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Dans le 10ème - Page 71

  • Demandez le programme !

    Et les adjoints à la nouvelle maire de Paris, que vont-ils faire ?

    Chacun le dit, souvent avec plus d'ironie que de méchanceté, les promesses ne manquent pas, de tous bords, lors des campagnes électorales. Mais maintenant élue, que va faire Anne Hidalgo ? Comment mettre en œuvre ses promesses ? Reconnaissons-le, c'est une nouveauté intéressante, la maire a fait publier sur le site de la Ville de Paris les feuilles de route de ses adjoints. Les voilà :

    Page adj au maire feuille de route.png

    Cliquez sur la photo pour ouvrir

    Mais feuille de route, ça veut dire quoi ? Au départ terme militaire, il a été ensuite utilisé par les diplomates pour tomber, plus tard, dans le langage courant signifiant les grandes lignes des actions à mener, notamment dans le cadre d'une stratégie politique. 

    Les centres d'intérêt d'Action Barbès font que certains de ces adjoints seront plus particulièrement nos interlocuteurs comme Bruno Julliard pour la Culture (notamment le street-art) et le Patrimoine, Ian Brossat pour le Logement, Colombe Brossel pour les Espaces Verts, Myriam El Khomri pour la Sécurité (ZSP), Bernard Jomier pour la Santé (projet de SCMR), Christophe Najdovski pour les Transports (vaste sujet), Mao Peninou pour la Propreté et Pauline Véron pour la Démocratie locale. Il se trouve que pas mal de ces adjoints sont aussi des élus de nos quartiers. Nous ne nous en plaignons pas, bien au contraire.

  • Ca devrait bouger côté Conseils de quartier !

    parids,démocratie locale,conseil de quartier

    Les 122 Conseils de Quartier (CQs) ont été mis en place progressivement dans Paris à partir de 1995 dans les arrondissements passés à gauche cette année là. L’élection de Bertrand Delanoë en 2001 a permis leur généralisation dans toute la capitale.

    Les CQs comme on les appelle familièrement sont des structures permettant aux habitants de donner leur avis sur un certain nombre de questions liées à leur quartier, ils sont un lieu de concertation mais aussi peuvent lancer des projets grâce aux budgets de quelques milliers d'€ (investissement et fonctionnement) qui leur sont alloués par la Ville de Paris. Chaque CQ est suivi par un ou plusieurs élus d’arrondissement référent.

    Les lecteurs de ce blog connaissent bien les CQs mais s’il était nécessaire, vous pouvez vous reporter aux pages du site web de la Ville qui détaillent bien les choses. Vous trouverez aussi de nombreux articles, même des très très anciens, sur ce blog.

    Les CQs relèvent de la démocratie participative alors que nos élus relèvent de la démocratie représentative. C’est là une forme de démocratie locale. Ils sont gérés à Paris par des chartes spécifiques, une par arrondissement, qui peuvent être assez différentes les unes des autres. Ainsi dans le 10e, la charte indique clairement que les CQs sont pilotés par des équipes d’animation sans intervention d'élu référent alors que dans le 9e la charte préconise un co-pilotage équipe d’animation/élu. Les prérogatives peuvent aussi être différentes. Ainsi pour les mêmes 10e et 9e, ici les CQs ont droit d’interpellation du Conseil d’arrondissement (10e) ce qui n’est pas le cas là (9e).

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  • Sauvons le Musée des Moulages de l'hôpital Saint-Louis !

    Regardez cette jolie petite vidéo ! Son message est clair : il faut sauver le musée des moulages de l'hôpital Saint-Louis !

     

    Mais qu'est-ce que le musée des moulages ?

    "Le Musée des Moulages de l’hôpital Saint-Louis contient la plus importante collection de cires dermatologiques au monde et il est le seul musée hospitalier parisien visible aujourd’hui dans son état originel. Il constitue un témoignage exceptionnel pour l’histoire de la dermatologie et des maladies vénériennes." nous dit le site des hôpitaux universitaires Saint-Louis, Lariboisière et Fernand-Widal. Ses activités sont décrites sur la page dédiée au musée sur le site de l'hôpital Saint-Louis.

    Certes, dessins et moulages de ces maladies dermatologiques ne sont pas toujours très agréables à regarder comme un reportage d'Allodocteurs diffusé sur France5.fr le montre. Néanmoins, dessins et moulages ont contribué, à coup sûr, à faire progresser et transmettre les connaissances pour faire de l'hôpital Saint-Louis un des meilleurs établissements pour cette spécialité, si ce n'est le meilleur en France.

    Mais le toit du musée des moulages fuit ! C'est un appel à l'aide qui est envoyé et donc une demande de don. Le montant des travaux est estimé à 600 000 €.

    Le sujet a fait l'objet d'un voeu présenté par l'association Histoire et Vie du 10e devant le conseil d'arrondissement en octobre 2012. La mairie du 10e, tout en reconnaissant la qualité de ce musée et son caractère patrimonial, a botté en touche disant que le projet de rénovation dépendait d'abord de l'AP-HP comme l'indique le compte-rendu du conseil. Dommage !

    Alors, pour toute question et don éventuel, vous pouvez écrire à l’adresse suivante : musee.moulages@sls.aphp.fr Téléphone : 01 42 49 99 15.

    Merci pour eux !

  • Drogues, propreté, réduction des risques

    Deux rendez-vous importants étaient organisés cette semaine dans le Nord du 10e, deux visites de terrain dont l’unique sujet était la propreté et la réduction des risques liés à la consommation de drogues sur la voie publique - scènes en plein air - risques aussi bien pour les riverains que pour les toxicomanes.

    Le premier rendez-vous était lundi 19 mai au matin pour une marche exploratoire permettant de constater une situation qui a, semble-t-il, tendance à se dégrader. Nous vous en faisons un rapport complet tant les informations recueillies sont importantes et vous donneront, mieux que des commentaires, une assez bonne idée de ce qui se passe.

    Visite propreté réduction des risques dans le 10e et le 18e - 19 mai 2014

    Le point de rencontre était devant le parvis de l'église Saint-Vincent de Paul à 9h. Il y avait environ 25 personnes dont des membres de l’association Coordination Toxicomanie qui organisait la marche exploratoire, des membres de l’association GAIA, des membres de la Mission métropolitaine de Prévention des conduites à risques (ex-mission Toxicomanie de la Ville de Paris), des membres de la Direction de la Propreté et de l’Eau (DPE) du 18e, notamment les chefs de zone Goutte d’Or et La Chapelle, et du 9e-10e, des agents du SMASH, des membres de la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP), l’association SAFE qui est le gestionnaire des distributeurs automatiques de kits santé pour les toxicomanes et bien sûr des élus des 10e et 18e arrondissements.

    Premier arrêt devant la sanisette de la rue Ambroise Paré. Nous attendait un responsable de la société JCDecaux avec deux agents qui oeuvrent sur place dans le quartier.
    La zone regroupe 14 sanisettes, celle de la rue Ambroise-Paré est au sommet du podium pour le nombre de seringues retrouvées, soit dans la sanisette même, soit dans les réceptacles de la partie technique à l'arrière. C'est après le week end qu'on en retrouve le plus. La moyenne jour s'établit autour de 70 !

    JCDecaux verse une prime à ses agents qui travaillent sur cette zone, ils y restent environ un an, pas plus, et ensuite sont envoyés dans le 15e en général. Ils bénéficient d'une formation ad hoc pour le ramassage des seringues et ont un point de rappel des conduites à tenir tous les 15 jours. Il y a aussi passation des consignes d'un agent à l'autre lors des changements de zone.

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  • Pris sur le vif: immeuble en péril

    Nous avions déjà évoqué les éventuels désordres graves touchant à la structure des immeubles, susceptibles de porter atteinte à la sécurité des passants : ce fut à la fin de notre dernier article sur les auvents avec l'évocation de nos doutes quant à la structure de l'auvent situé au 151 boulevard Magenta.

    Nous avions alors interrogé le Bureau de la Sécurité de l'Habitat ("BSH") de la Préfecture de Police de Paris (relevant de la Direction des Transports et de la Protection du Public, et de sa Sous-Direction de la sécurité), chargé de gérer ces questions et d'élaborer les mesures nécessaires pour la prévention du danger.

    Le BSH nous avait alors répondu que "l'architecte de sécurité [de la Préfecture de Police] s'est rendu sur place le 18 décembre 2012 mais n'a pas constaté de désordres constitutifs d'un péril au sens de l'article L.511-1 du Code de la construction et de l'habitation. Toutefois, afin d'éviter toute aggravation de la situation, la gérante de cette boutique [NDLR: Madame Lamy] a été invitée par courrier du 9 janvier 2013 à réaliser certains travaux." - courrier dont une copie a été adressée à la Mairie du 10e arrondissement et que vous trouverez en cliquant ici.

    Rappelons que l'article L.511-1 du Code de la construction et de l'habitation indique le traitement du péril lié à l'état des bâtiments relève du pouvoir du maire.          

    Sur ce sujet des désordres structurels pouvant affecter les immeubles et susceptibles de constituer un péril pour les passants et les habitants (au sens de l'article L.511-1 et suivants du code de la construction et de l'habitation), voici un exemple concret qui s'est déroulé hier, photos prises sur le vif...

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  • Commémoration de l'abolition de l'esclavage à la mairie du 10e

    Quelques jours après la date anniversaire du 220e anniversaire de la première abolition de l’esclavage par la France, la mairie du 10e propose une projection-débat autour du film "La loi du plus fort" lundi 26 mai à 19h. Le 10e a vu naitre en 1804, Victor Schoelcher, célèbre homme politique abolitionniste au 32, rue du Faubourg Saint Denis. Rappelons que la commémoration de l'abolition de l'esclavage est tout récente dans notre histoire puisqu'elle date de la loi Taubira du 10 mai 2001 "reconnaissant la traite négrière transatlantique et l'esclavage".

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    Ce documentaire de Xavier-Marie Bonnot sera suivi d'un débat en présence de l’historien Bruno Maillard.

    Entre le XVIIe siècle et le milieu du XIXe siècle, près de 500 000 africains ont été déportés dans les colonies françaises des Caraïbes, de Guyane ou de l’Océan Indien. Réduites à la plus abjecte des servitudes, ces populations africaines, héritières et légataires de riches pratiques sociales culturelles, ont néanmoins fait preuve de courage et ont contribué à la métamorphose des sociétés où elles ont été déportées. Un éclairage transversal sur cette histoire encore méconnue du grand public dans l’Hexagone.

    Il existe quelque part en France un maire qui a refusé cette commémoration. Raison de plus pour continuer à combattre des positions anti-républicaines. 

  • La végétalisation, deux printemps plus tard

    Nous avons décidé de rendre visite à nos pots de fleurs. 

    P1050416.jpgIl a fait très beau ces derniers jours et nous nous sommes demandés si les plantations faites il y a maintenant deux printemps résistaient plutôt bien, si les arrosages assurés par la régie de quartier compensaient suffisamment les périodes sèches — n'allons-nous pas vers un réchauffement du climat, y compris à Paris ? — en résumé, nous avons voulu savoir si nos pots de fleurs se portent bien. 

    Il y a quelques placettes qui ont bénéficié des efforts de végétalisation de la mairie, initiés par le conseil de quartier, rappelons-le. Au plus près de Barbès, vous avez deux pots sur la placette Paré-Parin, face aux terrasses du café Le Magenta, plantés en septembre 2012. Voici une photo de l'époque : 

    Image 21.jpg

    Voici les mêmes hier, arrosés non pas par la régie de quartier mais par l'eau du ciel !

    P1070481.jpg

    Sur la placette à l'entrée de la rue Chabrol, peu de temps avant, avaient été posés plusieurs pots du même format, dans le but conjoint d'y limiter le stationnement des deux-roues motorisés. (voir notre article du 9 juillet 2012) Photos de l'époque aussi :

    2928866993.JPG

     Et hier : 

    Image.jpg

    Image 2.jpg

    Puis sur le Magenta même, au carrefour avec la rue de La Fayette, à quelque distance des vitrines du Leader Price.

     

    Image 5.jpg

    Ce n'est pas une explosion de couleurs, certes, mais les végétaux ont plutôt bien résisté. C'était un pari puisque la Direction des parcs et jardins (DEVE) ne souhaitait déjà plus assumer le coût de l'entretien de nouvelles plantations à l'époque. On le comprend fort bien, et nous sommes les premiers à encourager les initiatives locales de jardins partagés qui sont une autre forme de végétalisation, moins onéreuse pour le budget de la municipalité. Malheureusement peu d'espaces se prêtent à cette activité dans notre quartier. Nos gros pots de fleurs gris, dont certains présentés ici, semblent apprécier l'air parisien et s'en sortent plutôt bien. Longue vie à eux ! 

    Pour finir nous soulignerons l'absence de deux-roues motorisés sur la placette de la rue La Fayette, qui était très encombrée il y a deux ans, et la propreté du macadam autour des pots. Les photos ont été prises vers 16h. Est-ce un effet de la pluie ? 

  • Grand nettoyage de printemps en vue rue Ambroise Paré

    Pour la troisième année consécutive une opération de prévention propreté sur les déchets relatifs à la consommation de drogues et aux risques associés va se tenir les 21 et 23 mai prochains aux abords de la Gare du nord et de l’hôpital Lariboisière (boulevard de La Chapelle compris). Pour rencontrer les habitants, des stands seront dressés (voir lieux ci-dessous): toutes les questions seront les bienvenues. N'hésitez pas à les poser.

    Les stands seront installés  :

                    Le mercredi 21 mai de 17h00 à 19h00, rue A. Paré en proximité de la sanisette et à la sortie du M° Barbès côté Guy Patin. 

                    Le vendredi 23 mai de 17h00 à 19h00, rue A. Paré en proximité de la sanisette et à la sortie du M° Barbès côté Guy Patin.

     

    Cette opération consiste à sensibiliser les riverains sur le matériel lié à la consommation de drogues (risques, que faire, qui fait quoi en la matière), et d’aller à la rencontre des consommateurs de drogues qui fréquentent ce territoire pour les sensibiliser aux questions de salubrité publique.
    En amont de cette opération a lieu une marche exploratoire ce matin-même avec un rdv à 9 heures devant le parvis de l'église Saint-Vincent de Paul. C'est le point de rendez-vous et nous remonterons vers l'hôpital Lariboisière selon toute vraisemblance. 
     
    Cette action est réalisée collégialement par les mairies du 10e et 18e arrondissements de Paris, les services de la Direction de la propreté et de l’eau des mêmes arrondissements, le Service Municipal d’Actions de Salubrité et d’Hygiène de la mairie de Paris, de la Mission Métropolitaine de Prévention des Conduites à Risques, de l’association SAFE (qui gère les automates qui distribuent et récupèrent les kits d’injections), l’association Gaïa dont le bus est positionné rue de Maubeuge (centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues), l’association Aurore-Espoir Goutte d’Or (centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour  usagers de drogues) et Coordination Toxicomanies (Acteur de médiation social sur les questions liées aux drogues et centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues). 
    Nous participons à la marche exploratoire et reviendrons vous dire ici-même comment elle s'est passée, pour vous faire part de nos observations aussi ... 

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    Une des  affiches de la dernière campagne de la Propreté de Paris

  • Salle de conso : quelques infos

    Communiquer, faire de la pédagogie à propos d'un sujet précis, c'est répéter, inlassablement répéter, non pas que les interlocuteurs (ici les lecteurs) soient stupides, mais entrer dans un sujet peu connu, voire même inconnu quand il s'agit de prévention des risques liés à la consommation de drogues, reste un apprentissage qui demande du temps.

    Revenons un instant sur les termes. "salle de shoot" ou "salle de consommation à moindre risque" ? Il est évident qu'en matière de communication, le premier terme est meilleur. Il décrit en deux mots ce que les opposants au projet souhaitent y voir mais qui n'est en rien la réalité. Personne ne peut douter que le mot "shoot" a ici une consonance péjorative. Le second terme est compliqué, chaque mot y a son importance et il a le mérite de décrire avec précision la nature même du projet. C'est cette expression que nous utilisons toujours avec sa désormais bien connue abréviation SCMR.

    Justement, qu'est-ce qu'une SCMR ? On vous l'a déjà présentée sous plusieurs formes mais nous venons de découvrir un article publié sur le site du Centre Régional d'Information et de Prévention contre le Sida (CRIPS) d'Ile de France qui décrit parfaitement bien le projet. Il s'intitule très sobrement Salle de consommation à moindre risque.

    Ceux qui voudraient approfondir le sujet pourront se référer à la revue SWAPS qui en 19 petites pages fait un point assez complet à propos de la réduction des risques. Il ne faut pas oublier de mentionner ici le grand succès de la politique française en la matière. Lancée dès 1989 et institutionnalisée en 2005 par une loi, la politique de prévention des risques en matière de consommation de drogues est hélas peu connue mais est une vraie réussite.

    Et pour en rassurer quelques uns et pour en faire bisquer d'autres, voici une petite vidéo qui nous montre que fort heureusement il y a des gens favorables au projet, et certainement plus qu'on veut bien nous le dire.

     


    Micro-trottoir : Que pensez-vous des salles de... par telessonne

  • Ce soir : voeu d'Action Barbès au conseil d'arrondissement du 10e

    Comme le règlement du Conseil d'arrondissement le permet dans le 10e, Action Barbès présente ce soir un vœu à propos du Projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. Nous avons souhaité faire la même chose au conseil d'arrondissement du 18e mais à ce jour, impossible pour une association ou un conseil de quartier de présenter un vœu. Il faut passer par les élus. Il semble que notre démarche ait été trop tardive. Nous avons bon espoir que cela soit possible pour le prochain conseil en juin. Comme à notre habitude, nous ne lâchons pas l'affaire!

    En attendant, voici le texte présenté dans le 10e:

     

    Monsieur le Maire,

    Vous-même et d'autres élus avez rencontré, à plusieurs reprises pendant la campagne des municipales des membres de l'association Action Barbès. Anne Hidalgo, élue depuis lors maire de Paris, était également présente à l'un de ces rendez-vous. Parmi les thèmes évoqués, notre association a présenté un projet de « Promenade Urbaine » entre Barbès et Stalingrad et un dossier a été remis aux candidats des 9e, 10e et 18e arrondissements ainsi qu'à la nouvelle maire de Paris. Ce projet a reçu un écho très favorable puisqu'il a été repris dans les programmes des 10e et 18e arrondissements. Nous avons obtenu alors la promesse qu'une concertation inter-arrondissements serait mise en place après les élections.

    Nous y sommes. Les équipes municipales sont désormais en place et les délégations sont attribuées.

    « Promenade Urbaine » : de quoi s'agit-il ?

    Pour rappel, il s'agit de poursuivre la rénovation des boulevards, déjà réalisés de la place de Clichy au carrefour Barbès, en la continuant jusqu'à la place de la Bataille de Stalingrad et de faire le lien avec le canal :

    • créer une promenade urbaine sous le viaduc du métro aérien,
    • relier entre eux les équipements municipaux créés ces dernières années (Louxor, centre Barbara, Cent Quatre, Point Ephémère),
    • prévoir des aménagements urbains adéquats tenant compte de la
    • propreté, de la voirie, de la circulation, du commerce,
    • favoriser l’aspect culturel par l’appropriation du lieu par les artistes tout en conservant les caractéristiques très urbaines de cet axe.
     
    Comme le précisait à juste titre Anne Hidalgo, « Ce territoire nécessite une approche globale, aménagement de l’espace public, circulation, espace de mobilités, problématiques qui doivent être traitées ensemble ».
     
    Ainsi un aménagement de l'axe porte de la Chapelle - place de la Chapelle est indispensable, sans oublier les quartiers proches qui peuvent être impactés. Une réflexion sur le plan de circulation doit être menée dans le cadre de la future restructuration de l'hôpital Lariboisière et du déplacement de l'entrée des urgences.

    Nous avons évoqué avec vous la nécessité de recréer une « commission extra municipales des déplacements inter-arrondissements » (CEMD).

    En effet, on voit bien que pour un tel projet, de nombreux acteurs sont concernés (loueurs de voiture, cars de tourisme, hôpital, véhicules d'urgence, taxis, mais aussi acteurs culturels...)

    Pouvez-vous nous dire à quelle échéance vous comptez mettre en place la CEMD que nous réclamons, ou une toute autre structure qui réunira les professionnels cités plus haut, les élus, les services de la ville et les acteurs de terrain que sont les représentants des habitants, les associations et les conseils de quartier ?

    Une véritable concertation est nécessaire en amont du projet. Comment envisagez-vous cette concertation ? Comment s'organisera-t-elle ? Selon quelles modalités ? Les services de la ville vont-ils faire des propositions à partir desquelles les membres de la CEMD réfléchiront ?

    Nous sommes conscients qu'un budget sera nécessaire pour réaliser ce projet. Dans combien de temps ce budget pourrait-il être soumis au vote en conseil de Paris 

     

     

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    Nous avons déjà proposé notre dossier ici même, après notre rencontre avec Anne Hidalgo, le re-voici pour les lecteurs curieux de leur environnement. Qu'ils n'hésitent pas à donner leur avis, des idées... dans la partie commentaires au bas de l'article. 

     

  • Fête des marchés - Appel au peuple !

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    Action Barbès aime bien le marché Saint-Quentin, vous le savez. A dire vrai, l'inverse serait quand même un peu bizarre tant l'endroit est sympathique.

    Comme tous les marchés couverts de Paris, le marché Saint-Quentin participe à la fête annuelle des marchés de Paris qui se tiendra cette année du 23 au 25 mai. Nous avons reçu du responsable de ce marché le message suivant :

    "J'ai eu les dates de la fête des marchés de Paris, elle va se dérouler le week-end du 23-25 mai. Est-ce qu'il y a quelqu'un dans l'association qui serait intéressé pour faire une prestation de musique (groupe orchestre etc), ou une animation pour enfant etc ? Je précise que ça serait à titre gracieux puisque le marché a très peu de budget et que ça passe dans les décorations de Noël.
    Je souhaiterais animer un peu le marché le rendre plus gai, plus attrayant..."

    Ah, la belle et bonne idée ! Alors adhérent ou pas d'Action Barbès, peu importe, si vous avez envie d'animer un peu le marché, vous écrivez à action.barbes@gmail.com qui transmettra (comme on disait autrefois dans les petites annonces).

    oOo

    Petit rappel de nos articles à propos du marché Saint Quentin :

    Un vrai coup de projecteur sur le Marché Saint-Quentin
    Des traiteurs de dernière minute et plus si affinités
    Le fonctionnement et les points en suspens
    La diversité des étals et des commerçants

  • Retour sur le Louxor - 2e partie

     

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    A l'occasion du premier anniversaire de la réouverture du Louxor dont nous avons parlé hier et en complément de l'interview accordée au site Paris Louxor, nous avons demandé à Emmanuel Papillon de répondre à quelques questions concernant le travail fait au Louxor et les personnes qui s'en chargent. On notera la quantité impressionnante d'actions menées avec les scolaires, un peu la face cachée des choses.

    Action Barbès (AB) : Comment travaille l'équipe du Louxor et qui assure la programmation ?
    Emmanuel Papillon (EP) : Il y a un directeur, une assistante, un directeur technique,  deux caissières, trois agents d’accueil, trois projectionnistes, trois agents de bar,  le ménage et la sûreté sont assurés par une entreprise extérieure. C’est quasiment la même équipe qu’au démarrage.
    Martin Bidou qui est extérieur au Louxor assure la programmation. Il est aussi associé dans Cinélouxor.


    AB : Avez vous recours à des stagiaires ?
    EP : Oui il y a une personne en stage qui participe essentiellement à la communication et un peu à l’accueil, les stages sont en moyenne de six mois.

    AB : Concernant la fréquentation et le profil des spectateurs, Le Parisien dit que 80% d’entre eux viennent des environs et notamment du 18e. Est-ce fiable ?
    EP : C’est compliqué d’être précis , il faudrait faire un vrai sondage sur un mois pour être pas loin de la vérité. Par ailleurs, un distributeur a fait un sondage sur 150 personnes le premier jour du film HER : le chiffre était de 80% de spectateurs du 18e , 15%  9e et 10e le reste du 19e.. La très grande majorité des spectateurs sont des gens du quartier.

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