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barbès - Page 24

  • Urinoirs et vespasiennes


    Possible ici, impensable là : pourquoi ?

    PHOTOS - vespasiennes provisoires à la Villette été 2010 Le Parisien.jpgLe Parisien nous apprenait en juin que des urinoirs provisoires seraient installés près du bassin de la Villette, le temps de la période estivale. Deux de ces vespasiennes* ont été implantées quai de Loire et le troisième quai de Seine, en arrière de la rotonde de Ledoux. Ce sont des triples urinoirs publics qui viennent en complément des quatre sanisettes du quartier.

    Certes le bassin de la Villette attire de nombreux promeneurs. Plus la température monte et plus l'attraction de l'eau est grande : ce sont des pique-niqueurs qui s'installent un peu partout. Ou bien des joueurs de boules sous les arbres qui offrent leur ombre généreusement. Le comportement de certains laisse pourtant à désirer : les traces d'urine en témoignent, l'odeur insoutenable dans certains recoins tout autant.

    C'est un problème que nous connaissons bien à Barbès, particulièrement au pied des piliers de la station de métro, et de ceux du viaduc, qui les jours de marché, empestent tout près des étals des marchands. Ces derniers sont très stoïques, ils ne se plaignent pas. A qui devraient-ils adresser leur mécontentement d'ailleurs ? Qui les entendrait ? Eux qui sont allés pendant des décennies utiliser les toilettes des quelques rares troquets du quartier qui acceptaient de les recevoir. Nous espérons que les nouvelles sanisettes leur offrent un confort supérieur à la situation antérieure.  Action Barbès a beaucoup oeuvré auprès des responsables de la DVD chargés de leur implantation pour que le nombre des sanisettes du quartier ne diminue pas. Ce ne fut pas chose facile. La mairie du 1Oe a soutenu notre demande, consciente que le besoin est indéniable.

    Pour revenir aux urinoirs provisoires, nous nous interrogeons sur le pouvoir des services qui aménagent l'espace autour du bassin de la Villette ... ou sur le pouvoir des lobbyistes du quartier...  MK2 aurait-il fait valoir que la situation devenait préoccupante entre « ses » deuxPHOTOS - urinoir quai de Seine web-.jpg quais ? Car, enfin, il nous a toujours été dit que les vespasiennes ne correspondaient plus aux normes sanitaires du XXIe siècle, que seules les sanisettes nouvelle génération pouvaient être implantées et encore, pas partout, car elles sont plus larges, plus spacieuses, nécessitent plusieurs alimentations de réseau. Elles sont des Rollce exigeantes quant à leur lieu d'implantation ! Comme déjà dit au-dessus, nous avons eu du mal à obtenir le maintien du nombre de sanisettes sur le carrefour Barbès et autour.

    Notre quartier se contenterait volontiers de ces urinoirs de deuxième classe, s'ils rendent les services pour lesquels ils sont conçus, en toute simplicité ! Avis aux aménageurs : les abords de la station de métro Barbès vous attendent. Et particulièrement en été. Reste à trouver des emplacements ad hoc.

    Pour être au plus près de la réalité, nous avons envoyé notre agent très spécial enquêter sur place. C'est à elle que nous devons la photo. Et aussi ces réflexions.

    « L'urinoir du quai de Seine n'a pas été utilisé par un monsieur d'un certain âge qui a préféré faire ses épanchements à une trentaine de mètres de lui, le long du mur. Je me suis dit que la grande bleue l'intimidait. Dans un second temps, j'ai pensé qu'il ne savait peut-être pas lire et que le mot "urinoir" écrit sur un bandeau déchiré n'était donc pas un bon indicateur pour lui. Ou encore que grimper sur cette machine l'angoissait. En revanche, l'urinoir du quai de Loire n'a posé aucun problème à ce bouliste qui a abandonné le terrain un court instant, et y revenir suffisamment léger pour ne pas rater son lancer. »


    * le nom de Vespasien, empereur romain, transparaît dans le nom de cet édicule utile, indispensable, parce qu'il avait fixé un impôt, en son temps, pour la collecte des urines, qui étaient utilisées par les teinturiers pour fixer la couleur sur les étoffes.

     

     

  • Carrefour Barbès : le chantier Louxor s'installe

    passage piéton chapelle web.JPGNous savions que l'installation des algécos étaient prévues pour l'été.  Mais les informations précises quant à la pose des palissades, l'espace pour le cheminement des piétons, la durée de ces travaux d'installation, nous les devons à la rencontre fortuite avec un responsable du chantier.  Jacques Bravo, maire du 9e, avait pourtant demandé lors de la réunion du Comité de pilotage Barbès le 17 mars dernier que les habitants du quartier soient régulièrement informés des modifications et nuisances inévitables  pour un chantier de cette envergure. L'idée avait été approuvée.

    panneau 5-7-10.JPGDès que les palissades ont été installées en début de semaine, nous avons trouvé l'espace dédié au cheminement très étroit. Nos inquiétudes ont été confirmées par les faits : ce mercredi, jour de marché sur le boulevard de La Chapelle, autant dire que beaucoup choisissaient de marcher sur la chaussée. Poussettes et caddies ne font pas bon ménage. Le passage est si étroit qu'une seule personne à la marche un peu lente crée un encombrement. Nous nous sommes informés auprès des responsables de chantier. Cette installation devrait durer un bon mois, le temps de déposer les algécos le long du Louxor, boulevard de La Chapelle. Ensuite, le minimum réglementaire de 1,40 m sera respecté. (voir affiche placardée sur place)

    Nous avons également contacté Xavier Simonin, directeur adjoint du cabinet du maire du 10e qui reste à l'écoute de nos remarques. Un point sur la situation sera  fait début septembre.

    Côté circulation des voitures, les deux files ne se reconstituent qu'après le chantier. L'interdiction de stationner le long du métro n'est pas respectée pour le moment. Mais soyons patients, le chantier ne fait que démarrer. Toutefois, il nous semble qu'il serait judicieux de réserver quelques places pour les véhicules des entreprises du chantier, afin d'éviter qu'ils se retrouvent sur le trottoir un peu plus loin....Affaire à suivre donc.

    Nous sommes aussi très sensibles à tous vos commentaires et suggestions. C'est votre quartier, vous le parcourez quotidiennement, dites-nous ce que vous pensez de la situation au fur et à mesure de la progression des aménagements.

    En ce qui concerne les pistes cyclables :

    • boulevard de La Chapelle, elle disparaît complètement tout le long de la palissade et reprend plus loin, où la bande de granit a été maintenue, et
    • boulevard de Magenta, elle est interrompue au niveau du feu tricolore face au faubourg Poissonnière. Elle passe alors sur la chaussée. Malheureusement les cyclistes ne voient pas, ou ne comprennent pas la flèche récemment collée sur la piste et continuent leur route comme d'habitude, tentant en vain et de façon dangereuse de se frayer un passage parmi les piétons et les usagers des bus, en attente à l'arrêt.

    Nous demandons aux services de la voirie d'améliorer la lisibilité de cette déviation imposée par l'emprise du chantier sur le trottoir.

    piste cyclable sur chaussée Magenta web.JPG

     

    fin de piste magenta web.JPG

  • Réponse du préfet de police sur les ventes de cigarettes à la sauvette au métro Barbès

     

    Au conseil municipal du 3 mai 2010,­ les conseillers UMP du 18e ont déposé un second vœu -le premier avait été déposé au CA du 22/03/2010 - renouvelant ainsi leur interpellation des autorités, le Préfet de police en particulier, sur la vente de cigarettes frelatées  à la sauvette aux abords de la station Barbès-Rochechouart, donc une vente illégale sur le domaine public. Voeu complété et voté à l'unanimité du conseil municipal du 18e arrondissement.


    vidéo : voeu du 22 mars 2010

     

    C'est un problème que connaît bien Action Barbès. Il fait l'objet de plaintes répétées de ses adhérents depuis plusieurs années déjà, sur la base de plusieurs principes :

    - la présence des nombreux vendeurs nuit gravement à l'accessibilité de la station, leur comportement parfois vécu comme agressif par les personnes les rend inquiétants,

    - les cigarettes qu'ils essaient d'écouler sont encore plus dangereuses que celles en vente dans le débit de tabac, il s'agit d'un problème de santé publique ;

    - leur commerce est totalement illégal et semble prospérer en toute tranquillité, au vu et au su des autorités. Avons-nous à faire à une zone de non droit ?

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  • Viaduc du métro à Barbès

    Le 17 mai sur ce même blog, nous vous annoncions l'interruption de la ligne 2 pour le week end dernier. En effet, et nous avons eu le plaisir de voir des engins de travaux publics circuler sur le viaduc, à la place des habituelles rames du métro. De nombreux bus ont circulé boulevard de La Chapelle pour compenser l'absence de métro, bien que très difficilement samedi.

     

    2010 05 29 travaux 2 sur viaduc Barbès.JPG

    La RAlogo-ratp.gifTP réalise des travaux de modernisation entre les stations Belleville et Blanche. C'est bien. Nous la félicitons modestement d'entretenir son réseau. Mais depuis des mois, nous avons alerté nos contacts de la RATP sur le volume excessif des annonces faites dans les hauts parleurs de la station... de la station aérienne, bien sûr, d'où le son s'échappe sans contrainte. Tous les riverains peuvent en témoigner : même fenêtres fermées, ils profitent des recommandations du transporteur parisien.

    Que faut-il faire ou entreprendre pour que le volume du son baisse raisonnablement ?

  • Drôle de manif !

     

    Beaucoup de policiers pour peu de manifestants…

     

    Copie de P1020177 15 mai 16h 31m 38s.JPG

    Samedi 15 mai, dans l’après midi. Une colonne de CRS traverse la rue Guy Patin pour se positionner le long du boulevard de La Chapelle. Il est 15h00. Le ciel est clair, le temps plus clément que les jours précédents. On a plus envie de siroter un soda à la terrasse d’un café que d’observer les grandes manœuvres des policiers. Toutefois la situation éveille la curiosité.

    Copie de P1020179.JPG

    15h02 : les hommes se regroupent et commencent à bloquer la rue Guy Patin. Dans quel but ? On ne voit rien, on n’entend rien. Avant la fin du marché, et oui, samedi, c’est le jour du marché de Barbès… des tentatives d’enlèvement des véhicules garés le long de la station avaient eu lieu. Indescriptible pagaille ! L’engin chargé des enlèvements n’avait pas l’espace pour manœuvrer et se sortir ensuite de l’embouteillage grandissant suite au blocage de circulation occasionné. Du grand spectacle. Du grand concert aussi…de klaxons.

    Copie de P1020181.JPG

    Bientôt des renforts arrivent. On les remarque : les casques sont cernés d'une bande jaune… Ils sont en rangs serrés, côté 10e, de chaque côté de la chaussée du boulevard. En revanche, côté 18e, l’embouteillage habituel du samedi suit son rythme de colimaçon.

    Il est 15h07 : on voit arriver la première banderole !

    Copie de P1020183 15 mai 16-37-18.JPG

     

     

    Peu de badauds se risquent à jeter un coup d'œil, tant le dispositif policier est imposant.
    Qui sont ces énergumènes si dangereux ? On a à peine le temps de les voir que le cortège est déjà terminé, puisque les cars de CRS qui ferment les manifestations sont déjà visibles. On a pu lire « Abolissons les frontières ». Il s'agit d'une manifestation de soutien à la Palestine. Les estafettes des CRS les suivent. Barbès retrouve son calme, calme relatif du samedi après midi.

    On peut s'interroger sur l'ampleur du dispositif. Il semble que le quartier bénéficie de déploiement important de police dès qu'un événement inhabituel est annoncé, manifestation comme cette fois, match de foot mettant en scène l'Algérie, ramadan.... En revanche, les événements récurrents, comme les ventes illicites de cigarettes ou de stupéfiants, ne mobilisent pas la même énergie. Il est vrai que l'effet de masse est moindre, que l'effort doit être soutenu sur la durée, et que les moyens policiers ayant été redéployés sur les nouvelles zones (Paris et les trois départements de la première couronne) n'y suffisent peut-être plus.

    Ou bien, le « renseignement » avait-il eu vent d'un risque majeur... On ne le saura pas.

    Mais ce fut court : entre l'arrivée de la banderole à 15h07 et les derniers cars ci-dessous à 15h09 et 24 secondes, il s'est écoulé deux minutes et demie... La vingtaine de cars de CRS suivent le cortège au pas et disparaissent bientôt vers La Chapelle. Le rideau tombe.

    Copie de P1020186 15 mai 16-39-24.JPG

  • Trudaine Rochechouart en émoi ?

    par Action Barbès et Paris Neuvième

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    La paisible avenue Trudaine cache t-elle la réalité d’un quartier qui commence à s’agiter ?

    Deux lieux de crispation des questions de sécurité sont venus faire l’actualité des habitants du Nord Est de notre arrondissement : le carrefour Trudaine Rochechouart et le haut de la rue du Faubourg Poissonnière.

    Le carrefour Trudaine Rochechouart et le square d’Anvers tout proche font l’objet depuis plusieurs années, au mieux, de colères des résidents à propos de nombreuses incivilités (tapage nocturne, trafics en tous genres, etc. …), au pire de plaintes des riverains qui ne se sentent plus en sécurité. La question est récurrente et dépasse largement le carrefour pour inquiéter les parents d’élèves de la toute proche école maternelle du 70 rue de Rochechouart. Alertées par différents canaux tels que le Conseil de quartier, des associations, des lettres, des pétitions, …, les autorités (Mairie et Préfecture de Police) ne semblent pas avoir pris la mesure du problème ou, s’ils l’ont prise, n’ont pas mis en place le dispositif adéquate pour y mettre fin. Ils n’ont en tous cas pas fait ce qu’il faut puisque les problèmes demeurent. Force est de constater que les habitants du quartier qui s’étaient investis baissent maintenant les bras, notamment parce que les agressions règlement de compte se multiplient. Quelques uns ont même décidé de déménager. Il arrive que la police montre ses muscles, qu’un minibus de policiers stationne non loin de ce carrefour. Mais quelle est l’utilité d’une telle démonstration ? Serait-ce une gesticulation de la police pour dire qu’elle fait quelque chose ? Ou pire, n’a-t-elle aucun moyen de faire mieux ?

    La situation n’est guère meilleure rue du Faubourg Poissonnière depuis quelques mois. Tapage nocturne, trafics là aussi divers, incivilités, rodéos de deux roues pétaradantes dans la rue de Dunkerque, voilà le tableau ! Alertées à maintes reprises sur la question, les autorités n’ont pas, là non plus, l’air de réagir efficacement. Impossible d’obtenir soit de la Mairie du 9e soit de celle du 10e – la rue du Faubourg Poissonnière marque la limite entre les deux arrondissements – la moindre information sur la réunion du 4 juin qui les a réunit.

    C’est dans ce contexte qu’on assiste à la valse des commissaires de police. Arrivé il y a à peine deux ans, l’actuel commissaire de police du 9e serait remplacé par son adjoint dans les prochaines semaines. Il avait lui-même remplacé son prédécesseur qui n’était resté que 18 mois. Est-ce ainsi que les questions graves de sécurité seront réglées ?

  • Barbès, quartier pilote!

    - Pilote ? En quoi ?

    - En matière de propreté. Ce n’est pas une  blague, c’est l’adjoint au maire de Paris qui le dit !

    En effet, après le rassemblement organisé par l’association ACTION BARBES, le samedi 17 mai, à l’angle des boulevards de Magenta et de la Chapelle, François Dagnaud, adjoint de Bertrand Delanoë, en charge de la Propreté de Paris, a pris sa plume et a écrit aux habitants.

    Action Barbès loin de l’oublier malgré sa récente nomination à ce poste, l’avait invité à faire le déplacement et à observer de visu l’état de l’endroit. C’est ce qu’on fait les maires des 9e et 10e arrondissements et Laurent Chabas, 1er adjoint du 9e, qui a, sur le sujet, des idées tranchées qu’il expose dans une vidéo tournée sur place.

    François Dagnaud n’est pas venu mais il a écrit le 26 mai. Il reconnaît que « la situation actuelle n’est ni partout ni toujours satisfaisante », et « qu’il reste des progrès à réaliser ».

    Il approuve la démarche de l'association qui tend « à sensibiliser sur la préservation du patrimoine commun que constitue l’espace public ». Cette convergence des points de vue pourra-t-elle déboucher sur la large campagne de communication sur l’hygiène et le civisme, que nous préconisons ?

    Ce que nous savions déjà est confirmé par l’adjoint au maire, à savoir que nous aurons bientôt une nouvelle génération de sanisettes. Le nombre en sera accru et la localisation révisée. Nous souhaitons que cette révision se fasse en accord avec les demandes des habitants qui possèdent sur ce point une expertise non négligeable.

    Un point du courrier nous réjouit particulièrement : la collaboration active de la RATP est souhaitée, voire exigée. L'assocaition s'est usée à la réclamer en vain. François Dagnaud semble appuyer notre vision : le traitement des abords de la station ne se fera pas sans une étroite coopération entre la Ville et la RATP !

    Le maire adjoint conclut en invitant notre association à participer à un travail commun entre les différents acteurs locaux, les services de la ville, les commissariats et la RATP, n’hésitant pas à envisager de mener à Barbès des opérations locales renforcées et coordonnées, en vue d’en faire, pourquoi pas, un lieu pilote dans ce type d’expérience.

    Plus localement, lors du Conseil d’arrondissement du 19 mai dernier, Laurent Chabas a précisé qu'un nouveau contrat d'objectifs était en cours d'élaboration. En est-t-il de même dans les autres arrondissements ? Ne serait-ce pas l'occasion d'associer habitants, conseils de quartier et associations à la réflexion, surtout si on réfléchit à une "décentralisation", comme le relatait Le Parisien le 9 mai ?

    Dans le cadre d'une décentralisation, un projet pourrait voir le jour : nommer une personne dans chaque arrondissement qui serait chargée de coordonner le nettoyage. Qu'en est-il ?


    Pilote, pilote ? Oui, bien sûr, mais propre, surtout !

     

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    Quand le ciel lave à haute pression...

  • Les habitants du quartier Barbès en colère (acte 2)

  • Les habitants du quartier Barbès en colère (acte 1)

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    Depuis quelques années, le quartier Barbès a changé, il s’est considérablement amélioré ! La réhabilitation de la Goutte d’Or, la rénovation de la station de métro, les aménagements des  boulevards de Rochechouart, de Magenta, Barbès, l’ouverture du Centre Barbara, beaucoup d’éléments démontrent que nous sommes sur la bonne voie. Le projet de rénovation du cinéma Le Louxor en  est un autre indice.

    La propreté de la ville a été, avec le logement, un sujet de prédilection au cours de la dernière campagne électorale pour l’élection du maire de Paris. Cette notion de propreté est d’ailleurs difficile à cerner, chacun ayant ses critères mais il n’est pas contestable que ce qui se passe à Barbès en la matière pose un réel problème que l’association des habitants de ce quartier, Action Barbès, créée en 2001, a décidé de prendre à bras le corps.

    Bertrand Delanoë a eu beau jeu au cours de la campagne électorale de dire que si Paris était sale, c’est bien que certains le salissaient ! Frappé au coin du bon sens, ce discours fut adroitement relayé dans les arrondissements qui nous préoccupent, les 9ème, 10ème et 18ème, par les candidats des listes Paris, un temps d’avance tout en admettant néanmoins que l’organisation actuelle des services de propreté de la ville n’était peut être pas optimale, que des améliorations pouvaient être envisagées et que cela constituait une priorité pour le début de la nouvelle mandature. Notons à cet égard comme significatif que, dans le 9ème, la question de la propreté a été confiée au 1er adjoint Laurent Chabas et que dans le 10ème, c'est le maire lui-même, Rémi Féraud, qui s'est attribué cette délégation.

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  • Ils font des trous, des petits trous....

    Angle du boulevard de Magenta, mercredi matin, heure du marché, un ouvrier, casque sur les oreilles, maintient comme il le peut son marteau-piqueur, dont la pointe fourrage dans les cailloutis, qui longent les façades du Louxor.

     

    Ce matin, deux ouvriers s'affairent sous l'échafaudage qui soutient la marquise. Pour combien de temps encore?

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    En effet, certains trous ont reçu leur ration de mortier tout frais, comme le montre la photo ci-dessous.

     

    Sans être devin, et sachant que par un courrier adressé à ACTION BARBES, le 18 décembre 2007, Bertrand Delanoë annonçait un nouveau dispositif en ces termes : "...afin de faciliter la circulation des piétons sur les trottoirs au niveau du Louxor, dont le chantier débutera en 2010, les services de la Ville de Paris vont rapidement mettre en place une structure avec un pied le long de la façade qui minimisera les emprises au sol pour reconstituer un trottoir propre et clair.", sans être devin donc, nous nous hasardons à dire que le nouveau dispositif arrive.

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    Pour ceux qui ont loupé un épisode : en septembre dernier, les services de voirie avaient monté un couloir en tôle pour sécuriser le passage des piétons, devant le Louxor. L'intention était bonne, mais le résultat catastrophique. Notre association avait protesté avec vigueur et demandé une amélioration sensible du soutien de la marquise en attendant la rénovation du cinéma. Une fois de plus, ce chapitre illustrait pleinement la nécessité d'une meilleure coordination entre les différentes sections des services de la Ville.

     

    En réponse à notre pétition de l'été 2007, des réunions se sont alors tenues, en octobre, novembre et décembre, entre les 3 arrondissements, les services et ACTION BARBES, à la fois en mairie du 18e et au secrétariat général de l'Hôtel de Ville. Les abords du Louxor faisaient partie des points noirs à améliorer : ces travaux sont les signes tangibles de cette concertation.

     

    Nous souhaitons vivement que les autres points de notre dossier trouvent une solution et que, comme nous le demandons. se mette en place une coordination transversale, entre arrondissements situés autour du carrefour Barbès, entre les services qui interviennent sur place, entre les institutionnels (RATP, Préfecture de Police, Assistance publique avec Lariboisière) qui sont sur place. Ce n'est pas un voeu pieux, c'est une nécessité pour avancer.

  • Urbanisme et architecture au Trianon… et dernières informations sur le quartier Barbès

    ACTION BARBES était au Trianon mercredi dernier pour assister à une des rencontres à thème qu’organise Bertrand Delanoë dans le cadre de la campagne municipale. Il s’agissait d’aborder l’urbanisme. Bien sûr la polémique sur les édifices dépassant les 37 mètres réglementaires a été largement débattue.

    Dominique Alba, directrice du Pavillon de l’Arsenal, a brossé à vive allure un tableau des grands changements vécus par Paris au cours des siècles, rappelant au passage que nous étions, dans le théâtre du Trianon, en dehors de la limite de Paris quand le mur des Fermiers généraux ceinturait la ville et rejetait les lieux de plaisir à l’extérieur. Les interventions de la salle ont permis ensuite au maire de Paris d’aborder tous les sujets en rapport avec le thème du jour et bien sûr, ceux qui lui tiennent particulièrement à cœur.

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    Axonométrie de Stéphane Ricout, architeccte DPLG.

     

    L'idée d’ACTION BARBES était de croiser Daniel Vaillant, maire du 18e accueillant la réunion, et de lui remettre une proposition sur un dispositif alternatif à l’actuel échafaudage qui soutient la marquise du Louxor, mais qui est très laid et gêne grandement la circulation des piétons. Lors de la réunion inter-arrondissement du 7 novembre en mairie du 18e, il a été dit que la DRAC ne souhaitait pas la déposer.

    Dans la foule, il n’a pas été possible de remettre les précieux documents au maire, mais à son directeur de cabinet, Jean-Marie Vernat. Il a pu nous dire que le dossier d’ACTION BARBES était très utile, que les services y travaillaient à nouveau, que la réunion au Secrétariat général aurait lieu le 19 décembre et celle à laquelle A.B. serait invitée, se tiendrait en janvier. Les choses s’annoncent donc comme elles ont été promises.

     

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    ACTION BARBES a pu discuter avec Dominique Lamy, adjoint au maire du 18e, chargé de la voirie et des déplacements. Lui aussi a suivi toutes nos propositions. Il a confirmé que le barreau G. Patin – La Chapelle allait bien être fermé les jours de marchés ; qu’il a demandé l’ajout de deux panneaux « flèche blanche sur fond bleu » pour le côté Nord du passage ; qu’il a un gros problème avec la Propreté qui ne ferme pas souvent les barrières en croix de Saint-André, côté Tombouctou, après le nettoyage du terre plein les mercredis et samedis, ce qui favorise le stationnement illicite sous le métro ; qu’il a fait "planter" de nouveaux potelets le long de la trémie boulevard de Rochechouart pour éviter les camionnettes sur le trottoir ; que la baraque à gaufres (ou à frites ?) est revenue et dispose d’une autorisation (donc inutile de penser qu’elle va repartir) ; que la solution de stands en dur pour les deux autres marchands est sérieusement étudiée.bfae347031749144cd1ce8a292d12d1f.jpg

    Aménagements à suivre...