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Culture - Page 173

  • Les serres d'Auteuil toujours en danger

    paris,patrimoine,auteuilNous vous avons parlé en février dernier du problème posé par l’extension du stage Roland Garros tel qu’il a été accepté par la Ville de Paris. Maintenant que l'édition 2011 du tournoi est passée, les choses sérieuses vont commencer et l’association SOS Paris se mobilise, n’entendant pas, à juste titre, laisser faire les choses sans manifester son opposition.

    Mais que pèse une petite association devant tant d’intérêts, devant les structures qui les représentent, à commencer par la Fédération Française de Tennis et la Ville de Paris. Action Barbès en sait quelque chose suite à son combat pour sauver le Louxor. Aussi SOS Paris a besoin de nous. L’association lance une souscription et Action Barbès diffuse cette information bien volontiers.

    Est-il utile de préciser qu'en matière de sauvegarde du patrimoine,  notre approche n’est en rien conservatrice. Nous savons comme tout le monde que les choses doivent évoluer, changer, mais encore faut il que cela se fasse, n’ayons pas peur des mots, de façon intelligente.

  • Exposition dans le lycée Jacques-Decour du 10 au 13

    Le collectif des arts 9e et 18e présente les artistes du quartier

    Le collectif des riverains des boulevards de Clichy et Rochechouart renouvelle son action en faveur de l'art et des artistes de notre quartier en organisant une exposition des oeuvres des peintres, des sculpteurs des aquarellistes, des photographes qui demeurent entre 9e et 18e. L'exposition a lieu dans l'enceinte du lycée Jacques-Decour et l'entrée est libre.
    Les horaires :
    vendredi 10 juin de 18h à 21 h
    samedi 11 juin de 10 h à 20 h
    dimanche 12 juin de 10 h à 20 h
    lundi 13 juin de 10 h à 19 h

    C'est une magnifique occasion (il faudra sinon attendre les journées du patrimoine en septembre) de découvrir également la cour d'honneur et les arcades.  Etablissement  austère de l'extérieur, Jacques-Decour séduit par son charme coloré à l'intérieur, grâce aux parterres de fleurs et aux mosaïques. L'occasion d'un peu de nostalgie pour les anciens élèves peut-être ?

  • Little paradis

    Du nouveau dans le quartier de la rue de Paradis : les créateurs s'affichent le 26 mai.

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    L'événement avait été bien accueilli en décembre dernier, malgré une fraicheur de saison. Les artistes ont décidé de récidiver : 38 lieux seront ouverts exceptionnellement à partir de 19 heures jusque tard dans la nuit, autour de 23 heures.

    De la rue Lafayette à la rue d'Enghien et de l'Echiquier, de la rue Martel à la rue d'Hauteville, en flânant cour et rue des Petites-Ecuries, rue des Messageries, rue Papillon, rue de Paradis... C'est le printemps du 10e ouest. Avec l'ouverture de bars et restaurants, galeries d'art, studios d'architectes, boutiques de mode, déco et design, indépendants et originaux, ce quartier qui s'étend entre les métros Bonne Nouvelle, Poissonnière, Gare du Nord et Château d'Eau se transforme en l'une des places montantes de la création à Paris, un Little Paradis. (présentation faite par la mairie du 10e)

    Plus d'informations et la liste des 38 lieux de cet événement sur le site de Little Paradis. Nos voisins de Hauteville ont mis en ligne un lien pour chacun des sites ouverts ce soir là, de quoi guider vos pas vers ce qui vous séduira le plus. Merci au blog du quartier Hauteville qui est au coeur du dispositif, bien sûr.

  • Des nouvelles de l'université populaire du 18e

    Nous avons pris l'habitude de vous informer des conférences qu'organise l'université populaire du 18e arrondissement en partenariat avec l'Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), dans la salle des fêtes de la mairie.

    La prochaine conférence aura lieu ce soir 24 mai à 19h30. Elle est ouverte à tous et gratuite.

    Le sujet :

    Paris, capitale du 19e siècle : mythes et réalité.

    par Maurizio Gribaudi, directeur d'études à l'EHESS,

    L’évolution de Paris au cours de la période contemporaine est très souvent lue et interprétée comme un processus unique au cours duquel la ville de l’Ancien Régime se restructure pour se transformer progressivement en capitale du 19e siècle. 
    Ce qui est moins connu est que la formation des pratiques et des images qui fondent cette nouvelle modernité urbaine s’accompagne de la perte de lisibilité de la partie plus ancienne et populaire de la ville. Au fur et à mesure que se développe la pétillante culture des boulevards, les traits qui composent les cohérences et les perspectives des nombreux autres lieux et personnages de la ville se brouillent et s’estompent pour disparaître progressivement de l’avant de la scène.

    250px-Arrondissements_de_Paris_avant-apr%C3%A8s_1860.svg.png

    Paris se transforme et absorbe en 1860 ses faubourgs
    jusqu'aux fortifications construites par Thiers en 1844.
    Il passe de 12 à 20 arrondissements.

    Maurizio Gribaudi est directeur d'études à l'EHESS et l'auteur de plusieurs ouvrages historiques, dont "1848, la révolution oubliée", en collaboration avec Michèle Riot-Sarcey, plus anciennement, Itinéraires ouvriers. Espaces et groupes sociaux à Turin au XXe siècle (Ed. de l'EHESS, 1987) et Espaces, temportalités, stratifications (Paris, EHESS, 1999). Des articles ont été publiés par les Cahiers Charles Fourier, notamment Passages et phalanstère, Espaces urbains et visions utopiques, tout récemment (cahier n°21 de janvier 2011).

    Pour rafraîchir nos souvenirs ici un article "wikipédien" assez complet sur les transformations de Paris sous le Second Empire.

  • La controverse du Louxor suite

    Camera Egyptica web.jpgLe blog d’Action Barbès vous a informés fin février de l’intérêt porté par des étudiants de l’Institut de Sciences Politiques de Paris (Sciences Po) à la controverse née du projet de réhabilitation du Louxor tel que lancé par la mairie de Paris.

    A peine trois mois après avoir rencontré tous les acteurs de cette controverse, nos étudiants ont publié le résultat de leurs travaux par le biais d’un site web « Louxor, palais du cinéma ».

    Tant sur la forme que sur le fond, le travail est remarquable. On en n’attend pas moins d’étudiants censés faire partie de l’élite et sans doute appelés à de hautes responsabilités. Mais disons le tout net, il est quand même rassurant de constater que dans notre monde où tout va souvent trop vite et où les avis sont parfois trop abruptement exprimés et souvent mal étayés, quelques-uns prennent le temps de mener une réflexion approfondie sur nos modes de fonctionnement,  car c’est bien de cela dont il s’agit en réalité.

    Bien sûr, de petites erreurs se sont glissées dans ce travail. Inutile d’insister sur des détails qui ne changent rien au fond de la question.

    Le projet Louxor continue mais une phase essentielle s’est terminée avec le début des travaux. Même si le combat d’Action Barbès pour sauvegarder le Louxor dans son état originel a été perdu, celui-ci a quand même permis de dégager une idée force : l’incompréhension voire la méconnaissance de certains du mot patrimoine. Au mieux, le terme fait l’objet d’une interprétation à géométrie variable en fonction des intérêts du moment. Les récentes polémiques à propos des serres d’Auteuil ou de l’hôtel de la Marine place de la Concorde nous le montrent clairement.

    Lisez attentivement le site « Louxor, palais du cinéma ». Tout y est traité avec honnêteté et talent.