Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture - Page 131

  • De Barbès à Stalingrad : 1er arrêt, le centre Fleury Barbara

    Nous nous intéressons de plus en plus au street art, les manifestations urbaines de l'art, au graffiti, etc. Notre projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad (voir notre article du 17 mars 2014), présentée à des élus de nos trois arrondissements limitrophes et à la Maire de Paris, fin février, n'y est pas étranger. Nous sommes bien conscients que la promenade sous le viaduc du métro aérien, de sa sortie de terre juste avant le carrefour Barbès jusqu'au magnifique serpentin qui longe la Rotonde de Ledoux entre Stalingrad et Jean-Jaurès, ne pourra jamais se couvrir d'herbes folles ! 

    C'est pourquoi nous nous tournons vers une autre forme d'embellissement, plus en phase avec le lieu, plus conforme à la tradition de ces faubourgs populaires, et plus susceptible de durer dans un environnement urbain dense. Toutes les contraintes de ce parcours ne doivent pas pour autant s'élever comme autant d'obstacles. Il faudra les lever une à une : à coeur vaillant rien d'impossible ! Et depuis peu, en fait depuis le conseil d'arrondissement du 10e du 12 mai, nous savons que l'Atelier Parisien d'Urbanisme (APUR) va plancher sur la question et consulter les habitants ainsi que tous les acteurs locaux. 

    Le parcours en question est déjà jalonné d'équipements municipaux, récents, appréciés, qui ont fait leurs preuves, et qu'il ne faudrait pas oublier. Ils représentent déjà des étapes sur lesquels pourra s'appuyer le projet.

    Premier arrêt : le centre musical Fleury Goutte d'Or Barbara situé au n°1, rue Fleury dans le 18e (à peu près au 70 bd de La Chapelle) Une visite s'impose --> visite virtuelle avant de vous rendre compte sur place par vous-même. 

    Le street art ne trouve-t-il pas déjà présent dans ces représentations géantes de femmes africaines qui surveillent la ponctualité des rames de métro qui passent sous leurs yeux ? 

     

    paris,street-art,bd-de-la-chapelle,centre-fleury
    Photo Vladimir Dubus

  • Gentrification au menu ce soir

    L'universitaire en géographie Anne Clerval* donnera une conférence sur le thème "Paris aujourd'hui, la gentrification des quartiers populaires ?"

    le jeudi 15 mai 2014 à 19h00

    à la bibliothèque Vaclav Havel rue Pajol Paris 18e.

    On entend par "gentrification", un processus par lequel une population plus aisée s'approprie un espace initialement occupé par des habitants ou usagers moins favorisés. C'est un concept de sociologues et géographes urbains anglo-saxons qui est apparu en France dans les années 80/90.

    Dans un secteur concerné par la problématique de la réhabilitation urbaine, le quartier la Chapelle est-il concerné par la gentrification ?

    Extrait du blog Paris La Chapelle.

    Nous pourrions en dire autant du quartier Clignancourt, de la Goutte d'Or, de Château rouge, tous en bordure de la Butte, dont on lit parfois dans la presse que les améliorations de voirie, les aménagements de tel ou tel coin, les efforts de la préfecture dans le cadre de la Zone de sécurité prioritaire (ZSP) pour ramener calme et tranquillité aux habitants, ne sont que des coups portés aux quartiers populaires qui perdent leur vrais habitants... Que faut-il en penser ? 

    Pour être un habitant authentique d'un quartier populaire faut-il habiter un immeuble insalubre, supporter à plus d'heure des individus alcoolisés qui crient sous les fenêtres, voir des dépôts d'ordures au pied des arbres plutôt que dans les conteneurs à ordures, accepter les motos sur les trottoirs, les ventes à la sauvette organisées et les voitures en stationnement sur les passages piétons, sans rien faire pour améliorer la situation. Certes, non ! Les temps ont changé. Les quartiers populaires ont les mêmes droits que les autres quartiers de la capitale. C'est le prix de l'immobilier qui fait bouger les lignes et attire les classes plus aisées vers ces quartiers aux tarifs encore abordables. Mais pour combien de temps? La mixité est ici dans la rue, mais déjà plus à l'école, car la crainte est grande pour les familles nouvellement propriétaires ou simplement installées dans le quartier d'inscrire leurs enfants dans une école fréquentée en grand nombre par des enfants enracinés de fraîche date. Dommage car la mixité et le vivre ensemble commencent à l'école. 

    Nous irons écouter l'universitaire Anne Clerval nous expliquer en quoi la gentrification est irréversible, ou bien le contraire, qui sait ? 

    * Anne Clerval a publié en 2013 l'ouvrage Paris sans le peuple, aux éditions La Découverte et enseigne à l'université Paris Est Marne-La-Vallée.

    Une lecture critique de l'ouvrage de Anne Clerval paru dans le blog Métropolitiques, Paris gentrifié : les élites contre le peuple ? par Colin Giraud.


    Anne Clerval - Paris sans le peuple, la... par Librairie_Mollat

  • Portrait d'artiste : Jean Moderne, aka RCF1.

    Faire de l’axe Barbès Stalingrad un espace de la Culture Urbaine et du Street Art est un projet qui nous tient à cœur. Nous sommes allés à la rencontre de l’artiste Jean Moderne,  aka RCF1, dont nous vous présentons ici un portrait.

     

    paris,barbèsn street-art,rcf1,jean-moderne,graffitiL’énergie des quartiers populaires au cœur de la création

    De la fenêtre de son appartement, les voies ferrées de la gare du nord, le viaduc du métro aérien. Trains et rames défilent. Les jours de marché on aperçoit en contrebas les camions des marchands de fruits et légumes qui déballent leurs marchandises. Toutes les surfaces d’expression du graffiti brut, peint dans l’urgence et la spontanéité, se sont données rendez-vous dans son panorama. C’est ici qu’habite Jean Moderne, aka RCF1, figure pionnière du mouvement graffiti en France. 

     

    paris,barbèsn street-art,rcf1,jean-moderne,graffiti

    Lire la suite

  • Abolition de l'esclavage : ne pas oublier

    La mairie du 18e arrondissement nous invite à célébrer l'abolition de l'esclavage le samedi 10 mai, soit sur l'esplanade Nathalie Sarraute devant la halle Pajol, soit au collège Aimé Césaire.

    Affiche abolition esclavage 10 mai 2014.png

    Aimé Césaire est mort en 2008. Nous lui avions alors consacré un article que vous pouvez relire ici.

    Et puis, même si cette chanson si magnifiquement interprétée par Nina Simone est triste à pleurer, il faut l'écouter, regarder les images. Mais attention, les images sont très dures.

  • Retour sur le Louxor - 2e partie

     

    paris,cinéma,louxor

     

    A l'occasion du premier anniversaire de la réouverture du Louxor dont nous avons parlé hier et en complément de l'interview accordée au site Paris Louxor, nous avons demandé à Emmanuel Papillon de répondre à quelques questions concernant le travail fait au Louxor et les personnes qui s'en chargent. On notera la quantité impressionnante d'actions menées avec les scolaires, un peu la face cachée des choses.

    Action Barbès (AB) : Comment travaille l'équipe du Louxor et qui assure la programmation ?
    Emmanuel Papillon (EP) : Il y a un directeur, une assistante, un directeur technique,  deux caissières, trois agents d’accueil, trois projectionnistes, trois agents de bar,  le ménage et la sûreté sont assurés par une entreprise extérieure. C’est quasiment la même équipe qu’au démarrage.
    Martin Bidou qui est extérieur au Louxor assure la programmation. Il est aussi associé dans Cinélouxor.


    AB : Avez vous recours à des stagiaires ?
    EP : Oui il y a une personne en stage qui participe essentiellement à la communication et un peu à l’accueil, les stages sont en moyenne de six mois.

    AB : Concernant la fréquentation et le profil des spectateurs, Le Parisien dit que 80% d’entre eux viennent des environs et notamment du 18e. Est-ce fiable ?
    EP : C’est compliqué d’être précis , il faudrait faire un vrai sondage sur un mois pour être pas loin de la vérité. Par ailleurs, un distributeur a fait un sondage sur 150 personnes le premier jour du film HER : le chiffre était de 80% de spectateurs du 18e , 15%  9e et 10e le reste du 19e.. La très grande majorité des spectateurs sont des gens du quartier.

    Lire la suite