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barbès - Page 18

  • La brasserie qui monte, qui monte, qui monte...

    En attendant la nomination des élus et de connaître les délégations qui leur sont attribuées, nous nous sommes perdus en conjectures, tout comme les riverains du boulevard de la Chapelle...

    Vano est parti en fumée en juin 2011. L'enquête de police a conclu à un incendie accidentel. Le coût de la reconstruction est donc pris en charge par la compagnie d'assurance. Nous avions compris que le permis de construire précisait "reconstruction à l'identique". Nous avons cherché à consulter ce permis de construire au bureau dédié à ces documents à la Préfecture de Paris, boulevard Morland. Par deux fois, on a pris nos coordonnées pour nous avertir de la mise à disposition dudit permis, et rien... Les outils en ligne sur paris.fr ne donnent pas plus de renseignements que ceux dont nous disposons depuis le début.

    paris,barbès,vano,brasserie,moussiéLors de l'arrêt du chantier à la fin de l'été dernier, nous avons cherché à nous informer pour répondre aux interrogations des riverains, à la fois sur le blog, mais aussi en direct parce qu'ils sont nos adhérents. Explication de la mairie du 18e : Pierre Moussié et Jean Vedreine, repreneurs de la brasserie, ont du procéder à des modifications du permis de construire. Délai supplémentaire : six mois... D'où la mise en sommeil du chantier, des deux chantiers, pour être précis, celui de la brasserie et celui du futur Foot Locker, parce que la reconstruction est assurée par une même entreprise. Le chantier s'est donc arrêté et a parallèlement pris l'eau. Ils ont du refaire le plancher entre le 1er et le 2ème étage. Concomitamment, ils ont découvert de l'amiante et du plomb. Conséquence : campagne de désamiantage et enlèvement du plomb. Délai supplémentaire.

    Depuis quelques semaines, les riverains s'interrogent à nouveau, ou devrait-on dire : nous interrogent ? Il parait que la vue se bouche... Le nouveau bâtiment serait plus haut que le précédent. Affaire à suivre. (Entre temps, nous avons appris que Afaf Gabelotaud qui nous tient régulièrement au courant de ce dossier a été reconduite dans ses fonctions d'élue chargée du commerce, de l'artisanat et du développement économique dans le 18e.)

    Quant à boire un pot entre amis, on pourrait l'envisager à partir de l'automne si rien ne vient plus interrompre le travail. A l'origine, nous comptions sur une belle surface : 220 m2 au rez-de-chaussée et 190 m2 à l'étage avec la tourelle de 60m2 en plus. En bas, le café-restaurant avec les plats ultra simples, vite-pris sur le pouce, et au premier les viandes et les grillades. 

    Nous ne savons plus maintenant ce qu'il faut annoncer pour certain. Dès que nous en apprendrons davantage, nous ne le garderons pas pour nous, n'ayez crainte.  

  • Le bonheur est pour demain au Louxor

    "Le bonheur est pour demain", c'est le message que nous recevons de l'équipe du Louxor. Nous les croyons bien volontiers et relayons l'information avec plaisir !

    P1050922.jpg

    A l'occasion de la ressortie du film LE BONHEUR EST POUR DEMAIN de Henri Fabiano, nous avons le plaisir d'accueillir Jacques Higelin, qui tient dans ce film l'un de ses premiers rôles. Il rencontrera le public du Louxor à l'issue de la projection.

    LE BONHEUR EST POUR DEMAIN 2.JPG

    MERCREDI 16 AVRIL à 20 h

    LE BONHEUR EST POUR DEMAIN

    Henri Fabiani - France - 1960 - 1H33
    Avec Jacques Higelin, Irène Chabrier, Henri Crolla

    Le bonheur est pour demain est l'histoire de Alain, un jeune homme qui vient de quitter ses parents et se retrouve perdu à Saint-Nazaire, dans l'environnement des chantiers navals, au moment de la construction du Paquebot France. Il rêve d'une vie où "on ne perd pas sa vie à la gagner".

    Jacques Higelin et Henri Crolla forment un duo irrésistible. Crolla, musicien autodidacte né à Naples, disciple de Django Reinhardt, offre de grands moments de virtuosité, parfois accompagné par le tout jeune mais déjà prometteur Jacques Higelin.

  • Travaux station Barbès: encore un peu de patience

    Préoccupés par les travaux dans la station de métro Barbès-Rochechouart, nous avions contacté fin février Didier Perret de l'agence de développement RATP pour Paris. Il nous avait assurés du maintien d'un guichet vente à l'entrée face à Tati (voir notre dernier article). Or, les travaux se poursuivent et il n'y a plus aucun guichet de vente actuellement. Celui en haut de l'escalier monumental est depuis longtemps un simple point d'information. Et encore n'est-il pas ouvert en permanence. Testée mercredi vers 17h, la borne d'appel en haut de l'escalier monumental est restée muette... Plusieurs personnes  à la recherche d'une information n'ont pu obtenir satisfaction. 

    Notre interlocuteur Didier Perret répond volontiers à nos questions. Ainsi, nous avons reçu ce nouveau message mercredi dernier : 

     

    "Au terme des travaux d'aménagement et d'embellissement réalisés par la RATP, je vous confirme le maintien d'un guichet de ventes à la station Barbès.
    Je viens de faire un point avec l'équipe projet concernant notre planning d'intervention, effectivement nous sommes actuellement dans une phase pénalisante, mais transitoire, qui correspond à la dépose des équipements anciens en attendant la construction du nouvel espace de ventes en lieu et place.
    Au regard des éléments de planning en ma possession, la phase de construction devrait débuter dans les prochains jours, pour une remise d'ouvrage fin mai.
    Par ailleurs, je me suis permis de transmettre votre message à la responsable de la ligne 4, en charge de l'accueil et de la vente à la station Barbès, afin qu'elle puisse intégrer votre remarque dans l'organisation du service pendant cette phase travaux.
    Je reste bien évidemment disposé à vous apporter toutes les précisions utiles si besoin."

    métro, barbès, travaux,

    Nous avons insisté pour que le guichet d'information soit ouvert davantage en terme d'amplitude horaire. En souhaitant que nous soyons entendus et que le guichet flambant neuf ouvre bien fin mai.
  • Viaduc à la mode

    Dans la série Modes et T-shirts, nos observations et celles de nos lecteurs nous  conduisent à penser que les créateurs se sentent de plus en plus inspirés par nos quartiers. Après l'apparition de Barbès-Rochechouart sur les T-shirts d'un des personnages de la série de France 3 Plus belle la vie (voir notre article du 7 janvier), nous avons reçu la photo ci-dessous prise dans la boutique de la Gaîté Lyrique :

    paris, viaduc, Barbès

    On y voit clairement malgré les vagues du tissu le viaduc du métro et le marché au-dessous. La seconde photo reçue mène ensuite à la conclusion qu'il y a peu de chance pour qu'on trouve ce t-shirt, quelle qu'en soit la qualité, sur les stands  du marché de La Chapelle (vrai nom du marché de Barbès)  même si les déballages de vêtements et de tissus ont accru leur espace ces derniers mois. Nous pensons notamment à l'extrémité Est du marché, qui a gagné du terrain grâce à la neutralisation de la chaussée au carrefour Chapelle-Tombouctou-Maubeuge. 

    paris,barbès,t-shirt

    Pas donné, n'est-ce pas ?

    Ce dernier n'avait pas de prix, là où nous avons "volé" l'image.... Si le créateur se reconnaît, qu'il nous le dise, nous lui rendrons la propriété de sa création en donnant son nom.

    .../... (Mise à jour du 6 mars) Le lendemain, un commentaire dit : Le t-shirt "Goutte d'or J'adore" est une création de Sakina M'sa, créatrice installée rue des Gardes!

    Merci à Vic ! 

    T Shirt Goutte d'Or.jpg

  • Une rue qui mérite une attention particulière

    En passant à pied tout récemment dans la rue de la Goutte d'Or, il nous est revenu à l'esprit une réunion de l'été dernier à la mairie du 18e. Il s'agissait, ce 3 juillet, d'écouter la restitution des premiers mois d'exercice du dispositif de zone de sécurité prioritaire de Barbès - la Goutte d'Or - Château Rouge. Nous étions plusieurs de l'association à y assister et à écouter les représentants de la préfecture, du parquet et de la mairie. Nous avions d'ailleurs fait un article à l'époque, quelques jours plus tard, pour rendre compte de la situation. C'est ici.

    Après les résultats de l'enquête sur la notion de sécurité telle que ressentie par les habitants qui avaient répondu au questionnaire, la parole fut donnée aux participants. Un commerçant, un pâtissier possédant une boutique et un second local rue de la Goutte d'Or voulait faire part de son désarroi de ne pas pouvoir accéder correctement à son local à la veille du Ramadan. Celui-ci commençait le 10 juillet. Or des hommes sans logis ont depuis très longtemps élu domicile et posé leurs affaires dans ce coin de rue. Ils acceptent très difficilement qu'on les en déloge, ni même que les services de la Propreté nettoient cet espace. Le commerçant mettait en avant les conséquences sur son chiffre d'affaire, la période du ramadan étant très porteuse... 

    La mairie s'est alors engagée à disposer devant la boutique des bacs à plantes vertes pour ménager un espace libre. Et cela dans un laps de temps très court, puisqu'on était alors à une semaine du début des festivités. Ce qui fut dit, fut fait ! 

    Malheureusement on sait que rien n'est simple en ville. Deux inconvénients à ce souci louable de végétalisation expresse :

    1- Les services des Parcs et Jardins (DEVE) n'acceptent plus de se charger de l'entretien de nouveaux bacs à plantes. C'est ainsi que dans le 10e par exemple, la régie de quartier se charge de l'arrosage et du maintien des plantes dans les pots disposés depuis quelques années sur les placettes (par ex. Paré-Patin) ou au coin des rues. Dans d'autres lieux, ce sont des chartes passées avec des associations de riverains qui arrosent quand les plantes réclament... (par ex. rue Affre, 18e). Là, l'opération a été rondement menée, mais a-t-on pris de le temps de savoir qui jouerait le jardinier ?

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    2- Bien que très lourds, ces bacs, remplis de plus ou moins un mètre cube de terre, ne sont pas restés tout à fait aux places qui leur avaient été attribuées. On peut légitimement penser qu'ils ont été déplacés de manière à ménager un recoin plus commode aux personnes à la rue. Déplacés par ces mêmes personnes probablement.

    Le commerçant avait eu gain de cause en réclamant un aménagement de l'espace public à des fins purement privées, même si l'on comprend les nuisances liées à la situation pour son commerce. Mais dès lors n'aurait-il pas pu veiller un tant soit peu à la configuration des lieux, à la disposition des bacs et à l'entretien des plantes vertes ? Tout ne tombe pas du ciel en permanence ! Aide toi et le ciel t'aidera, comme dirait l'autre.... Au lieu de cela, nous sommes dans une rue toujours aussi sale, toujours occupée par les paillasses nauséabondes de pauvres bougres, passablement alcoolisés une bonne partie de la journée, et qui, cerise sur le gâteau, n'accueillent pas à bras ouverts les agents de la Propreté. Et les habitants dans tout cela ??  

    Nous avons lu dans le document de campagne d'Eric Lejoindre, candidat à la mairie du 18e, que l'équipe qui se présente avec lui veut mener une requalification urbaine des arcades de la rue de la Goutte d'Or et de la rue Boris Vian. Nous applaudissons à deux mains ! 

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