefois à trouver la bonne adresse. Rappelons que les politiques se sont engagés à ne pas implanter la salle au pied d'un immeuble d'habitations, pour ne pas soulever une vague de protestations. L'un des avantages reconnus de la "salle de conso" est  - et cela s'est vérifié dans les pays qui en ont adopté le principe - de limiter l'abandon des seringues dans l'espace public. Abandon qui n'est pas toujours le fait d'un manque de respect d'autrui de la part des toxicomanes mais souvent lié au stress d'une prise en milieu ouvert, lié à la crainte d'être interrompu, pris sur le fait par la police. Un autre avantage est d'éviter les injections à ciel ouvert, dans les cages d'escalier, les recoins, ou encore les sanisettes : des situations qui inquiètent les riverains, les mettent mal à l'aise tout à fait légitimement. C'est pour ces raisons que Rémi Féraud souhaite que la salle soit située au plus près des usagers de drogues, nombreux aux environs de la gare du Nord et de l'hôpital Lariboisière. Autant pour eux que pour la tranquillité des riverains.

    Nous avons demandé plusieurs fois à la mairie qu'elle diffuse une plus large information sur les salles de consommation à destination des habitants du quartier. Chaque réunion du conseil de quartier Lariboisière au cours de laquelle le sujet a été abordé, a démontré que malgré les nombreux articles et documentaires sur le sujet, les habitants étaient très ignorants en la matière. Il ne faut pas minimiser ce que la drogue véhicule comme crainte, peur et angoisse. Beaucoup de toxicomanes déambulent dans le quartier et les plus précaires sont les plus voyants. Toutefois, les distributeurs de seringues, les deux implantés dans le quartier, se vident quotidiennement de quelques centaines de kits et nous ne repérons pas tous les usagers qui s'y fournissent. Pourquoi ? Parce qu'ils ressemblent souvent à "Monsieur-tout-le-monde". Le consommateur de drogues n'est pas seulement un jeune mal coiffé, tenant un chien en laisse et bizarrement accoutré ! Mais c'est celui-là qu'il convient d'aider et de tenter de sortir à la fois de son addiction et de sa précarité.

    Prenons le mal à bras-le-corps et regardons la situation en face, pour une fois.

    Le 4 mars, Gaïa et Coordination Toxicomanies - que nous avions invitée à notre assemblée générale en 2010 - se sont lancées dans l'information des habitants, courageusement, sans attendre que le lieu d'implantation soit défini. Leurs responsables avaient convié au débat les associations Vivre gares du Nord et Est, et  des riverains de la place Franz Liszt. Le Parisien du lendemain a rendu compte de façon assez partielle des débats, oubliant notamment de signaler notre présence et donc l'opinion favarable de certains habitants du quartier. Rien d'étonnant quand on n'assiste pas soi-même à la réunion... 

    Un réalisateur de documentaire, Jean-Michel Vennemani, a été autorisé à filmer les débats pour un film de 52 minutes pour France 2 qui montrera l'avant, les débats autour de l'ouverture et l'après quand la salle sera ouverte. Un travail de fond donc. Où toutes les opinions, toutes les sensibilités devraient figurer. 

    Nous nous félicitons que Rémi Féraud invite le 27 mars, à 19 heures, riverains et acteurs de terrain à la mairie du 10e, pour permettre toutes les questions. Nous souhaitions cette réunion publique dans notre article du 2 mars déjà. Aura-t-il trouvé d'ici là un lieu qui satisfasse toutes les parties ? 

  • Les voeux de l'hôpital Lariboisière

    A l'occasion d'un échange de voeux entre "bons voisins", nous avons fait un tour d'horizon de nos préoccupations communes avec les responsables de l'hôpital Larisoisière, notamment des aménagements provisoires de la rue Ambroise Paré, bien visibles sur la photo ci-dessous. (Pour plus d'explications, reportez-vous à notre article du 10 novembre 2012)

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    Marcel Grau, secrétaire général de l'hôpital, nous disait combien ils étaient satisfaits de ce dispostitif qui éloigne les porte-huit, gros fauteurs de nuisances sonores sous les pavillons sensibles de réanimation notamment, ajoutant qu'il est persuadé que tout le monde souhaite vraiment qu'il soit pérennisé dans les mois qui viennent. Les personnels apprécient la sécurisation pour les traversées de la chaussée.

    Puisque le mois de janvier s'y prête, nous avons décidé de déposer un voeu au prochain conseil d'arrondissement du 10e, dans le cadre de la pacification des abords de l'hôpital, en demandant sa mise en zone 30. C'est l'écoute attentive de la déclaration de Bertand Delanoë à l'occasion de ses voeux aux Parisiens qui nous a conduits à le faire.

    Reprenons ces propos (que l'on peut écouter ou lire sur paris.fr) et la liste des souhaits de l'édile parisienne dans laquelle figure

    - l’instauration de zones 30km/h aux abords des écoles, crèches et hôpitaux.

    Certes, la circulation autour de l'hôpital n'est pas dense, les embouteillages sont devenus rares aussi. Toutefois, nous continuons à être inquiets de la désinvolture avec laquelle certains automobilistes empruntent le passage Paré-Patin, sans respect pour les cyclistes et les piétons du boulevard de Magenta. La zone 30 contribuera-t-elle à une prise de conscience supplémentaire? C'est là notre souhait.

    _/_/_/

    Pour l'intégralité des voeux du maire aux élus du Conseil de Paris, c'est ici : 

     
    Voeux du Maire de Paris et de sa première... par mairiedeparis

  • Il est passé par ici, il repassera par là....

    Avez-vous suivi nos articles sur les porte-huit ? 

    Porte-huit ??? Ce sont ces camions de longueur remarquable qui transportent les voitures de location des particuliers, et dont les agences sont nombreuses dans la gare du Nord. Au passage, et pour faire court, ces camions longs stationnent aux abords de l'hôpital Lariboisière, au plus près des rampes des parkings Vinci, là où ils déposent ou prennent en charge les voitures de location. Leur but est de réduire au maximum la distance et le temps de transfert. 

    L'hôpital s'est plaint depuis longtemps des vibrations des moteurs, nécessairement en marche pour produire l'énergie indispensable aux mouvements des voitures. Des aménagements ont été faits rue de Maubeuge, pour marquer les espaces réservés à ces camions aux places les moins dérangeantes pour les services de réanimation, notamment. 

    Mais rien n'y fait. Les porte-huit se sont déplacés vers la rue Ambroise-Paré, en façade de l'hôpital,  entre l'entrée des urgences et l'entrée principale, ajoutant au nombre des mécontents les riverains de la rue Ambroise-Paré. 

    paris,lariboisière,porte-huitUne réunion a eu lieu au début du mois d'octobre, précisément le 10, sur place et en présence de responsables de la mairie, de la voirie, de l'hôpital, administration et corps médical, du commissariat, de la préfecture de police, en présence des riverains et de notre association. Chacun a pu exprimer son opinion, faire part de ses observations, livré sa perception des nuisances liées à ces camions. Entre nuisances sonores, pollution indéniable, et nécessaire présence d'une activité commerciale qui est liée à la gare et aux nombreux utilisateurs de voitures louées... les solutions rapides et simples avaient beaucoup de mal à émerger. 

    La réunion a duré plus d'une heure. Des plans ont été déployés au vent mauvais du nord... Les policiers ont affirmé que chaque jour la patrouille verbalise... mais peine perdue, les enjeux commerciaux sont trop élevés. On a également évoqué la charte qu'auraient du signer depuis plus de deux ans les professionnels du transport... signature reportée plusieurs fois, car la charte est trop restrictive sur les horaires de circulation. Dans ces conditions, rien n'est signé et les porte-huit continuent à encombrer le secteur. 

    On a pourtant doucement atteint les limites du supportable, aussi bien à l'hôpital que chez les riverains. Quelle solution dès lors ? 

    P1050456.jpgLe responsable de la section de voirie du 10e a donc décidé de gêner le stationnement des porte-huit. Gêner physiquement puisque les PV seuls ne sont pas dissuasifs. Dans un premier temps, avec une dose d'optimisme qui s'avérera bientôt excessive, il a fait placer des palissades de manière à réduire la circulation de la rue Ambroise-Paré à une seule file. Et donc à empêcher l'arrêt des porte-huit. Arrêt est bien le terme exact, et non stationnement, puisque les moteurs sont en marche. Or, le représentant de la Préfecture nous a appris que l'arrêt est autorisé sur cette portion de rue... ce qui limite la répression que pourrait exercer la police à l'encontre d'un stationnement illicite.

    Image 2.jpg

    Qu'à cela ne tienne, les porte-huit se sont décalés un peu plus loin, entre la rampe de sortie du Parking Vinci et le feu tricolore à l'entrée de l'hôpital. 

    Image 19.jpg

     Mais à malin, malin et demi... la section de voirie avait encore quelques palissades en réserve... qu'elle s'appliqua à ranger devant l'espace réservé au stationnement des motos et autres deux roues. Ce qui donne des choses bizarres, mais qui sont temporaires toutefois. Voyez vous-mêmes sur les photos que nous avons faites hier :

    Image 3.jpgImage 1.jpg 

    Nous en sommes là. 

    C'est une expérimentation, qui en fonction des résultats, devrait déboucher sur la création d'un petit nombre de stationnements voitures, côté des numéros pairs de la rue Ambroise-Paré, entre l'entrée des urgences et la rampe du parking Vinci, toujours dans le but de ne laisser qu'une seule voie de circulation qui empêche l'arrêt du porte-huit. Autant dire une guerre de tranchée... 

  • Un voeu en mairie du 10e contre la présence des porte-huit

    Nous reprenons la suite de notre article du 1er septembre dernier sur le sujet, comme promis.

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    Depuis plusieurs années, l'association Action Barbès, la Direction et les médecins de l'hôpital Lariboisière ont dénoncé les nuisances liées au transport des voitures de location près de la gare du nord, dans le secteur de l'hôpital Lariboisière. Si la situation a connu par période quelques améliorations, force est de constater que celle-ci se dégrade sérieusement. Les véhicules sont parfois jusqu'à cinq rue Ambroise Paré, moteurs nécessairement en marche pour charger ou décharger les voitures. Action Barbès a participé à de nombreuses réunions lors des aménagements de circulation dans le quartier, alertant sur la difficulté des véhicules d'urgence à entrer et sortir de l'enceinte de l'hôpital (courriers aux élus, interpellation des différents commissaires de police qui se sont succédés depuis 2007, intervention lors des réunions du comité de pilotage Barbès à l'Hôtel de Ville). Les patients, les personnels et les responsables de l'hôpital se plaignent régulièrement de la présence bruyante et polluante des porte-huit – chaque camion transporte huit voitures individuelles - des sociétés de location de voitures, nombreuses dans la gare du Nord.

    Les nuisances sont de trois ordres:

    Lire la suite

  • Rencontre avec la direction de Lariboisière

    A la demande de la direction de l'hôpital Lariboisière, Action Barbès a rencontré Marcel Grau, son  secrétaire général, le 28 août.

    paris,10e,hôpital,lariboisière,circulation,nuisance,transporteurs,porte-huit,pollutionLa rentrée a son lot de problèmes récurrents. Dans notre quartier, les porte-huit, des camions spécialement équipés pour transporter les voitures particulières,  sont toujours présents, toujours plus nombreux et donc toujours plus nuisibles à la santé des riverains qu'ils soient habitants ou encore plus grave, patients. Lesdits porte-huit stationnent désormais sans complexe (voir notre dernier article), la verbalisation, peu pratiquée, n'est pas assez dissuasive. Pourquoi se priver dès lors ?

    En feuilletant nos archives, quelle ne fut pas notre surprise de "re"découvrir la date à laquelle la ville s'était engagée à interdire ces véhicules. Il s'agit du 1er janvier 2007!  En effet, de longues réunions avaient abouti en décembre 2006 à une "charte de bonnes pratiques" entre les transporteurs, leur fédération, les constructeurs d'automobiles, les loueurs, les syndicats et, bien sûr, les autorités municipales. Le temps passe décidément très vite. Décision reportée chaque année depuis lors. Sursis, une fois, deux fois, re-négociations... report. Les porte-huit circulent toujours en attendant des décisions.

    Action Barbès et Lariboisière réfléchissent actuellement à une action commune. La suite donc dans quelque temps...

    N'hésitez pas à nous donner votre avis ou à nous faire suivre vos photos. Tous les éléments pouvant convaincre les décideurs seront les bienvenus. 

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  • Autolib' gagne le quartier

    A l'époque où des emplacements avaient été proposés à la concertation, réunions restreintes avec les conseils de quartier,  les habitants motivés ou leurs associations, il était question d'installer une station Autolib' à l'extrémité nord du faubourg Poissonnière, côté 10e. On avait également suggéré les abords de l'hôpital rue Guy Patin. La zone autour du carrefour Barbès n'avait pas été particulièrement bien dotée au début de la réflexion. On attendait que le phénomène se développe, voir comment les Parisiens ou les touristes allaient s'approprier la formule. Pour l'instant, la station faubourg Poissonnière n'a pas encore été implantée. Ce sont les réseaux de ErDF ou GrDF qui sont en cours de rénovation ou modernisation, côté 9e plutôt. Nous ne savons pas à ce jour si elle se réalisera.

    paris,autolib,chantier,poissonnière,magenta,patin,lariboisièreC'est donc avec surprise que nous avons découvert des travaux en vue d'une station Autolib' juste devant le siège de notre association, face au numéro 11 de la rue Guy Patin, le long de la maternité de l'hôpital. Les nombreux chantiers qui ont fleuri dans notre quartier, les trois arrondissements confondus, ont totalement fait passer inaperçu celui-ci. La présidente d'Action Barbès qui ne connaît que la bicyclette, en l'occurrence les Vélib', va pouvoir sortir les jours de pluie....  N'y voyez aucun favoritisme car elle ne s'en était pas rendu compte. Un comble !L'adjointe chargée de la voirie dans l'arrondissement n'a été prévenue que tout récemment de l'installation de cette station sans connaitre la date de début des travaux.

    Il nous semble qu'une station près de la sortie de l'hôpital Lariboisière aurait peut-être été plus judicieuse, car tous les visiteurs ne sont pas aptes à enfourcher un Vélib'. Proposer les deux possibilités, en plus des taxis, ne semblait pas excessif. On nous a aussi expliqué que la présence de l'établissement du Don du sang présentait quelques contraintes dont il faut tenir compte. En un mot, on manquait de place. Les clients du marché de La Chapelle sont-ils aussi des clients potentiels des Autolib' ? A voir. C'est sans doute la station de métro qui a créé le besoin, la fameuse intermodalité !
    Espérons que les futurs cinéphiles du Louxor soient aussi des clients potentiels !

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  • Passage Paré-Patin : une caméra vite amortie

    A maintes reprises nous avons alerté les élus du 10e, et surtout au moment du réaménagement du boulevard de Magenta et de la fermeture - si toutefois l'on puisse considérer que ce passage réservé aux véhicules d'urgence est fermé ! - du passage entre la rue Ambroise Paré et le boulevard, qu'il serait dangereux.

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    Il nous semble que les piétons et les cyclistes, qui remontent le boulevard, sont en droit de penser que ce trottoir est sûr. Or, il n'en est rien. Se sachant hors la loi, les véhicules et les motos qui ignorent tous les panneaux de sens interdit balisant le passage, le traversent à vive allure le plus souvent. Et ils sont nombreux à le faire, particulièrement aux heures de grande circulation.

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    En avril 2010, devant un verre de Perrier, nous avions compté les véhicules en infraction en prenant une photo à chaque passage. Le compte est éloquent. Nous avons photographié 25 passages devant notre table de 18h08 à 18h27... Pas mal ! Nous tenons les photos à disposition pour les incrédules.

    • 3 véhicules d'urgence, un camion de pompiers premier secours (ci-dessus), un SAMU de Paris et une ambulance privée
    • 15 voitures particulières
    • 7 deux roues motorisés
    • 1 Vélib' que l'on accepte volontiers....

    Tous sont passés dans le même sens, c'est à dire de la rue Ambroise-Paré vers le boulevard. Mais il n'est pas exceptionnel que ce soit dans le sens contraire.

    Puisque la Préfecture a l'intention de mettre à contribution ses vidéo-patrouilleurs (des policiers dûment accrédités pour observer les images transmises par les caméras de vidéo-surveillance) pour remettre de l'ordre dans la conduite des automoblistes d'Ile-de-France, il nous semble qu'une caméra installée sur ce passage serait rapidement amortie et rendrait plus sûr le trottoir.

    Une réunion en mairie avec l'équipe d'animation du Conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul est prévue le mois prochain afin de réfléchir à l'aménagement de la placette. Des jardinières bien placées pourraient peut-être dissuader le passage de véhicules non autorisés?

  • "24 heures chrono" aux urgences de Lariboisière ou comment se gère la pénurie...

    paris,lariboisière,urgences,hôpitauxLundi, 21 heures. Beaucoup de jeunes et moins jeunes rue Ambroise Paré à la recherche d'une « dose ». On en voit régulièrement venir demander des jetons (ce sont ces jetons qui permettent d'obtenir un kit avec seringue dans les automates situés rue de Maubeuge et boulevard de la Chapelle.) à la personne qui inscrit les « candidats » aux urgences.  Le hall d'accueil  est plutôt calme à cette heure. L'agacement est pourtant déjà présent chez certains qui trouvent qu'on ne va pas assez vite. Heureusement, l'agent d'accueil est imposant et ne se laisse pas (ou plus) impressionner. Le ton monte lorsqu'un inscrit parti manger à l'extérieur s'entend dire qu'il a passé son tour, comme on dit. On l'a appelé, il n'était plus là. Alors, il faut reprendre l'inscription à zéro. Une alternative ? On lui conseille de se rendre sur l'hôpital de Saint Denis où il y aurait moins d'attente. Bon. Il décide de rester mais ne cessera de protester toute la soirée.

    paris,lariboisière,urgences,hôpitauxLa salle d'attente est pleine à craquer. Impossible de trouver deux chaises côte à côte. On est déjà content de pouvoir s'asseoir dans un coin. Sur un brancard, un homme ronfle fortement comme un bienheureux. On se doute qu'il « cuve ». Ce sera vite confirmé lorsqu'il tentera de mettre ses chaussures, puis de se lever, ce qui se soldera par une chute spectaculaire ! Relevé par les infirmières appelées à la rescousse qui peineront à le rallonger. Plus tard, on aura droit pendant deux heures, à un mélange de chansons paillardes, de grossièretés et parfois de propos qui feront sourire le public  : « C'est la faute à Sarkozy la m....... ! Moi je vais être président de la République et j'aimerai tout lemonde. Le Premier Ministre fabriquera des billets, c'est facile de fabriquer des billets, et on les donnera à tous ».

    Il est déjà 23 heures. Certains ont réussi à s'allonger pour dormir. D'autres s'énervent, vont régulièrement interroger la première blouse blanche, ou verte, qui passe. Sans succès d'ailleurs. Personne n'a le temps de répondre. Plus personne ne se laisse distraire, par habitude sans doute. Beaucoup ne comprennent pas cette attente. Certains ne sont  pas trop malades et sont un peu dans la « comedia del arte ».

    Une demi-heure plus tard, la personne que j'accompagne est prise en charge. Je reste dans la salle d'attente, ce que ne font pas de nombreux accompagnants qui ne cessent d'entrer et sortir de la salle de soins, malgré le panneau d'interdiction, bien visible. Le personnel médical laisse faire, semble indifférent à ce flot continu et n'a surtout pas le temps. Parfois, un infirmier ou une infirmière se fâche et interdit l'accès. Mais comme il n'y a aucun vigile à cet endroit-là, comment faire respecter le règlement ? On entre donc « comme dans un moulin ». Pas très rassurant...

    1 heure du matin, on est déjà mardi : la salle s'est vidée. Arrivent encore des personnes alcoolisées bruyantes. On entend tout ce qui se dit à l'accueil. Forcément puisque les bureaux sont de simples box sans plafond. Les anecdotes pleuvent !

    Je suis autorisée à entrer dans la salle de soins. Pas assez de box pour tous les patients en attente d'examen ou de résultats d'examen. On assiste à un véritable ballet de brancards et de porte perfusion qui doivent être sans cesse déplacés. En tout et pour tout il y a trois chaises pour tous les accompagnants au chevet d'un malade. Là aussi, de l'énervement. Il faut parfois menacer de faire venir le vigile ou la police pour espérer un peu de calme. En fait, le patient ne comprend pas l'attente. Il ne comprend pas pourquoi on s'occupe plutôt de celui-ci que de celle-là. Il y a pourtant bien une organisation dans le service et heureusement ! Mais ce qui manque c'est la personne qui pourrait rassurer, écouter, expliquer, limiter les tensions et les angoisses. Tout simplement. Bon. Tout simplement, d'accord. Mais il en faut les moyens.

    Tout au long de la journée, au fil des reprises de travail, le personnel trouve des petits moments de répit pour se souhaiter la bonne année, se faire la bise et manger un chocolat. On est en plein dans la période des voeux.

    paris,lariboisière,urgences,hôpitauxPour tuer le  temps, le temps de celui qui attend, on ne peut qu'observer la vie autour de soi. Des personnes âgées complètement perdues qui ne veulent pas rentrer chez elles, qui ne comprennent pas ce qu'on leur explique, beaucoup d'étrangers avec qui il n'est pas aisé de communiquer, des sans domicile fixe, des personnes atteintes de troubles psychiatriques, des patients qui sortent d'un box les fesses à l'air... On ne s'ennuie pas. On s'inquiète.

    La journée s'est écoulée. Il est 19 heures, presque le tour du cadran entre ces deux salles, celles de l'accueil et celle des soins. On nous annonce enfin une place pour le scanner. Il faudra encore attendre les résultats puis une ambulance pour être transféré dans un autre hôpital parisien qui gèrera la pathologie. Ouf ! Il est 23h30.

    Un conseil : ne soyez pas seul quand vous devrez vous rendre aux urgences. Le personnel soignant ne pourra pas vous aider à aller aux toilettes avec votre porte perfusion, relever ou abaisser le dossier de votre brancard, remettre un drap, apporter un verre d'eau, réconforter. Pas question ici de mauvaise volonté ou d'indifférence. Mais il y a tellement d'autres gestes à accomplir. On tente de leur demander, mais... on a des scrupules à insister. Aussi pour trouver un peu de réconfort, ceux qui sont seuls se penchent vers leur voisin d'infortune. On échange ses craintes, ses petites misères qui seront, on l'espère, passagères, comme dit la chanson.

    Passagères les misères peut-être, mais la pénurie de moyens, moins sûr.

    Il y a bien urgence comme nous le disions dans notre article du 10 décembre, à la suite de la réunion d'information sur les restructurations de l'Assistance Publique.

  • Réponse à la question de dimanche

    Martine a bien répondu en postant sa réponse dans la partie commentaire. Oui, en effet, nous étions tout un groupe de visiteurs du dimanche à avoir suivi notre conférencier, le Dr Jean-Paul Martineaud, sur la plate forme de l'héliport de l'Hôpital Lariboisière. Une découverte tout à fait exceptionnelle des toitures environnantes.

    Voici un autre cliché qui montre la même vue sur le Sacré-Coeur, mais également les bâtiments de Lariboisière, en premier plan.

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  • Projet Widal-Lariboisière, entre AP-HP et Ville de Paris, l'accord parfait ?

    Le préau de l'école élémentaire Louis Blanc était plein à craquer.  Le thème de cette réunion  de  bonne tenue dans les échanges entre les intervenants et les habitants méritait le déplacement. En introduction , le maire du 10e a rappelé l'engagement de la ville pour ce projet après avoir obtenu la certitude que la totalité des services et des lits de Fernand-Widal seraient bien transférés sur le site de Lariboisière et qu'une concertation avec les habitants serait mise en place.

    Responsables de l'APHP (Assistance publique Hôpitaux de Paris) ou de la Ville, tous ont  répété qu'un  vrai travail de proximité avait permis une « co construction » du projet.

    Le point de vue de l'AP-HP

    Pourquoi vendre Fernand-Widal ?

    Pour autofinancer les travaux à Lariboisière, dit autrement réorganiser les espaces et valoriser le patrimoine pour le réinvestir dans l'offre de soins. Lariboisière ne répond plus à ce qu'on attend d'un hôpital moderne. Il faut donc faire mieux sur ce territoire et rassembler les services pour plus d'efficacité.

    Mireille Faugère, directrice de l'APHP a tenu à préciser les missions du Centre Hospitalier universitaire (CHU) : soin, recherche, enseignement. Exposé poursuivi par le professeur Rémy Nizard, représentant de Fernand Widal, qui a insisté lui aussi sur la compétition internationale dans le domaine de la recherche et l’importance des activités universitaires pour l'innovation, la recherche et l'enseignement.

    Avoir tous les services sur un même site permettra d'éviter les transferts de patients d'un hôpital à l'autre comme c'est le cas actuellement. On conservera donc la gériatrie, les soins de suite, la psychiatrie (dont l'addictologie fait partie), le centre anti poisons très important pour l'Ile-de-France.

    Pour quelles améliorations ?

    Rapprochement des activités-bloc opératoire, radiologie, réanimation- et mise à niveau des urgences (80 000 passages par an!), premier service d'accueil de l'IdF. Sans jeu de mots, il y a urgence  car l'espace n'est plus adapté à une médecine moderne. Un environnement amélioré pour les malades et pour le personnel dans un même espace géographique, tout le monde sera gagnant.

    Au plan patrimonial, comme l'a expliqué Philippe Sauvage, responsable de l'investissement économique et du patrimoine de l'AP-HP, on est dans une logique de nécessité de valorisation du patrimoine pour financer les investissements de mise en sécurité et de modernisation dans un contexte actuel difficile. Il faut se rendre compte que l'APHP c'est 3,9 millions de m2 de bâtiments à Paris.

    A Lariboisière, l'espace vert central sera remis en valeur. Les "peignes" (bâtiments d'origine disposés autour du jardin) seront rénovés. La Chapelle sera conservée et un nouveau bâtiment sera construit à l'angle du boulevard de la Chapelle et de la rue de Maubeuge. Il ne dépassera pas 25m de haut. L'entrée des urgences se fera par le boulevard de la Chapelle.

    Le point de vue de la ville, ses projets

    « C'est une opportunité exceptionnelle que de pouvoir repenser cet espace sans sacrifier l'offre de soins » a enchainé Anne Hidalgo, adjointe chargée de l'urbanisme.

    Des logements seront créés dans l'espace nord de l'emprise, dont 50% de logements sociaux toutes catégories afin de permettre aussi à la classe moyenne de se loger. Il faudra aussi proposer des logements au personnel hospitalier.

    Les espaces verts ne seront pas oubliés car nécessaires dans ce quartier très dense, coincé entre deux gares. Un au nord de l'emprise et l'espace central protégé.

    3e et dernier élément : les commerces et les entreprises (bureaux).

    Le quartier sera exemplaire par rapport au Plan climat, bâtiments à très faible consommation énergétique, jardins, terrasses végétalisées et partagées.

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    La Direction de l'Urbanisme, incontournable pour la réalisation du projet

    La première étape était de modifier le Plan local d'urbanisme (PLU) comme l'a rappelé Alain Lhostis, ancien adjoint à la santé, qui a beaucoup contribué au dossier et a permis de mettre la parcelle en  Zone de Grands Services Urbains (GSU) dans le plan local d'urbanisme : une modification rendue nécessaire par la création des 50% de logements sociaux.

    Ce sera fait en février 2012. Viendront ensuite les consultations pour le choix de l'aménageur. L'espace est délimité en lots. Le lot nord  serait démoli et la partie sud, en 3 lots, serait conservée avec les bâtiments, non classés mais reconnus comme ayant un intérêt particulier et l'espace vert.

    Quelles surfaces tout cela représente-t-il ? 11 500 m2 de logements, 4 000 pour les commerces et 15 000 pour des bureaux.

    Une voie de désenclavement est prévue entre la rue du faubourg Saint-Denis et la rue de l'Aqueduc ainsi que la création d'une liaison piétonnière.

    On a tout de même entendu, à juste titre, quelques voix s'exprimer sur le devenir de l'hôpital public « Où trouvera-t-on les fonds lorsqu'il n'y aura plus rien à vendre ? » s'est exclamée une habitante?

    Quelle réponse pour notre quartier en terme de circulation ?

    Il y a des enjeux urbains pas tant sur la construction que sur la circulation, a précisé le maire du 10e. Tout ne trouvera pas une solution, mais il est nécessaire d'améliorer les choses. On est dans un quartier de passage, il ne faut donc pas forcément multiplier les places de stationnement. En revanche, des modifications seront à étudier sur le boulevard de la Chapelle et en concertation avec les loueurs de voitures. Comme Anne Hidalgo, qui a avoué s’être déjà laissée prendre au piège d'un embouteillage sur le boulevard de la Chapelle, Rémi Féraud a répété que la ville est bien dans une logique de réduction de la circulation à Paris.

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    (ci-dessus un cas fréquent de blocage d'un porte-huit d'une société de location de voitures)

    Action Barbès sera donc vigilante sur les problèmes liés à la circulation et a redemandé la mise en zone 30  km/h du secteur, un souhait partagé par le  conseil de quartier Lariboisière. Rémi Féraud a aussi salué le long engagement de notre association sur ce terrain de la réduction de la place de la voiture dans l'espace public. 

    La démocratie semble reprendre quelques couleurs autour de ce projet. Nous attendons avec impatience la mise en place des ateliers participatifs annoncés par Anne Hidalgo après le choix de l'aménageur. Sachant qu'on est sur un calendrier de fin 2016-2017...

  • Santé à Paris: urgence et nécessité

    ca9d4478cbdd42743ccf208a1f7b93cf.pngComme chaque année lors des comptes rendus de mandat de Bertrand Delanoe, la salle des fêtes de la mairie du 10e était comble pour échanger sur un sujet on ne peut plus d'actualité : la santé.

    Elus, médecins des hôpitaux, habitants, tous ont souligné la mise à mal de l'APHP, de notre système de santé et ont fait part de leurs inquiétudes.

    Pour assurer aux Parisiens la meilleure offre de soins possible, la ville a mené de nombreux combats, a rappelé Bertrand Delanoë : soutien pour l'Hôtel-Dieu, pour le maintien des centres d'IVG comme Tenon, des centres de planning familiaux, pour la Mutualité dans le 5e, ouvertures de maisons de santé, lutte contre le saturnisme, campagnes de prévention. Autant de besoins qui devraient être pris en charge par l'état.

    La municipalité a même fait le choix courageux mais coûteux d'augmenter la part allouée à la santé dans son  budget...

    François Bourguignon, chef du pôle santé publique de la Pitié Salpêtrière, qui jouait le rôle de grand témoin auprès du Maire, a apporté un éclairage sur la situation parisienne et a proposé quelques pistes.

    Quelles sont  les préoccupations des habitants à l'heure actuelle ? Pouvoir se faire soigner, mais surtout pouvoir payer la consultation. Il faut savoir que 50 à 70% des praticiens sur Paris sont en secteur 2, ce qui constitue un obstacle important pour l'accès aux soins. 

    Quels sont les problèmes rencontrés ? Dans certains arrondissements s’étend une certaine désertification médicale, qui conduit les patients inexorablement vers les urgences, bientôt sur-sollicitées, voire au bord de l’explosion parfois. Les actions de prévention que ce soit pour le VIH, l'accès au dépistage, la réduction des risques pour les toxicomanes ou l'aide aux prostituées, sont largement soutenues par des associations, que des subventions réduites ces temps-ci ont fragilisées. 

    Ce qu’il faut faire : Il faut donc soutenir les maisons de santé, permettre aux plus démunis d'accéder à une complémentaire santé, maintenir un dispositif fort de PMI (protection maternelle et infantile) pour les enfants de moins de 3 ans et soutenir les associations.

    Le Vélib’ est à lui seul une mesure de santé publique, a t-il ajouté ! Non sans humour.

    Des projets en cours

    Jean-Marie Le Guen, adjoint à la santé, a précisé la volonté de la ville de redéfinir la PMI pour être au plus proche des familles et des mères  les plus en difficulté. D'autant que le nombre de pédiatres diminue et que ceux-ci demandent très souvent des dépassements d'honoraires. Il a rappelé que Paris souhaitait ouvrir une salle de consommation à moindre risque, ce qui pourra se faire dès l'accord juridique du gouvernement (Comptons plutôt sur les élections du printemps prochain! a-t-il ajouté.)

    En attendant, il faut encourager la prévention, lui donner des moyens et aller davantage vers le dépistage puis le traitement rapide du sida et des autres pathologies infectieuses.

    Disposer de données fiables sur les problèmes d'accès aux soins (ce qui n'est pas le cas aujourd'hui) sera nécessaire s’il on veut améliorer l'offre de soins.

    Fermeture du site Fernand-Widal : un enjeu de modernisation pour Lariboisière

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    Le site n'est plus adapté à une médecine moderne. Les personnels hospitaliers sont tous d'accord sur ce constat. Il y aura bien un nouveau bâtiment construit sur le site de Lariboisière afin de permettre le rapatriement des activités de Fernand-Widal et, surtout, une révision complète du plateau technique. La restructuration décidée permettra de prendre en charge des malades dans un suivi élargi et dans de meilleures conditions que sur le site de Fernand-Widal devenu obsolète. Tout bénéfice, comme on dit...

    Les scoops de la soirée 

    •  ouverture du 5e centre du Planning familial dans le 10e, probablement l'an prochain
    •  réouverture de la Mutualité en octobre 2012.

    Afin de présenter le projet du nouvel hôpital Lariboisière
    et de transformation du site de Fernand-Widal,
    la Ville de Paris organise le 5 décembre
    une réunion publique à 19h au 49, rue Louis Blanc.

    S'il faut encore convaincre que le sujet préoccupe, nous vous proposons d'écouter le docteur Xavier Emmanuelli présent samedi matin sur France Inter face à des jeunes gens qui l'interrogeaient sur la santé avec ce titre "L'accès aux soins est-il un luxe ?"


    Xavier Emmanuelli - Le IN par franceinter

  • La santé avec Bertrand Delanoë dans le 10e

     

    images?q=tbn:ANd9GcRYexU-2WeEazMuZnXh_Xyt2uDQ6rCaP2yus8gT-81zo_lpRomfdQLe compte-rendu de mandat annuel de Bertrand Delanoë, Maire de Paris, se déroulera

    ce soir jeudi 24 novembre à 18h30

    dans la salle des fêtes
    de la Mairie du 10e arrondissement,
    sur le thème de la santé.