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barbès - Page 14

  • Nouvelle rencontre rue Patin : les ventes à la sauvette

    Le 6 avril des habitants rencontraient le maire et son directeur de cabinet pour faire part de leur exaspération sur l'occupation illicite des trottoirs les jours de marché. Les vendeurs à la sauvette, leurs caddies, leurs déballages à même le sol, les restes et les emballages divers qui jonchent le sol après dispersion des personnes créent une ambiance de marché aux puces sauvage que les habitants supportent de moins en moins.

    Les échanges continuent entre la mairie, la préfecture de police et les habitants : ainsi une nouvelle réunion sur place a-t-elle eu lieu samedi 4 dans l'après midi. La situation n'a pas évolué positivement depuis le mois dernier, ont reconnu les participants. Les vendeurs à la sauvette n'ont pas attendu bien longtemps pour occuper le nouveau trottoir élargi le long du métro côté 10e. Voir ci-dessous. Nous nous y attendions d'ailleurs. 

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    Samedi dernier la présence policière était bien visible dès la fin du marché, le vrai : au niveau du barreau Patin, chaque angle de l'intersection était occupé par un homme de la compagnie de CRS, d'autres patrouillaient au long des trottoirs de la rue Guy Patin, un camion stationnait aussi sur la placette Paré-Patin interdisant toute nouvelle installation. La police a occupé le terrain assez tard, jusqu'à 21 heures environ, si bien qu'aucune vente à la sauvette n'a pu se tenir en soirée, ni rue Guy-Patin, ni sous le viaduc. 

    Le représentant du commissariat a volontiers admis que la présence des policiers est un élément déterminant. Parallèlement il souligne que les moyens du commissariat du 10e ne sont pas illimités et que d'autres missions de la police peuvent souvent primer sur la défense de l'espace public dans notre quartier. Il regrette que les mouvements de foule soient plus nombreux depuis l'installation du dispositif de sécurité sur la Goutte d'Or. Sans doute faudrait-il travailler plus efficacement avec la police du 18e... La coordination n'est pas encore tout à fait au point, les limites des zones sont poreuses pour les déliquants et non pour les policiers.

    Une réunion aura lieu bientôt pour tirer un bilan des premiers six mois de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) et ce sera le moment de programmer les ajustements nécessaires pour une meilleure efficacité. Action Barbès y est invitée.

    Une note positive pour terminer : cet été, il est vraisemblable que la salle de consommation sera ouverte dans le quartier. En même temps, une brigade de terrain devrait être créée pour une meilleure gestion des problèmes d'occupation de l'espace public. Ceci est du moyen terme. En attendant, pour du plus court terme, une mesure simple — et qui s'est avérée efficace sur la partie 18e du terre-plein central avant l'installation du dispositif ZSP — pourrait s'appliquer : la saisie pure et simple des produits mis en vente à la sauvette.  C'est ce que Daniel Vaillant appelait perturber le marché, et en effet, la benne ou l'estafette stationnée près de la sortie Patin a souvent été déterminante.

  • Les architectes du Louxor répondent à nos questions

    Un lecteur du blog, André, nous transmettait lundi 22 avril ses interrogations sur les vitraux qui occupent les lucarnes du dernier étage du Louxor. Collés par la précision de la question, nous avons rapidement contacté qui de droit... et voici la réponse de Christian Laporte, architecte du patrimoine, qui a participé au projet Louxor avec l'atelier de Philippe Pumain.

    Philippe Pumain m’a transmis votre courriel sur les interrogations suscitées par la création des vitraux des oculi, pour lesquelles je tenais à vous apporter les précisions suivantes :
    -          Les vitraux conçus pour les oculi ne doivent en aucun cas être considérés comme une restitution fidèle de ce qu’il y avait à l’origine, pour deux raisons au moins : aucune archive, écrite ou iconographique, n’a permis d’identifier la teinte et la nature des verres de ces oculi, seule l’iconographie du visage (celui des années 20 et celui des années 30) était connu, grâce aux cartes postales anciennes, d’une part, et, d’autre part, malgré le travail d’agrandissement des clichés anciens, nous n’aurions pas pu prétendre être fidèle à l’original, il valait donc mieux réinterpréter le vitrail,
    -        Les vitraux actuels sont donc tout au moins une évocation, et au mieux une réinterprétation de l’iconographie originelle, qui représentait une tête de pharaon, avec sa coiffe,
    -   Après de nombreuses études et agrandissement des cartes postales anciennes, il s’est avéré que le panneau central de l’oculi n’était pas en verre, mais plutôt en matériau opaque (tôle avec bas-relief, type métal repoussé par exemple), que nous n’avons pas reconduit, pour rester dans l’esprit d’une composition en matériau verrier. C’est la raison pour laquelle l’atelier Vitrail France nous a suggéré un verre thermoformé, permettant de créer des reliefs sur le verre, notamment pour marquer les plis de carnation du visage. Seuls les panneaux latéraux étaient donc des vitraux au sens strict du terme, avec réseaux plomb.
    -         Je vous confesse que la reproduction des traits du visage du pharaon est à la fois perfectible et pas assez lisible, nous allons voir avec l’atelier comment accentuer justement le caractère plutôt graphique du visage, dans un esprit plus art déco.
     
    Meilleures salutations.
    C. Laporte
  • 7e COPIL Barbès : le commerce

    Poursuivons l'examen des informations transmises lors du comité de pilotage Barbès du 11 avril dernier. (Lire les articles précédents ici et )

    Daniel Vaillant, le maire du 18e arrondissement, a confirmé les échanges fructueux avec le propriétaire de la parcelle située à l'angle des boulevards Barbès et de La Chapelle. Ce vieux monsieur, issu lui-même d'une famille auvergnate qui a prospéré dans les cafés parisiens, s'est engagé à reconstruire l'édifice détruit par un incendie en juin 2011, via l'indemnisation liée au sinistre, et à trouver un aménageur qui proposerait un établissement de qualité. Il semble que ce soit chose faite, et que la brasserie ouvre d'ici à la fin de l'année. Après démolition en début d'année, on peut maintenant observer les nouveaux murs, au moins le premier étage, derrière les palissades. 

    Nous avons lu dans la presse un article signalant la présence d'un café ouvert par les Frères Moussié, les futurs repreneurs à Barbès, qui nous semble de bon augure. A lire ici : Au comptoir du Parisien. (Le Parisien du 28 avril 2013)

    Une nouvelle moins souriante a été également confirmée : les difficultés de Virgin, non seulement sur les Champs Elysées, mais aussi boulevard Barbès. On avait espéré un temps que la fermeture du Virgin Megastore était largement due à la flambée les loyers sur la célèbre avenue (on a lu 6 millions d'euros de loyer par an pour le magasin Virgin). Mais le mal était plus profond, et bientôt une dizaine de magasins de Virgin ont été menacés de fermeture. Le dépôt de bilan a eu lieu début janvier 2013, suivi d'un redressement judiciaire décidé par le Tribunal de commerce de Paris avec une période d'observation de 4 mois, qui arrive à son terme. Des repreneurs se sont proposés, dont Rougier & Plé. Lire l'article du Parisien qui brosse le tableau des onze années de Virgin à Barbès. 

    Nous avons appris que les locaux occupés par Virgin Barbès sont la propriété d'un bailleur social, Paris Habitat, et qu'à ce titre, la ville pourra sans doute intervenir favorablement auprès dudit bailleur si le tribunal accorde du crédit à un repreneur. Daniel Vaillant a déclaré qu'il resterait très vigilant car Barbès n'a pas besoin d'un soldeur supplémentaire... Attendons le 23 mai prochain, date à laquelle le tribunal de commerce doit rendre sa décision après examen des offres. 

    Sur le 10e, le sujet commerce a été également évoqué : de façon moins dramatique mais tellement récurrente que Rémi Féraud a très fermement demandé à la DPP de verbaliser les commerçants dont les étals débordent sur l'espace piétons, dans le haut du boulevard de Magenta. Plusieurs fois, ils ont été avertis de leurs droits à occuper le trottoir et des limites à respecter. Malgré cela, ils contraignent les piétons à se déporter sur les pieds d'arbres, ou sur la piste cyclable. 

    Notre association a regretté que le périmètre de Vital-Quartier suive trop aveuglément les limites de l'arrondissement — en l'occurence du 10e dans le faubourg Poissonnière — laissant tout loisir aux entreprises de vente de vêtements de cérémonies de "coloniser le milieu", à savoir tous les locaux du faubourg situés entre la rue du Delta et la jonction avec Magenta, à l'exception du transporteur au 185 et du coiffeur au 183bis. A contrario, nous nous sommes félicités du rachat de plusieurs murs de boutique dans la rue de Dunkerque, dont ceux de la librairie NordEst. La Sémaest qui pilote ces opérations, s'est dotée d'une filiale foncière en coopération avec la Caisse des dépôts et consignations, qui permettra plus de liberté dans d'éventuelles acquisitions de cet ordre.

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    On voit clairement sur la carte ci-dessus le triangle de Vital Quartier
    "Entre les deux gares" situé au sud du bd de La Chapelle.

  • Opération Propreté-Prévention Barbès-Paré

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    Il y a un an tout juste, les mairies du 10e et du 18e avaient organisé une opération coordonnée de nettoyage appronfondi (OCNA) spéciale "matériel de Réduction des Risques liés à l'usage de drogues aux abords de la Gare du Nord. (voir notre article sur le bilan de cette opération).

    L'opération menée avec les divisions territoriales des deux arrondissements et des associations intervenant auprès des toxicomanes a été cette fois-ci appelée OPP (Opération Propreté Prévention): elle a eu lieu la semaine dernière. Deux stands étaient installés les mercredi et vendredi  après-midi devant la sortie de métro Guy-Patin et rue Ambroise-Paré. Agents de la propreté, représentants de Gaïa et Coordination Toxicomanies souhaitaient  sensibiliser riverains et consommateurs de drogues aux bons gestes à adopter pour éviter les risques. Des plaquettes étaient même traduites en russe car on sait que de nombreux géorgiens consommateurs viennent dans le quartier.

    Johanne Rosier, de l'association Coordination Toxicomanies, présente sur les stands, a bien voulu répondre à nos questions.

    Comment cette opération a-t-elle été accueillie ? Quel public avez vous rencontré ?

    C'est plutôt positif pour nous car notre présence a été appréciée par les habitants comme par les personnes fréquentant le quartier. Ils ont été sensibles au message que l'on faisait passer, notamment parce que l'action était à la fois tournée dans leur direction et dans celle des consommateurs de drogues. Pour nous, acteurs de terrain, une telle opération permet d'ouvrir le débat simplement, sur la question du petit matériel, de la présence des consommateurs et sur la salle de consommation à moindre risque (SCMR). 

    Le profil des hommes et femmes venus sur les stands était très varié : vendeurs à la sauvette, hommes qui trainent dans le quartier souvent sans y habiter, jeunes et moins jeunes, riverains...bref, un échantillon assez représentatif du quartier Barbès. Une trentaine de consommateurs de drogues ont pu être sensibilisés, russophones ou non, toujours avec un accueil facile, ceux-ci concernés par la question, pas choqués de l'action ni des difficultés que celle-ci traduit.

    Nous imaginons que la future SCMR a été évoquée ?

    Bien sûr ! Nous avons constaté que son ouverture est attendue par la plupart des habitants, notamment ceux du 18e. Ils sont soucieux que les choses avancent. Il y avait bien quelques opposants, non majoritaires.

     

    Ce type d'opération, qui va au devant des citoyens sera-t-elle renouvelée ?

    Je ne le sais pas encore même si cela est souhaitable. Tout dépendra des forces vives (associations, DPE (direction de la propreté et de l'environnement), Smash (service municipal d'actions de salubrité et d'hygiène…) et de la volonté politique. Ce qui est certain, c'est que services de la ville et associations travaillent dans un même sens, apprécié par tous.

    Pour info : depuis juin 2011, le Smash effectue deux passages au lieu d'un aux abords de la Gare du Nord. On note une diminution de 15% du nombre de seringues récupérées en 2012 par rapport à 2011 et la baisse continue sur le 1er trimestre 2013. Le travail coordonné des associations de prévention et des agents de la propreté n'y est sans doute pas pour rien.

     

  • 7e COPIL Barbès : l'espace public

    L'actualité a été très fournie ces dernières semaines avec l'inauguration du Louxor et son ouverture au public dans la foulée. Nous avons voulu rester très près de ce sujet pour encourager le maximum de personnes à y aller voir par eux-mêmes, et en conséquence nous avons laissé de côté les résultats du comité de pilotage qui a eu lieu le 11 avril, le 7e de son histoire. Nous allons donc y revenir par petites touches en traitant chacun des sujets qui sont régulièrement passés en revue par le Secrétariat général de l'Hôtel de Ville et les services de la Ville, en présence des trois maires d'arrondissements limitrophes du carrefour. Nous avons commencé par la station de métro (voir notre article du 30 avril), aujourd'hui regardons ce qui s'est dit sur l'espace public.

    Pendant les quinze jours qui ont précédé l'ouverture du Louxor, les services de voirie ont aménagé le trottoir le long de la station de métro côté 10e. Nous avons regretté que la file de stationnement automobiles demeure de ce côté-ci plutôt qu'en face, pour protéger la piste cyclable  nécessitant l'implantation de potelets pour éviter le stationnement sauvage sur le trottoir. Mais il semble que les services de voirie après avoir fait une grande utilisation de ces potelets tout au long des trottoirs de la capitale en réduisent leur consommation. Certes, leur coût n'est pas négligeable. Pourtant, nous faisons nôtre le commentaire de Daniel Vaillant : "Après la folie des potelets, évitons la phobie des potelets !" 

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    Nous avons formulé quelques doutes sur la discipline des automobilistes locaux ou de passage quant au respect de la piste cyclable (voir ci-dessus le stationnement sur piste et trottoir). Nous nous sommes donc donné rendez-vous dans quelques mois : si la piste est régulièrement chevauchée par des voitures qui stationnent, la section de voirie reverra sa copie, en inversant la file de stationnement. On aimerait éviter cette solution qui sera forcément coûteuse aussi. 

    L'espace public, ce n'est pas que la voirie et le stationnement. Particulièrement dans notre quartier où deux jours par semaine, les vendeurs à la sauvette — qu'on ne peut plus appeler des biffins, tant leur nombre a augmenté et les marchandises qu'ils tentent de vendre ne s'apparentent plus vraiment à de la seule récupération — occupent des pans entiers de l'espace dit public : le sous-viaduc après le marché, les trottoirs des rues avoisinantes, en particulier la rue Guy Patin, plus rarement la rue Ambroise-Paré, le boulevard de la chapelle et l'intérieur de la station de métro quand ils sont dérangés par les forces de l'ordre. Le maire du 18e connaît bien le phénomène qui a commencé vers le mail Binet et la porte Montmartre. La création d'un carré aux biffins géré par une association avait laissé quelque espoir de solution mais ce périmètre est régulièrement débordé, lui aussi.

    Le maire du 10e, Rémi Féraud, s'inquiète maintenant de ces débordements sur les marges de son arrondissement, report inévitable du traitement qui en est fait dans la zone de sécurité prioritaire du 18e, où les moyens policiers engagés sont conséquents. Les commissaires qui participaient au comité de pilotage ont décrit la situation sans langue de bois, mais n'ont pas proposé de solutions autres que la gêne et les mesures de dispersion, la saisie régulière des denrées et les contrôles d'identité répétés. Ils ont souligné qu'ils font la différence entre les plus précaires et les trafiquants, car il y a bien des trafics aussi.

    Rémi Féraud a insisté pour que ce quartier ne soit pas laissé à l'abandon, comme une sorte d'angle mort de l'action publique qui serait resté en dehors de la ZSP... Parallèlement, il craint les réactions des habitants, dont l'accès aux immeubles est parfois  rendu impossible par la présence très dense des vendeurs. Ce sont des situations inacceptables, a-t-il martelé. La violence peut apparaître à tout moment, car l'exaspération monte chez les riverains. 

    Autre espace public occupé illégalement, la placette Charbonnière, sur le 18e, qui abrite un rassemblement type "marché aux voleurs", qui va des smart-phones dernière génération aux vêtements sous cellophane d'origine. Les vendeurs ont vite fait de s'éparpiller dès qu'apparaissent les forces de l'ordre. On ne comprend pas toujours les missions des uns et des autres. Sans doute, la police préfère-t-elle remonter les filières que d'arrêter les lampistes. 

    C'est ce que nous avons compris pour le marché des Marlboro devant la station et sur le boulevard Barbès. Grâce aux caméras de vidéo-surveillance et à la présence d'un douanier, la police réussit à repérer ceux qui distribuent les cartouches et "relèvent les compteurs". Des actions qui ne sont pas visibles pour les habitants. Le commissaire Bouard qui coordonne la ZSP a regretté que l'arsenal juridique soit peu efficace alors que ce trafic de cigarettes est assez lucratif. En attendant, chacun vaque à ses occupations assez tranquillement, au moins aux yeux du passant et de l'habitant non informés...

     

  • 7e COPIL Barbès : retombées... sur la station de métro

    Nous avons choisi de ne pas vous donner un compte rendu long et austère de notre dernière réunion du comité de pilotage Barbès (11 avril) à l'hôtel de ville, mais plutôt de vous livrer les informations qui nous ont été transmises, sujet par sujet. Aujourd'hui la station de métro Barbès-Rochechouart. 

    Notre interlocutrice habituelle, Isabelle Bellanger, nous avait fait savoir qu'elle serait remplacée à l'agence de développement de Paris par Didier Perret. Nous avons pris contact et déjà échangé pour réclamer le nettoiement des piliers de la station qui sont actuellement couverts de tags peu esthétiques. Notre message demandait aussi la réparation des filets anti-pigeons qui sont déchirés sous le viaduc, côté 9e, et ne protègent plus les vélib' des fientes de ces volatiles. 

    La RATP avait-elle été avertie de la tenue de la réunion du COPIL Barbès ? Le fait est qu'elle n'était pas représentée. Résultat, nous n'avons pas pu réitérer nos demandes. 

    Comme nous, Daniel Vaillant, maire du 18e, estime que la RATP peut encore faire des progrès du côté de Barbès. De plusieurs sortes : bien sûr, en matière de propreté, comme nous le réclamons pour les tags, mais aussi au niveau de l'occupation illicite de son espace intérieur au rez de chaussée de la station, les jours de marché en particulier, une action nécessaire pour libérer les accès aux portillons et la sortie des usagers.

    Sur proposition d'Action Barbès, le Secrétariat général et la Mission cinéma de la Ville se sont déclarés favorables à la création d'une exposition relatant l'histoire du Louxor, ou sa rénovation, tout comme une exposition avait été présentée à la fin de la rénovation de la station par la RATP elle-même. De grandes  photos d'artistes représentant des figures ou des lieux singuliers du quartier avaient été suspendues dans l'immense espace intérieur du sous-viaduc. Renouveler une telle exposition serait le bienvenu pour marquer la réouverture du Louxor. Rien n'est fait pour l'instant, nous n'en sommes qu'à lancer des idées, il faudra penser au montage financier et convaincre la RATP, première concernée par le projet. 

    Une information confirmée pour finir : la réfection des verrières de la station aérienne est prévue pour cet été. La Ligne 2, en conséquence, passera la station Barbès-Rochechouart sans s'arrêter, comme ce fut le cas l'été dernier pour la station La Chapelle. On réfléchit encore où mettre les bases de vie du futur chantier (algéco) : sur le nouveau trottoir élargi côté 10e, ou plutôt rue Guy Patin à la suite de la station Autolib'. Les dates exactes du chantier seront communiquées ultérieurement. Cette interruption de service ne causera qu'une gêne passagère aux habitants du quartier qui, en revanche, se réjouiront de retrouver leur verrière sans ses trous.  Avouons qu'après une bonne averse, les quais  de la station aérienne prenaient des allures de pataugeoire !

  • Exposition à la mairie du 18e sur les cinémas de quartier disparus

    L'association Paris-Louxor prolonge l'inauguration du cinéma Louxor par une exposition très complète sur tous les cinémas qui ont fait vivre le quartier Barbès il y a bien longtemps. Nous vous conseillons de faire le déplacement à la mairie du 18e arrondissement (Métro Jules Joffrin), y compris si vous n'êtes pas habitant du quartier, elle en vaut la peine. A voir jusqu'au 25 mai.

    Le lancement — on dirait vernissage dans les "beaux quartiers" — a eu le jeudi 25 avril en présence de Daniel Vaillant et de quelques élus du 18e, et sous l'oeil vigilant de Laurent Laborie (à gauche sur la photo ci-dessous), président de Paris-Louxor, qui ne cachait pas sa joie devant une salle des fêtes comble.

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    Vous reconnaitrez la maquette du cinéma

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    N'oubliez pas de vous rendre sur le site de Paris-Louxor pour voir les images de la première séance au Louxor, mises en ligne pour vous... 



  • Des bandes audio sur l'ouverture du Louxor

    Grâce à Emile Rabaté qui a été emballé par le Louxor, son inauguration, la place que lui ont offerte les médias toute cette dernière semaine, séduit aussi par l'égyptomanie en rencontrant Jean-Marcel Humbert.... et on le comprend ! Voici donc deux petites bandes son qu'il nous a adressées et qui méritent votre écoute attentive.

    Il était là aussi le premier jour : 

  • Les artistes décorateurs du Louxor

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    Samedi dernier nous vous engagions à participer au vernissage d'une expo à la galerie AREA qui rend hommage aux artistes décorateurs du Louxor. Notre ami Fred a fait quelques photos que nous vous proposons ici. 

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    Et pour parfaire votre information sur le sujet, nous ne pouvons que vous conseiller le très bon article des Amis du Louxor qui ont rencontré Jean de Seyne en novembre dernier. 

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  • Les Vélib dans tous les états

    "La qualité du service est appelée à progresser" : c'est l'invite que formulait la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France en novembre dernier dans son rapport consacré à Vélib'. Consulter le rapport

    Les griefs majeurs sont les faiblesses de gestion, les avenants successifs à l'avantage de l'exploitant (JCDecaux), les déficiences de maintenance et de régulation, par exemple défaut d'approvisionnement des stations... Ce dernier point est bien connu à Barbès et ce n'est pas faute de le rappeler régulièrement dans ce blog et même d'interpeller les élus et la RATP.

    Deux défauts se concentrent sur  la station située sous le viaduc du métro Barbès : 1° la présence de pigeons sous le viaduc, quand les filets de protection sont endommagés, cause des salissures décourageantes sur les selles des cycles (et pas seulement sur les selles) et 2° la station est mal approvisionnée pour ne pas dire vide le plus clair du temps. 

    pazris,vélib',barbèsDans ces conditions, le système de contrôle enregistre très peu de mouvements, et en conclut que la station n'est pas ou peu utilisée et ne nécessite donc pas un réapprovisionnement plus fréquent. On tourne en rond. Les rares cycles déposés par des "vélibistes" ne tardent pas à se couvrir de fientes et ne trouvent pas de repreneur, donc pas de mouvement enregistré... 

    Mais Barbès n'est pas la seule place à souffrir d'un manque de régulation. Que dire des gares ? Les stations aux abords de la gare du nord se vident très vite ou bien sont complètement pleines, comme le souligne le rapport, ce qui ne favorise pas l'intermodalité vélo-train. Alain Bargeton, adjoint aux transports, ne semble pas trop se soucier de ces critiques et se console avec les sondages qui reflètent majoritairement la satisfaction des utilisateurs. 

    paris,barbès,vélib',pigeons,cour-des-comptes-régionalePourtant, nous insistons ! Car la station sous le viaduc pourrait bien s'apprécier et trouver des amateurs, par exemple des cinéphiles venus se faire une toile à Barbès, au Louxor... Quoi de plus agréable que de redescendre le boulevard de Magenta sur une piste cyclable protégée au crépuscule ou la nuit tombée ? Nous comptons sur les énergies associées de la Mission cinéma et de l'exploitant Cinélouxor pour obtenir du gestionnaire JCDecaux un fonctionnement correct de la station et de la RATP qu'elle éloigne résolument les pigeons, en réparant ses filets. 


  • Louxor : abonnez-vous au site du cinéma

    Vous pouvez dès aujourd'hui vous inscrire sur le site du Louxor pour connaître la programmation, les horaires, c'est ici :

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    http://www.cinemalouxor.fr

     

     

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    Le Louxor - Palais du cinéma vous accueille au 

    170, boulevard Magenta - 75010 Paris

     

    Métro:             Barbès-Rochechouart lignes 2 et 4
    Bus :               
    30, 31, 54, 56, 85

    RER D, E, B : Magenta, Gare du Nord
    Vélib :             
    Station n° 9003 - Carrefour Barbès, sous le viaduc du métro
    Auto lib’ :       
    26 avenue Trudaine, 75009 Paris ; 23 Boulevard de Clichy, 75009 Paris,
                            11 rue Guy Patin 75010.
    Parking :        
    Goutte d’or, 10-12 rue de la Goutte d’or, 75018 Paris
                            Barbès, 104/106 boulevard de la Chapelle, 75018 Paris

    et à pied pour tous les voisins... 

  • Inauguration du Louxor : des oublis....

    paris,barbès,louxor,delanoe,amis-du-louxor,paris-louxorLa foule se pressait jeudi matin devant le Louxor, le soleil était enfin au rendez vous. Beaucoup de passants et habitants tentaient de convaincre les services d'accueil de les laisser entrer mais il fallait montrer patte blanche. D'autant que s'étaient invités des manifestants d'un mouvement des mal logés : beaucoup de bruit mais pas de heurts.

    Installés dans les fauteuils de la grande salle Youssef Chahine, nous attendions les officiels (élus des 3 arrondissements) et le maire de Paris.

    Emmanuel Papillon avait annoncé lors du dernier conseil de quartier Lariboisière Saint Vincent de Paul (n/article du 4 avril) sa volonté de faire des associations de quartier qui avaient oeuvré à cette réouverture des « invitées d'honneur » : Action Barbès, Les Amis du Louxor et Paris-Louxor. C'est ainsi que nous avions pu proposer des invitations à nos adhérents.

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    Ils ont été plusieurs à nous en faire la remarque à leur sortie: « Mais où sont passées les associations dans le discours de Bertrand Delanoë ? » Rien sur la mobilisation des habitants dès 2001 pour le rachat du Louxor, rien sur la très belle exposition proposée à la mairie du 10e par les Amis du Louxor, rien sur celle organisée par Paris-Louxor qui ouvrira ses portes le 25 avril à la mairie du 18e. Rien non plus sur l'accompagnement du projet culturel par les conseils de quartier.

    Les citoyens ne sont pourtant pas pour rien dans cette réouverture. On aurait apprécié que ce soit dit !

    Quel dommage de ne pas avoir profité de ce moment pour parler de démocratie locale...

     

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    L'éclairage au plafond de la grande salle Youssef Chahine


    _/_/  Voir ou revoir l'article et la vidéo de France 3 Ile-de-France sur ce lien. ou ci-dessous la vidéo.