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Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • Effectifs dans les écoles de la rue de la Goutte d'or: des parents s'inquiètent

    Les rentrées scolaires se préparent toujours plusieurs mois à l'avance dans les services académiques. Des modifications de la carte scolaire devraient avoir lieu pour septembre. Nous relayons bien volontiers dans nos colonnes l’inquiétude de certains parents d’élèves des écoles de la rue de la Goutte d’or qui voient d’un mauvais oeil les classes surchargées de la maternelle à la rentrée prochaine. Il s'agit de la polyvalente 49 bis rue de la Goutte d’or et de la maternelle au 57 de la même rue. Ils nous ont sollicités pour publier le communiqué ci-dessous.

    Les parents d'élèves des écoles de la Goutte d'Or se mobilisent actuellement pour que l'Académie de Paris mette en oeuvre des moyens adéquats, suite à la refonte de la carte scolaire du quartier. Face à l'érosion des effectifs ces dernières années dans ces deux écoles, certaines classes avaient dû être supprimées. Le secteur a donc été élargi et les écoles réorganisées en fonction : la polyvalente devient une primaire, tandis que la maternelle accueillera tous les enfants de maternelle. La réforme est prometteuse pour la future primaire puisque les enfants seront accueillis dans de très bonnes conditions avec moins de 20 élèves par classe, eu égard au statut de l'école classée REP plus. En revanche, en maternelle, elle aussi REP plus, l'Académie de Paris prévoit des effectifs à 25 élèves. Pour les parents d'élèves, c'est beaucoup trop : pourquoi ne pas prévoir la même mesure afin d'amorcer le cycle vertueux de la mixité ? Ce qui se joue ici, c'est assurément l'avenir d'un quartier : l'école est le creuset de notre société, et face aux replis sur soi que l'on constate au quotidien, le quartier Barbès peut devenir un véritable laboratoire de la mixité, il en a toutes les caractéristiques. Encore faut-il y mettre les moyens. Des expérimentations prometteuses sont actuellement testées dans d'autres quartiers du 18e arrondissement, au collège, mais pourquoi ne pas s'attaquer au problème dès la maternelle ? Nous le voyons dans nos écoles de la Goutte d'Or, la mixité sociale est bénéfique pour tous les enfants quand les équipes enseignantes sont aussi investies et les effectifs limités. Mais à quoi servent les moyens mis à disposition en REP plus (sorties, projets culturels etc.) quand l'enseignant ne peut accorder un temps d'attention à chaque élève de la classe, comme cela risque d'être le cas l'an prochain à la maternelle ?
    Les habitants du quartier sont soucieux de garantir la qualité du "vivre ensemble" qui caractérise la population mixte, mais solidaire, du quartier de la Goutte d'Or, ce dont l'école républicaine et publique est le meilleur garant, quand elle sait donner sa chance à chacun. L'Académie de Paris n'a pas répondu à nos sollicitations, à ce jour. Espérons que les parents seront entendus car ils constituent assurément le meilleur allié de l'éducation nationale dans ce projet d'une école qui fait la part belle tant aux apprentissages qu'aux cultures multiples d'un monde en pleine mutation.

    Les représentants des parents d'élèves des écoles de la Goutte d'Or

    Nous suivrons avec attention l'évolution de ce dossier et les réponses de l'Académie de Paris.

  • Parvis de la Gare de l'Est : ”1914-2014, Du pain & des liens” !

    Outre le colloque "Gares en Guerre 1914-1918" et l'exposition "Le 10e dans la Guerre", un projet présentera, à partir de vendredi après-midi, d'une part, le rôle essentiel de la gare comme "sas" entre le front et l'Arrière et, d'autre part, la question de l'alimentation des soldats pendant la Grande Guerre.

    Cet événement "1914-2014, Du pain & des liens" vous sensibilisera au rôle de la nourriture durant la Première Guerre Mondiale, devenant un moment de partage et le symbole de la solidarité entre les permissionnaires et la population civile. Et c'est à la Gare de l'Est, carrefour entre les soldats mobilisés et leurs familles, que sont exprimées ces émotions, entre les départs, les retrouvailles et les peurs.

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    Cet événement se déroulera sur le parvis de la Gare de l'Est du vendredi 5 septembre à partir de 14h jusqu'au dimanche 7 septembre (chaque jour dès 9h), et se composera d'un parcours dans un univers sonore et participatif. Les visiteurs et les passants seront ainsi conviés à un univers sensoriel, inspiré par le travail d'Emmanuelle Cronier (Maître de conférence en histoire contemporaine à l'université Picardie-Jules Verne) avec une scénographie conçue par les étudiants de l'une des plus grandes écoles d'art et de design en Europe, l'Ecole Boulle.

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     Cliquez sur l'affiche pour télécharger le programme détaillé.

     

    Ouvert dès 14h vendredi 5 septembre, l’événement sera inauguré à 18h. A 19h, vous pourrez assister au concert de l'Orchestre d'harmonie du chemin de fer du Nord.

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    Plusieurs visites guidées (du parcours mais aussi de la Gare de l'Est, du quartier des 2 Gares) sont proposées pendant cette exposition. L'inscription pour ces visites (dans la limite des places disponibles) se fait en cliquant soit sur les liens dans le programme téléchargeable ci-dessus soit sur le site de "Rails et histoire" ici.

    Vous pourrez également y découvrir, en avant-première (avant son exposition au musée La Piscine de Roubaix) l'oeuvre "Wool War One" de la plasticienne Délit Maille, qui sera présente à la Gare de l'Est le dimanche 7 septembre à 15h pour présenter son projet (Délit Maille vous invite également à découvrir sur sa page Facebook les différents personnages de "Wool War One").

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     © Délit Maille

  • Elysée Montmartre : les travaux ont commencé

    paris,élysée-montmartre,frecnh cancan,histoire,patrimoine22 mars 2011  -   Il y a plus de 3 ans déjà, sous un soleil matinal,  un incendie ravageait l'Elysée Montmartre. Depuis 1988, Garance production animait cette salle,  une des plus belles de Paris, inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Garance production expulsé par le propriétaire quelques mois après l'incendie, il y eut bataille juridique, puis dépôt de bilan récemment.


    Une renaissance, on n'osait l'espérer… Mais depuis quelques semaines, un échafaudage cache la façade familière, les panneaux nous informent :


    RÉHABILITATION D'UN BÂTIMENT À USAGE DE SALLE DE SPECTACLES AVEC RECONSTRUCTION DE PLANCHERS,
    RÉFECTION DE L'ENSEMBLE DES STRUCTURES ET DES TOITURES SUITE À UN INCENDIE 
    AVEC MISE AUX NORMES DE SÉCURITÉ ET D'ACCESSIBILITÉ   
    RÉFECTION DES FAÇADES ET DEVANTURES  -  COMMERCES

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    C'est le même duo qu'au Trianon voisin, Julien Labrousse et Abel Nahmias, qui a racheté le site de 3 500 m² et se lance une nouvelle fois dans la reconstruction d'un lieu emblématique.


    Projet ambitieux, ils sont conscients que "la barre est haute" pour recréer une salle digne de son passé tumultueux… L'édifice a vu se produire tout ce que le XIXe siècle a accueilli d'artistes et de fêtes populaires : d'abord salle de bal dédiée au French cancan, au théâtre, puis aux concerts, l'Elysée Montmartre a accueilli entre autres la célèbre danseuse La Goulue, la 100e représentation de « l'Assommoir » d’Émile Zola, en 1879, puis encore des combats de catch entre le Bourreau de Béthune et l'Ange blanc.

    Alors, deux années de travaux, un architecte "jeune et précis", une étroite collaboration avec les Architectes des Bâtiments de France (ABF), un conseiller artistique, sont les principaux garants d'une recréation fidèle de la salle telle qu'elle était au début du XXe siècle.
    Malheureusement, la charpente métallique récupérée du Pavillon de France édifié par Gustave Eiffel pour l’Exposition universelle de 1889, n'a pas résisté aux flammes.

    Un livre existe déjà sur l'histoire du lieu, il sera enrichi grâce aux apports d'un documentaliste-iconographe et devrait bientôt trouver éditeur.

    La programmation des événements et concerts sera assez proche de ce qu'elle était, peut-être là aussi plus ambitieuse, mais il n'y aura plus les "nuits", trop dommageables au site.

    Rendez-vous dans quelques temps, quand le projet sera finalisé, les maquettes permettront d'imaginer la prochaine vie de l'ancien temple du French cancan.

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    Photo site dixhuitinfo.fr

     

  • Jour de fête rue Pajol

    C'est aujourd'hui l’inauguration de l’esplanade Nathalie Sarraute, qui borde les équipements de la ZAC Pajol : une auberge de jeunesse baptisée Yves Robert et une bibliothèque du nom de l'homme de lettres et ancien président tchèque Vaclav Havel.

    Les visites inaugurales ont lieu le 7 novembre à 15h30, l'entrée est filtrée, il faut être invité, voir sur le site de la mairie du 18e.. 

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    Les habitants venus au conseil de quartier Chapelle - Marx Dormoy en octobre dernier avaient fait part de leur mécontentement au commissaire Bouard : la rue Pajol serait souvent le lieu d'attroupements bruyants, des nuisances sonores mais surtout nocturnes. Sans doute l'esplanade offre-t-elle un espace attrayant, particulièrement en été, quand les soirées sont longues. Pour autant, qu'en penser ? Faudrait-il renoncer à embellir la ville, à rendre l'espace plus agréable, l'aménager et tenter de le "végétaliser" par la plantation d'arbres ou d'autres espèces plus modestes en taille, sous prétexte que des jeunes les utilisent et pas toujours de la manière la plus respectueuse pour le voisinage ? Ne faudrait-il pas plutôt s'en prendre aux lacunes de leur éducation, à l'absence de dialogue entre générations et au manque de lieux où le bruit ne serait pas un problème ? 

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    La Halle Pajol qui accueille l'auberge de jeunesse et la bibliothèque est un bâtiment à énergie positive, ce qui doit être souligné autant que possible, tant ces constructions sont encore rares en France. 

    Pour résumer très brièvement, loin de consommer de l'énergie, elle en génère au-delà de ses propres besoins, grâce aux 3 500 m² de panneaux solaires photovoltaïques installés sur le toit de l'auberge de jeunesse.

    A côté de cette technologie de pointe, le trottoir qui lui fait face prend des allures de province qui ne manquent pas de charmes. Il serait dommage de ne pas le relever !

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    En mai dernier, la Halle Pajol avait déjà fêté ses 10 ans sous l'impulsion des associations qui ont participé à la grande aventure de la transformation de ce quartier très enclavé et limité par les voies de chemin de fer. Une réussite de la concertation au Grand Parquet. A noter que dans son bulletin d'octobre 2013, l'association SOS Paris, grand défenseur du patrimoine parisien, a qualifié le projet de ZAC Pujol de "réussite", alliant modernité et respect de son histoire. Enfin, un article dans Liaison d'octobre a salué la mobilisation exemplaire qui a conduit à terme de beau projet et son succès salué de toutes parts (voir l'article dans le n° 155 sous la plume d'Olivier Ansart, président de l'ASA PNE 18).

  • Autolib' suite ......

    Vélib' .....

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    ... euh, pardon, Autolib', du moins sa phase d'essai, c'est parti !

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    Le projet Autolib' suit son cours à Paris et dans les villes voisines de la capitale avec l'inauguration dimanche matin de quelques stations qui vont permettre en deux mois de tester le système. Le lancement officiel de l'opération est pour début décembre prochain.

    A grand renfort de presse, la station située au 26 avenue Trudaine a fait l'objet d'une attention particulière en ce dimanche matin de la part des dirigeants d'Autolib'.

    La station de l'avenue Trudaine comporte cinq places réservées à Autolib' et quatre véhicules parmi les 60 livrés par la société Bolloré à Autolib' étaient l'objet de la curiosité des passants.

    Le véhicule est un petit 4 places, assez austère de présentation.

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    L'intérieur est lui aussi un peu tristounet mais semble être très fonctionnel, avec le positionnement par satellite.

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    Le fonctionnement d'Autolib' tient manifestement compte des problèmes rencontrés avec Vélib'.

    Lorsque vous prendrez une voiture, vous indiquerez votre lieu de destination et l'ordinateur vous dira où est la station la plus proche en réservant pour vous une place dans cette même station. Au cas où la station n'aurait pas de places disponibles, on vous proposera l'alternative la plus proche.

    A noter également que l'abonnement ne sera pas obligatoire. Une utilisation ponctuelle sera possible. Néanmoins, contrairement à Vélib', toutes les stations ne permettront pas cette opération. Seules celles dotées d'un point d'accueil (comme celle de l'avenue Trudaine) ouvriront cette possibilité.

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    Le délivreur du sésame (le badge) ne sera pas dans toutes les stations !

    Lorsque l'on prend la voiture, on la débranche de sa borne, et opération inverse à l'arrivée. Le passage d'un badge au dessus de la borne libère son capot et la prise électrique qui y est logée.

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    La presse l'a essayée et nous en parle.

    Rappelons qu'Autolib' est un syndicat qui regroupe des communes d'Ile de France dont Paris et qui a confié à Bolloré la fourniture des véhicules. C'est un pari risqué pour Vincent Bolloré qui semble certain que la technologie utilisée pour les batteries, dont il est l'unique propriétaire, est fiable. L'exprience nous dira s'il a raison.

    C'est un pari aussi pour la Ville de Paris en particulier. Quoiqu'on en dise, Vélib' est un succès. Les petits vélos assez moches sont maintenant entrés dans le quotidien des Parisiens. En sera t-il de même pour les voitures électriques grises ? Certains ne vont pas manquer de se plaindre des places de stationnement supprimées par Autolib'. D'autres que cela va encore augmenter le nombre de véhicules dans Paris et partant, les embouteillages. Enfin, les écolos doutent à la fois de l'impact écologique et de la solidité financière du projet.

    Peut-être, avec un peu de recul, peut-on voir aussi bien dans Vélib' que dans Autolib' une nouvelle approche de notre vie urbaine quotidienne. Voiture électrique, vélo, systèmes de transport différents de ce qui existait jusqu'à maintenant (libre service, véhicules partagés), par touches successives, nous allons vers un monde nouveau, ce qui ne signifie pas que les solutions retenues aujourd'hui soient les bonnes, mais il faut essayer.

    A suivre ...

  • Toujours de l'émotion autour de l'église Saint-Bernard

    Nous avons écrit en janvier dernier un article sur le projet d'extension de l'école située près de l'église Saint-Bernard dans le quartier de la Goutte d'Or. Cette extension suscite beaucoup d'émotion, des positions favorables et de nombreuses oppositions. Les permis de construire se sont succédés, sans beaucoup de modifications notables, puisque le résultat est toujours combattu par un groupe d'habitants très engagés dans la sauvegarde du patrimoine, parmi eux l'association Cavé-Goutte d'Or et également AQSB, les Amis du Quartier Saint-Bernard.

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    La faible actualité du blog nous permet d'afficher le tract que nous a fait parvenir AQSB et qui reprend de façon simple et illustrée l'enjeu de ce dossier : cacher en partie l'église classée pour agrandir l'école, ou augmenter la surface utile de l'établissement scolaire sans nuire au patrimoine ? Deux projets... à vous de vous faire une opinion. 

    Aux habitants concernés par les alentours de l’église Saint Bernard …

    Protégeons ce qui reste du patrimoine architectural de la Goutte d’Or, hélas furieusement défiguré depuis une bonne trentaine d'années.

    L'agrandissement de l'école Saint Bernard, à quelques mètres de l'église du même nom, classée monument historique, est imminent.

    Personne, ni aucune association (Action Barbès, Cavé Goutte d’Or …) ne met en doute la nécessité de l’extension de cette école que tous apprécient.

    Mais le bâtiment prévu ne s’intègre absolument pas dans ce lieu protégé, entre le monument historique et la Salle Saint Bruno.

    Pour vous en convaincre, voici à gauche une photo 1 du surélévement de l’immeuble existant, et à droite l’”empreinte” du bâtiment prévu, cachant une partie de l’Eglise (photo 2) :

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    Un autre architecte a fait une proposition de bon sens : surélever d’un étage le bâtiment existant, ce qui préserve la cour, ménage l'environnement de la place, et augmente la surface de l’extension !

    Voici à gauche le bâtiment prévu (dans la cour) et à droite la surélévation proposée :

    Capture d’écran 2016-07-31 à 19.00.29.jpg

    Vous êtes convaincu ? Diffusez largement ce document, affichez-le dans vos commerces, envoyez-le à vos voisins, votre conseiller municipal, à l’Archevêque de Paris, aux associations, aux conseils de quartier à la Maire de Paris … à toute personne qui voudra s’associer à cette préservation de notre quartier.

    Merci d’avance.

     

  • Librairie Le Pied à Terre, une nouvelle venue à Château-Rouge

    C'est tout tout en bas de la rue Custine. Jusqu'à il y a peu, c'était un grand marchand de peinture, modèle gros bidons jusqu'au plafond. Puis le magasin s'est empoussiéré, a fermé.

    librairie,18e,custine


    Ce bel espace abandonné n'est pas tombé dans l'oreille d'un aveugle ! Trois potes, Lucie, Julien et Thibaud, qui ont du naître entre deux pages de bouquin se sont associés et ont acheté l'endroit.

    Fait tomber le faux plafond. Belle hauteur. Tout passé au blanc. Bel éclairage, tout simple, tout visible. Superbe carrelage d'époque. Des livres, des livres, que des livres partout ! Jusqu’au fond, tout là-bas ! "Non, monsieur, ce n'est pas un miroir, la librairie va bien jusque tout là-bas" ! Là-bas, c'est un bel espace BD, de 0 à 11,5 ans côté pile, de 11,5 à 100 ans côté face.

    Et voilà, vous êtes à la belle librairie, Le Pied à Terre, trente mètres de façade, à 60 mètres du métro Château Rouge. Le gang des trois a signé le local … en avril, juste avant la Covid "On ne pouvait pas lâcher, le projet était trop beau", dit Lucie. 

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    Le 22 septembre, la vraie ouverture. Et c'est rigolo, on a l'impression que le Pied à Terre a toujours été là, à deux pas du Rio Grande qui sépare la Goutte d'Or de Montmartre (aka le boulevard Barbès). Justement, pourquoi là ? La réponse fuse : "Pour la vivacité du quartier !". Et le grand voisin, Gibert Joseph ? "Pas de problème, et même, ils ont de très bons vendeurs livres. Le Pied à Terre, ce n'est pas le même projet, c'est une vraie librairie de quartier. On fait tout à nous trois. Que des livres, pas d'enveloppes, de stylos, de DVD, pas de machine à café. Pas de "scolaire", sauf sur commande". Et vous lisez tout ? "Oui, ou presque, et on met plein d'annotations sur les livres. On aide, on suggère, on guide". Alors, deux conseils ! "Ahhh, une seconde ! Ça serait "Autobiographie du Rouge", un roman d'apprentissage de Anne Carson, inspiré de la mythologie grecque. Aussi "L'Arabe du Futur 5", bien d'aujourd'hui !". Allez Lucie, un dernier ! " Alors, "Histoires de la Nuit" de Laurent Mauvignier, un thriller psychologique MAGISTRAL !"
    Nous abandonnons Lucie à sa pratique, aussi près, enfin!, des cadeaux de noël, et promettons de revenir, dès que nous aurons deux ou trois heures de temps libre !

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    Librairie Le Pied à Terre

    9 rue Custine, Paris 18e

    01 44 85 20 68 

    contact@librairielepiedaterre.com

    Du lundi 7 au 31 décembre, tous les jours :

    • Du lundi au samedi : 10h-20h
    • Le dimanche : 11h-19h
  • Plan Climat de Paris

    Néanmoins, deux points n’ont pas été traités.

    D’abord l’élaboration d’un état des lieux « objectif » par une autorité experte indiscutable. Il n’est bien sûr pas question de contester la légitimité de telle ou telle association ou de tel ou tel organisme à traiter cette question mais la multiplication des avis ne constitue pas pour ceux qui ne sont pas spécialistes des points de repères sur lesquels ils peuvent s’appuyer pour se forger une opinion équilibrée et surtout évaluer les risques encourus Ne serait-ce pas par exemple, le rôle du Conseil Economique et Social de nous faire un point complet et neutre de la situation ?

    Ensuite, il serait utile d’établir les zones de divergences entre les différents avis, autrement dit de quoi parlons-nous exactement ? Où s’arrête notre consensus sur le nucléaire ? Que sommes-nous prêts à accepter concernant les OGM ? Quand et avec quelle intensité sommes-nous prêts à modifier nos comportements individuels pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ? Les solutions viendront elles d’une attitude « de conservation » comme certains le préconisent ou bien dans le développement de la technologie comme le demandent certains autres ?

    Pour rester positif, reconnaissons que ces débats en cours, que ce soit à l’échelle de Paris ou à celui du pays tout entier, sont utiles et même nécessaires tant la question de l’environnement est cruciale et urgente. Adopté par le Conseil de Paris, il est souhaitable que la Plan Climat de Paris fasse l’objet d’une appropriation par l’ensemble des parisiens, sans quoi il sera sans effet.

    6a37e7a4307a74a04f759ce80c71369f.jpgAinsi le Conseil de Paris a adopté le Plan Climat à l'unanimité.

    Le débat lui-même n’a rien apporté de nouveau, les intervenants restant sur leurs positions respectives à savoir une sorte d’autosatisfaction du côté socialiste, une tentative de récupération du processus par l’UMP s’appuyant sur le Grenelle de l’environnement actuellement en cours, un entre deux de la part du MoDem courtisé à la fois par les socialistes et l’UMP, une radicalisation des Verts dont le discours est assez dur vis-à-vis des socialistes. Bref, il est clair que la perspective des élections municipales était dans toutes les têtes lors du Conseil de Paris la semaine dernière, et pour un tel sujet, on peut le regretter.

    Vous trouverez dans les documents mis à disposition sur le site de la Maire de Paris les orientations et mesures qui seront mises en œuvre par la Ville (logements, transports, consommation de la Ville) afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Chacun est bien conscient qu’il ne s’agit là que d’une contribution, certes importante puisque Paris contribue largement au processus de rejet de gaz à effet de serre, mais que rien ne sera possible sans une « globalisation » du problème d’une part, sans des changements de comportement individuel d’autre part.

    Si la Plan Climat a le mérite de sensibiliser les Parisiens sur la question du réchauffement climatique, on peut s’interroger sur la méthode employée pour l’élaborer, la question se posant également à propos de l’actuel « Grenelle de l’environnement ».

  • Point de vue

    Le développement durable dans le 9è cela implique également que la mairie contribue activement à l’évolution de l’habitat ancien afin qu’il devienne plus écologique.

    Nous aiderons les propriétaires à établir un diagnostic énergétique de leurs logements afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, les gaspillages énergétiques et de les informer sur les aides ou subventions possibles.

    Nous souhaitons aussi limiter les nuisances liées à la climatisation en renforçant le réseau « Climespace » (réseau de climatisation souterrain) et en restreignant l’installation des climatiseurs à l’extérieur.

    Notre objectif est aussi de permettre que le 9è arrondissement retrouve un meilleur équilibre entre ses différentes activités pour le bien-être de ses habitants.

    En effet, le 9ème étant un arrondissement central il est énormément traversé, notamment par les automobilistes, et étant un arrondissement d’activités économiques et commerciales il accueille de nombreux bureaux. Ils se créent ainsi des déséquilibres : certaines rues sont suroccupées la semaine mais sont vides le week-end, pour d’autres c’est l’inverse.

    Notre volonté est que, dans notre arrondissement, traversé par de gros axes de circulation, il soit possible d’occuper l’espace public différemment afin que les habitants et notamment les enfants puissent y vivre dans la tranquillité, et ainsi se le réapproprient.

    Pour cela nous souhaitons notamment aménager certains axes de circulation pour en diminuer la dangerosité et fluidifier la circulation, transformer certaines grandes places routières, en places urbaines, plus sûres pour les piétons et les cyclistes, développer les pistes cyclables dans l’arrondissement, encourager une nouvelle façon d’utiliser la voiture (covoiturage, autolib’) et lutter contre l’envahissement de l’espace public par les deux-roues motorisés en créant de nouvelles zones de stationnement spécifiques, particulièrement dans certains de nos quartiers où les rues et donc les trottoirs sont étroits.

    Nous souhaitons également transformer certaines rues en espaces piétonniers temporaires, le dimanche par exemple, ou en « rues-jardin » à l’image de la rue Sainte-Cécile afin d’en faire de nouveaux lieux de détente et de loisirs pour les habitants.

    Le 9è, très « minéral » dispose de peu d’espaces verts. Pour y remédier nous poursuivrons la végétalisation de l’arrondissement en plantant des arbres partout où cela est possible, et en végétalisant des toitures et des murs pignons.
     

    L’écologie urbaine : quel sens dans un arrondissement comme le nôtre ?

    Par Jacques Bravo – Parti Socialisteacfd2183eedc72643858470ffd87fd80.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    L’écologie urbaine dans un arrondissement très dense comme le 9ème cela signifie le faire évoluer dans une perspective de développement durable, c’est-à-dire permettre un développement maîtrisé et de qualité, et d’y instaurer un équilibre entre ses différents acteurs et entre le minéral et le végétal, afin d’améliorer le cadre de vie de ses habitants.

    Pour cela nous privilégierons l’éco-construction avec l’application du label Haute Qualité Environnementale dans les nouveaux programmes municipaux (écoles, crèches), la mise en place d’audits énergétiques, de l’isolation thermique et acoustique des bâtiments et des immeubles dépendants de la ville, ainsi que le développement de l’énergie solaire.

  • Un enclos sous le viaduc

    Nous avions évoqué en novembre dernier le campement de jeunes hommes, essentiellement, immigrés et selon toute vraisemblance sans papiers, campement démembré à la demande de la mairie.

    Depuis lors, des mesures de fermeture de cet espace ont été prises et il est désormais entouré d'un grillage vert d'environ deux mètres de hauteur, qui en interdit l'accès. On peut imaginer que la suppression de l'abri ne supprime pas les personnes qui s'y rassemblaient. Où sont-elles maintenant ?

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    On a connu ces dernières années, rien que dans le 10e, l'expulsion des tentes le long du Canal Saint-Martin, l'expulsion des jeunes Afghans du square Villemin, le réaménagement du parvis de la Gare du Nord (dépose de la marquise et fermeture des recoins au pied de la façade), et d'autres sans doute.

    En juillet dernier, Le Monde relatait l'évacuation, une de plus à cet endroit, des quelque deux cents personnes, qui vivaient le long du canal Saint-Martin, sous les ponts Louis-Blanc et La Fayette, dans des conditions d'insalubrité et de précarité qui ont conduit régulièrement à de la violence. Les communiqués de la Mairie de Paris et du Ministère de l'émigration d'alors sont ensuite contradictoires: les uns affirmaient qu'une majorité de migrants étaient des demandeurs d'asile et à ce titre étaient en attente d'un hébergement, que l'Etat tardait à mettre en place. Les autres prétendaient qu'ils étaient en situation irrégulière, sans autorisation de séjour en France et constituaient "la principale plate-forme de transit des filières d'immigration irrégulière à destination de la Grande-Bretagne"... Qui croire ?  La Ville de Paris réserve toutefois une part importante de son budget pour tenter d'apporter une aide suffisante à ces populations dont le nombre ne diminue pas. Pas simple!

     Oserons-nous reprendre quelques commentaires extraits du Monde à la suite de la publication de cet article paru le 20 juillet 2010 ?

    "A quand l'évacuation des nombreux camps français, composés d'individus lourdement armés, en Afghanistan. Tu viens désarmé chez l'occidental et t'es un problème, il vient chez toi armé, t'occupe et te bombarde et il trouve ça juste et bien. Quelle belle mentalité!"

    "Des soldats français se font tuer en Afghanistan pour libérer le pays de la dictature des talibans, et pendant ce temps, le contribuable français paie pour accueillir des Afghans qui préfèrent déserter leur pays plutôt que de contribuer à sa libération. On marche vraiment sur la tête."

    Le monde est compliqué, même vu du coin de la rue.

  • Avec l’enceinte de Thiers 1840 : Paris se coupe durablement de ses banlieues

    D'une enceinte à l'autre

    Notre carrefour Barbès et le quartier du même nom, auquel nous avons modestement contribué à donner une existance aux yeux des élus, était au coeur du développement de Paris au moment de la destruction de l’enceinte des Fermiers Généraux et des nombreuses barrières qui en permettaient le franchissement, moyennant l’abandon de quelques monnaies sonnantes et trébuchantes. Il est à cheval sur les faubourgs et les nouveaux quartiers, qui n’étaient quelques années auparavant que la « zone », et offraient des habitations très précaires à des populations venues parfois de loin avec l’espoir de louer leurs bras et de gagner leur pain. La chute de ce mur a largement contribué à la dynamique de la ville. 


    Paris visite guidée #6, Pavillon de l'Arsenal par Pavillon-Arsenal

    (Malgré une tentative auprès du Pavillon de l'Arsenal, on ne saura pas ce qu'a fait Orson Welles, subjugué par la gare d'Orsay... Vous le savez peut-être ? Dites-le nous.)

    Plus tard, au lendemain de la Première Guerre Mondiale, l’effacement de l’enceinte de Thiers, si comme le dit la vidéo du Pavillon de l’Arsenal a constitué une réserve d’espaces verts, n’a pas fait disparaître la coupure avec la banlieue. Aujourd’hui comme hier, d’une autre manière, ce sont ses gares qui relient Paris à sa banlieue. Quand la ville était enserrée dans ses « fortif », les seules percées étaient les lignes ferroviaires. Depuis des décennies maintenant, le boulevard périphérique a repris ce rôle d’isolement de la capitale. L’arrivée de banlieusards en rangs serrés dans les gares parisiennes chaque matin reflètent pourtant la relation étroite et l’interdépendance qui existent entre les deux. Malgré son importance, le flux piétonnier rassure. Les centaines de kilomètres d’embouteillage sur les accès autoroutiers, en revanche, inquiètent…

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    En dehors des activités contraintes, comme se rendre sur son lieu de travail, le passage des enceintes qu’elles soient dans la réalité ou dans les têtes, a du mal à aller de soi. Il n’est qu’à observer les habitudes des habitants de chaque côté du viaduc du métro, dans notre quartier, comme celles des habitants de Paris ou d’Aubervilliers, pour ne citer que ceux qui nous sont proches. L'attraction vient du centre, du cœur de ville, rarement en sens inverse. Pourquoi dans ces conditions s’étonner que les jeunes des quartiers périphériques préfèrent faire la fête dans Paris, préférent ses bars et ses terrasses ? Les actifs viennent y travailler le jour par milliers en descendant du train ou du RER, les mêmes et d’autres souhaitent profiter de la vie nocturne parisienne… Il sera difficile d'aller à contre courant.

    L’attrait inverse, c’est à dire de l’extérieur sur ceux de l’intérieur, ne s’exerce qu’avec l’âge, l'arrivée des jeunes enfants, le besoin d’espace et de nature… Mais qu’ils atteignent quinze ou seize ans et tout est à reprendre !

  • Un cercle de silence pour les demandeurs d'asile

     Nous relayons aujourd’hui sur ce blog l’appel au cercle de silence de l’association Ensemble nous sommes le 10e, dont nous sommes adhérent en tant qu’association, pour ce samedi 14 mai, de 17h à 18h, devant le parvis de l’église Saint-Laurent, 68, boulevard de Magenta.

    Fin avril, nous avions assisté au conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul (voir notre compte rendu) intitulé « Errance autour des gares, quelles solutions ? », au cours duquel les habitants avaient relevé le nombre grandissant de sans domicile, de précaires dormant sur le pas de leur porte…. Une des causes de cette errance dans nos rues, pour partie au moins, qu’elle soit liée à la toxicomanie ou non, reste la carence de l’état à proposer un hébergement aux demandeurs d’asile, qui viennent grossir les rangs des sans-logis.

    Voici le tract que signent Ensemble nous sommes le 10e et Afghan Awara - ATTAC 9/10 - Collectif de soutien des exilés du 10e - Comité des sans logis, Europe Écologie Les Verts 10 - Français Langue d’Accueil - La Cantine Afghane, LDH 10/11 - MRAP - NPA 10 - PCF 10

     "Non-hébergement des demandeurs d’asile : un Etat hors-la-loi"

    "Les organisations signataires ont, à de nombreuses reprises, interpelé les pouvoirs publics mais, confrontées à leur silence, elles se sont regroupées et organisent un Cercle de silence.

    Non-hébergement des demandeurs d’asile : un Etat hors-la-loi.

    Encore 7 fois condamné en avril l’Etat refuse toujours d’appliquer la loi et les décisions de justice. Depuis novembre 2009, plus de 250 demandeurs d’asile ont, avec l’aide d’associations, saisi le tribunal administratif contre le préfet d’Île-de-France parce qu’il ne les avait pas hébergés comme le prévoit la réglementation (directive de 2003 de l’Union européenne).

     Ce texte oblige les Etats à assurer aux demandeurs d’asile (qui, rappelons le, n’ont pas le droit de travailler et n’ont donc pas les moyens de subvenir par eux-mêmes à leurs besoins) des "conditions d’accueil comprenant le logement, la nourriture et l’habillement, fournis en nature ou sous forme d’allocation financière ou de bons, ainsi qu’une allocation journalière".

    L’État continue cependant d’ignorer la plupart de ces injonctions de la justice et, dans cette affaire, est délibérément hors la loi"affiche-rallye.jpg Le MRAP organise le même jour un rallye dans le même esprit de défense des droits de l'Homme, d'où qu'il vienne... Plus d'infos.