La rentrée approche et ce sera probablement la dernière carte postale de l'été pour le blog. Pas très reluisante puisque nous évoquerons une fois de plus la propreté et plus particulièrement les dépôts sauvages.
S'il semble à Charles Aznavour "que la misère serait moins pénible au soleil", on ne peut pas dire que la propreté y soit plus grande, ni les "cochonneries" laissées un peu partout mieux tolérées parce qu'elles sont au soleil. La carte postale de La Réunion aurait pu être celle du lagon ou encore du cirque de Mafate ou même une vue aérienne du Piton de La Fournaise. L'île est tout de même classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 1er août 2010. J'aurais pu facilement faire classique.... Mais j'ai préféré relayer l'initiative de deux Réunionnais amoureux de la nature qui souhaitent éveiller les consciences comme il est dit dans le Journal de l'ïle du 8 août dernier.
Depuis novembre 2011, ils ont créé un site qui permet aux citoyens de mettre en ligne des photos de dépôts sauvages. 4500 d'entre eux ont déjà été recensés dont un quart a été nettoyé depuis. Ils sont parfois difficiles à trouver car ici aussi on se cache pour déposer, ou on cache les dépôts, c'est selon... En ville, c'est relativement aisé à repérer, à photographier ; mais il y a les petites routes, les champs de cannes, les chemins isolés, les ravines.
Dans la presse, on évoque l'insuffisance du nombre des déchetteries, et les habitants eux-mêmes le regrettent devant l'obligation de trier davantage, qui ne plaît pas à tout le monde. « Le message ne passe pas ! » Disons qu'il passe mal, un point commun avec la capitale. L'amende est pourtant dans ce territoire lointain de 1500€ si l'on est surpris en flagrant délit. Faut-il encore qu'un agent assermenté constate le flag'. D'ici, de métropole, on imagine que peu d'habitants «délinquants» ont du régler cette amende exorbitante, car la seule évocation de son montant devrait dissuader.
Pour les deux compères du site, les citoyens salisseurs et les pouvoirs publics sont responsables. C'est une lutte sans fin comme à Paris. Justement dès mon retour, j'ai pu faire cette photo en haut de la rue du faubourg Poissonnière, côté 10e, sur la portion de trottoir sans commerce. Je reprends volontiers la conclusion du journaliste réunionnais : « A qui la faute ? Pouvoirs publics ou Réunionnais ? » ou Parisiens ?
N'hésitez pas à jeter un oeil sur le site Bandcochon . Il a reçu sur place déjà plus de 17 000 visiteurs mais a surtout fait sa réputation auprès des collectivités locales. Le ministère de la santé et même la présidence de la République se sont connectés!!
Un clin d'oeil pour les élèves qui reprendront bientôt le chemin des écoles :

Et pour donner une autre image de La Réunion, quelques photos maison (Crédits à notre présidente mais sans droits !) Merci à elle pour sa contribution au blog de l'été.




Pendant des mois, les forces de police du 18e ont mené des rondes, à pied ou à vélo, autour de la station Barbès, pour empêcher l'installation des marchés parallèles, qu'on ne peut pas vraiment appeler "marché aux puces" ou "marché des biffins". En effet, on y trouve toutes sortes de denrées, et toutes sortes de personnes, majoritairement précaires. Les rondes ne sont pas effectuées tout au long de la journée. Les marchands l'ont bien compris, et comme à Belleville, ils attendent le départ de la police pour s'installer. A la moindre alerte, ils s'éloignent pour revenir un peu plus tard. Ce ne sont pas les perspectives d'augmentation continue du chômage qui vont changer la donne rapidement et épuiser les réserves de vendeurs occasionnels qui viennent ici rencontrer un acheteur tout aussi occasionnel que les premiers.
salubrité de cet endroit et permettre aux consommateurs d’adopter un comportement plus attentif, il a été décidé en accord avec la SNCF, Vinci Park et la Mairie du Xème d’y installer un récupérateur de seringues et du petit matériel lié à l’injection.