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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Réaménagement des Grands Boulevards : 1ère réunion de concertation

    Nous avons annoncé cette première réunion de concertation  ici même (voir article du 29 mars) et en délégation, Action Barbès, s’est rendu sur place. La Ville a choisi le Gymnase Jean Verdier, situé dans le 10e arrondissement, non loin  de la place de la République, pour accueillir les quelques 200 personnes, riverains, commerçants, représentants d'associations, venus entendre les urbanistes parisiens.

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    Les services de la ville avaient préparé une présentation (en ligne prochainement sur le site de la mairie du 10e) avec de nombreuses photos pour illustrer le projet, dont on nous dit bien qu’il n’est qu’au stade de la proposition, puisque la concertation ne fait que commencer, et que, Annick Lepetit le dit elle-même, les habitants et les usagers des quartiers longeant les Grands Boulevards, sont les meilleurs experts.

    Pour répondre aux questions et remarques du public, les maires des 2, 3, 9, 10  arrondissements et Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris chargée de la voirie et des transports. Concernés par ce vaste projet de mise à double sens de cinq  boulevards – Saint-Martin, Saint-Denis, Bonne Nouvelle, Poissonnière, Montmartre -, la Préfecture de police et la RATP, l’agence de développement de Paris, avaient également  leur représentant.

    Quelques chiffres et spécificités

    C’est un axe de 1700 mètres du carrefour Richelieu- Drouot à la place de la République ;
    Des boulevards de largeur variable : Saint-Martin 12,50 à 17 m, Saint-Denis 14 à 15 m, Bonne Nouvelle 16 à 17 m, Poissonnière 15,50 à 17 m, et Montmartre 15 m, source de problèmes évidents ;
    Bordés par des zones 30 et de nombreux équipements culturels ;
    Les traversées piétonnes varient de 12,50 à 17m selon les endroits.
    On relève la présence de 3 lignes de bus (20-39-48) et de 5 stations de métro.
    Pour le stationnement, il faut tenir compte des 7 stations de taxis.
    De 119 places de stationnement VL (véhicules légers) dont 17 aires de livraisons et de 23 mètres linéaires de stationnement pour les deux-roues.
    Les débits moyens de circulation automobile aux heures de pointe varient le matin de 1100 véhicules/h à 1800 le soir.
    C’est un axe accidentogène en raison de la vitesse excessive et des fréquents changements de file et cela pour plus de 50% des accidents mettant en cause des deux- roues motorisés. Une vraie autoroute urbaine...

    Qu'est ce qui devrait changer? Que dit le projet ?

    Dans le sens Est-Ouest, soit de République vers Opéra, le projet propose un couloir de bus ouvert aux vélos de 3,50 m et 2 files de circulation automobile.

    Dans le sens contraire, Ouest-Est, il propose une file de stationnement, sur la rive Sud, une bande cyclable de 1,50 m bordée d’un zèbrage peint au sol de 70 cm et une seule voie de circulation, dont on comprend qu’elle a pour but de soulager l’axe Quatre-septembre- Réaumur.

    Par ailleurs, seront créés 22 refuges au centre de la chaussée pour les piétons (comme sur le boulevard de Magenta), des stationnements en lincoln sur certains tronçons et un traitement spécifique en entrée et sortie des quartiers en zone 30 km/h, enfin des itinéraires cyclables sécurisés. A cette question des pistes cyclables, certains ne voient pas d’un bon œil le passage de la piste cyclable par la rue René Boulanger, car cette solution, voire ce détour, cassera la continuité de la piste ou, au moins, sa lisibilité. Il semble pourtant difficile de faire autrement étant donné l’étroitesse de la chaussée du boulevard Saint-Martin, très encaissé à cet endroit.

    « On fera aussi le ménage dans le mobilier urbain » affirme la Direction de la Voirie et des Dépalcements.

    Notons que les pieds d'arbres seront traités en stabilisé avec grilles ! Ce que nous demandions dès le début des plantations sur le boulevard de Magenta, Rémi Féraud ayant lui même reconnu l'échec de ces plantations lors de la réunion du comité de pilotage du 17 mars dernier, à l’Hôtel de Ville.

    La concertation continuera avec les différents partenaires de la ville concernés, les associations et les conseils de quartier jusqu'en juillet de cette année. Puis mi 2012, on passera aux études et aux marchés publics avec un début des travaux prévu pour l’été 2012 et la livraison au printemps 2013 en même temps que la place de la République.

    Un projet plutôt bien accueilli

    Les associations de commerçants et de salles de spectacles approuvent le principe du réaménagement mais insistent sur la nécessité de bien écouter les riverains;

    Des inquiétudes nombreuses se manifestent sur la question des reports de circulation dans les rues limitrophes, voire même sur les artères qui ne sont pas dans la toute proximité… comme la rue de Paradis. La DVD déclare que des études sont faites pour anticiper tous les problèmes de report.

    D’autres craignent pour les cyclistes dans l'axe O/E et dénoncent le manque de continuité du cheminement de l’axe E/O. Des interventions posent la question des étalages et terrasses : les commerçants devront respecter le nouveau règlement de la Ville (l'association Droits du piéton insiste pour que les maires d'arrondissement soient très précis dans l'élaboration des Chartes, sensées être plus efficaces sur le respect du règlement). D’autres enfin s’inquiètent de la suppression prévue des potelets qui risque d'entrainer un stationnement anarchique sur les trottoirs.

     Et des propositions

    Jacques Boutault, maire du 2e, demande qu'on permute la file de stationnement avec la bande cyclable pour les vélos, les cyclistes seront mieux protégés (ordre existant sur le bd de La Chapelle près des Bouffes du Nord). Il souhaite, comme la RATP, qu’on crée un couloir de bus en continu, ce qui n'est pas le cas dans le projet actuel. Il préconise aussi d’implanter de nouvelles stations Vélib et des parkings vélos, qui sont les moyens de transport citadins à favoriser. Et quid des autocars de tourisme nombreux sur cet axe ?

    Jacques Bravo quant à lui a déclaré qu’il serait vigilant pour les tourne à gauche et pour que soit préservée la tranquillité du quartier vert du Faubourg Montmartre. Il demande également un calendrier précis des tranches de travaux.

    annick-aide-inauguration-sociale-enfance-4.jpgAnnick Lepetit le répète, il n'y aura pas d'expérimentation. « Cela ne sert à rien de mettre des barrières partout pendant six mois…. Et il ne s'agit pas seulement d'un réaménagement de la circulation mais bien d'un aménagement urbain. »

    Si nous partageons son point de vue, nous ne sommes pas d'accord avec elle lorsqu'elle affirme que la piste cyclable, seulement matérialisée par une bande zébrée au sol, sera respectée par les automobilistes qui en ont désormais l'habitude. Les utilisateurs de vélos le savent bien : elle sera empruntée par les deux-roues motorisés au premier encombrement et occupée par les automobilistes en mal de stationnement.  Nous votons pour la solution préconisée par Jacques Boutault et l’inversion de l’ordre des files sur la rive sud du boulevard. La protection des cyclistes est indispensable. De plus, nous savons que les verbalisations sont trop rares et donc pas dissuasives.

    Affaire à suivre dans les arrondissements. Dans le 10e, une prochaine réunion devrait se tenir en mai d'après Elise Fagjeles élue du 10e chargée des déplacements.

     

  • La mairie du 9e a perdu contre Carrefour mais pas contre Monop

    A plusieurs reprises nous avons écrit à propos de la prochaine ouverture d'un Carrefour rue Rochechouart, que rien n'a pu empêcher. Malgré les pétitions et la mobilisation des habitants, la ville et les élus du 9e n'ont pu interdire l'implantation d'un magasin Carrefour, la loi donnant raison à celui-ci.

    document?id=15568&id_attribute=11122 rue de Martyrs se jouait alors, il y a quelques mois, un scénario similaire avec la fermeture annoncée de la célèbre pâtisserie Seurre (plus que centenaire), certes un peu loin du carrefour Barbès mais bien connue de tous les gourmands.

    Gérard Seurre avait décidé de prendre sa retraite et le groupe Casino-Galeries Lafayette-Monoprix  était sur les rangs pour implanter un magasin Beauty Monop. Levée de boucliers dans le quartier. La mairie du 9e , grâce au plan local d’urbanisme, adopté en 2006 dans lequel elle avait judicieusement protégé la vocation commerciale et artisanale de la rue des Martyrs, a fait reculer les ambitions du groupe. En effet, pas grand chose d'artisanal dans ce type de boutique !

    Reste à attendre maintenant le successeur de la famille Seurre et surtout l'activité proposée.

  • la réunion du 30 mars sur les Grands Boulevards résumée autrement

    Chacun sait que les mêmes discours peuvent être interprétés différemment ou même simplement entendus différemment. Pour que vous ayez une représentation plus étendue de ce qu'est le projet de remise en double sens des Grands Boulevards, nous vous proposons une autre traduction de la réunion à laquelle Action Barbès a assisté jeudi dernier, au gymane de la rue de Lancry, avec les élus et les services de la Ville.

    C'est le blog du quartier d'Hauteville qui vous parle... Lisez avec attention leur version.

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    Bien que tout proche, puisque de Barbès chacun peut s'y rendre à pied, on note très rapidement que les problèmes majeurs sont ceux liés à la circulation. L'image qui revient en boucle dans le blog est l'entonnoir. Pourtant cette rue, relativement étroite, ne semble pas présenter un caratère aussi dramatique à nos yeux d'usagers pas toujours attentifs. Il faut donc se méfier des idées trop rapidement construites et croire ceux qui vivent sur place. La concertation doit donc être renforcée, améliorée pour chaque nouveau projet, pour éviter les éccueils liés aux bonnes idées des urbanistes, aux inovations des ingénieurs de la ville, aux astuces des uns et des autres, qui ne se révèlent pas toujours géniales à l'usage. Sans procès d'intention !

  • L'art dans la rue

    Beaucoup de poésie pour ce funambule qui, aidé de son grand parapluie noir, défie les lois de la pesanteur le long de ce minuscule rebord.... sur la façade d'un immeuble en retrait rue du Département (Paris 18e).

    paris, 18e, barbès, art-de-la-rue, pochoir

    Vus également, sur les piliers du viaduc du métro (où c'est bien entendu interdit) des collages se rapportant au festival de tango qui a eu lieu au Centre Barbara dimanche dernier.

    paris,goutte-d-or,art,collage

    paris,goutte-d-or,art,collage

     

     

     

  • Enfin l'heure d'été...

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    Pensez à régler vos montres et vos horloges !

    Concrètement pour tous ceux

    qui doivent faire un travail de réfléxion intense chaque année...

    on avance d'une heure.

    En France, nous sommes en avance sur le soleil

    d'une heure en hiver et de deux heures en été.

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  • Journées du patrimoine ce week end

    paris,patrimoine,cultureLes journées du patrimoine tenues le week-end dernier nous invitent à regarder plus en détails certaines choses. On était bien curieux de le voir, cet hôtel qui a si souvent été mis à l'honneur par les "communicants" de la mairie du 9e... Quel hôtel ? mais l'ancien hôtel particulier des Wendel, rue de Clichy.

    La rue de Clichy d'abord. N'en doutons pas, la rue de Clichy fait bien partie de notre patrimoine. "Cette rue est sur l'emplacement d'un très ancien chemin qui conduisait de la rue des Bons-Enfänts (au Palais Royal ndlr) à une bifurcation (station de métro La Fourche) où il se divisait en deux branches allant respectivement aux villages de Clichy et de Saint-Ouen." nous dit J. Hillaret dans son Connaissance du Vieux Paris (Editions Princesse). On trouvera beaucoup d'informations à propos de la rue de Clichy sur la page que Wikipédia lui consacre.

    Anecdotes moins connues, c'est là, dans le Tivoli du bas de la rue de Clichy, à l'emplacement actuel de l'église de la Trinité, que Marie-Antoinette emmena se promener ses deux enfants (Marie Thérèse et Louis) la veille de la fuite à Varennes, donc le 20 juin 1791, pour donner le change aux Révolutionnaires. Et c'est toujours rue de Clichy que la voiture emportant le Roi, la Reine, leurs deux enfants, Mme Elisabeth soeur du Roi, passa. "A six heures du soir, le cocher allemand de Fersen, Balthasar Sapel, sortit la grande berline noire de chez le carrossier pour la mener rue de Clichy chez un riche Anglais" nous dit l'historien Timothy Tackett dans Le Roi s'enfuit (Editions La Découverte). A noter que cet Anglais, M. Crawfort, était l'amant de la baronne de Korff, identité utilisée pour le passeport de Marie Antoinette, mais aussi que la femme de ce M. Crawfort était la maîtresse du beau Suédois Axel de Fersen. Plus loin Timothy Tackett nous dit :"Il était alors minuit et demi, une heure plus tard que prévu. Alors que la famille s'embrassait et s'installait dans la petite voiture, Fersen prit les rênes avec Malden à l'arrière comme valet de coche, et se mit en route lentement pour ne pas attirer l'attention. Au lieu d'aller directement à la barrière Saint Martin, il passa par la rue de Clichy et s'assura que la berline n'y était plus." Au grand étonnement du Roi qui connaissait bien Paris.

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    Le W des Wendel sur la façade de l'hôtel particulier

    Au 10 rue de Clichy se tient donc l'hôtel Wendel ou de Wendel, les deux expressions sont utilisées. La famille de Wendel est d'ancienne noblesse et l'hôtel particulier "construit en 1864 par l'architecte Storez" nous dit le dépliant édité par la mairie du 9e, est en cette fin de 19è siècle le lieu où réside Charles de Wendel et là où il meurt le 15 avril 1870 (source Wikipédia).

    Le 9ème arrondissement de Paris présente deux caractéristiques qui le singularisent un peu par rapport aux autres arrondissements : sa population y est en forte croissance depuis une dizaine d'années et la quantité d'espaces libres y est proche de zéro. La municipalité actuelle saisit donc toutes les opportunités qui se présentent pour acquérir des lieux afin d'y installer des logements sociaux (moins de 5% du parc immobilier dans cet arrondissement), des crèches et des écoles car qui dit augmentation de la population, dit enfants. C'est dans ce contexte que l'hôtel de Wendel a été acheté en 2002 par la Ville de Paris pour y installer une école. Le projet n'allait pas de soi : comment concilier le respect du patrimoine et la création d'une école dans un même endroit ? Laurent Chabas, premier adjoint au maire du 9e en charge du projet nous explique la chose :


    Renovation de l'hôtel de Wendel par ParisNeuvieme

     

    "Le coût total de cette réhabiliation/création est de 12 millions d€, soit 2 millions de moins que le budget initialement prévu" dit avec fierté Laurent Chabas. Reconnaissons que le projet est bien réussi.

    L'hôtel de Wendel, construit donc en 1856, soit avant la construction de l'église de la Trinité (1861-1867), fait partie de ces demeures cossues, mais sans ostentation, de cette fin de 19e siècle. La vogue du retour aux styles fin 18e imposée par l'impératrice Eugénie, très nostalgique des époques Louis XV et Louis XVI, n'a pas manqué d'influencer l'architecture et le décor mais on y trouve un mélange de styles curieux allant d'Henri II pour la chambre de Monsieur, au style un peu Rocaille cher à la Pompadour dans le grand salon sans oublier le style Renaissance des voutes du passage des cochers à l'entrée. Décrite ainsi, la chose peut paraitre hétérogène mais finalement l'ensemble n'est pas laid.

    La rénovation entreprise par la Ville de Paris est de qualité. Les contraintes imposées à l'architecte relevaient du défi puisque le lieu doit respecter les règles modernes (accueil du public, des handicapés, environnement, etc ...) et bien sûr préserver le patrimoine historique. De plus, c'est une rénovation soignée. On a poussé le détail jusqu'à réinstaller des pavés en bois dans le passage des cochers (moins bruyants que les pavés en pierre), on a très bien étudié la circulation des personnes pour que les enfants puissent aller des salles de classe aux salons historiques, on a étudié l'acoustique et installer des panneaux spéciaux qui absorbent le son, on a étudié la lumière et les couleurs pour les salles de classe, etc. .. Dans le grand salon, on a fait appel à un artiste photographe qui a installé au plafond une grande photo de feuillage, donnant à la pièce beaucoup d'allure. Voici quelques photos.

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    Le Grand Salon mélange les genres : trumeau Grand Siècle (Louis XIV)
    mais dessus des portes style Rocaille (Louis XV) et plafond moderne


    Avec cette réalisation, le 9e arrondissement a désormais trois hôtels particuliers à la disposition du public : la mairie rue Drouot, la bibliothèque Chaptal rue Chaptal et l'école de la rue de Clichy.

  • A Paris aussi, on dénombre des morts sur la route

    Nous recevions mercredi dernier le Panorama hebdomadaire de la Préfecture de police (n°180 du 14 septembre 2011) avec des chiffres bien tristes : le bilan des morts sur la chaussée parisienne.

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    C’est le nombre de tués à ce jour sur les routes de l’agglomération parisienne. 43 sont des piétons (41,3%), 38 des conducteurs ou passagers de deux roues motorisés (36,5%), les conducteurs ou passagers de véhicules légers (VL) représentent 18,3% des tués. Alors qu'une baisse nette de l'accidentologie des deux roues motorisés (2RM) est observée, la mortalité piétons est en hausse.

    32 personnes tuées sont recensées dans la capitale depuis le début de l’année, soit 20 piétons, 9 conducteurs ou passagers de 2RM et 3 conducteurs ou passagers de VL. A Paris, les piétons représentent 62,5% des tués et les conducteurs ou passagers de 2RM 28,1 %.

    Pour terminer sur une note plus gaie et rebondir sur l'actualité, la PP nous rappelle qu'elle participera pour la 4e fois aux journées européennes du patrimoine, en présentant une exposition et une animation autour des voyages officiels organisés à Paris depuis.... 1867 !

  • Ce soir conseil d'arrondissement dans le 10e

    Mairie du 10e, 18h30, salle des mariages.images?q=tbn:ANd9GcSQE-pVnnkqFiSuD5LFWEgv5ZMA8CNcpj_3C4q_Lf58pDPZcyKM

    L'ordre du jour initial comprend une série de délibérations relatives à des subventions de montants très différents, allant de 700 euros pour une association du 10e d'Anciens Combattants (2011 DAC 117) à 318 141 euros pour la Croix rouge frrançaise et sa crèche collective Gabriel Mun, située dans le 10e (2011 DFPE 257).

     

    Les élus débattront par ailleurs du changement de nom de la rue Jean Moinon : elle devriendra rue Jean et Marie Moinon si la délibération est approuvée (2011 DU 204). images?q=tbn:ANd9GcRl2ngeakAGn_tNVIAV9umWXtLI8QZpvxvuM6nH4Vu5Wd06oPqE8QToutefois, n'étant pas historiens, nous sommes troublés par les prénoms : le site d'Histoire et Vie du 10e nous dit, ou plutôt nous montre sur sa page une plaque commémorative au nom de Jean et Berthe Moinon, déportés politiques, morts pour la France, en 1944, quand l'ordre du jour du Conseil nous annonce Jean et Marie... Une erreur s'est glissée quelque part. On en apprend davantage sur ce couple de résistants grâce au voeu déposé par H&V10 en 2009, mais le mystère sur les prénoms reste entier.

    L'ordre du jour complémentaire comprend lui aussi des débats autour de nombreuses subventions. Voir le détail ici. On remarque au titre de l'aide à la création artistique une subvention de 80 000 euros au Centre de Créations Théâtrales de Peter Brook pour le Théâtre des Bouffes du Nord. En décembre de l'année dernière, nous relations les difficultés financières du Théâtre lors de la passation des clés aux nouveaux directeurs et à la suite des réductions d'aide, car les subventions, celles-ci en l'occurence, vont à la création et non à l'exploitation des Bouffes du Nord, qui reste un théâtre privé.

    Nous rappelons que les conseils d'arrondissement sont publics.

    Les prochains conseils dans le 9e et le 18e auront lieu le 19 septembre.

  • Un communiqué de presse de Daniel Vaillant

    Le maire du 18e, Daniel Vaillant, réagit aux propos du ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait dimanche au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI : "Il n'y aura plus de prières dans la rue dès le 16 septembre. Si, d'aventure, il y a des récalcitrants, nous y mettrons fin." (il s'agit d'une minute en milieu d'interview à écouter sur cette page entre 24'15 et 25'20).

    Ce matin, le Point reprend les éléments connus du dossier : A savoir la mise à disposition de l'ancien garage de véhicules de pompiers, propriété de l'Etat, situé 54 boulevard Ney, proche de la porte de Clignancourt, dès demain, 16 septembre, pour la grande prière. Elle sera louée, précisait le ministre. Dans un premier temps, les responsables religieux des deux mosquées du quartier n'avaient pas franchement apprécié l'idée de pratiquer la prière ailleurs que dans une mosquée. Un article dans le Figaro à la mi-août s'en faisait l'écho. A la lecture de blogs ou de coupures de presse, on a eu l'impression ces dernirèes semaines que tous les problèmes n'étaient pas réglés. Mais des négociations ont été menées, des travaux ont amélioré les lieux, et de plus, la solution est temporaire. Devrait être temporaire... On sait bien que, parfois, ce qualificatif peut prendre des significations diverses.

    Les prières dans la rue, à plusieurs reprises, et depuis quelques années déjà, ont déchaîné les passions. Gênant, pas gênant, intolérable, contraire aux principes, indigne, temporaire... On sait que la fermeture de la mosquée de la rue de Tanger, devenue vétuste et non remplacée, n'y était pas étrangère. L'espace offert par les mosquées parisiennes est largement inférieur au nombre des fidèles. Les chiffres sont têtus. Pourtant il n'est pas souhaitable à tous points de vue que les prières de rue s'éternisent, aussi bien pour les fidèles musulmans, pour les riverains, que pour les principes de notre laïcité. S'agissant de l'Institut des cultures d'Islam, on peut regretter au passage que tout projet de construction à Paris exige des délais aussi longs. Il en est de même pour une école, un équipement municipal quel qu'il soit. Là, on avait un écueil de plus, bien sûr, l'intervention de la Ville, des finances de la Ville, dans des affaires de culte. Nous avons encore en mémoire certain conseil de quartier houleux en 2008 déjà.

    Nous vous livrons le communiqué de presse ci-dessous  et ce lien pour le rendre plus lisible...

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  • Louxor : on attend les déclarations de candidatures .....

    paris,barbès,louxor,dsp,exploitantAinsi donc, le 2 septembre dernier, la Ville de Paris a publié son appel à candidatures dans le cadre de la future Délégation de Service Public (DSP) pour la gestion du Louxor. Cet appel à candidatures est accessible sur le site de la Ville de Paris et a été publié dans des magazines spécialisés tel le Film Français.

    La procédure, très officielle puisqu'il s'agit d'une délégation de service public (DSP), très formelle, très cadrée, est en même temps un peu compliquée. Dans un premier temps, la Ville demande aux exploitants potentiels de se déclarer candidats. C'est l'objet de cet appel à candidatures, sorte de préqualification, dans lequel il leur est demandé de se présenter, d'expliquer leur motivation, de décrire leur expérience et de prouver leur solidité financière. Les candidats retenus suite à cette première sélection seront invités par la suite à répondre à un cahier des charges précis. Pour cette première phase, les déclarations de candidatures sont à remettre au plus tard le 19 octobre prochain à 12h à la Mission Cinéma.

    Action Barbès avait rencontré Michel Gomez, Délégué général de la Mission cinéma, en septembre 2010, il y a donc juste un an. Le compte rendu de cette rencontre est sur le blog, cliquez ici. Il nous avait annoncé l'appel d'offre pour septembre 2011, tout est donc dans les temps.

    On est ici dans un univers peu commun. En général, les délégations de service public s'accompagnent d'un budget de fonctionnement, voté par l'institution qui délégue son pouvoir, état, collectivité territoriale, ville, surtout quand il s'agit d'un espace culturel. Or, dans le cas du Louxor, la Ville offre un établissement très performant, trois salles avec équipement numérique au "top", mais avec l'exigence que l'exploitant équilibre lui-même ses charges et ses recettes... On lui accorde 7 ans pour le faire. Ce ne sera peut-être pas trop. C'est là un premier défi, tant pour la Ville de Paris qui risque de voir le nombre de candidats se restreindre dans ce contexte, que pour les candidats eux mêmes qui devront prendre un risque financier important. Interrogé lors de la réunion d'information du 5 juillet, Michel Gomez nous avait déclaré que, déjà, des candidats s'étaient manifestés de façon discrète. Nous verrons bien.

    L'appel à candidatures stipule que le délégataire "veillera à la dimension d’animation locale et d’ouverture sur le quartier". Il est certain que l'implication du tissu associatif local sera hautement nécessaire, car le public ciblé par la programmation art et essai, même à hauteur de 70% des films projetés, ne peut venir que des zones géographiques situées autour du carrefour Barbès et accessibles à pied. On voit mal des couples prendre le métro ou le bus pour venir à Barbès, un nom qui continue à faire peur à de trop nombreux Parisiens, y compris ceux qui aiment les salles obscures. C'est là un deuxième défi que seules l'ouverture et l'exploitation du Louxor diront s'il était relevable ou pas.

    Chose intéressante et rassurante à la fois, suite à la publication de cet appel à candidatures, Action Barbès a été contacté par un groupement d'exploitants/producteurs afin de parler de cette fameuse animation locale de quartier, pensant à juste titre que c'est sans doute là la clé du succès de ce projet.

    A suivre ....

  • Gardez un oeil sur votre téléphone mobile

    Malgré toute votre attention, il est toujours possible qu'on vous le dérobe. Alors soyez prudent et prenez les devants. Voici la démarche :

    - le blocage à distance de l'appareil est possible, mais uniquement à partir de son numéro d'identification, ce que les opérateurs appellent le numéro IMEI. Il est indispensable de le noter et de se tenir prêt à pouvoir le fournir.

    - en cas de vol, vous déposez plainte auprès du commissariat le plus proche. Lees services de police transmettront à votre opérateur la déclaration de vol accompagnée d'une fiche de renseignement sur votre téléphone mobile permettant, sous 4 jours ouvrés, le blocage de la carte SIM et de l'appareil.

    Et alors le numéro IMEI, on le trouve où ? Facile !!

    - au dos du mobile, sous la batterie
    - sur le carton d'emballage du téléphone lors de son achat,
    - en l'affichant sur l'écran de l'appareil en composant  *#06#

    ETOILE  DIESE ZERO SIX DIESE

     

     

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  • Aménagements de sécurité de la rue du 8 mai 1945 devant le parvis de la Gare de l'Est : c'est parti

    Après la certitude que le grand et ambitieux projet tant annoncé de réaménagement des abords de la Gare de l’Est (maintes fois évoqué depuis 2004, et repris en 2008 par l’actuelle majorité municipale dans son programme de campagne) ne verrait pas le jour pendant la présente mandature (cf. Journal d’Action Barbès n°27 de juin 2011) mais serait plutôt remplacé par quelques aménagements de sécurité destinés à sécuriser la zone de la rue du 8 mai 1945 pour les piétons, le projet de ces travaux d’aménagement de ladite rue, pour un budget de 300 000 €, nous a été dévoilé.

    Un projet totalement axé sur la sécurisation du tronçon Est de la rue du 8 mai 1945 (entre les numéros pairs du boulevard de Strasbourg et la rue du faubourg Saint Martin).

    Ces travaux, censés n’être que provisoires dans l’attente à moyen/long terme d’un réaménagement d’un périmètre plus large, devaient commencer ces jours-ci pour profiter d’une modification du planning de l’entreprise Fayolle qui les réalise.

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    Pour visualiser la carte en plus grand sur google maps, cliquez ici

    Ce projet de sécurisation se concentre sur le tronçon Est de la rue du 8 mai 1945, entre le boulevard de Strasbourg (numéros pairs) et la rue du faubourg Saint Martin / la nouvelle place Madeleine Braun. Les aménagements envisagés comprennent :

    ·   La création de deux ilots refuge sur les deux traversées reliant le parvis de la gare d’une part au coin de la rue du 8 mai 1945 et du boulevard de Strasbourg au niveau du Café de l’Est (au n°7 rue du 8 mai 1945) et d’autre part au coin de la rue du 8 mai 1945 et du boulevard du faubourg Saint Martin au niveau de l’Indiana Club (au n°129 rue du faubourg Saint Martin).

    ·  La création d’une nouvelle traversée piétonne et d’un ilot refuge entre le coin sud-est du parvis de la gare et la nouvelle place Madeleine Braun.

    ·   L’élargissement du trottoir de la rue du 8 mai 1945 (entre les n° 1 et N°7) et de l’angle avec le boulevard de Strasbourg (devant le Café de l’Est, la brasserie Les Tramways de l’Est, l’Hôtel Amiot et le traiteur Schmid), ce qui permettra de réduire la traversée piétonne entre le grand ilot central du boulevard de Strasbourg et le trottoir coté des numéros pairs.

    ·   La création de places de stationnement pour les deux-roues.

    Dans le projet, une bande cyclable était envisagée sur la remontée du boulevard de Strasbourg, mais ne verra finalement pas le jour dans un premier temps, car l’ilot-quai bus qui devait permettre la création de cette bande cyclable n’a pas reçu l’accord de la RATP.

    La partie Est de la rue du 8 mai 1945 est bien prise en compte par ce projet. Mais malheureusement, un oubli flagrant de ces aménagements de sécurité apparaît, puisque la partie Ouest de la rue du 8 mai 1945 de l’autre côté du boulevard de Strasbourg n’est pas considérée dans les travaux envisagés.

    Un oubli malheureux du projet actuel: le tronçon Ouest de la rue du 8 mai 1945 (entre les numéros impairs du boulevard de Strasbourg et le boulevard de Magenta) dont les traversées piétonnes, très fréquentées, sont actuellement très mal sécurisées.               

    La partie ouest de la rue du 8 mai 1945 (entre les n°8/9 au n°14/19) n’est pas traitée par le projet : rien n'est prévu pour les deux traversées piétonnes très fréquentées, malheureusement très mal signalées et très exposées à la circulation des voitures et des bus de cette voie.

    ·  La très longue traversée piétonne entre le coin sud-ouest du parvis de la gare (au niveau de la rue d’Alsace) et l’angle au coin du n°9 de la rue du 8 mai 1945 et de la partie des numéros impairs du boulevard de Strasbourg au niveau du Quick (au n°93 du boulevard de Strasbourg), très utilisée : elle est le prolongement direct de la sortie principale piétonne de la gare - avec le chemin piétonnier aménagé sur le parvis et la grille d’accès du parvis -. Sa longueur excessive est tout juste rythmée par un simple petit ilot ancien.

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    ·   L'autre traversée piétonne, plus courte mais tout aussi exposée au trafic automobile, entre le n°8 de la rue du 8 mai 1945 et le Monop’ au n°13 de cette même rue : sa signalétique est en très mauvais état, quasiment invisible ; les voitures accélérant depuis l’espace large du carrefour du boulevard de Strasbourg ne ralentissent et ne s’y arrêtent que rarement.

    paris,10e,gare-de-l-est,parvis,circulation,sécurité-des-piétons,dvd,rue-du8-mai-1945Ces deux traversées piétonnes, ne faisant pas l’objet d’une sécurisation dans le projet proposé, sont cependant très fortement empruntées par les riverains et les voyageurs venant de ou se rendant à la gare. L’étude effectuée en décembre 2008 par le groupe de travail inter-quartiers sur l’aménagement des abords de la gare de l’Est les avaient identifiées comme étant les plus utilisées dans la zone des abords immédiats de la gare. Actuellement, ces passages manquent clairement de visibilité (mauvais état des marquages au sol, manque de signalétique etc.) et posent assurément un problème de sécurité.

    Les importants flux de piétons sur ces deux passages piétons existants du tronçon Ouest de paris,10e,gare-de-l-est,parvis,circulation,sécurité-des-piétons,dvd,rue-du8-mai-1945la rue du 8 mai 1945 sont notamment alimentés en continue par les voyageurs des lignes de banlieue de la gare qui traversent le parvis de la gare de l’est pour s’engouffrer dans le métro au niveau du Quick et par les flux des usagers des lignes de bus 38, 39, 46, 56, 65, 30 et 350 dont les arrêts se situent sur la partie sud de ce tronçon Ouest de la rue du 8 mai 1945 (pour les liaisons vers l'Est et le Sud de Paris). Et sans parler d’une part des flux d’écoliers et de collégiens se rendant depuis les quartiers situés à l’Est de la gare vers les écoles de la rue de Chabrol et de la rue des Petits Hôtels, et d’autre part des flux des riverains fréquentant le marché Saint Quentin au bout de la rue du 8 mai 1945.

    Nous avons contacté Elise Fajgeles, adjointe au maire du 10e, chargée des transports et de l’aménagement de l’espace public, qui nous a indiqué que cette absence de réaménagements prévus pour ce tronçon Ouest de la rue du 8 mai 1945 était apparemment un oubli. Elle a donc demandé aux Services techniques de la Ville et à la Section Territoriale de Voirie d’étudier le sujet et de réexaminer ce qui était envisageable à court terme.

    Nous espérons que cet oubli pourra être rapidement réparé, afin d’arriver à l’objectif souhaité pour toutes les traversées de la gare de l’Est : améliorer la sécurité et renforcer la visibilité des traversées des nombreux piétons dans un secteur où le trafic automobile et des bus est très dense.

    Une affaire à suivre donc…