Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dans le 10ème - Page 150

  • Le balcon vert semble refaire surface avec un projet mené par le groupe SNCF !

    Après avoir été longtemps paralysé, enlisé puis dans une impasse qui paraissait l'avoir achevé (voir notre article de février 2012), le projet du balcon vert de la rue d'Alsace semble refaire surface. Certes, nous avions évoqué, avec une grande prudence, une petite lueur d'espoir qui avait vu le jour en décembre 2013 avec un projet du nouveau groupe hôtelier OKKO.

    Dans son article du 25 janvier dernier, le JDD évoque à nouveau ce projet qui se précise et entre désormais dans la stratégie du groupe SNCF. Voici l'esquisse du projet "OKKO Gare de l'Est" par l'Architecte de ce futur hôtel, le cabinet SLA Architecture

    gares,gare-de-l-est,balcon-vert,aménagement-abords-gare-de-l-est

    Cliquez sur la vue pour l'agrandir

     

    Cette fois-ci, le projet semble mené par la branche Gares & Connexions du groupe SNCF, qui souhaite pouvoir héberger ses voyageurs. L'entrée de cet hôtel 4 étoiles de 170 chambres se fera ainsi par l'intérieur de la Gare de l'Est, au niveau des quais. La toiture de l'hôtel se situera au niveau de la portion haute de la rue d'Alsace et comportera une terrasse végétalisée de 3 000 m².

     

    L'horizon pour ce projet : 2019 ! Armons-nous donc de patience : c'est ce que nous faisons d'ailleurs depuis 2008. Pour preuve, la vidéo du maire du 10e, Rémi Féraud, alors candidat pour sa première mandature, évoquant ce projet en décembre 2007 :


    Entre les gares, le balcon vert par remiferaud

    Le projet du balcon vert verra-t-il enfin le jour, 12 ans après sa première évocation ? Il ne nous reste plus qu'à croiser les doigts...            

      

  • Lancement du budget participatif dans le 10e

    Une salle des fêtes bien remplie par une soixantaine de personnes issues pour la plupart des équipes d'animation des conseils de quartier et du milieu associatif. Rémi Féraud, maire du 10e, tenait à lancer rapidement cette initiative annoncée dans le programme de campagne de la maire de Paris. "Cette démarche n'a qu'un seul défaut", a-t-il précisé, "le temps passe vite et elle est complexe". En effet, la date butoir de fin de remise des propositions est le 15 mars, soit à peine deux mois. Si chaque habitant peut participer par l'intermédiaire du site "Madame la maire, j'ai une idée", conseils de quartier et associations auront bien peu de temps pour organiser des réunions et monter des projets d'investissement pour l'arrondissement.

    En septembre, nous avions publié un article sur le budget participatif avec nos questionnements d'alors. Par ailleurs, sur le site de la ville de Paris (ici),on peut avoir une idée du dispositif. Nous ne reviendrons donc pas sur l'ensemble de l'information (voir ici).

    Ce que nous savons du calendrier : après la date limite de dépôt des propositions, mi mars, les services de la ville procéderont aux expertises techniques pour une pré-sélection des projets qui seront présentés en juin. En septembre, on passera au vote, ou plus exactement aux votes puisqu'il y aura les projets à l'échelle parisienne et ceux des arrondissements. Les choix seront confirmés en décembre.

    Dans le 10e, l'enveloppe se monte à un peu moins de deux millions d'€ pour 2015. Ce qui représente le maximum autorisé, soit 30% de la dotation d'investissement d'intérêt local de l'arrondissement.

    Des permanences sont prévues pour l'accompagnement du dispositif (du lundi au vendredi 9h-12h; 14h-16h30). Elles seront tenues par la nouvelle coordinatrice des conseils de quartier, par une "ambassadrice du budget" et par la Direction Générale des Services. La Maison des associations et de jeunes entrepreneurs de l'économie sociale et solidaire pourront également apporter une aide.

    Sylvain Raifaud, conseiller d'arrondissement du 10e chargé de la Démocratie locale, avait choisi d'innover dans la forme en proposant, après une présentation générale, une réflexion par petits groupes pour faciliter les échanges.

    paris,budget-participatif,démocratie locale 

    Nous ne citerons pas l'ensemble des idées émises ce soir-là mais quelques suggestions susceptibles de correspondre aux contraintes du budget participatif.

    Une forte préoccupation, le verdissement et l'écologie :

    Végétaliser la rue d'Alsace avec idée d'une contre terrasse partie basse de la rue, bacs à compost sur l'espace public, créer un jardin partagé vers le Canal Saint-Martin, verdir la place du Colonel Fabien, végétaliser les pieds d'arbres...

    Mais aussi la solidarité et le lien social :

    Renforcer l'hébergement des demandeurs d'asile, création d'une bagagerie et de bains-douches, un lieu de type recyclerie, café associatif pour les enfants, investir dans les associations pour le "vivre ensemble", créer une école de cuisine pour les chômeurs,  aménagements pour les personnes à mobilité réduite, installer davantage de bancs, des urinoirs pour les femmes...

    Ou encore des aménagements :

    Eclairage d'impasse, aménager les kiosques et d'autres espaces pour faire de la musique, créer des parcours sportifs, revoir la signalétique des rues, repeindre les pistes cyclables, équiper les écoles pour le théâtre et la musique, restructurer le boulevard de Denain, investir dans l'étude d'aménagements pour la Gare de l'Est...

    Sylvain Raifaud a précisé en fin de réunion que certains projets non retenus pourraient être réinvestis par les conseils de quartier qui ont, rappelons-le, leur propre budget d'investissement.

    Pour quelques précisions, nous avions posé des questions à Pauline Véron, adjointe à la Maire de Paris chargée de la démocratie locale. C'est ici.

     

  • Sous viaduc du pont Saint-Ange : l'antichambre de Calais

    Notre projet de Promenade Urbaine entre Barbès et Stalingrad progresse, si ce n'est dans les faits au moins dans les esprits et notre association va tout faire pour que cela continue. Mais, avant une quelconque progression, nous ne pouvons ignorer la situation actuelle des migrants en attente d'un voyage compliqué vers l'Angleterre ou plus loin, outre-atlantique. Situation très préoccupante, tant du point de vue humain que du point de vue sanitaire. Notre projet d'un espace continu de promenade se heurte à leur présence. Humainement, nous ne pouvons faire comme s'ils n'existaient pas et demander à ce que le "problème" soit traité...  Il faut considérer les hommes et non l'occupation illicite et leur statut de clandestins. Sans une solution d'hébergement temporaire dans des locaux appropriés, plutôt dans le 10e, car la proximité des gares jouent un rôle important, sans l'aide d'une association caritative, sans un financement ad hoc, nous ne serons pas en mesure de faire avancer le dossier. Aussi, soyons clairs, dans le cadre du projet de promenade urbaine, régler, ou essayer de régler la question des migrants est une priorité. C'est ainsi que notre association a demandé au Secrétariat général de l'Hôtel de Ville, lors du dernier comité de pilotage Barbès, que le cabinet de Dominique Versini, adjointe chargée de la lutte contre l'exclusion et la précarité, soit représenté dans les prochains groupes de travail. Et peut-être des associations comme Emmaüs.

    Dans cette vidéo que nous vous proposons, la conclusion est de la responsabilité des auteurs, mais les faits sont tenaces et les migrants ne disparaîtront pas par magie. Sous le viaduc du pont Saint-Ange, non plus. Ne faisons pas comme si des aménagements interdisant leur installation dans cet espace allaient être LA solution. Pas plus que les palissades un temps ne l'ont été, ni la clôture par des grilles, ni l'occupation par des matériaux d'Eurovia... Des mesures analogues ne feront que déplacer les installations, les repousser.

     

    En décembre (18.12.2014) une manifestation à Calais, en ville, réclamait un changement de politique. Les expulsions n'étant pas aux yeux des organisateurs une solution, ni digne, ni efficace. (voir la vidéo ci-dessous) La présence des migrants à Calais est une longue histoire. On se souvient de la fermeture du centre de Sangatte, le 23 mai 2002, seulement trois ans après son ouverture. Fini le soi disant "appel d'air de l'immigration clandestine dans le monde". Sans qu'aucune amélioration à terme n'en résulte. Une réflexion à froid, éclairée, prenant la vraie mesure du problème, aurait dû apporter des solutions plus pérennes et plus humaines que le statut quo. C'est Calais et sa maire, qui ont fait pencher la balance récemment vers l'action : "Beauvau a confirmé mercredi la création d'un accueil de jour pour clandestins à Calais, sur demande de la maire Natacha Bouchard (UMP)". (voir article du Figaro du 4 septembre 2014). Sans garantie de succès. La France n'est pas seule en cause, l'instabilité de l'Afrique y est pour beaucoup.

     

    Il y a quelques jours, nous avons appris que l'ONG Human Rights Watch a montré du doigt la France et les conditions que sa police réserve parfois aux populations migrantes.  Lire l'article de Libération du 20 janvier dernier. Ou celui du Monde du même jour. Nous ne prendrons pas position sur des faits qui se passent à Calais. Ici à Paris, il ne semble pas qu'il faille déplorer des violences de cet ordre. Mais, les conditions de vie sous ce viaduc battus par les vents du nord, sans sanitaires, sous des tentes légères, sont déjà une grande violence en soi. 

    Pour mieux comprendre lire le témoignage d'Olivier Favier dans dormirajamais.org où il dépeint les réfugiés sous le viaduc. C'était en septembre. 

     

  • Budget participatif cuvée 2015

    Nous vous avons déjà parlé du budget participatif, cette possibilité offerte aux Parisiens de proposer des investissements concernant la capitale. Vous pouvez vous référer à notre article du 20 septembre dernier "Budget participatif, kézako ?"

    Logo 2015.pngLa cuvée 2015 du budget participatif est arrivée. Elle a été présentée mardi 13 janvier dernier à l'Hôtel de Ville par la maire de Paris, Anne Hidalgo, et son adjointe à la Démocratie locale, Pauline Véron.

    Quelques modifications ont été apportées au projet initial de 2014 mais l'essentiel demeure.

    A noter qu'une charte du budget participatif a été votée en Conseil de Paris, sorte de règlement qui doit être accepté par les participants bien évidemment.

    Lire la suite

  • La Métropole du Grand Paris

    paris,métropole grand parisQuelles sont les différences entre le projet de Métropole du Grand Paris et l'association Action Barbès ? Oh la drôle de question ! Quelle prétention. Eh bien, à la taille près, il n'y en a pas. Lors d'une très instructive réunion tenue le 20 janvier à la mairie du 18e à propos du projet de métropole, il a été dit que les objectifs du projet étaient l'amélioration du cadre de vie, la réduction des inégalités, le développement urbain, social et durable ainsi que le renforcement du rayonnement, exactement les mêmes objectifs pour la métropole que l'association a pour le carrefour Barbès et ses environs.

    Trêve de plaisanterie.

    Le projet de Métropole du Grand Paris est ....

    Lire la suite