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Urbanisme - Page 49

  • Jour de fête rue Pajol

    C'est aujourd'hui l’inauguration de l’esplanade Nathalie Sarraute, qui borde les équipements de la ZAC Pajol : une auberge de jeunesse baptisée Yves Robert et une bibliothèque du nom de l'homme de lettres et ancien président tchèque Vaclav Havel.

    Les visites inaugurales ont lieu le 7 novembre à 15h30, l'entrée est filtrée, il faut être invité, voir sur le site de la mairie du 18e.. 

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    Les habitants venus au conseil de quartier Chapelle - Marx Dormoy en octobre dernier avaient fait part de leur mécontentement au commissaire Bouard : la rue Pajol serait souvent le lieu d'attroupements bruyants, des nuisances sonores mais surtout nocturnes. Sans doute l'esplanade offre-t-elle un espace attrayant, particulièrement en été, quand les soirées sont longues. Pour autant, qu'en penser ? Faudrait-il renoncer à embellir la ville, à rendre l'espace plus agréable, l'aménager et tenter de le "végétaliser" par la plantation d'arbres ou d'autres espèces plus modestes en taille, sous prétexte que des jeunes les utilisent et pas toujours de la manière la plus respectueuse pour le voisinage ? Ne faudrait-il pas plutôt s'en prendre aux lacunes de leur éducation, à l'absence de dialogue entre générations et au manque de lieux où le bruit ne serait pas un problème ? 

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    La Halle Pajol qui accueille l'auberge de jeunesse et la bibliothèque est un bâtiment à énergie positive, ce qui doit être souligné autant que possible, tant ces constructions sont encore rares en France. 

    Pour résumer très brièvement, loin de consommer de l'énergie, elle en génère au-delà de ses propres besoins, grâce aux 3 500 m² de panneaux solaires photovoltaïques installés sur le toit de l'auberge de jeunesse.

    A côté de cette technologie de pointe, le trottoir qui lui fait face prend des allures de province qui ne manquent pas de charmes. Il serait dommage de ne pas le relever !

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    En mai dernier, la Halle Pajol avait déjà fêté ses 10 ans sous l'impulsion des associations qui ont participé à la grande aventure de la transformation de ce quartier très enclavé et limité par les voies de chemin de fer. Une réussite de la concertation au Grand Parquet. A noter que dans son bulletin d'octobre 2013, l'association SOS Paris, grand défenseur du patrimoine parisien, a qualifié le projet de ZAC Pujol de "réussite", alliant modernité et respect de son histoire. Enfin, un article dans Liaison d'octobre a salué la mobilisation exemplaire qui a conduit à terme de beau projet et son succès salué de toutes parts (voir l'article dans le n° 155 sous la plume d'Olivier Ansart, président de l'ASA PNE 18).

  • Abords de la Gare de l'Est, on n'oublie pas. Un point d'étape.

    Nos adhérents et sympathisants ont été nombreux à participer à l'opération « cartes postales » à la rentrée. Par ces envois, il s'agissait d'alerter le maire du 10e, directeur de campagne d'Anne Hidalgo, sur la volonté des Parisiens habitant autour de la gare de l'Est d'améliorer la qualité de vie dans ce secteur. En effet, les espaces y sont particulièrement vastes : devant la gare, rue du 8 mai 1945, boulevard de Strasbourg où le stationnement des autobus et des voitures particulières, ainsi que la circulation sont passablement anarchiques.

    Voyez des exemples en photos :

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    Début octobre, nous avions interpellé la RATP au vu d'une situation ubuesque et d'un entrelacs d'autobus plus impressionnant que jamais. Nous avions obtenu très rapidement — saluons la réactivité de la RATP à cette occasion — une réponse dont nous vous proposons un extrait :

    Nous avons bien conscience des désagréments que peuvent parfois provoquer les terminus de bus pour les riverains, en particulier les 6 lignes en terminus à Gare de l’Est.

    Les aléas de la circulation parisienne font que les bus n’arrivent pas toujours avec la régularité prévue et il leur faut alors se garer à plusieurs simultanément. A cela s’ajoute le stationnement illicite d’autres types de véhicules qui perturbe les manœuvres en terminus.

    Cependant, nous passons régulièrement des consignes aux machinistes pour qu’ils respectent les emplacements qui leur sont dédiés et nous allons dès aujourd’hui renouveler ces consignes auprès de leur responsables.

    Notre objectif est de relancer la réflexion sur un projet ambitieux et global pour les abords de la Gare de l'Est. Première étape, il était important de re-mobiliser les conseils de quartier et les associations locales qui ont déjà travaillé sur ce dossier et l'ont vu délaissé avec regret. Nous avons commencé par cela avant l'été. Ensuite il fallait convaincre les futurs candidats de l'importance du sujet et de la détermination des habitants. Enfin faire inscrire le projet dans le programme de la prochaine mandature.

    La deuxième étape a été de rédiger un vœu et de le faire adopter au conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul lors de la réunion plénière du 1er octobre. Défi relevé.

    La troisième étape consistait à le présenter au début du conseil d'arrondissement du 7 octobre (lire le texte ici). Toutefois la réponse qu'a faite Elise Fajgeles, élue du 10e chargée des transports et de l'aménagement de l'espace public, ne nous donne pas satisfaction. Pourquoi ?

    Elise Fajgeles a contesté que le projet travaillé pendant 18 mois par les conseils de quartier et les riverains ait été abandonné. Ce secteur, a-t-elle dit, a bénéficié de nombreuses améliorations au cours de la mandature qui s'achève : l'aménagement de la place Madeleine Braun, la sécurisation de certains passages piétons, la rénovation de l'escalier de la rue d'Alsace, celle du square Saint-Laurent, l'amélioration de la signalétique entre les deux gares, la création d'aires de stationnement pour les deux roues, mais passant, certes, du PIPP (plan d'investissements pluriannuel pour Paris) aux investissements localisés, qui n'offrent pas les mêmes moyens financiers.

    Nous ne nions pas ces avancées. Pourtant, on est loin d'avoir résolu la problématique globale de ce secteur qui peut se résumer en deux points: cohérence de la circulation et sécurité des piétons et des cycles. Il faut apaiser l'espace, le rendre accueillant, sûr. Et pour cela, reprendre en concertation avec les habitants, tous les points noirs du secteur et toutes les propositions faites dans la première phase de réflexion.

    Nous avons tiré un trait sur le Balcon Vert et ses difficultés. Il aura été l'épine dans le pied du maire, qui ne pourra pas faire avancer le dossier car nous sommes ici sur un terrain privé, celui de la SNCF, qui ne construira pas l'immeuble susceptible de porter le balcon vert sans être assurée de trouver des acheteurs ou des locataires pour l'occuper. De profundis. Pour autant, la rue d'Alsace qui surplombe les voies, devrait pouvoir intégrer le schéma global d'amélioration et offrir une liaison entre les deux gares plus agréable.

  • La ville est-elle criminogène ?

    Notre participation a plusieurs conseils de quartier dans le 18e, consacrés à la sécurité, au cours des dernières années, nous a fait comprendre que les habitants se définissent en majorité comme sensibles à la détérioration de leur environnement, que ce soit à cause du manque de propreté, des nombreuses incivilités auxquelles ils sont soumis, ou du climat d'insécurité qu'ils décrivent. Ils ne sont pas satisfaits de leurs conditions de vie en ville, pour faire court.

    Mais qu'en est-il vu par les chercheurs ? La ville est-elle plus criminogène que la campagne ? ou plus criminogène que dans le passé ? Nous vous proposons une récente vidéo (environ 7 minutes) mise en ligne par le CNRS. Vous pouvez ne pas être d'accord avec les deux professionnels qui interviennent là, mais leur point de vue est intéressant, leur regard sur l'évolution des désordres et de la délinquance plutôt concentrés dans les faubourgs, la "zone", puis la périphérie, parlera aux plus anciens de nous.  Le temps des apaches, puis des blousons noirs....

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               La ville criminogène         

    Cliquez sur sur l'image pour démarrer la vidéo

    N'hésitez pas donner votre opinion sur votre quartier, en précisant duquel il s'agit... 


  • Place de la République : on n'y croit pas !

    Nous n'arpentons pas quotidiennement les couloirs des changements de la station République (pour être honnête, c'est même une station que j'évite au même titre que Bastille ou Place Clichy!). Pourtant l'article du Parisien du 5 octobre nous a laissés dubitatifs et furieux. Quel désastre ! Qui va payer  les réparations et quand ?

    Nous avons suivi le dossier de la rénovation de la Place de la République, parce que notre cher Magenta y débouche, parce que le 10e arrondissement y a sa rive sud, et que le projet avait siphonné une bonne partie des budgets que les conseils de quartier auraient bien affectés à d'autres travaux de voirie. (voir notre article et notre opération cartes postales pour le réaménagement des abords de la Gare de l'Est)

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    Photo empruntée au Parisien (Crédits LP/JD)

    les infiltrations ruinent tout le carrelage de la station rénovée il y a 3 ans.

    Certains penchent pour une responsabilité du chantier de rénovation de la place, parce que la dépose des revêtements de surface, en bref le bitume, a laissé le sol à nu et que le ruissellement des eaux de pluie et les infiltrations ont fait le reste. On croit rêver ou plutôt cauchemarder ! Même si cette hypothèse reste à prouver, même si c'est à l'enquête de dire exactement qui sont les responsables, cette constatation de bon sens tient la route. Paris est une taupinière (nous préférons à fourmilière, un choix personnel !) où tous les espaces de sous-sol recèlent sinon des trésors au moins des couloirs de métro, comme ici. Certes, la Ville de Paris est maître d'ouvrage : elle a choisi les architectes et le projet, puis financé le tout. Une fortune ! Tout le monde n'est pas satisfait du résultat. On a entendu parler (ici même sur ce blog) de manque de structuration de l'espace... Toutefois, le succès a été au rendez-vous avec l'été chaud que nous avons connu et la fréquentation a été plus importante que ce que les édiles avaient espéré.

    paris,place-de-la-république,10e,travaux-publicsPour notre part, l'immensité de la surface dallée nous paraissait être une cause possible de fragilité. Mouvements de terrains, gel en hiver. Des considérations plus paysannes que réellement expertes. Dès les premières semaines, nous avions remarqué des joints entre les dalles qui se délitaient. Rien de bien méchant. On nous a rétorqué que le parvis de l'Hôtel de Ville était lui aussi dallé, vaste et qu'il tenait le coup. En effet.

    L'article et la photo publiés dans le Parisien du 5 octobre sous la plume de Julien Duffé nous inquiètent sur les conditions dans lesquelles sont réalisées les constructions publiques. Nous ne revenons pas sur le rôle du maître d'ouvrage, qui choisit le projet et celui qui le réalisera. Mais, ensuite, le maître d'oeuvre a la compétence et de le devoir d'organiser le chantier, de mettre en contact les différents intervenants, et en cette matière, de faire se rencontrer les protagonistes embarqués dans l'aventure. Il doit anticiper tous les risques, sans prémunir, avertir, alerter, suivre, etc. Que s'est-il donc passé ?

    De recherches en trouvailles, nous avons lu cet extrait d'un article sur les infiltrations d'eau de pluie, publié sur le site de Horticulture et Paysage :

    "La place de la République est l’une des places les plus importantes de Paris, avec 280 m de long pour 120 m de large, soit près de 37 000 m2. Emblématique et très fréquenté, cet espace se situe au carrefour de 7 axes majeurs de circulation, 5 lignes de métro et 4 lignes de bus. Autrement dit, la place de la République est le siège de nombreux réseaux, dont notamment celui des galeries souterraines de la RATP. A l’occasion de sa requalification planifiée dès 2011, Sogea Ile-de-France sous maîtrise d’œuvre des architectes urbanistes TVK, a réalisé l’implantation de deux puits d’infiltration des eaux pluviales qui, sur une profondeur de 13 m, évacuent les eaux de pluie à proximité de la nappe phréatique."

    Si tout cela a été bien fait, d'où viennent les infiltrations dans les couloirs du métro ?

    Nous espérons que les entreprises de travaux publics ont de bons assureurs.

  • Abords de la Gare de l'Est : pensez à envoyer votre Carte Postale pré-imprimée!

    Nous avons lancé, samedi 14 septembre dernier, une initiative pour relancer le projet d'aménagement du quartier des abords de la Gare de l'Est, dont on parle depuis 2004, et visant à améliorer le cadre urbain environnant confronté à de gros problèmes de cohérence entre les différents flux (véhicules, transports publics, piétons, cyclistes) et de partage de l'espace public.

    Cliquez ici pour obtenir à nouveau la description du contexte, des enjeux et l'historique du projet d'aménagement des abords de la Gare de l'Est (article du samedi 14 septembre dernier).

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    Le quartier des abords de la Gare de l'Est (panneau n°19 sur la carte) comprend aussi d'autres sites remarquables comme l'Eglise Saint-Laurent (n°17) et le Couvent des Récollets (n°21) [Source: Carte Mairie de Paris / Histoire de Paris - Le 10ème - mise à jour 01/2007].

    Ce projet, devenu ainsi en quelque sorte l'arlésienne du "Coeur du 10e" et comprenant le Balcon Vert, avait pourtant bien démarré avec la mise en place d'une concertation inter quartiers permettant à de nombreux habitants et aux différents protagonistes (services techniques de la ville, RATP, taxis etc.) de travailler ensemble, entre 2008 et 2010, sur les différentes problématiques.

    D'où notre opération "une carte postale au maire du 10e" pour donner un petit coup de pouce à cette rénovation urbaine à l'échelle du quartier des gares... en sensibilisant Rémi Féraud et son équipe: les élus du 10e et du Conseil de Paris, mais aussi, plus généralement, en attirant l'attention de tous les candidats aux prochaines élections municipales sur ce sujet! 

    Notre opération se poursuit et met donc à votre disposition des cartes postales que nous avons pré-imprimées, recto et verso, où nous soulignons la nécessité de "pacifier", "apaiser", et "sécuriser" le quartier des abords de la Gare de l'Est.

    Voici donc le texte pré-imprimé que vous trouverez au dos de la carte postale:

     

    Paris, le ....... septembre 2013

    Monsieur le Maire,

    De nombreux habitants se sont mobilisés dès 2008 pour réfléchir aux réaménagements des abords de la Gare de l'est, améliorer le cadre de vie, apaiser l'espace public, sécuriser les circulations. Dans ce périmètre nous incluons les rues du 8 mai 1945, du faubourg Saint-Martin, d'Alsace, Saint-Laurent, Sibour et le boulevard de Strasbourg.

    La concertation engagée avait abouti à une exposition au Forum de Dix sur Dix  au Couvent des Récollets, en 2009, avec tout le succès que l'on connaît.
    Le choix de la Ville s'est porté sur d'autres projets d'urbanisme et seuls des aménagements à la marge ont pu être financés et réalisés.

    Vous avez affirmé que ce projet ne serait pas abandonné. C'est pourquoi nous demandons son inscription au PIPP (Plan d'Investissements Pluriannuel de la ville de Paris).

    Vous êtes directeur de campagne d'Anne Hidalgo, nous comptons sur vous pour porter le projet au nom des habitants du 10e et de leurs conseils de quartier.

    Recevez, Monsieur le Maire, mes meilleures salutations. 

    [Nom + Signature] 

     

    Nous vous rappelons que les cartes postales sont disponibles gratuitement au magasin des Caves Bardou, 124 rue du faubourg Saint-Denis (entre les deux gares): cliquez ici pour voir sa localisation sur le plan.

    Mais d'autres options s'offrent également à vous pour obtenir rapidement une carte postale (ou plusieurs, pour distribuer à vos voisins):

     

    • D'une part, vous pouvez cliquer sur la carte postale ci-dessous pour télécharger le fichier, qu'il vous suffit d'imprimer. Une fois que vous avez daté, signé (en indiquant également votre nom), vous pouvez envoyer cette lettre au maire du 10ème à l'adresse indiquée.

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    (Cliquez sur la carte ci-dessus pour la télécharger)

     

    • D'autre part, nous pouvons nous déplacer pour déposer dans votre boîte aux lettres une carte postale (voire plusieurs): dans ce cas, contactez-nous (tel: 06 66 14 22 16) en nous laissant votre nom, adresse et, le cas échéant, les codes d'accès.
     
    • Autre solution éventuelle: en fonction de la demande, nous pourrions faire une "petite" permanence demain, samedi 21 septembre entre 10h et midi, au café "A la Ville de Provins", au 74 boulevard de Strasbourg à l'angle avec la rue Saint-Laurent. Si cette alternative vous arrange, surtout indiquez-le nous (sur le même numéro de portable, en prenant soin de nous laisser vos coordonnées).

     

    paris,10e,rue-d-alsace,gare-de-l-est,rémi-féraud,voirie,circulation,espace-public,sécurité-des-piétons,déplacements,urbanisme,balcon-vertPour le plaisir, et alors que nous abordons le futur du quartier de la Gare de l'Est, nous partageons avec vous cette photo (prise dans les années 1920) de l'ancienne épicerie "Aux Deux Gares" des ailleuls d'Arnaud Bardou (qui a bien voulu accepter de diffuser les cartes postales, et nous l'en remercions). Cette épicerie a été présente dans le quartier des 2 gares depuis 1907 et pendant plus de 90 ans, à l'angle entre la rue du 8 mai 1945 et la rue du faubourg Saint-Denis en lieu et place de l'agence Matmut située en face du marché couvert Saint-Quentin de l'autre côté du carrefour.