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Paris - Page 49

  • On va parler propreté à la mairie du 10e

    La présentation du Plan Propreté 2016 risque fort de déplacer les mécontents de l'arrondissement. Sujet toujours difficile car on voit peu de progrès dans certains secteurs, c'est indéniable. Mao Péninou, adjoint à la maire de Paris chargé de cette délégation, viendra présenter les nouveautés. Il semble qu'on n'entende plus parler des "brigades vertes" mais de Plan de renforcement.

    Quelles propositions, quelles solutions, avec quels moyens? Quid de la verbalisation et surtout du recouvrement des amendes dont on ne sait rien? Traitement des pieds d'arbres aussi etc...

    Rendez-vous le mardi 10 mai à 18h30 salle des mariages de la mairie du 10e.

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    Action Barbès sera à l'écoute des réponses apportées.

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  • Chateau Rouge, une grosse déception

    La RATP a organisé une visite du chantier de rénovation de la station de métro Château Rouge lundi 25 avril. Malgré le choix de la date en plein milieu des vacances scolaires parisiennes et les troupes chez nous un peu clairsemées, nous avions trouvé deux adhérents particulièrement motivés par la visite et disponibles à 16 heures un lundi. Pas une mince affaire. 

    Sur demande de la RATP et par l'intermédiaire du chargé de mission de la mairie, nous avions même communiqué la pointure de nos adhérents à la RATP pour qu'on leur fournisse sur place des chaussures appropriées en plus des casques réglementaires. Tout était en place pour une visite intéressante par deux personnes connaissant parfaitement le quartier et la station de métro pour y avoir transité pendant plus d'une dizaine d'années. Du côté du blog, nous étions très satisfait de pouvoir assurer le suivi de ce chantier dont nous avons relaté l'évolution à chaque fois que l'occasion s'en présentait. N'hésitez pas à relire notre article d'il y a tout juste un an, il est ici. 

    C'était une bonne idée de faire une visite de chantier pour permettre à la presse locale (c'est un grand mot mais nous sommes lus par environ un millier de personnes par jour...), nous, mais aussi le 18e du Mois, qui édite un mensuel traitant du 18e exclusivement, pour permettre donc à ces vecteurs d'information de proximité de donner des nouvelles précises et documentées de la station Château rouge, dont le chantier tient beaucoup de place dans le quartier, et parfois se pose au centre de polémiques (comme le changement de sens de circulation de la rue Dejean, ou le retrait des contre-étalages). 

    Nous étions donc dûment inscrits en réponse à l'invitation faite quelques jours plus tôt : 

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    Lundi 27 avril, 16h. Petit attroupement et grand enthousiasme. Se trouvent réunis le maire du 18e, Eric Lejoindre, son adjoint à la voirie et aux transports Félix Beppo, son chargé de mission, Bocar Diallo, une chargée de communication de la RATP, un étudiant en architecture, une représentante d'Acrum (l'association Château Rouge des usagers du métro) et quelques autres dont une journaliste du 18e du Mois, une petite dizaine en tout. Nos deux émissaires en élèves studieux, stylo, carnet et appareil photo en bandoulière, incorporent le petit groupe qui remonte la rue Custine où les accueillent d'autres responsables déjà sur place. 

    Mais, là, patatras, en fait dix personnes seulement pouvaient entrer pour des raisons de sécurité — apparemment un problème sur un plancher de chantier un peu fragile sous le boulevard Barbès. Une fois les élus passés, Acrum ensuite, l'étudiant en archi, et la représentante du 18e qui a du élever la voix, le compte y était. Quelqu'un s'est inquiété pour nous, la RATP a tranché : — Alors AB, oui, mais une seule personne.  — Ah, non, nous nous sommes inscrits à deux, régulièrement, pas question de laisser l'un de nous sur le côté. Il faut dire que même le chargé de mission de Félix Beppo est aussi resté sur le flanc. On ne plaisante pas avec la sécurité à la RATP ! D'un côté, c'est réconfortant, mais de l'autre... quelle organisation calamiteuse. Deux autres personnes, dûment inscrites comme nous, en ont été pour leurs frais.  

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    Le plus idiot est que nous avons appris par Bocar Diallo lui-même que la RATP a doublé la visite à 17h, sans doute de façon improvisée, et que nos adhérents n'en ont même pas été avertis avant de quitter les lieux. Ils auraient bien évidemment patienté, leurs pas les conduisant jusqu'à chez Joseph Gibert par exemple... 

    Il vous reste à feuilleter l'excellent mensuel du 18e — disponible dans tous les bons kiosques ou librairies de l'arrondissement au prix de 2,50 € —  dans son édition de mai pour retrouver ce que nous aurions pu vous dire ici. 

  • Des nouvelles de Carrefour Market

    A plusieurs reprises en février et en mars, nous nous sommes plaints de la situation devant les magasins Carrefour Market dans notre quartier et plus particulièrement ceux du boulevard de Rochechouart (9e) et de la rue de Clignancourt (18e). Voir nos articles des 13 février, 17 février et 12 mars.

    Suite à une intervention de Sébastien Dulermo, adjoint à la maire du 9e, une solution radicale a été mise en place puisque des potelets ont été installés sur le trottoir devant le magasin du boulevard de Rochechouart. Désormais, les véhicules de livraison stationnent sur les aires qui leurs sont réservées rue Viollet-le-Duc (anecdotiques, ces aires de livraisons non utilisées par Carrefour Market jusqu'à récemment avaient été payées par eux).

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    Pour le 18e, nous avons reçu une lettre du Directeur du magasin de la rue de Clignancourt. Nous la publions ici.

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    (ouvrir la lettre en format PDF, plus lisible)

    A juste titre, le Directeur du magasin fait remarquer que la propreté devant celui-ci n'est pas de son ressort, même si on peut penser qu'il y a quand même un lien de cause à effet. Il va donc falloir être, comme toujours, vigilant et faire le nécessaire auprès de la Direction de la Propreté et de l'Environnement du 18e pour qu'une attention particulière soit portée à ce bout de trottoir.

  • "Croisements" - concert au Phonomuseum

    Le prochain concert dominical au Phonomuseum aura lieu le dimanche 8 mai à 18h30. Au programme "Croisements", la rencontre d'une conteuse, Praline Gay-Para, et d'une contrebassiste, Hélène Labarrière.

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    Toutes les informations sur la page Facebook du musée du son enregistré

    En prime, un conte en avant-goût

     


    Paroles de conteurs : Praline GAY-PARA par JinFallon

  • Sorbonne Clignancourt: dernier concert participatif de la saison

    Pour le dernier rendez-vous de la saison, le chœur et orchestre Sorbonne-Universités (COSU) propose aux amateurs de venir chanter des extraits de la Belle Hélène d'Offenbach.

    Ce sera le mardi 10 mai à 19h30 (venez un peu avant) au 2 rue Francis de Croisset métro porte de Clignancourt.

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    Et comme à chaque fois, n'oubliez pas de vous inscrire ici.

    Pour vous préparer, cliquez sur Partition et Enregistrements. Bon concert!

     

  • Les saltimbanques s'affichent dans les rues de Paris

    On a longtemps baptisé la voirie en fonction des grands hommes, des grands événements, des hommes de lettres ou de musique du passé, des résistants aussi.... puis comme l'Histoire avec un grand H fournit dans ce registre moins d'illustres noms qu'à la "Belle Epoque", on démocratise les baptêmes de rues ou de places, et des personnalités plus proches de Monsieur-tout-le-monde sont appelées à la rescousse pour les derniers recoins sans nom... non, ne soyons pas mesquins, il faut aussi baptiser la voirie dans les nouveaux quartiers et les parvis des équipements municipaux tout neufs ! 

    De mémoire, nous avons eu dans le 9e la création de la place Lino Ventura, en 1999, peu avant, en 1995 la rue Pierre-Dac dans le 18e, rue Ella-Fitzgerald dans le 19e, en 2009, dans le 13e la rue Annie-Girardot, en 2012 et quelques autres, avec une volonté grandissante (mais avec tellement de retard !) de donner des noms de femmes aussi, car elles sont très peu représentées à tout point de vue, moins de 5% ! 

    Pour illustrer ce propos, la mairie du 9e vous invite à l'inauguration de la place Henri-Salvador le mardi 3 mai à 12h45, devant le 43, boulevard des Capucines. Nous pensons que cette placette échappera à la malpropreté que subit l'impasse Boris-Vian (quartier Goutte d'Or, 18e), Boris Vian, compositeur à plusieurs reprises, notamment de rocks des années 1950  — et complice — du chanteur et poète que fut Henri Salvador.

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    Pour les curieux et les érudits, voir Les rues de Paris, Paris ancien et moderne, G. Kugelmann Editeur rue Jacob, 1844.

    Sur le même sujet, l'été dernier, les féministes de "Osez le féminisme" avaient rebaptisé les rues de l'Ile de la Cité en leur donnant le nom de 70 femmes illustres, françaises ou étrangères. Une opération sympathique qui souligne que souvent les hommes se sont taillés la part du lion. Cela n'étonnera personne. Voir ici un article du JDD sous la plume de Anne-Marie Kleiber.

     

  • Des questions sur l'habitat ?

    La mairie du 18e organise le tout premier forum sur l'habitat. Les questions sont nombreuses sur ce thème et les réponses parfois difficiles à trouver... ou en des lieux éparpillés... ou émanant de sources auxquelles on ne peut pas totalement faire confiance.... Saluons cette initiative et voyons comment elle se déroulera.

    L'organisateur, avec l'aide des professionnels, des institutions et des associations expertes dans le domaine, énonce ainsi les thèmes liés à l'habitat : 

    "toutes questions liées au logement et à la copropriété telles que la mise aux normes de votre logement, les expulsions, l’encadrement des loyers, l’insalubrité, l’accessibilité, l’entretien de l’immeuble, les charges, ou les droits des copropriétaires."  

    Le forum se tiendra les 3 et 4 mai

    à l'auberge de jeunesse Yves Robert, 

    20 esplanade Nathalie Sarraute, Paris 18e

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    Des Stands d'information concentrés sur

    • Bien vivre dans votre logement et améliorer votre cadre de vie
      - Un habitat de qualité, sans humidité ni défaut d’entretien. Toutes les informations sur vos droits à un logement décent.
      - Un habitat accessible par un juste loyer et des charges justifiées. Des informations sur l’encadrement des loyers, votre quittance et vos charges locatives.
      - Un habitat adapté à votre mobilité et à votre autonomie. Toutes les informations sur les travaux d’aménagement possibles (vieillesse / handicap) et sur les logements pour personnes âgées.
    • Conserver votre logement
      - Un risque d’expulsion ? Ne tardez pas à réagir, l’expulsion n’est pas une fatalité ! Des informations pour prévenir les expulsions et/ou obtenir des solutions.
      Espace d’information anonyme et confidentiel
    • Bien vivre dans votre copropriété et entretenir votre immeuble
      - Un immeuble bien géré : toutes les informations sur les droits des copropriétaires.
      - Un immeuble pérenne : toutes les informations sur le bon fonctionnement et l’entretien de sa copropriété.
      - Un immeuble performant : toutes les informations sur les économies d’énergie et les travaux de rénovation énergétique.

     Et le programme des conférences à la suite...

    Lire la suite

  • Savoir "lire" la place Saint Georges

    Au fond, la place Saint Georges dans le 9e n'est pas si éloignée que cela de Barbès. Pas plus loin que La Chapelle ou la halle Pajol dans le 18e par exemple. Nous vous avons parlé des malheurs de cette charmante place il y a quelques jours, avec un coup de colère contre certains automobilistes. Dans cette histoire de détérioration du rond point central, les plus lésés sont les habitants car la mairie de Paris ne répare jamais les dégâts tant que la question n'est pas réglée avec les assurances. Alors patience. Quant à chercher à limiter la vitesse des voitures avec un ralentisseur par exemple, la mairie nous explique que ce n'est pas possible à cause des bus.

    Heureusement, l'association 9e Histoire, amie d'Action Barbès, nous propose quelque chose de plus attrayant. Le vendredi 29 avril à 10h, elle organise "Lire les façades autour de la place Saint Georges". Sous la conduite de Claude Mignot, Président de 9e Histoire, il s'agit d'une promenade dans le quartier Saint-Georges. Le propos n’est pas d’en évoquer l’histoire mais d’apprendre à mieux regarder et à mieux « lire » ces façades, qui se ressemblent, mais qui sont toutes différentes.

    Voilà une belle initiative même si la date n'est pas forcément bien choisie, un week-end aurait été plus astucieux. Enfin, ne râlons pas.

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    L'hôtel Thiers place Saint-Georges au printemps

     

    Voici le programme des événements 9e Histoire d'Avril à Juillet pour information.

     

  • La propreté au menu du conseil de quartier Lariboisière

    Un thème déjà abordé de nombreuses fois au fil de années mais toujours souhaité par les habitants. Une consultation avait été lancée par l'équipe et ce thème arrivait en tête des préoccupations après les conseils de quartier sur la Gare du Nord et  le devenir de l'hôpital Lariboisière.

    Invité pour l'occasion, Jean-Paul Bidaud, responsable propreté du 10e qui a présenté le plan d'action propreté 2016 pour le quartier. Selon les rues, les balayages ont lieu de 7 à 11 fois par semaine, les lavages de 1 à 5. S'y ajoutent des traitements à eau chaude et haute pression plusieurs fois par mois si nécessaire. Donc les services de la propreté agissent. Et à Paris, c'est 365 jours par an! Pourtant, l'insatisfaction s'est exprimée parmi les habitants présents. Il est vrai que nous savons bien que souvent, à peine le nettoyage fait, il faudrait déjà repasser. Sans oublier les encombrants encore trop nombreux laissés sur les trottoirs, que ce soit des particuliers ou des entreprises peu scrupuleuses qui se débarrassent de leurs gravats et pots de peinture et les propriétaires de chien qui ne ramassent pas les crottes de leur cher animal. Rien de bien nouveau sous le soleil.

    Alors que faire? On voit bien que la prévention n'est pas vraiment efficace. La verbalisation est très insuffisante (4 inspecteurs pour le 10e dont 2 sur le terrain par période). Un plan de renforcement devrait être annoncé par Mao Peninou le 10 mai à la mairie du 10e. Attendons donc pour en savoir un peu plus.

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    Pour retrouver la présentation complète et détaillée du Plan de propreté, cliquez ici.

     

  • Parlons boucherie...

    Beaucoup de boucheries ont fermé ces vingt dernières années, d'autres se sont transformées en boucherie de viande halal dans les quartiers populaires, et par-dessus tout, les rayons des supermarchés ont proposé une alternative aux étals des bouchers : la viande sous cellophane ou conditionnée de type Charal et consorts (Groupe Bigard). Le site de ce producteur a beau annoncé "Du pré à l'assiette" et ses collaborateurs être tout sourire, pour nous, la viande c'est d'abord chez le boucher de quartier. 

    Justement revenons au quartier ! Depuis quelques mois, le faubourg Poissonnière — le nôtre, 9e-10e Nord ! — a vu ses deux boucheries changer de propriétaire.  

    Sur le trottoir du 10e, au n°144, entre le fleuriste et le vendeur de Bagels, la boucherie a un nouveau propriétaire. On s'attendait au départ de Monsieur et Madame Leboine, mais pas si tôt. C'est vrai que Marcel, Monsieur Leboine, nous avait toujours dit qu'il avait commencé très tôt dans le métier, en quittant sa Normandie natale pour le plancher parisien. Mais l'annonce en décembre dernier en a surpris plus d'un ! La Normandie a cédé la place à la Bretagne. Monsieur et Madame David viennent de Quiberon (Morbihan). Le changement est radical... pour eux, pour nous pas vraiment, car l'amabilité et la gentillesse de ce couple de commerçants sont dans la continuité des Leboine que nous fréquentions avec plaisir depuis trente ans, pour certains. Fidélité aux fournisseurs également, et suivi de la viande de qualité.

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    Au n°147, sur le trottoir du 9e, Monsieur Hamelin a déposé couteaux et tablier à l'automne dernier. Nous aurons peut-être l'occasion de faire connaissance avec le nouveau boucher ultérieurement.

    Nous avons de la chance que ces deux affaires aient été reprises dans de bonnes conditions et qu'elles survivent au marasme qui a touché tant de confrères, y compris dans le quartier. De mémoire d'une habitante de longue date dans cette partie du 9e, nous nous souvenons du boucher Morel rue Condorcet, angle Turgot (remplacé par l'immobilière David), de la boucherie chevaline de la rue Rodier, un peu au-dessus et en face de l'école maternelle, de la boucherie de la rue de Rochechouart à côté d'une quincaillerie à l'angle de la rue de la Tour d 'Auvergne, d'une autre toujours rue de Rochechouart, tout petit local juste avant le feu rouge au croisement avec l'Avenue Trudaine, et Alexandre, le boucher bien aimé des habitants de la rue Pierre Sémart, près du carrefour Abbeville-Maubeuge... on arrête là ? 

    Nous avons regardé du côté des statistiques professionnelles, et trouvé des données sur le site de la Fédération des Centres de gestion agréés (FCGA) qui regroupe de très nombreux commerçants et artisans, Très petites entreprises (TPE) et publie des rapports sur les résultats de ses membres. Les moyennes valent ce qu'elles valent... mais nous avons apprécié la comparaison des revenus entre bouchers-traiteurs et ceux du secteur artisans et commerçants. Finalement les bouchers s'en sortent plutôt bien, quand ils s'en sortent, et devraient attirer des vocations, pour les courageux qui aiment le métier de la viande et n'ont pas peur des longues journées de travail ! 

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    (En net mensuel, les chiffres tombent respectivement à 3052 € et 2663 €)

    Pour une vision plus large des revenus des commerçants et artisans en 2014, nous avons trouvé le 13h de France 2 du mercredi 21 octobre 2015, à écouter entre les points 10:40 et 15:00.

    Les données de la FCGA « confirment le dynamisme du commerce de détail alimentaire relevé par l’Insee. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 0,5 %, le secteur réalise l’une des meilleures performances commerciales de 2014, toutes professions confondues. Les crémiers-fromagers (+3,4 %) et les artisans bouchers (+2,2 %) se distinguent tout particulièrement. Les professionnels de l’alimentation affichent ainsi la meilleure rentabilité de l’année avec un résultat courant de 1,3 % ». (Source : les Affiches Parisiennes).


    On peut parler aussi de l'évolution de l'offre en boucherie. Pour survivre, les bouchers sont devenus traiteurs, charcutiers, et parfois mêmes crémiers, puisqu'il n'est pas rare de trouver un échantillon de quelques fromages choisis. C'est au moins l'évolution que l'on constate à Paris. La pierre d'achoppement sera sans doute les heures d'ouverture, car il va devenir très difficile de soutenir la concurrence des grandes surfaces ouvertes jusqu'à 22 heures, parfois davantage. Aussi, si nous, habitants de Paris, nous voulons continuer à choisir entre une viande de qualité chez notre boucher de quartier (chère, nous en convenons mais de qualité si nous choisissons le bon boucher) et une viande médiocre car les conditions d'abattage, de transformation, la provenance, le prix, les marges sont différentes... il va falloir faire un peu attention à notre métier de consommateur. Quand un commerçant met la clé sous la porte, en général, c'est par défaut de chiffre d'affaires et donc de clientèle. 

     

  • Un projet pour le square Jessaint

    Nouvelle annoncée devant une vingtaine d'habitants lors d'une réunion publique le 8 avril dernier dans le 18e, le square Jessaint devrait rouvrir ses portes bientôt.

    On se rappelle les occupations de migrants dans cet espace et aussi les problèmes sanitaires avec la présence de rats. La ville avait donc décidé de fermer le square qui est actuellement gardé jour et nuit. Il fallait trouver une idée d'occupation pour faire renaitre le lieu. La mairie du 18e a souhaité mettre en place un partenariat avec Emmaüs-Solidarité.

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    Eric Lejoindre maire de l'arrondissement, Gérald Briant adjoint chargé notamment de la lutte contre les exclusions et Philippe Durand chargé des espaces verts avaient invité, pour présenter le projet, Aurélie El Hassak-Marzoati, directrice adjointe d'Emmaüs-Solidarité.

    Un jardin d'insertion partagé pour les migrants et les SDF

    "L'idée est de rendre ce jardin aux personnes qui l'ont occupé", a expliqué la responsable présente. Avec le dispositif "premières heures" qui n'existe qu'à Paris. On sait que les plus exclus ont de grandes difficultés à revenir vers l'emploi après beaucoup de temps passé dans la rue. Ils pourront venir de façon ponctuelle même sur un temps très court puis plus long au fur et à mesure. On espère ainsi les faire entrer progressivement dans une démarche d'emploi.

    Les habitants ne seront pas oubliés car à terme, le jardin sera ouvert à tous. "Quand on s'occupe des exclus, on s'occupe aussi des habitants" a ajouté Eric Lejoindre.

    Fonctionnement et calendrier

    Le square Jessaint sera ouvert trois demi-journées par semaine dans les premiers mois et  restera fermé aux habitants, le temps de poser les jalons du jardin avec des personnes du dispositif "premières heures". Rien dans le sol; on utilisera des jardinières fabriquées sur place. On compte sur un partenariat privilégié avec la déchetterie Chapelle pour récupérer des matériaux.

    Puis tous les volontaires intéressés pourront alors venir participer aux activités du jardin. Il suffira de le signaler à l'encadrant présent et d'adhérer à l'association (pour des raisons de sécurité en cas d'accident). Et enfin, il sera ouvert comme n'importe quel autre square dès que le projet sera suffisamment abouti. Sans doute pas avant 6 mois. Très peu fréquenté par les jeunes enfants, les jeux n'avaient donc pas d'utilité. On envisage davantage des activités avec eux.

    On est sur une phase de création d'un à deux ans; difficile d'établir un calendrier très précis.

    Que pourrait devenir le square? L'exemple du jardin partagé Saint-Laurent dans le 10e.

    Ouvert depuis juin 2013 et géré également par Emmaus-Solidarité, le square Saint-Laurent longtemps mal occupé et dégradé a changé de visage et on peut dire que c'est une belle expérience qui marche. Nous vous proposons quelques photos mais n'hésitez pas à vous y rendre, il est juste à côté de la Gare de l'Est. 

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    Le coin potager

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    La cabane des jardiniers

    et

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    Des toilettes sèches

    De telles toilettes sont également prévues dans le square Jessaint. On pensera aussi à un coin pour les enfants. On notera tout de même l'absence de toilettes pour les femmes !

     

  • Salle de conso : le projet est sur les rails

    Il fallait faire preuve de patience pour entrer dans la mairie du 10e, mardi 12 avril (plan vigipirate oblige), afin d'assister à la réunion sur l'ouverture prochaine de la salle de consommation dans l'arrondissement.

    Ce n'était un mystère pour personne qu'il y aurait foule et que les opposants au projet ne se feraient pas discrets.

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    Une salle comble comme on peut voir

     

    Le maire du 10e Rémi Féraud a lancé la réunion en rappelant le vote récent de la loi et les deux objectifs essentiels du projet à savoir : prise en charge des toxicomanes et tranquillité des riverains.

    Après une phase de travaux pour l’installation du local, le lieu devrait ouvrir à l'automne.

    Invités à la tribune, Bernard Jomier et Colombe Brossel, tous deux adjoints à la maire de Paris chargés respectivement de la santé et de la prévention et de la sécurité; Danièle Jourdain Menninger, présidente de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca); Elisabeth Avril de l'association Gaïa avec qui nous avions organisé en début d'année deux réunions avec des riverains au café Ambroise Paré (voir notre article); une représentante du préfet de police, Florence Vorspan médecin du service de psychiatrie et d'addictologie à Fernand Widal et Marie-Jouffret Roustide chercheuse à l'Inserm.

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    Après un début difficile lors de l'intervention de Bernard Jomier interrompu sans cesse par des opposants peu respectueux et venus de toute évidence dans le but de perturber la réunion, des échanges ont pu avoir lieu entrecoupés d’applaudissements et de huées selon les propos et les interlocuteurs.

    Les points importants

    La Mildeca sera chargée de coordonner l'expérimentation au niveau national : pour rappel, une deuxième salle doit ouvrir à Strasbourg et Bordeaux est volontaire pour une troisième.

    Côté sécurité, "la ville de Paris sera attentive à ce que les moyens humains pour la police du 10e soient à la hauteur des enjeux" a martelé Colombe Brossel en réponse aux interrogations de riverains pas forcément opposés mais inquiets. Les agents de la ville (propreté, environnement, prévention) intervenant dans le quartier suivront une formation.

    La salle de consommation comprendra 12 places d’injection et 4 places d'inhalation, un espace de repos et de petite restauration, un espace médical et un espace pour des entretiens éducatifs et sociaux. Elle pourrait ressembler à la photo ci-dessous. Elle sera ouverte de 13h30 à 20h30. Pas suffisant ont protesté des habitants qui trouvaient dans le même temps le coût de 1 million d'euros trop élevé.

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    Les actions seront aussi à l'extérieur avec des maraudes, une médiation avec les riverains, une sensibilisation auprès des usagers. Une ligne téléphonique dédiée sera mise en service pour les riverains et la police.

    Un Comité de voisinage sera mis en place avant l'ouverture, probablement avant l'été. Il permettra de réunir les acteurs du projet, des représentants d'associations d’habitants, de parents d'élèves  et du conseil de quartier mais aussi la SNCF, les sociétés de parking notamment. Des élus des arrondissements voisins (18e et 19e) y participeront également.

    Quelques chiffres

    On sait que la population toxicomane du quartier Lariboisière est constituée essentiellement de personnes en très grande précarité. 33% sont SDF, 31% sont en hébergement précaire.

    On ramasse 190 000 seringues sur une année pour les trois distributeurs de la rue de Maubeuge et du Boulevard de la Chapelle.

     oOo

    Après deux heures d'échanges parfois vifs, le maire s'est engagé à augmenter les moyens de la propreté dans le secteur et a rappelé les projets en cours qui devraient apporter une vision plus positive comme la Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad, la construction du nouvel hôpital Lariboisière et les projets de transformation de la Gare du Nord.

    Une prochaine réunion publique devrait se tenir avant l'ouverture de la salle de consommation.