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Circulation & voirie - Page 72

  • De nouveaux noms de femmes dans le paysage du 10e

    Autrefois, les rues de Paris étaient désignées d'après leurs caractéristiques (églises ou monuments, comme la rue Saint-Denis, les métiers exercés, comme la rue des Boulangers, leurs populations, comme la rue des Lombards). Puis plus tard, à partir du 17e siècle, dès Sully mais surtout sous Louis XIV, le pouvoir décida du nom des rues de Paris, notamment pour rendre un hommage public à certains personnages. Ce furent, au gré de l'Histoire, les souverains, les héros et grands hommes du passé, les notables, les militaires, les érudits, les compositeurs. A Paris, depuis 1985, l'attribution des noms est examinée par une commission spécifique: la Commission de Dénomination des Voies, Places, Espaces Verts et Equipements Publics Municipaux, qui émet un avis sur un projet de dénomination, voté en conseil d'arrondissement. Le Conseil de Paris confirme alors cette nouvelle dénomination. 

    Le Journal du Dimanche du 7 mars 2013 nous apprenait que l'historienne Malka Marcovich, dans son livre "Parisiennes; de Marie Stuart à Simone de Beauvoir, ces femmes qui ont inspiré les rues de Paris", estimait à moins de 5 % en 2010 le nombre de voies et places parisiennes (∼ 200 sur 6 000) portant un nom de femme, même si ce nombre devait progresser de plus d'un quart d'ici 2013...

    Aussi la Ville de Paris, sous l'impulsion de son maire Bertrand Delanoë, a-t-elle souhaité récemment développer la parité (et également la diversité) dans les nouvelles propositions de dénomination des espaces publics parisiens en 2013. A ce titre, les arrondissements sur lesquels notre association Action Barbès est engagée ne sont pas en reste, comme le 10e où de nouveaux noms de femmes sont apparus dans son espace public.

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  • A l'attention des membres d'Action Barbès - suite -

    Annonce destinée aux adhérents d'Action Barbès membres de la commission qui tiendra sa 2e session

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  • Au loin, le périphérique..

    Vous avez totalement raison, le boulevard périphérique ne fait pas partie de nos axes civilisés. Ouvrons une parenthèse : Nous aimons revenir sur ce terme de la première décennie du 21e siècle, "axe civilisé", qui a marqué la Direction de la voirie et des déplacements parisienne (DVD) lors du passage de Denis Baupin à l'hôtel de ville comme adjoint au maire de Paris. A Barbès, nous en avons des souvenirs mitigés : mauvais pendant toute la durée des travaux, qui ont occupé le terrain pendant des années, et bons, au vu des résultats et de la réduction de la place des voitures dans l'espace public. Trois boulevards sur quatre dans notre quartier ont eu droit à un traitement civilisateur : Rochechouart, Magenta et Barbès. Cherchez le petit dernier ! Nous y reviendrons. Fermons la parenthèse.

    Le périphérique, c'est autre chose. Il ne passe pas à Barbès. Il n'est pas très civilisé non plus. Il génère de grandes nuisances tant sonores que chimiques, la pollution, les quantités de CO2, les particules fines, que dégagent les voitures, arrêtées ou en mouvement. Mais il nous arrive à tous de le prendre dès que nous devons sortir de Paris, partir en vacances, acheter un bien un peu encombrant dont les fournisseurs sont allés trouver l'espace nécessaire hors les murs, au-delà des "fortif's". 

    Pourquoi parler du périphérique ? parce que le 10 janvier a marqué le passage de sa vitesse limite à 70 km/h au lieu des 80 jusque-là. Une autre info (plus "people") ce jour-là a stoppé la polémique sur la limitation de vitesse qui commençait et c'est bien. Nous nous en félicitons, car à entendre certaines voix opposées à la limitation, on croyait bien que ces 10 km/h allaient changer nos vies. Merci à la rédaction du Parisien d'avoir fait le point sur le temps perdu. Jugez-en par vous-même : 

    périphérique.jpg

    Pas de quoi faire une dépression nerveuse, n'est-ce pas ? D'autant que les moments de la journée, où la voie est assez dégagée pour rouler à 70 km/h d'une traite sont rares...


  • Stop au stationnement illégal rue de Clignancourt

    paris,clignancourt,stationnement,police,bus85La rue de Clignancourt subit un stationnement illégal quasiment permanent qui est particu-lièrement gênant pour les riverains et pour les usagers du bus 85, avec une action insuffisante des services de police.

    En effet, dès le début de la rue Clignancourt et jusqu'à la rue Custine, il est constaté un stationnement quasi permanent dans le couloir de bus, y compris au niveau des arrêts du bus de la ligne 85 (arrêt "Clignancourt-Rochechouart" et arrêt "Muller"). Cette situation est inacceptable pour les usagers du bus et plus particulièrement pour ceux à mobilité réduite (parents avec poussette, personnes âgées, personnes handicapées, etc. habituellement regroupés sous l'abréviation PMR).

    Entre la rue Custine et la rue Marcadet, bien que le stationnement soit interdit du côté des numéros pairs, des véhicules y stationnent en permanence sur l'ensemble de la rue, y compris au niveau de l'arrêt de bus de la ligne 85 "Labat". Ce stationnement illégal se retrouve également sur les passages piétons. Notons qu'il ne s'agit pas d'un stationnement temporaire dans la majorité des cas.


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    Au vu de la présence du commissariat central du 18e dans ce tronçon de rue, il est extrêmement surprenant qu'aucune action ne soit menée pour empêcher ce stationnement abusif, notamment au niveau de l'arrêt du bus 85 "Labat" qui se trouve quasiment en face du commissariat. Devant cette tolérance, on est prêt à penser qu'une partie des véhicules en paris,clignancourt,stationnement,police,bus85infraction pourraient appartenir à des fonctionnaires de police ... (voir l'autocollant de la MGP (Mutuelle Générale de la Police) sur le pare brise d'un véhicule garé au niveau de l'arrêt de bus "Labat"!).

    Comme il est probable que cette interdiction soit liée à l'accessibilité des façades pour les véhicules des pompiers, il est d'autant plus surprenant que le commissariat ne mène aucune action pour empêcher ce station-nement abusif et encombrant.

    La même tolérance se rencontre à l'égard de nombreux cycles stationnés sur les trottoirs du quartier, pour lequel le commissariat du 18e a été saisi afin que des actions adéquates soient menées, avec une attention particulière pour le respect des arrêts de bus.

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  • Gare du Nord : la Ville veut revoir l'intermodalité !

    C'est le bazar! Voilà une phrase qui pourrait résumer la situation actuelle sur le parvis de la Gare du Nord...

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    Depuis l'achèvement fin 2006 des travaux du projet de réaménagement (qui était initialement très alléchant sur le papier), force est de constater que cette zone dite de rencontre n'est pas respectée. Dans une telle zone, le piéton est prioritaire rappelons-le. Les véhicules sont donc censés rouler au pas et ne pas stationner trop longtemps. Les riverains et les usagers conviendront avec nous qu'il n'en est rien.

    Il semble que la Ville de Paris souhaite revoir l'organisation des espaces. Pour cela, elle a fait appel au bureau d'études AREP (sigle pour "Aménagement, Recherche, Pôle d'échanges" et filiale du groupe SNCF, via sa 5e branche Gares & Connexions) dans le cadre de ce projet piloté par le STIF et financé par la Ville.

    C'est par l'intermédiaire d'Elise Fajgeles, adjointe au Maire du 10e chargée des Transports et de l'Aménagement de l'espace public, qu'Action Barbès a été sollicitée par  Gauthier Hitter, architecte urbaniste au sein d'AREP Ville, filiale d'AREP dédiée aux études architecturales et urbaines, pour échanger sur notre perception des abords de la gare. Voici l'essentiel de notre échange.

     

    Quelques mots sur AREP?

    La société AREP a été créée en 1997 et regroupe environ 500 personnes. Nous travaillons plus particulièrement pour des collectivités en France mais également à l'international (pour les gares des villes de Turin, Shanghai, Turin, Wuhan..). Plus près d'ici, nous avons travaillé en 2007 sur la restructuration de la Gare de l'Est dans le cadre de l'arrivée du TGV Est.

     

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    Pourriez-vous nous présenter le cadre de cette étude pour l'amélioration de l'intermodalité aux abords de la Gare du nord?

    Nous sommes dans la phase d’élaboration d’un diagnostic, qui sera suivie d’une phase de programmation et de propositions de pistes d’actions pour une remise d’étude fin février 2014. Dans la première phase, pour bien comprendre le fonctionnement et les dysfonctionnements du dispositif de transports mais aussi des usages urbains, nous rencontrons les différents acteurs présents sur le site. Nous observons ce qui marche mal d'un point de vue urbain et d'un point de vue fonctionnel. Depuis une dizaine d'années, les esprits ont évolué et on a compris (admis?) qu' une place de gare est aussi un lieu de vie, de rencontres. Nous devons  avoir une vision plus globale. On ne peut pas parler de la Gare du Nord sans prendre en compte la future ligne 15, le projet d'aménagement Paris-Nord-Est, le prolongement de la ligne 14 jusqu'à Saint-Denis Pleyel, le tramway T8 prolongé. Ensuite, on décline en fonction des temporalités et des financements. La Ville de Paris relance actuellement une seconde phase de marché sur Paris-Nord-Est. La Direction de l'Urbanisme de la Ville de Paris a une vision stratégique à long terme avec les communes voisines. 

     

    Quels problèmes majeurs avez vous déjà identifiés?

    D'une manière globale, la situation n'est pas satisfaisante. C'est une évidence.

    paris,gare-du-nord,paris-nord,paris-nord-est,circulation,transports,urbanismeTaxis: lors de la restructuration de l'espace autour de la gare, on est parti d'un bon principe d'une circulation aisée rue de Dunkerque le long de la gare. Mais on voit bien qu'au quotidien, les usages ont été détournés, voire non respectés et sont donc différents du projet de départ, avec également de nouveaux usages (comme les VTC - Voitures de Tourisme avec Chauffeurs -). De nombreux taxis, après avoir déposé leurs clients devant le parvis ne retournent pas rue de Maubeuge mais reprennent des passagers quelques mètres plus loin.  La circulation n'est pas facilitée par ces mauvaises pratiques (d'autant que des voitures particulières passent aussi par là). On souffre de la grande proximité du boulevard de Magenta souvent saturé. La Gare du Nord ne bénéficie malheureusement pas d'un espace de respiration comme c'est le cas devant la Gare de l'Est. L'idée serait de reconsulter le PC Lutèce pour voir ce qu'on peut améliorer.

    RATP: La gare routière pour la RATP est un vrai plus. Elle ne bénéficie pas d'une vraie gare routière dans les autres gares. Elle y tient donc. Une réflexion sur la circulation et les arrêts sera sans doute à mener.

     

    Les piétons et les cyclistes ne sont-ils pas oubliés ?

    Bien au contraire. Notre démarche est aussi de reparler des piétons. C'est une réelle préoccupation. D'ailleurs, sur les pôles d'échanges, elle est au cœur de la réflexion.

    paris,gare-du-nord,paris-nord,paris-nord-est,circulation,transports,urbanisme,gare-de-l-estNous n'oublions pas les modes doux comme les vélos. Avec en toile de fond, l'idée de promouvoir les transports collectifs (On étudie la part modale: façon dont les usagers accèdent aux transports collectifs et aux modes doux, i.e. non motorisés et non polluants, comme les vélos etc.). Nous réfléchissons à une vélo-station avec gardiennage et réparations. L'abri-vélos devant l'entrée banlieue est détourné de son objet et pas vraiment utilisé comme parking deux roues non motorisées. Il serait à revoir.

     

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    paris,gare-du-nord,paris-nord,paris-nord-est,circulation,transports,urbanisme,gare-de-l-estIl nous semble indispensable de réfléchir au stationnement des autocars de tourisme, aux porte-huit, à la future restructuration de l'hôpital Lariboisière avec un nouveau bâtiment à l'angle du boulevard de la chapelle.

    Ce sont  des éléments dont je n'avais pas connaissance. Vous faites bien de me les signaler. La partie nord des abords de la gare doit aussi s'inscrire dans la réflexion.

     

    Et la liaison entre les deux gares dont on parle depuis si longtemps?

    paris,gare-du-nord,paris-nord,paris-nord-est,circulation,transports,urbanismeEn 2008 déjà, il y avait eu une étude avec l'APUR. Deux solutions avaient été proposées: une liaison plus technique en sous-sol entre les quais de la Gare de l'Est et l'espace du RER E / Eole (Gare Magenta) et une liaison en surface avec un aménagement sur la rue d'Alsace. Le STIF a récemment lancé un appel d'offres pour une nouvelle étude bipôle Gare de l'Est - Gare du Nord. Notre bureau d'études AREP Ville a postulé. Nous espérons une réponse prochaine positive. On voit bien qu'on est nécessairement dans une dimension plus large.

    La réflexion sur les abords de la Gare de l'Est devrait aussi se faire. Le projet de liaison rapide "CDG Express" est déjà ancien mais devrait finir par émerger. Il peut s'inscrire dans le Grand Paris (avec une remise à plat des transports).

     

    *   *

    Dans le cadre de cet échange fort intéressant, nous avons émis quelques suggestions: pour les motos-taxis, trouver un lieu défini afin d'éviter les stationnements débordants et donc illicites sur les trottoirs. Ce qui éviterait également le racolage devant la sortie de la gare. Rendre la sortie côté Lariboisière, long couloir de béton, plus agréable (éclairage, couleurs, fresques...). Trouver un espace clos pour les chauffeurs de taxis avec toilettes, ce qui éviterait une partie des recoins urinoirs sur la voirie. Travailler avec Vélib' pour un rechargement des stations plus efficaces aux abords de la gare. Imaginer un lien avec le viaduc (métro aérien de la ligne 2).

    Nous avons bien compris qu'il n'est pas question de revenir sur des aménagements récents et coûteux du parvis de la Gare du Nord mais que la situation actuelle doit évoluée positivement. Reste à attendre le rendu de cette étude fin février qui devrait être publique.

    La Gare de l'Est sera également concernée par la suite puisqu’il s'agit d'une étude "bipôle" et pourrait, à ce titre, bénéficier de moyens additionnels pour l'aménagement de ses abords. Nous suivrons cela de près.