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Rechercher : projet Balcon vert

  • Adieu le kiosque à journaux ! Quels projets maintenant ?

    kiosque déboulonné 8 mars 2024.jpg

    Notre projet de faire retirer le kiosque sous le métro de Barbès a porté ses fruits. Cela faisait plus de quatre ans qu'il était fermé, depuis le départ de Samir Lebcher, et il avait fini par servir de goulot d'étranglement au service des dealers de cigarettes et autres pickpockets, en masquant de plus la visibilité aux voitures de police. 

    Au nom d'Action Barbès, nous tenons à remercier les services de la ville et en particulier le maire du 18e arrondissement ainsi que les commissariats du 10e et du 18e qui ont toujours soutenu notre proposition depuis que nous l'avons portée en septembre 2023. Mais, d'une manière générale, l'écoute que nous avons eue sur ce dossier depuis septembre 2023 de la part de nos trois maires d'arrondissement (9e, 10e, 18e) a été totale.

    Et maintenant ? 

    La disparition du kiosque depuis 4 ans n'a pas éteint l'envie d’acheter la presse chez les habitants du quartier. Peut-être retrouverons-nous un point presse à l'intérieur du nouvel équipement censé remplacer Tati dont nous n'avons malheureusement pas assez de nouvelles ?

    Que ce soit l’après-Tati et son futur impact sur le quartier, ou que vous trouviez plus généralement que le carrefour Barbès, coincé entre trois arrondissements, peut encore être amélioré, soutenez-nous ou rejoignez-nous à Action Barbès, en adhérant et/ou en prenant une question, un enjeu, en charge.

    Pour ce faire, rien de mieux que de répondre en une minute chrono au sondage en ligne sur les activités d'Action Barbès : LIEN VERS LE SONDAGE 

    Quels sont les projets de l'année pour Action Barbès ?

    - Nous souhaitons davantage d'informations sur l'après-Tati : nous avons compris le projet d'y mêler commerces, un lieu culturel et des logements, mais le concret a du mal à émerger. Il y a certes des candidats, des phases de décisions, des travaux importants à prévoir etc. mais nous avons hâte de tourner la page du no man's land actuel, et nous aimerions bien faire valoir votre avis sur l'avenir de ce lieu emblématique, solidement épaulé par le Louxor et la Brasserie Barbès à deux autres angles du carrefour.

    - En prévision des J.O., le carrefour Barbès va être particulièrement fréquenté et il n'est pas question que les touristes quittent Paris avec cette image jadis qualifiée de "no go zone" par des journalistes américains de Fox news. Où en sommes-nous de la circulation ? de la signalétique pour les touristes ? de la propreté (y compris côté toilettes publiques) ? de la sécurité et des trafics ?

    - Autour du patrimoine de la RATP, vous avez sans doute remarqué qu'il manque depuis au moins 5 ans les panneaux métalliques qui ornaient le haut de la station Barbès. Ils ont été déposés pour restauration et n'ont jamais été remis. A la place, un support de briques "all’aperto". Quand reverra-t-on ce témoignage de l'époque Eiffel ? Avant le début des JO ?

    La frise déposée

    La frise originelle

    Il y a bien d'autres enjeux, plus modestes (la circulation sur le boulevard Magenta et ses conséquences sur les rues adjacentes) ou à plus long terme (la nouvelle Gare du Nord ; le nouveau Lariboisière etc.).

    Nous ne ferons bouger les dossiers que rassemblés et nombreux.

    Si ces questions vous interpellent, si vous en avez d'autres concernant notre voisinage des confins de nos trois arrondissements, rejoignez le conseil d'administration en donnant un peu de votre temps pour partager vos idées, assister à une réunion, relancer un élu, co-gérer un réseau social, organiser un événement festif… >>> contactez-nous à action.barbes@gmail.com

    Et toujours, pour adhérer en ligne (10€ par an et par foyer) : https://www.helloasso.com/associations/action-barbes/adhesions/bulletin-d-adhesion-annee-civile-2024  

     

  • Plan Local d’Urbanisme et Espaces Verts

    L’un des principaux problèmes de notre 9ème arrondissement est le manque d’espaces verts. Regardons ce que propose le PLU.Le plan de sectorisation végétale tel que proposé dans le PLU indique une zone au Nord de l’arrondissement classée en « mise en valeur végétale ». Elle couvre en gros la partie Nord au dessus de la rue Saint Lazare entre les rues Blanche et des Martyrs et le long de l’avenue Trudaine jusqu’au square d’Anvers à l’Est, ce qui représente un tiers de la surface de l’arrondissement environ. A noter aussi une « tache verte » autour du square Montholon. Le PLU reste vague sur la question pour notre arrondissement. Il est vrai qu’il va être difficile de créer des espaces verts dans un environnement extrêmement bâti. Cartes du PLU sur cette page

  • Tout savoir sur ”Du Vert près de chez moi”!

    La Ville de Paris a lancé à la mi juillet dernier l'opération "Du vert près de chez moi" destinée à recueillir les propositions des Parisiens (habitants, associations, collectifs etc.) pour 200 lieux publics à verdir. L'idée est de repérer les murs, trottoirs, placettes, façades qui pourraient être végétalisés.

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     Cliquez sur la photo pour télécharger le guide pratique

     

    Comment exprimer vos idées? De diverses manières: en appelant le 3975, en écrivant à la mairie d'arrondissement, ou en utilisant l'application mobile DansMaRue ou le formulaire en ligne dédié à ce recensement.

    Vous avez jusqu'à fin septembre pour proposer les lieux susceptibles d'être végétalisés.    

    Pour en savoir plus, une réunion publique se tiendra demain en Mairie du 10e, en présence de son Maire, Rémi Féraud, de son Adjoint Sylvain Raifaud, et de l'Adjointe à la Maire de Paris en charge des Espaces Verts, de la Nature, de la Biodiversité et des Affaires Funéraires à la Mairie de Paris, Pénélope Komitès :

     

    Jeudi 18 septembre à 19h

     

    N'hésitez pas à assister à cette réunion, participer à ce repérage et faire des propositions de végétalisation, dont voici quelques exemples (que vous pouvez retrouver dans la plaquette téléchargeable ci-dessus) : 

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    Cliquez sur les photos pour les agrandir

     

  • Le troc vert... ? C'est quoi ?

    Troc vert.jpeg Même si les résultats des Verts lors des derniers scrutins n'ont pas été à la hauteur de leurs espérances, que cela ne nous détourne pas du monde des plantations. Ici il s'agit de troc, une façon de partager et d'échanger bien sympathique et qui ne coute pas cher.

    La bouture et le semis n'auront plus de secret pour vous si vous faites l'effort d'anticiper un peu la belle saison. Certes, il faut s'y prendre suffisamment tôt pour ne pas rater l'été.

    Voici ce que nous adresse l'Institut des Cultures d'Islam, rue Léon, dans son message :

    "Voulez-vous bouturer vos lilas, sedum et consorts, diviser vos pieds de menthe, bambous et autres anémones du Japon, semer vos noyaux d’avocat, de datte, de nèfle ou pépins d’orange et faire germer vos patates douces, haricots d’Espagne et capucines… ou envisager de vous séparer de la plante de Tante Chose devenue quelque peu encombrante, c’est le moment ou jamais !

    Le collectif Culture(s) Urbaine(s) organise pour vous les amoureux de la nature en ville un Troc Vert festif le 13 mai prochain la rue Léon dans le 18e arrondissement entre 10h et 19h. C’est une occasion unique d’échanges de plantes sans aucun échange d’argent, des conseils d’experts, de la musique et une buvette...alors soyez verts ! "

    Vous savez maintenant ce qu'est le troc vert, il ne reste plus qu'à relever les manches, trouver des pots, un peu de terre et attendre que ça pousse.... Bon courage !

  • Projet Louxor : réunion publique du vendredi 28 novembre

    Un compte-rendu forcément subjectif d’un adhérent d’Action Barbès

    Membre de l’association Action Barbès, j’ai assisté vendredi en fin d’après midi à la réunion publique d’information organisée à la mairie du 10ème arrondissement. J’en fais ici un compte rendu succinct dont les propos n’engagent que moi.

    Entre 150 et 200 personnes étaient présentes dans la salle des fêtes de la mairie. Cette mobilisation témoigne d’un certain intérêt de la part de la population. Ce qui semble sûr c’est que, fermé depuis de nombreuses années, la réouverture du Louxor fait désormais l’objet d’une attente réelle de beaucoup de monde.

    La Mairie de Paris nous a offert le meilleur et le pire au cours de cette réunion.

    Commençons par le meilleur.

    Personne ne doute plus depuis bien longtemps de la grande capacité de nos élus parisiens à communiquer avec beaucoup de talent. Mettez trois ou quatre de ceux-ci derrière un micro, flanquez les de deux ou trois « spécialistes » qui jouent le rôle d’experts – ici architectes et programmateurs d’actions culturelles – mettez la salle dans le noir pour y projeter de belles photos, vous êtes à peu près certain de faire un tabac avec un public en attente de quelque chose de concret.

    Il est vrai que la présentation de Philippe Pumain, architecte désigné par la Mairie de Paris pour piloter le projet, fut de très grande qualité. Les architectes ont ce pouvoir quasi-magique de vous présenter des vues avant/après qui forcément entraîne l’adhésion du plus grand nombre. Il y entre une part de rêve. M. Pumain n’a pas dérogé à la règle et a remporté un franc succès. Les élus eux se sont contentés, comme souvent, de promesses voire d’affirmations – Le Louxor « va retrouver sa vocation première et changer totalement la tonalité du carrefour Barbès » a dit le maire du 10ème cité par Le Parisien du 29 novembre – toute chose qui n’engage que ceux qui les écoutent.

    Le pire est sur le fond du projet.

    Ayant décidé de faire du Louxor un lieu dédié au cinéma Art & Essai presque dès son rachat en 2003, la Mairie de Paris s’enferre dans sa décision et n’écoute pas les objections des uns et des autres.

    Situé à exactement 50m du quartier de la Goutte d’Or – deux mots qui n’ont pas été prononcés une seule fois au cours de la réunion – la Mairie de Paris vient nous parler de diversité culturelle par ce qu’une des 3 salles sera consacrée au cinéma du Sud – pas exclusivement du Sud nous a-t on néanmoins annoncé.

    La Goutte d’Or, quartier de Paris le plus dense, où vivent mêlés français, africains, maghrébins, asiatiques mais aussi catholiques, juifs, musulmans ….. n’est-il pas le creuset même de cette diversité ? Le Louxor ne pourrait-il pas devenir ce pôle culturel où s’exprime cette diversité ? La Mairie de  Paris répond cinéma Art & Essai. Une intéressante étude faite par le syndicat des cinémas d’Art & d’Essai vient d’être publiée et dessine le profil type du spectateur de ce genre de salle : il s’agit d’une femme, issue d’un milieu socioprofessionnel « favorisé » qui se distingue aussi par son lieu de résidence. Qui va nous faire croire que ce type de public correspond à celui de Barbès et qui va nous convaincre qu’une femme de 50 ans issue de la catégorie CSP+, comme disent les sociologues, viendra à Barbès pour voir un film ?

    M. Gomez, nouveau délégué à la Mission Cinéma de la Ville de Paris, nous parle de diversité parce que des jeunes, des scolaires, des handicapés, des Seniors pourront venir ….. au cinéma. M. Girard, adjoint de Bertrand Delanoë pour la Culture, nous parle de diversité parce qu’un espace exposition est prévu et que la plus petite des 3 salles pourra recevoir des spectacles de différentes natures. On remarquera que les 150m² alloués à la salle d’exposition ne représentent guère que 5% du total de la surface du projet et que les 100 places de la salle dite « polyvalente » ne représentent qu’au maximum 15% de la capacité totale des 3 salles. Les élus nous promettent de la concertation dans la programmation, mais voilà plus de deux ans qu’ils tiennent ce discours et rien ne vient.

    M. Pumain est architecte, et architecte de talent si on en juge par quelques unes de ses réalisations. Mais M. Pumain n’est pas un architecte du patrimoine. Il a certes étudié, mais de loin, l’histoire du Louxor. Il arrive bien sûr à des conclusions qui ne sont pas en contradiction avec son projet. La vérité est de dire que, tel qu’il est aujourd’hui, le projet consiste en la destruction pure et simple de l’intérieur du Louxor pour en reconstruire une copie qui ne sera même pas à l’identique. C’est un choix politique que l’on peut faire, mais alors il faut que la Mairie de Paris l’assume, qu’elle ne nous parle plus de préservation du patrimoine, qu’elle nous dise qu’elle se contente de garder l’aspect des choses, c'est-à-dire l’extérieur du bâtiment.

    Si on était malicieux, on pourrait comparer deux chiffres : si tout va bien, le coût global de l’opération Louxor sera de l’ordre de 30 millions d’€ pour une surface globale d’à peu près 3000 m² soit 10 000€ du m². Des architectes de mes amis me disent que le coût moyen du m² pour un logement social à Paris serait de 2000€ ! Chacun se fera son opinion.

  • Un beau projet pour le coin Myrha/Léon

    La Mairie du 18e nous informe des résultats de l'appel à projets pour la parcelle située à l'angle des rues Myrha et Léon :

    Dans le cadre de la Convention Publique d’Aménagement signée avec la SEMAVIP en 2002, la ville de Paris s’est donnée deux objectifs ambitieux et complémentaires pour le quartier Château Rouge : l’éradication de l’insalubrité et la revitalisation commerciale et associative du secteur.

    A cette fin et  en concertation avec la Ville de Paris, la SEMAVIP a décidé de dédier la parcelle du 32 rue Myrha / 8 rue Léon portant sur un programme immobilier de 900 à 950 m² SHON à un  bâtiment d’activités.  Afin de trouver un porteur, un appel à projet a été lancé par la SEMAVIP le 11 février 2011.

    Le collectif Accords Croisés, qui se regroupera sous l’appellation 360°, a candidaté pour ce local. Sa candidature a été examinée par la commission d’attribution et a été retenue en avril 2011.

    Il s’agit d’un collectif composé de 7 structures partenaires - 4 entreprises et 3 associations - ayant des activités dans le domaine des Musiques du Monde. Les 7 structures sont : Accords Croisés, Quai des Voix, Le lieu dit, Festival au fil des voix, le Label Accords Croisés, Accent Presse et Music Development Company.

    Le collectif prévoit de créer un lieu culturel innovant dédié à la musique du monde. Ce lieu accueillera :
    -    Un café littéraire avec bar et restaurant de 158 m² avec petite scène au niveau rue. La capacité d’accueil de cette salle est de 246 personnes.
    -    Une petite salle de danse, concerts et répétition de 103m² au 1er étage avec une capacité de 136 personnes.
    -    Des résidences d’artistes et des bureaux pour les 4 labels de musique du monde (Accords croisés, Vox populi, Accent et MDC) aux derniers étages.

    Tous les détails sont présentés dans le document de la Ville : ici d'un clic.


  • Projets Gare du Nord : visite commentée avec son directeur

    Un petit groupe d'adhérents d'Action Barbès a eu le privilège de découvrir les transformations en cours et à venir dans la Gare du Nord avec pour guide, son directeur Jérémie Zeguerman.

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    Le rendez-vous était fixé dans les bureaux de la direction rue de Maubeuge. Accueil chaleureux et convivial.

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    Depuis le 5e étage, vue imprenable sur les quais et la rue du Faubourg Saint-Denis

    Des travaux sont engagés dans la gare depuis plusieurs mois, sans oublier les modifications du plan de circulation aux abords (voir notre article précédent).

    L'an prochain, c'est la partie TransManche qui va être modifiée et entre 2017 et 2019, ce sera la partie historique de la gare. Une nécessité pour regagner de l'espace qui manque cruellement en dissociant les flux.

    Ensuite, un projet beaucoup plus ambitieux de l'architecte Jean-Michel Wilmotte pourrait voir le jour :

    Mais à ce jour, on ne connait pas le coût des études, il n'est donc pas budgété et encore moins financé. Précisons que ce projet n'est en rien figé et qu'il pourra évoluer.

    A ce stade, on est sur des intentions. On pense évidemment aux Jeux Olympiques de 2024 ou encore à l'Exposition Universelle qui pourrait accélérer les transformations.
    Ne pas oublier aussi les travaux du nouveau Lariboisière qui devraient commencer en 2018 et qui seraient un élément favorisant. Rappelons la construction prévue d'un bâtiment à l'angle de la rue de Maubeuge et du boulevard de La Chapelle. L'entrée des urgences se ferait rue de Maubeuge.

    La situation aux abords de la gare est difficile et complexe (toxicomanie, errance). "Il y a des sujets pour lesquels on est démuni. Mais on y travaille et on essaye de trouver des pistes."

     

    Combien de clients et combien d'agents pour cette gare ?

    700 000 allées et venues par jour côté clients.

    Entre le Transilien et les grandes lignes environ 1 000 agents, 150 pour la propreté,  200 pour le gardiennage, une équipe de pompiers à demeure, sans oublier les salariés des commerces. Pas loin de 3000 salariés en tout. Avec de tels chiffres, on comprend l'ampleur de la tâche !

     

    Les travaux en cours

    Dans la cour des taxis, on reprend actuellement l'abri pour le rendre plus large et plus long. Il sera accolé au mur de la gare.

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    Les piétons devront donc utiliser la partie ouest; leur cheminement sera favorisé par la suppression de la deuxième voie de circulation. Ainsi, seuls les taxis auront accès à cette cour.  

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    Le carrefour Maubeuge-Paré sera revu, là encore pour faciliter la traversée des piétons. Le cheminement sous les Arcades côté Est sera supprimé avec une possible végétalisation.

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    A l'intérieur de la gare, des travaux vont commencer prochainement au niveau de l'accueil Eurostar. Le fond de gare va être reconstitué en déplaçant les guichets. Pas de salle d'attente car trop de contraintes, mais elle est prévue dans le projet Wilmotte. Un espace de 50 m² sera réservé aux personnes à mobilité réduite.

    Dans la partie Transilien, l'espace sera libéré et réorganisé. L'accueil pour les touristes sera déplacé en face des départs Thalys. Un Starbucks Coffee s'étendra vers l'extérieur avec une terrasse.

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    Ici l'emplacement du futur restaurant de Thierry Marx

    En sous-sol dans le grand hall, on peut déjà voir les améliorations en terme de décoration et de lumières (passage au Led). Dans l'espace RER, qui avait bien besoin d'un coup de jeune, peinture, lumières et signalétiques sont en bonne voie de finition (coût 3,5 M€). De nouveaux commerces ont pris place. Les vingt derniers ouvriront en mars 2016.

    Le souterrain Maubeuge pourra aussi bénéficier de travaux d'étanchéité, reprise du plafond et des caniveaux, éclairage (septembre 2016 à mars 2017). Compter 3 M€.

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    Le tour de la gare commencé rue de Maubeuge s'est terminé à la sortie du souterrain où des anneaux pour vélos ont été installés. L'espace  est  aussi utilisé par les associations caritatives qui distribuent des repas le soir et qui étaient auparavant sur le parvis.

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    D'autres points restent encore à éclaircir notamment sur la reprise de l’intégralité des circulations, le stationnement des autocars de tourisme (étude en cours pour définir les besoins), les porte-huit... Vaste chantier !

     

  • Réunion publique au Louxor sur le projet de promenade urbaine

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    Cinéma Le Louxor

    170 bd de Magenta Paris 10e

    En présence de : 

    Christophe Najdovski, Adjoint à la Maire de Paris chargé des Transports, de la voirie, des déplacements et de l’espace public

    Rémi Féraud, Maire du 10e

    Eric Lejoindre, Maire du 18e

    François Dagnaud, Maire du 19e

    Nous avons reçu l'invitation officielle dont nous vous parlions récemment. L'organisation d'un atelier pour enfants dans une des salles du cinéma est bien confirmée, donc n'hésitez pas à venir samedi, dès 9h45, l'heure d'ouverture des portes du Louxor, pour trouver une bonne place... ! Il est vrai qu'il est prévu dans le cadre de la concertation, d'offrir aux participants des ateliers sur des thèmes différents, et qu'il est judicieux de pouvoir échanger en toute tranquillité. 

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    Pour mémoire, nous vous rappelons que la préfiguration et la co-construction de ce projet a été confié au Collectif Civic Line, qui se présente ainsi sur sa page FaceBook, avec l'ensemble des collaborateurs co-contractants : 
     
    Le collectif CivicLine a été sélectionné par la Ville de Paris pour concevoir et réaliser les futurs aménagements de la Promenade Barbès - Chapelle – Stalingrad ensemble avec les habitants de ces quartiers.

    C'est une équipe pluridisciplinaire qui comprend des architectes, des paysagistes, des constructeurs, des écoles d'architecture, des associations locales et d'autres partenaires: AAA, AIR architectes, Atelier Georges, Halage, APPUI, REFER, REI, OREGON, Public Works, Raumlabor, Michael Silly, Actes et Cites, Yes We Camp, Etamine, Maître Cube, Alexandre Guilly, Doina Petrescu, Etudes Chantiers, Rurban, Gazibo, Espace Canopy, ICI!, ENSA La Villette, ENSA Belleville, MIT, 6B, La Paillasse, Graine de jardin, Vergers Urbains, Les Alchimistes, Le marché sur l’eau, Resto Passerelle, SOS Alterna, Debrouille Compagnie, La Bricolette et Recyclab. 
  • Projet Hôpital Paris Nord et restructuration Lariboisière

    paris,lariboisière,hôpitalUne première réunion d'information et de concertation organisée par l'AP-HP à propos du projet d'Hôpital Universitaire Paris Nord a eu lieu mercredi 15 avril à l'hôpital Bretonneau. Nous y sommes allés pour avoir une idée plus claire de l'impact de ce projet sur la restructuration programmée de Lariboisière.

    Un projet encore à définir

    Au stade actuel, le projet d'hôpital Paris Nord reste encore à définir. Certes des options ont été retenues. D'abord celle qu'il faut construire un hôpital neuf. La rénovation de Bichat et celle de Beaujon, outre que le coût serait supérieur à celui d'une construction neuve, présente trop de contraintes techniques et médicales. Ensuite ce projet entre dans le nécessaire rééquilibrage de l'offre de soins dans le Nord de Paris qui a été un peu délaissé ces dernières années. L'implantation exacte du nouvel établissement, qui sera un hôpital "ouvert" a dit Martin Hirsch, Directeur Général de l'AP-HP, n'est pas encore décidée. Deux sites ont été sélectionnés, l'un à Clichy, l'autre à Saint-Ouen, ce dernier ayant les faveurs de la mairie de Paris. Le projet médical lui-même n'est pas encore arrêté. L'AP-HP veut en faire un lieu d'excellence en matière de soins, de recherche et d'enseignement. Il y aura une annexe, plate forme hospitalière de santé et aussi de proximité, à Claude Bernard. Le projet, qui coûtera environ 900 millions €, sera entièrement financé sur fonds publics, un tiers venant d'une dotation de l'Etat, le reste sur fonds propres de l'AP-HP (Martin Hirsch dit qu'il investit actuellement 400 millions € par an) et par emprunt. Il n'y aura pas de partenariat public/privé, a répété plusieurs fois le Directeur Général.

    Voir la présentation faite par le Directeur Général de l'AP-HP.

    Télécharger la brochure de présentation de l'hôpital Paris Nord (ficher PDF).

    Des sujets qui fâchent

    L'auditoire était très nombreux car il s'agissait d'une toute première présentation publique et officielle du projet. Pas mal de médecins et de soignants avec en renfort des syndicalistes CGT et FO qui n'ont pas manqué de manifester un certain mécontentement.

    D'abord sur le nombre de lits. C'est un sujet classique et récurrent que le nombre de lits. Martin Hirsch affirme que les progrès de la médecine et de la technologie font que la qualité des soins n'est pas liée au nombre de lits d'un hôpital et que le développement de l'ambulatoire est une nécessité. Les syndicats répliquent que cela est un trompe-l’œil pour en fait réaliser une politique d'économies.

    Le sort de certains services comme la maternité ou les urgences (gros problème) n'est pas réglé, tout comme celui du personnel dont Martin Hirsch semble dire que sa quantité n'est en fait pas liée au nombre de lits.

    Le sujet de la proximité de l'offre de soins pour les habitants du Nord Est de Paris et du 18e arrondissement en particulier a été également abordée. Eric Lejoindre, maire du 18e, a dit qu'il serait très soucieux de cet aspect des choses en réponse à un élu communiste du 18e qui, lui, voit dans la fermeture à terme de Bichat la mort d'un hôpital de proximité.

    Disons que d'une manière générale, les syndicats ne voient pas ce projet d'un très bon œil. Certes, ils admettent la nécessité d'une modernisation mais ils constatent aussi une baisse des moyens alloués aux hôpitaux et se demandent comment un tel projet peut se faire dans ce contexte. Ils auraient préféré une rénovation des hôpitaux existants.

    Impact sur le projet Lariboisière

    Les deux projets sont à des stades bien différents. Celui de l'hôpital Paris Nord n'en est qu'à ses débuts (à en croire Martin Hirsch), alors que celui de Lariboisière semble à peu près ficelé. Le Directeur Général a fourni deux chiffres intéressants concernant ce dernier : le coût sera de 290 millions d'euros et il y aura 19% de lits en moins. Pour le reste, il est évident que Lariboisière et le nouvel hôpital Paris Nord seront organisés en fonction l'un de l'autre, ce qui ne parait pas illogique, mais il semble aussi que ces deux projets ne soient pas directement liés l'un à l'autre.

     

  • Salle de conso : pour bien comprendre le projet

    Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement

    Et les mots pour le dire arrivent aisément

    Nicolas Boileau

     

    Allons, ne jouons pas les cuistres mais c'est cette phrase, tout droit sortie de notre mémoire de l'école de la République qui nous est venue à l'esprit en lisant le dernier article de Marie Jauffret-Roustide intitulé sobrement Les salles de consommation à moindre risque, de l'épidémiologie à la politique.

    Nous vous avons déjà présenté cette chercheuse de l'INSERM dans un article du 6 juin 2014 : salle de conso : l'INSERM à l'enquête ! Ces derniers mois, Action Barbès a beaucoup fréquenté les milieux liés à la réduction des risques en matière de toxicomanie et, de ces contacts, il ressort un point commun : à l'unanimité, tous les spécialistes du sujet reconnaissent l'exceptionnelle qualité du travail de Marie Jauffret-Roustide qui fait aujourd'hui référence dans le  domaine de la réduction des risques liés à la toxicomanie en France.

    Marie Jauffret-Roustide a publié le 22 janvier dernier un article dans la revue de sciences humaines et sociales de la Vie des Idées qui fait un point complet de la situation.

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    Cliquer sur l'image pour accéder à l'article

     

    Le style de l'article est clair, point de termes techniques, ce qui le rend accessible à tout un chacun. Marie Jauffret-Roustide n'élude aucun problème et présente le sujet de façon neutre faisant la part entre les partisans et les opposants au projet de salle d'injection supervisée.

    Pour ceux que le sujet intéresse et surtout pour ceux pour qui le projet pose encore problème, il faut lire cet article qui fait référence en l'état actuel des choses.

     

  • Nouveau Lariboisière: un projet réjouissant pour le quartier

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    Nous attendions avec impatience de découvrir le projet du nouveau Lariboisière. Ce fut chose faite jeudi 24 mars avec une présentation à l'hôpital devant une petite centaine d'invités et en présence de Martin Hirsch, directeur de l'AP-HP, Eve Parier, directrice du groupe Lariboisière-St Louis, Bénédicte Isabey, directrice de l'hôpital Lariboisière, Bernard Desmoulin, Architecte associé, le Professeur Rémi Nizard, directeur du pôle médical et le maire du 10e, Rémi Féraud.

    Martin Hirsch a expliqué les raisons de la transformation de ce nouvel hôpital. Pour illustrer la nécessité de ces travaux, il faut savoir qu'entre l'accueil et l'endroit où l'on est soigné, la distance peut atteindre 800m en couloir ! Sans compter sur les 3 sous-sol qui posent des problèmes de communication, de transports et de gestion. Le système pavillonnaire du 19e siècle n'est plus adapté.

    De plus, le projet médical est à refaire : modification de la disposition des locaux, du nombre de lits, médecine ambulatoire de plus en plus importante, une maternité avec davantage de lits... Un projet qui n'est pas isolé puisqu'il s'inscrit dans l'ensemble d'un plus grand projet pour le nord de Paris, avec le pôle Bichat-Beaujon et le projet d'hôpital à Saint-Ouen. "On souhaite apporter aux habitants du nord de Paris la même qualité de soins que sur la rive gauche" a conclu le directeur de l'AP-HP.

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    Le professeur Rémi Nizard a tout d'abord exprimé son émotion de voir ce projet aboutir, fruit d'un long processus collaboratif avec ses collègues de Saint-Louis et d'une réflexion sur le futur hôpital Paris Nord. Le nouveau Lariboisière a été pensé comme une organisation et non comme un bâtiment. On doit réfléchir à des hospitalisations rapides. Une grande place est donnée au numérique ce qui va permettre des communications plus faciles, éviter les gâchis dans la gestion de stocks. Il est évident que ces moyens modernes prendront encore davantage de place dans l'avenir notamment pour améliorer le relai que représente la médecine de ville.

    Les architectes Jérôme Brunet et Bernard Desmoulin ont fait l'unanimité avec leur projet. J. Brunet l'a exprimé : " c'est un enjeu scientifique, médical et aussi urbain dans un quartier en mutation, un quartier très marqué par Hittorrf et plus tard Haussmann. On est sur un socle à deux niveaux avec le plateau médical, un bâtiment compact mais aérien et aéré pour se mélanger au milieu urbain". Bernard Desmoulin a ajouté : "On ne voulait pas imposer une masse à ce quartier. Les vides sont aussi importants que les pleins ! Créer des perspectives, créer des aérations inspirées du contexte, dialoguer avec la gare du Nord.  Le socle est végétalisé pour avoir une continuité avec le boulevard de la Chapelle.

    En entendant cet architecte, nous ne pouvons nous empêcher de penser au nécessaire réaménagement du marché et à sa réduction. C'est maintenant à la Ville d'avoir la volonté politique de le faire. Le maire du 10e l'a dit " On va mettre du beau. Il faut se tourner vers l'avenir et avoir de grands projets ambitieux". On y compte bien pour la promenade urbaine!

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    Le bâtiment Morax à l'angle des rues de Maubeuge et Paré surnommé " le coffre à bijoux".

    Pour voir l'intégralité du projet et les différentes phases du projet, cliquez ici.

     

  • Salle de conso : le projet se précise

    Le vote de la loi Santé en décembre permet le lancement du projet de salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) dans le cadre d'une expérimentation de 6 ans. Les villes de Paris et de Strasbourg ont annoncé leur intention de s'en équiper. Tout cela est désormais bien connu.

    Favorable au projet car y voyant une possibilité d'améliorer significativement les conditions de vie dans le quartier autour de la gare du Nord et de l'hôpital Lariboisière, Action Barbès suit avec attention le développement de ce projet et nous avons rencontré l'association GAIA Paris qui va gérer cette SCMR.

    Plusieurs points sont désormais fixés. La salle sera installée rue Ambroise Paré dans un local de 420m2 sur un seul niveau dont l'hôpital n'a plus l'usage depuis de nombreuses années. C'est une vaste salle tout en longueur qu'il convient d'aménager de façon à ce que tout s'y passe correctement. C'est ainsi qu'un circuit a été conçu qui fait que les usagers de drogue une fois passés dans la salle d'injection supervisée ne pourront pas revenir en arrière. L'étape suivante sera celle de la salle de repos avec possibilité d'un entretien avec une assistante sociale et une personne chargée de l'insertion sociale puis sortie par un couloir qui fera que les entrants et les sortants ne se croiseront pas ou peu.

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    Etat actuel du lieu où sera aménagée l'entrée de la salle

    La salle comprendra 10 postes d'injection, 4 postes d'inhalation sous la surveillance d'éducateurs infirmiers. Elle pourra accueillir au maximum 50 personnes en même temps, GAIA estimant le temps de passage d'un usager à 30 minutes environ. Il y aura une grande salle d'attente à côté du comptoir d'accueil, une salle de repos et des bureaux pour les entretiens individuels. Des bureaux, une salle de réunion modulable, une pièce pour le stockage du matériel sont prévus pour le personnel.

    L'activité de la salle sera sous le contrôle de 6 éducateurs infirmiers avec la présence d'un médecin à temps partiel et d'une assistante sociale. Après une étude auprès des usagers potentiels, GAIA pense fixer les heures d'ouverture de 13h30 à 20h30, sept jours sur sept. Le personnel n'utilisera pas la même entrée que les usagers de drogue.

    Des architectes ont d'ores et déjà travaillé sur le projet. Une demande d'aménagement pour travaux a été déposée fin décembre et une déclaration de travaux le sera mi-février. Celle-ci court sur un délai de deux mois ce qui signifie que les travaux ne commenceront qu'en avril pour une livraison au mieux en septembre. mais GAIA part plutôt sur une ouverture en octobre ou novembre. Ces travaux seront financés par la mairie de Paris, le fonctionnement de la salle restant à la charge de l'Agence Régionale de Santé.

    Reste un sujet qui n'est pas encore traité : le cadre juridique. La très sévère loi de 1970 interdit la détention de la moindre quantité de produits illicites. Or il est clair qu'aucun produit ne sera fourni dans la SCMR et qu'en conséquence les usagers de drogue devront venir avec leur produit. C'est au ministère de la Justice de préparer une circulaire de procédure pénale qui, dans un périmètre soigneusement délimité par lui autour de la SCMR, permettra de déroger à la loi de 1970 en fixant notamment la quantité de drogue qui y sera autorisée, c'est à dire celle correspondant à un usage personnel.