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Histoire - Page 37

  • En souvenir du 17 octobre 1961, d'une violence à l'autre

    On lisait dans l'agenda du maire de Paris le 17 octobre dernier : 
    11h15 • Dépôt de gerbe à l’occasion de la commémoration du 17 octobre 1961
    Angle du Pont Saint-Michel et du quai du Marché Neuf (4e)

    On se souvient aussi en lisant l'article de wikipedia, ou mieux, l'interview de l'historien Gilles Manceron, auteur de La Triple Occultation d'un massacre (publié avec Le 17 octobre des Algériens, de Maurice et Paulette Péju, éd. La Découverte), publié par Soren Seelow dans le Monde du 17 octobre 2011. La Goutte d'Or se souviendra aussi dans une visite guidée samedi 20 à midi, suivie d'une rencontre avec Leïla Sebbar, écrivaine et journaliste : voir le détail sur le site de l'Institut des cultures d'Islam.

    Un dernier témoignage celui de Jean-François Kahn : 1 minute et demie.

    Cette année, malgré la célébration du 50e anniversaire de la République algérienne, ou peut-être à cause..., le souvenir de cet événement douloureux est resté discret, jusqu'à ce que le président de la république l'évoque et reconnaisse sa réalité.

    Les médias, en revanche, ne se lassent pas d'observer et de commenter le phénomène terroriste. Il fait vendre. Toutefois de plus en plus, et sous l'impulsion du gouvernement actuel et de son ministre de l'interieur*, ils font preuve de précautions de langage pour bien distinguer le terrorisme islamiste radical de l'immense majorité des compatriotes mulsulmans. 

    La séparation de l'Eglise et de l'Etat, au début du 20e siècle, ne s'est pas faite sans heurts. On pourrait espérer, un siècle plus tard, que la séparation entre les cultes et les affaires de l'Etat se passe plus paisiblement. Chacun restant libre dans sa sphère privée... Mais les hommes tirent-ils un profit quelconque des leçons de l'Histoire ? Rien n'est moins sûr.

    La pensée extrême peut paraître séduisante à qui se sent mal dans sa vie, en marge, apatride sur les terres où il vit. Or cette pensée extrême qui promet non pas "des lendemains qui chantent" ici-bàs, mais les mirages d'une félicité totale, a bien des atouts.  (Et l'avantage de ne pas avoir de service de réclamation en cas de tromperie sur les effets promis.) Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, qui était sur France Inter mercredi matin n'échappe pas à des questions sur l'assassinat d'un avocat perpétré en Corse la veille.  Il livre son analyse. Et poursuit sur le thème d'un autre terrorisme, celui des cellules islamistes radicales.


    Manuel Valls, ministre de l'intérieur par franceinter

    * Manuel Valls, le 17 octobre, dans l'émission du matin de Patrick Cohen sur France Inter - 8h45 - 

  • Pierre Mendès France : 30 ans déjà

     

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    C'était le 18 octobre 1982.

    Pierre Mendés-France laissait la République à François Mitterrand. C'était le retour d'une gauche différente de celle qu'il avait connue avec le Front Populaire et Léon Blum en 1936 et tout aussi éloignée du Président Coty qui l'avait nommé Président du Conseil en juin 1954, le forçant à abandonner Louviers (Eure), sa circonscription normande. Autre temps, autre République en effet : c'était encore les 3e et 4e Républiques !

    Pas de retour historique complet ici. Les sites consacrés à l'histoire sont assez nombreux, faciles à trouver grâce aux moteurs de recherche, sans même évoquer wikipedia qui nous aide beaucoup quand la mémoire défaille...

    Plutôt un souvenir.

    J'ai revu cet été (en streaming sur mon ordinateur) Le chagrin et la pitié (pour la liste des interviewés dans le document), de Marcel Ophüls, à qui France Inter consacrait un créneau quotidien de souvenirs. Le réalisateur de 84 ans nous a fait passer de bons moments. Dans son film documentaire de quatre heures, sorti en salle en 1971, puis programmé à la télévision en 1981, il étudie le cas de Clermont-Ferrand pendant l'occupation, de 1941 à 1944. La majorité des interviewés sont des inconnus, mais c'est la figure de Pierre Mendès France, relatant ses déboires avec le gouvernement de Vichy, son évasion de la prison de Clermont-Ferrand qui m'était restée en mémoire de la première projection. Je l'ai retrouvé avec autant de plaisir. Son humour, son humanisme.

    Essayez de revoir cet épisode peu glorieux de notre histoire : il contient des passages étonnants, quand on les entend plusieurs décennies plus tard. 


    Le Chagrin et la pitié, de Marcel Ophuls... par Telerama_BA

  • Des musées sur votre écran

    Connaissez-vous cette offre de Google ? Des visites en fauteuil.... 

    Vous avez la flemme de sortir, il pleut, le confort de votre canapé vous retient.... alors choisissez le musée ou le château que vous souhaitez visiter en cliquant sur l'onglet COLLECTIONS

    chantilly,Simonetta-VespucciNous avons choisi les trésors que recèle le Chateau de Chantilly. Rien de plus simple, cliquons sur CHATEAU DE CHANTILLY.

    Les oeuvres sont présentées une à une ou en diaporama, de nombreuses possibilités sont offertes qui vous permettront de les explorer en détail, un effet un zoom assez exceptionnel est à disposition, on peut les partager, etc... 

    ci-contre : Portrait de femme dit de Simonetta Vespucci, 1490, de Piero di Cosimo

    Sans compter que vous pouvez également vous entraîner à relire un peu d'anglais en ouvrant la rubrique DETAILS où les textes sont restés dans cette langue :

    "The Château de Chantilly is the product of numerous modifications carried out over the centuries by major architects working for illustrious owners. Several generations of princes made the Domain a bastion of aristocracy that was relatively independent of the monarchy, and therefore somewhat protected......"

    Si vous préférez revisiter des salles de musées français ou étrangers, repérez le nom du musée dans la liste, puis choisissez le petit personnage (Museum view) qui se promenera au gré des mouvements de votre souris.

    Le Museum of Modern Art à New York vous attend ici. Ou en direct... 

    Tout cela ne remplace par une visite sur les lieux, bien évidemment, mais pour une première approche ou une recherche, c'est quand même bien pratique.

  • Des pigeonniers pour les pigeons

    Les élus inauguraient, vendredi, le pigeonnier du square Alban-Satragne, disons qu'ils se félicitaient de l'implantation de ce pigeonnier là où il  se trouve. Nous lui avions déjà consacré un article en janvier de cette année.

    Paris côté jardin nous rappelle le principe : Il doit permettre une réduction significative des nuisances locales causées par les pigeons et améliorer la cohabitation entre les citadins et les oiseaux, tout en respectant la vie animale. Grâce à cet équipement, la population locale de pigeons bisets est fixée durablement. Le nourrissage est réalisé exclusivement à l’intérieur. Une technique simple régule le nombre d’individus. La première couvée de chaque couple est en effet préservée. Les pontes suivantes sont secouées fortement pour stopper leur développement et laissées en place quelque temps pour éviter que les oiseaux ne désertent le lieu. Les couples d’oiseaux qui s’installent n’ont qu’une couvée par an au lieu de six à huit.

    Il existe plusieurs pigeonniers de cette sorte dans Paris. Ils sont répertoriés dans le site d'un amateur de pigeons qui semble en savoir très long sur le sujet/ Une visite s'impose, cliquez c'est là.    

    On est loin ici des pigeonniers à l'architecture noble et généreuse qui agrémentent les campagnes et les cours des chateaux.... Selon le site bien documenté de Pigeonniers de france, on peut retracer l'histoire de ces bâtisses dans des temps très reculés. Normal, les pigeons sont là depuis longtemps et à y regarder de près, autour de nous, ils seront présents pour très longtemps encore... 

    pigeonniers 1 png.png

  • Une République "emballée"

    Le réaménagement  de la place de la République suit son cours, dans les délais prévus, semble-t-il. En ce moment, c'est la statue  qui fait peau neuve avant l'hiver. Si personne ne peut nier que les travaux provoquent davantage d'embouteillages côté ouest et sur les grands boulevards, il faudra attendre encore plusieurs mois pour avoir une idée réaliste de la situation. On connaît.

    A vélo, il est très difficile de se frayer un passage et comme piéton, il faut souvent forcer le passage et ne pas craindre la mauvaise humeur de certains conducteurs.

    Les piétons et les cyclistes devraient retrouver des espaces sécurisés plus tard.  Pour le moment, le  mieux est encore d'éviter de passer là. Gageons que lorsque la statue de Marianne tombera le voile, piétons et cyclistes seront emballés par les espaces enfin libérés de la circulation automobile !

    Nous aurons certainement le plaisir d'assister à l'inauguration. La statue réalisée par les frères Morice avaient déjà eu les honneurs par deux fois : le 14 juillet 1880 avec le modèle en plâtre et trois ans plus tard avec la version en bronze de 9,50 m de haut sur un soubassement en pierre de 15 m de haut.

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    Une devinette : savez-vous où se trouve la fontaine monumentale qui occupait l'espace avant la création de la place de la République et portait le nom de Fontaine du Château d'eau, oeuvre du sculpteur Gabriel Davioud (1823 - 1881)? Dès 1880, elle fut démontée et réinstallée place Félix-Eboué dans le 12e arrondissement. Wikipedia n'est pas très inspiré pour nous donner la biographie de ce sculpteur, devenu, après son Second Grand Prix de Rome, un collaborateur très actif du baron Haussmann dans les fonctions d'"inspecteur général des travaux d'architecture de la ville de Paris, et architecte en chef au service des promenades et plantations". En revanche le site donne une liste très complète des oeuvres, surtout des fontaines, que la Ville de Paris lui doit. 

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    la fontaine de la place Félix-Eboué (merci Manuel !)