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  • Carte scolaire: une rentrée 2012 encore plus difficile

    Malgré la mobilisation de parents d'élèves, de syndicats d'enseignants et d'élus, le rectorat de Paris continue d'appliquer la politique des suppressions de postes. Rappelons qu'au plan national, ce sont 5700 postes dans le 1er degré sur un total de 14000 qui seront supprimés lors de la prochaine rentrée.

    Sur Paris, les 98 suppressions se répartissent en 46 RASED (réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté), 34 postes de remplaçants et 18 postes d’intervenants en langue vivante.

    images?q=tbn:ANd9GcQRh2KPas5hrMFp5b95ry6s79hGtRh0C7HkpCNX70XUP0R8BkiACréés en 1990, les Rased ont pour mission de fournir des aides spécialisées à des élèves en difficulté dans les classes ordinaires des écoles primaires, à la demande des enseignants de ces classes, dans le cadre de la classe ou en dehors. Ils comprennent des enseignants spécialisés chargés des aides à dominante pédagogique, les “maîtres E” (difficultés d’apprentissage), des enseignants spécialisés chargés des aides à dominante rééducative, les “maîtres G” (difficultés d’adaptation à l’école), et des psychologues scolaires.

    Ainsi dans nos trois arrondissements sont prévues 5 suppressions de postes E, 3 de G et 2 postes de soutien (dont 7 postes en tout pour le seul 18e). Depuis 4 ans, 34 % des postes de Rased ont été supprimés sur Paris, hors psychologue scolaire. Ces heures de soutien pour les élèves en difficulté seraient largement compensées par l'aide personnalisée mise en place depuis la rentrée 2008, déclare le ministère qui ainsi justifie son action. Une aberration car les élèves en grande difficulté ont besoin d'une prise en charge par des enseignants spécialisés, formés pour cette tâche.

    La mobilisation a tout de même permis l’abandon des mesures de fermeture à l'école polyvalente 49 bis, rue de la Goutte d'Or, ainsi qu'à Jean-François Lépine pour le 18e, des quartiers défavorisés qui ont largement besoin d'enseignants en nombre suffisant, voire en grand nombre.

     images?q=tbn:ANd9GcRc0muVguAA1bw5UtIeQujhJ-XMq9DDzPO_8GIIpJH5LRbh-C2yQQDans le 10e, la fermeture annoncée d'une classe à Eugène-Varlin est également abandonnée. Deux classes à la maternelle rue de l'Aqueduc seront fermées par manque de place (un autre souci parisien), mais déplacées dans un autre secteur, probablement vers Eugène-Varlin. Des négociations avec la mairie sont en cours.

    Par contre, toujours d'actualité, les fermetures de la maternelle Goutte d'or, de la CLIN (classe d'intégration des non francophones) à l'élémentaire Guadeloupe pour le 18e, et d' une classe élémentaire rue Saint-Maur pour le 10e.

    Côté ouvertures : le 9e continue à être doté (école élémentaire de la rue de la Tour d’Auvergne, école élémentaire rue de Clichy); 1 ouverture de classe élémentaire à la Poly Forest 18e.

    Colombe Brossel, adjointe au maire de Paris chargée des affaires scolaires, rappelle que « Chaque ouverture de classe est désormais compensée par une fermeture. L'académie justifie notamment les suppressions de poste par une légère diminution du nombre d'élèves à la rentrée 2012, affirmant que les classes ne seront pas plus chargées que maintenant. »

    Les conditions d'enseignement risquent de continuer de se dégrader, inévitablement.

    Des espoirs sont encore permis avec une nouvelle réunion des différents acteurs en juin sans espérer des miracles toutefois, encore que...

    Pour ceux qui veulent comprendre ce que font les maîtres de Rased, qu'ils surfent sur le site qui met à disposition une multitude de liens vers des offres d'aides et d'outils pédagogiques à destination des maîtres et de leurs élèves en difficulté. Une offre vraiment très riche. C'est ICI.

     

  • Panneaux publicitaires et monuments historiques : conflit

    paris,publicité,panneau,monuments-historiques,patrimoineLes adhérents "historiques" de notre association se souviennent-ils encore du panneau publicitaire déroulant qui cachait en grande partie la façade de Louxor, pas encore propriété de la Ville ?

    Les élues du 9e et 10e associées, élues du Parti des Verts, avaient interpelé le Conseil de Paris sur la question déposant un voeu pour le déplacement dudit panneau. Elles l'obtinrent et le panneau alla "décorer" un autre angle de rue, moins chargé en histoire.

    Entre temps le Règlement local de publicité de Paris a été modifié et sa dernière mouture adoptée le 21 juin 2011. les communicants de la Mairie de Paris affirment que : "...le nouveau réglement local de publicité, des enseignes et pré-enseignes, est entré en vigueur ces derniers jours. Il devrait réduire d'environ 30% la densité publicitaire sur le territoire parisien." Ils énumèrent succintement un certain nombre d'avancées comme la disparition des panneaux les plus grands (4x3) et la limitation de la publicité lumineuse, par exemple. Désormais les établissements scolaires seront un peu mieux préservés, 50 mètres de part et d'autres devraient rester sans pub, mais qu'en est-il des abords des monuments du patrimoine classés ? Que disent les textes désormais ? Sont-ils revenus sur l'interdiction de planter un panneau déroulant dans la perspective d'un monument classé ? On peut le supposer à voir les panneaux lumineux et déroulants implantés sur les trottoirs du boulevard de Magenta, au niveau du carrefour avec la rue La Fayette. On ne peut guère lui échapper.

    paris,publicité,panneau,monuments-historiques,patrimoine

    Juste au fond, derrière la forêt de panneaux, c'est bien la gare du Nord.
    Un petit éclairage pour la mettre en valeur ne serait pas de trop. 

     En attendant la résolution du problème (savoir si le RLP de Paris autorise ou non), regardez ce blog d'un "autre agacé" par les pubs qui illustre ses propos de quelques images parlantes. ICI

  • Réponse en image à la devinette de dimanche dernier

    paris, lariboisière

    C'était donc l'Hôpital Lariboisière : 

    Vous avez ci-dessous une vue de la rue Ambroise Paré, baptisée ainsi en hommage au célèbre médecin.

    Débordant de la façade sur rue on aperçoit le pavillon dont le pignon est décoré d'une sculpture allégorique. Tout au fond, c'est la gare du nord.

    Rue Ambroise Paré web.JPG

  • Barbès, des perspectives d'amélioration

    Comme nous l'avions annoncé dans notre article du 20 février, la rencontre avec le député de la 18e circonscription de Paris, Christophe Caresche, et sa suppléante pour le prochain scrutin, a été riche. Nous avons abordé tous les sujets qui régulièrement reviennent au devant de l'actualité dans notre quartier.
    C'est un quartier et des problématiques qu'ils connaissent bien. Christophe Caresche était adjoint de Bertrand Delanoë chargé de la sécurité dans la précédente mandature, poste qu'occupe actuellement Myriam El-Khomri. Quant au cinéma Le Louxor, c'est à Christophe Caresche en 2002 et 2003 que le maire de Paris avait confié la négociation avec la famille Ouaki, les anciens propriétaires et fondateurs de Tati, pour le rachat du Louxor. Souvenons-nous aussi qu'au début il n'était pas question de vendre...

    Dans cette séquence de notre entretien, Elisabeth Carteron, la présidente d'Action Barbès, décrit les problèmes que rencontre le quartier. Ils sont nombreux, déjà anciens, et ils nous font craindre pour la réussite du projet culturel que représente le Louxor. Les Parisiens d'autres quartiers ne se laisseront-ils pas détourner de venir à Barbès ? L'image n'est pas formidable, les abords plutôt désagréables... 

    Ce n'est pas tout à fait l'opinion du député qui marque son optimisme et prend l'exemple de Stalingrad. Ecoutons-le ainsi que sa suppléante.

    La perspective d'une mise à plat de l'organisation de la préfecture de police et de ses missions, ce que dans le jargon, on appelle sa doctrine, laisse penser qu'on pourra obtenir plus d'efficacité sans pour autant augmenter le nombre des fonctionnaires de police. Sur ce dernier point, C. Caresche est très clair, ce n'est guère envisageable à une grande échelle. On l'avait un peu anticipé...

  • les colonnes à verre enterrées sont fragiles

    La mairie du 9e et la Direction de la propreté et de l'eau (DPE) ont été très rapides à nous transmettre les causes de la disparition de la colonne à verre enterrée place Turgot. Nous les en remercions publiquement.

    Vous avez peut-être vu à l'occasion de son vidage comment procède la DPE pour récupérer les verres qui ont été ainsi collectés. Un camion benne équipé d'un bras mobile de manutention de charges (genre de grue HIAB, pour les connaisseurs...) se gare au plus près de la colonne à verre. La partie supérieure de la colonne bascule et une sorte de grapin est amarré aux quatre coins de la cuve. Elle est élevée au-dessus de la benne. Le fond de la cuve est mobile, il s'efface quand on actionne la fermeture et les verres tombent dans la cuve... avec un bruit d'enfer. Mais on va se dire que ce bruit n'est là que les jours de collecte. Ce qui est beaucoup plus supportable que le bruit des bouteilles jetées une à une.

    Pour revenir à la disparition de la colonne. Une charnière a été endommagée, sans doute pendant l'opération de vidage,  et la réparation a nécessité son transfert en atelier. Elle sera redéposée samedi prochain d'après le planning de la DPE.

    paris,turgot,colonne-enterrée,dep,collecteNous avons appris que le même sort serait réservé sous peu à une autre colonne du 9e arrondissement : celle qui est implantée au carrefour Barbès, et plus précisément sur l'espace créé lors du réaménagement du boulevard de Magenta, en haut du faubourg Poissonnière.

    Ces colonnes à verre (et les bonbonnes vertes) offrent aux habitants ne disposant pas de conteneur à verre au sein de leur immeuble la possibilité de participer à la collecte sélective. Bon nombre de copropriétés ont des cours trop exigües pour plusieurs conteneurs.