Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Deux Etats américains légalisent le cannabis à des fins récréatives

    Le résultat de l'élection présidentielle américaine a oculté tous les autres résultats de la consultation à laquelle participent les citoyens sur des sujets divers le même jour.

    images?q=tbn:ANd9GcRvC0pTMwW2ajpeJpLaU3M5IxDHtvouQ_frubsZcxuHwJ9YtlZX8gNous avons retenu ce paragraphe d'un article du Monde paru hier:

    Pour la première fois, deux Etats américains ont autorisé le cannabis à des fins récréatives. Des référendums dans le Colorado et l'Etat de Washington ont reçu une majorité de "oui", selon des résultats quasi-définitifs diffusés mercredi 7 novembre. De nombreux Etats américains autorisent la consommation de cannabis à des fins médicales (le Massachusetts est devenu le 18e mardi), mais aucun n'était allé aussi loin que le Colorado ou Washington dans un pays où la "guerre contre la drogue", imaginée en 1970 par Richard Nixon, fait figure d'évangile.

    C'est le processus qu'a proposé à plusieurs reprises Daniel Vaillant, maire du 18e arrondissement, en rapprochant la consommation de cette drogue, déjà très consommée même dans l'illégalité la plus totale, de la consommation de l'alcool. Il préconisait une légalisation du cannabis à des fins thérapeutiques, en constatant que la législation française est une des plus dures d'Europe alors que la consommation nationale est aussi une des plus fortes d'Europe. Un constat d'échec de la lutte en fait. Dépénalisation* et légalisation* sont un peu différentes, mais tout aussi exigeantes du point de vue de l'organisation des modalités d'application. La proposition, outre qu'elle a provoqué de violentes protestations de tous bords, est restée au stade de projet sans lendemain. 

    Le Colorado et Washington disposent d'un an pour mettre au point la procédure : créer des licences pour les producteurs, organiser la distribution et la vente, de même que la publicité qui vantera le produit..., des règles de consommation (a priori à partir de 21 ans et au maximum 28 gr sur soi), etc.... Autre difficulté : ces deux Etats sont des îlots dans un océan où le cannabis reste interdit. Ne verront-ils pas  dès lors affluer des masses de fumeurs potentiels, et les trafics qui s'ensuivent ? 

    On tâchera de suivre les conséquences de ce vote singulier dans un pays où le cannebis reste interdit au niveau fédéral, et où d'autres expérimentations ont été tuées dans l'oeuf par application de la règle fédérale, justement. Il semble que les taxes que supporte la vente de cannabis (la version thérapeutique) font entrer des sommes rondelettes au budget de l'état fédéral, et que les électeurs de ces deux Etats "d'avant-garde" aient jugé que la manne pourrait tout aussi bien renflouer leurs caisses régionales.La tolérance vis-à-vis du cannabis ne serait donc, cette fois, qu'une histoire de comptables ?

    _/_/_/_/ En complément : 

    paris,cannabis,daniel-vaillant,colorado,washington,légalisation

    • Encore un lien vers un témoignage récent et anonyme paru dans Rue89 en octobre. 
    • *Dépénalisation : la consommation de drogue est autorisée, la culture et le commerce restent interdits

    *Légalisation : le cannabis est légal et commercialisé dans les pharmacies et/ou bureaux de tabac.

  • La brasserie de la Goutte d'Or

    images?q=tbn:ANd9GcTTjY9dMTDRtZnvuXCNuJAbLUZV_t_LgkhqE9rnayE-ubs1gSnxYhzgx5gQui est allé boire une pinte à la nouvelle brasserie de la Goutte d'or ? Vous vous souvenez tous de l'ancien café social "Les lectures gourmandes" installé au 28-30 rue de la Goutte d'Or, angle rue des Gardes. Il est resté un certain temps derrière des vitres badigeonnées qui occultaient l'intérieur.  Puis, après des travaux et des accords avec la ville, une brasserie est née... avec une inauguration le 5 octobre dernier. 

    L'excellent article du Dixhuit-Info paru l'année dernière donnait en avant-première tous les détails de l'opération pilotée par Thierry Roche, brasseur à la Goutte d'Or. Sa brasserie a été inaugurée il y a quelques mois et nous n'avons pas encore trouvé le temps de nous y rendre. L'aventure est pourtant assez singulière pour qu'on s'y arrête. Et même pour qu'on y aille en groupe goûter la boisson.... 

    Vous qui habitez à côté et qui avez testé le lieu et la bière, donnez nous vos impressions !

    images?q=tbn:ANd9GcQjQJYM3RwEZ67_RZ-tPPIkkmiDqFbMl5vPd32nJAOp7IuoqDVY5w527771_393532980716623_1293209330_n.jpg

     

  • Bientôt les portes ouvertes D'Anvers aux Abbesses


    paris,culture,artistes,portes-ouvertes,ateliers,anvers-aux-abbesses

     

     

    Bientôt les portes ouvertes des ateliers d'artistes de notre quartier (au sens large...), pourquoi ne pas le noter dans votre agenda et réserver ce weekend-là, les 17 et 18 novembre, à les rencontrer.

     

     

     

     

    Suivez le guide :

    Ci-dessous l'atelier de Joëlle Courtois (10 rue Germain Pilon 75018 Paris) et celui de Josiane Chevalier  (11 passage Lathuille, 75018 Paris )

    D'anvers aux Abbesses

    D'anvers aux Abbesses

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ci-dessous l'atelier d'Anne de Seynes (13 rue André Antoine, 75018 Paris) , puis celui de Patrick Pinon (187 rue du Faubourg Poissonnière, 75009 Paris).

    (La suite  sur www.anversauxabbesses.fr )

    D'anvers aux Abbesses

    d'anvers aux Abbesses

     

     

    et surtout sur place, dans tous les ateliers que les artistes ouvrent volontiers pour vous accueillir... Ne ratez pas ces quelques instants de dépaysement.

  • Et un million d'économie !

    "Après examen attentif de la situation du club, et en accord avec ses  dirigeants, il apparaît que le maintien d'une subvention municipale au PSG n'est ni nécessaire, ni opportun dans un contexte de rigueur budgétaire".... nous le pensions très fort depuis un certain temps (voir notre article du 17 juillet dernier), Bertrand Delanoë l'a écrit dans une délibération.

    On retrouvera les détails de ce projet dans une délibération de la majorité parisienne qui doit être débattue lors du prochain conseil de Paris, le 12 novembre.

    Dans la genèse de cette décision, qui a toutes ses chances d'être adoptée, on trouve un vœu du groupe communiste qui souhaitait à l'été dernier que la Ville baisse sa subvention au PSG et augmente en contrepartie ses aides au sport de proximité à travers les associations qui oeuvrent dans ce sens.

    images?q=tbn:ANd9GcTwqHPY9rotm4S-yV1KW5frTKQV3ZNIOtvsPvVOV2TQCTFD1rWNPar ailleurs, on trouve aussi la déclaration de Sylvain Garel, co-président du groupe d'Europe Ecologie Les Verts au Conseil de Paris, qui s'étonne que la délibération prévoit une augmentation de l'aide versée à la fondation de l'entreprise Paris-Saint-Germain, quand elle aide déjà beaucoup en achetant des billets en grand nombre... pour près de 650 000 Euros par an. Ces places au Parc des Princes sont distribuées à des jeunes ou aux personnels municipaux.

    _/_/_/_/

    Pensez que vous avez toujours la possibilité de regarder les débats au conseil de Paris en direct sur votre écran d'ordinateur en vous connectant au site de la Ville à cette adresse : site de la Ville.

  • Des décisions à suivre lors du prochain conseil de Paris des 12 et 13 novembre

    Alors que nous demandons depuis des mois la suppression des porte-huit dans la capitale et des semi-remorques, Bertrand Delanoë présentera un plan contre la pollution dans Paris.

    Il s’agirait notamment d’interdire la circulation des véhicules anciens : 17 ans pour les voitures, 18 ans pour les camions, 10 ans pour les motos. Il serait également question d’un futur péage pour les poids lourds sur les autoroutes autour de Paris.

    paris,conseil-de-paris,transport,pollution,environnement,porte-huit

    Le maire de Paris (tout comme Action Barbès dans l' article du 1er août 2012) souhaite également relancer les ZAPA (zone d’actions prioritaires pour l’air). Des mesures qui nous semblent aller dans le bon sens mais pour lesquelles il faudra obtenir l’accord de l’Etat et de la Préfecture. Pas gagné même si nous avons changé de gouvernement depuis quelques mois... Pas gagné non plus car la majorité municipale va devoir faire face à de nombreux lobbyistes. Ne citons en exemple que le cas des loueurs de voitures autour de la Gare du Nord au sujet de l’interdiction des porte-huit : ils ont par deux fois obtenu le report d'une limitation de la circulation de ces véhicules longs dans la capitale. (voir notre article précédent).  

    Les élus communistes ont déjà annoncé leur désaccord sur ce projet qu'ils jugent anti-social, si l'on considère le nombre de Français contraints de rouler dans de vieilles voitures faute de moyens. On se doute que les élus EELV (Europe Ecologie Les Verts) seront quant à eux en faveur des mesures ; ils déposeront plusieurs vœux au conseil de Paris pour "substituer des véhicules propres" au Diesel. 

    Si vous voulez écouter le maire de Paris interviewé par Marc-Olivier Fogiel sur RTL, cliquez sur la flèche verte ! Il donne quelques précisions utiles. Et vous, qu'en pensez-vous ? 


    podcast

  • Relâche

    Comme nous l'annoncions en ouverture de notre lettre hebdomadaire hier, nous sommes quelques uns à être partis en week end.... aussi pas de lecture aujourd'hui.

  • Adieu Vano !

    Juin 2011, Vano part en fumée....

    9 mois plus tard, Action Barbès lance une opération cartes postales en faveur de la création d'une brasserie à Barbès en lieu et place des magasins Vano. 

    Fin août 2012, une permis de construire est délivrée par la Ville au descendant des propriétaires de l'ancien Café Rousseau, sur la parcelle d'angle.

    Nous ne devrions pas tarder à voir des bulldozers démollr les vestiges du magasin. Cette démolition est annoncée ce mois-ci et la reconstruction d'un café-brasserie (sans l'immeuble ci-dessous) est programmée pour le début de l'année pour une ouverture à l'hiver 2013.

    75497954.jpg

    Les repreneurs sont désormais connus ; ils possèdent déjà plusieurs lieux dans différents arrondissements (dont 9e, 10e et 11e) qui attirent une clientèle nombreuse, jeune et branchée.

  • Les marchés de Barbès au Conseil de Paris

    Au dernier conseil de Paris, le mardi 16 octobre, les marchés de Barbès ont fait l'objet d' « échanges de voeux » entre l'opposition et l’exécutif parisiens. Les élus de l'UMP 18e demandaient à ce qu'il soit mis fin au « marché sauvage » de Barbès, que la mobilisation de la préfecture de police permette de rendre aux riverains, aux commerçants, et aux passants la tranquillité publique, et pour finir que soit mis en place un groupe de diagnostic et d'actions, tripartite (mairie de Paris, Préfecture de Police et Préfecture de Paris) pour améliorer la situation tant sur un plan sanitaire que sur celui de la propreté mais aussi sur celui du traitement social des personnes.

    images?q=tbn:ANd9GcQVGgSKMH2dYbD1JUgZmLALL-WAy9YKq4E9eKWHw_7gYdddp5qc0A

    Pour répondre à l'opposition, Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris, chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l'exclusion, présentait le vœu suivant :

    Considérant la multiplication des étalages de vendeurs dits à « la sauvette » qui proposent des produits de récupération ou de consommation sur le boulevard de la Chapelle parallèlement au marché Barbès ;

    Considérant que ces activités traduisent la grande précarité d'une partie de la population, tant du côté des acheteurs que des vendeurs ;

    Considérant le mécontentement légitime des Parisiennes et Parisiens, qu'ils soient riverains, commerçants ou passants, lié à ces occupations illégales, qui génèrent des tensions sur l'espace public ;

    Considérant la coordination conduite par la mairie d'arrondissement du 18e, entre les services de la direction de la Protection et de la Prévention de la Ville et les services de police pour permettre le nettoyage du marché, verbaliser les dépôts d'ordures et assurer la tranquillité publique,

    Considérant les vœux de I'exécutif adoptés en séances du Conseil de Paris des 19 et 20 mars 2012, et 24 et 25 septembre 2012 demandant au Préfet de Police de garantir la régulation de I'espace public, et que le pilotage d'un groupe de travail sur le carrefour Barbés avec l'ensemble des acteurs publics concernés par les différentes problématiques soit assuré par le Secrétariat Général de la Ville de Paris :

    Le Conseil de Paris émet le vœu que :

    • La coordination entre les services de police et la direction de la prévention et de la propreté soit renforcée dans le cadre de la zone de sécurité prioritaire Goutte d'Or-Château rouge,
    • Le groupe de travail sur le carrefour Barbès piloté par le secrétariat général de la Ville de Paris établisse un diagnostic social des vendeurs à la sauvette et étudie les aménagements susceptibles d'améliorer les conditions de travail des commerçants non sédentaires et la tranquillité des riverains,
    • Suivant les résultats du diagnostic mené, l'accès aux droits des vendeurs à la sauvette en situation de grande détresse puisse être favorisée par une action sociale appropriée en lien avec les services de I'Etat

    Nous avions interpellé Olga Trostiansky à ce sujet quelques jours plus tôt, à la suite de plusieurs échanges avec nos adhérents. Un membre de son cabinet s'est rendu sur les lieux aux heures que nous avions indiquées (les jours de marché à partir de 15 heures environ) et a ainsi pu constater le nombre important de vendeurs à la sauvette et l'étendue des étalages au sol.

    La dernière réunion du Comité de Pilotage Barbès s'est tenue en mars 2012. Action Barbès n'avait pas pu y participer, mais nous avions adressé à Philippe Chotard secrétaire général de l'Hôtel de Ville, un dossier très complet reprenant en détail les différentes problématiques. Malheureusement, à ce jour, nous ne disposons pas du compte rendu de cette importante réunion. Nous espérons qu'il réunira à nouveau le comité de pilotage Barbès très prochainement.

  • Le lycée Jules Ferry fêtera son centenaire dans un an

     

    Ferry1869.JPGJules Ferry : dans la mémoire des Français, son nom est lié à l'école publique. Nos écoles élémentaires parisiennes en briques et moellons, les collèges mais pas tous, des lycées pour ceux qui ont plus de 100 ans aussi.... sont les témoins de l'effort unique réalisé par une génération d'hommes politiques qui investissait dans l'éducation, l'instruction publique à l'époque. Le lycée qui porte son nom, place de Clichy dans le 9e, en même temps qu'il fêtera son centenaire, célèbrera le nom du grand homme. 

    Dans l'esprit des républicains des années 1880, la consolidation du régime politique né en 1875 passe par l'instruction publique. En laïcisant l'école, ils veulent affranchir les consciences de l'emprise de l'Eglise et fortifier la patrie en formant les citoyens, toutes classes confondues, sur les mêmes bancs. Cette réorganisation de l'enseignement exige une réforme en deux temps.

    Tout d'abord, pour libérer l'enseignement de l'influence des religieux, le gouvernement crée des écoles normales, dans chaque département, pour assurer la formation d'instituteurs laïcs destinés à remplacer le personnel congréganiste (loi du 9 août 1879 sur l'établissement des écoles normales primaires).

    Cette première phase passée, les républicains poursuivent la mise en place d'une école laïque mais, pour diviser les résistances, ils fractionnent la réforme en deux temps. Ils commencent par prononcer la gratuité de l'école publique (loi du 16 juin 1881 établissant la gratuité absolue de l'enseignement primaire dans les écoles publiques) et exigent que les instituteurs obtiennent un brevet de capacité pour pouvoir enseigner dans les écoles élémentaires (loi du 16 juin 1881 relative aux titres de capacité de l'enseignement primaire). Ils affirment ensuite l'obligation, pour les enfants des deux sexes, de fréquenter l'école de 6 à 13 ans (loi du 28 mars 1882 sur l'enseignement primaire obligatoire). (Extraits du site du Sénat sur Jules Ferry)

    Lycée_Jules_Ferry_Paris_9em_2.jpgIl semble que ce soit les filles et les enfants des campagnes qui tirent le plus grand profit de l'obligation scolaire, celles et ceux que les parents occupaient aux tâches domestiques et envoyaient aux champs plus volontiers qu'à l'école.

    Pour parcourir en détails la carrière et la vie de Jules Ferry, voir ici sur le site du Sénat.

    Biblio : GUILHAUME (Philippe), Jules Ferry, Albin Michel, Paris, 1992.

    Mais revenons à l'établissement.

    Le lycée Jules-Ferry célèbrera son centième anniversaire en octobre 2013. Un comité pour le centenaire a été constitué dans l' établissement pour préparer les célébrations qui auront lieu à cette occasion. 

    Dans ce cadre, plusieurs évènements seront organisés. Les expositions sur l'architecture, l'histoire des institutions et des enseignements et sur la vie quotidienne y tiendront une grande place.

    Habitant le quartier, vous ou un de vos proches a peut être été élève au lycée Jules-Ferry. C'est à ce titre que nous nous adressons à vous.

    Pour enrichir les expositions, le Comité pour le centenaire fait appel à vous.

    Tout objet - blouses, photos de classe, documents administratifs - serait du plus grand intérêt pour les organisateurs.

    Votre prêt, qui s'étendra jusqu'en septembre 2014, sera évidemment sécurisé. Un bordereau  en attestera.

    Les témoignages oraux ou écrits seraient aussi appréciés. 

    Vous pouvez remettre ces objets à 

    Françoise Limousin, 3 rue Etienne Jodelle - 75018 Paris

    01 42 94 07 75 (ligne téléphonique de déCLIC 17/18)


    Nous vous remercions de l'attention que vous voudrez bien porter à cette recherche.