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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Promenade dans la Goutte d'Or

    paris, 18e, Monsieur-Chat, thomas-Vuille, rue-myrha

    Monsieur CHAT est de retour dans le quartier et cette fois, il s’étale dans de grandes dimensions sur fond de ciel bleu. Le pignon de cette maison de la rue Myrha, à l’angle de la rue Léon, semble voué à une destruction prochaine et il est probable que le chat disparaitra avec la maison. En attendant le printemps, le personnage attachant et rieur met de la couleur dans l’environnement.

    Le chat a des fans qui ont écrit une longue page dans wikipédia : une visite ?

  • Le mauvais goût en façade

    paris, 10e, magenta, enseigne, DVD, image-sexiste,

    Pour certains marchands du boulevard de Magenta, il semble que ce soit tous les jours la journée de la femme, au moins de la femme fatale ! Ce mauvais goût sexiste s’étale sur la devanture d’un loueur de DVD type « wild », comme l’indique son enseigne en bon français…  situé au numéro 75 du boulevard de Magenta.

    paris, 10e, magenta, enseigne, DVD, image-sexiste,Le pied de ce bel immeuble haussmannien, à la façade récemment rénovée, se partage entre une boutique de photo Kodak et ce "grossier grossiste" en DVD. Frappant autant qu' affligeant, le contraste entre cette image d’une femme provocante et le tympan au-dessus du portail de l’immeuble où figure une scène plus ou moins biblique, que notre connaissance défaillante en cette matière ne nous permet pas d’identifier précisément. Si certain

  • Un Zeppelin dans le ciel de Paris entre le 12 et 20 mars

    Intrigués par un communiqué de presse du Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale, sur le survol de Paris à basse altitude par un ballon dirigeable de type Zeppelin, nous avons cliqué tous azimuts pour en savoir plus.

    Il s'agit d'une mission de cartographie qui devrait pouvoir détecter ulturieurement toute anomalie au niveau de l'agglomération, mais dans un premier temps, les capteurs embarqués sont surtout capables de mesurer la radioactivité ambiante, naturelle ou artificielle.

    Zeppelin_Hindenburg.jpgAu-delà du programme scientifique mis en oeuvre dans les jours qui viennent, nous avons aimé nous replonger dans l'histoire des dirigeables, histoire brève, une trentaine d'années seulement, car endeuillée par le drame du zeppelin Hindenburg non loin de New-York, le 6 mai 1937. Le trauma qui en résulta à l'époque a imprimé pour longtemps dans les esprits que l'hélium serait un gaz inflammable et dangereux. En réalité, le Hindenburg était gonflé de 200 000 m3 de dihydrogène, à défaut d'hélium beaucoup moins inflammable que l'hydrogène, parce les Etats-Unis appliquaient un embargo sur certains produits à destination de l'Allemagne nationale-socialiste.

    Les nouveaux zeppelins n'ont rien à voir avec les dirigeables des années 1930. Ce sont des aéronefs sûrs et modernes, et qui ne manquent pas de charme, celui des rondeurs, une certaine lenteur, le peu de bruit...  Nous avons trouvé une vidéo sur le site (commercial) de la compagnie Airshipvision International S.A. qui plaira aux curieux de techniques aéronautiques. Jolie balade au-dessus de lac de Constance  (le Bodensee) aussi ! Nous nous laisserions bien tentés par un vol au-dessus de la Goutte d'Or....

  • Encore plus de pub sur les façades des monuments ?

    Les afficheurs, dont Jean-Charles Decaux, nous prennent pour des benêts ! Que ne lit-on pas dans le 20 minutes du 10 mars ? Le projet de limiter à 12 m² la publicité sur les bâches de chantier serait irresponsable, car ces publicités permettraient de financer les travaux des monuments historiques qui en ont bien besoin…

    On passerait donc de « zone de publicité réduite » dans un périmètre autour des sites ou monuments classés par respect pour ces lieux chargés d’histoire et, accessoirement, gros pourvoyeurs de rentes touristiques,  à la généralisation de bâches publicitaires pour faciliter la rénovation de ces mêmes sites ? Ce serait vraiment un changement de philosophie.

    Poussons plus loin la réflexion : les façades de monuments les mieux positionnées, vues par le plus grand nombre, attireront aisément l’attention des publicitaires, alors que des monuments de grandes valeurs historiques, n’ayant pas une orientation aussi favorable, resteraient sans sponsor… et en rade de financement pour d’éventuelles rénovations. Quand on connaît la tendance actuelle à casser les péréquations entre monuments au profit d’une gestion indépendante par site, sommée de pourvoir à son entretien, on voit la dérive et, plus tard, le triste sort qui pourrait menacer certains lieux.

    article_3108-LYO03-BACHE.jpgLa tendance est là et la presse s'en est fait l'écho. Quelques exemples récents et pas seulement à Paris : Place Bellecour à Lyon l'été dernier une bâche de 1500 m² (photo parue dans 20 minutes) mais aussi des bloguistes assez ulcérés par l'irruption de la publicité dans notre quotidien. Ici aussi la façade du musée d'Orsay.  Voir d'autres photos sur le blog...

     

    affiche-geante-Chanel-musee-d-Orsay-6085.jpgAffiche-murale-Passy-Armani-femme-nb.jpg

    En conclusion, remercions la Mairie de Paris de renoncer à cette manne publicitaire, au moins sur la façade du Louxor...

  • Ce soir Conseil de Quartier Trudaine - Rochechouart

    paris, 9e, square-d-anvers, urbanisme, jeux, enfants,Le collectif du conseil de quartier Trudaine - Rochechouart, rajeuni, comprenant de jeunes parents, et des moins jeunes sensibles aux rares espaces verts du 9e, ont décidé de présenter un état des lieux des deux squares, situés dans le périmètre du CQ Trudaine - Rochechouart, le square d'Anvers et le square Montholon.

    La présentation à elle-seule vaut le déplacement ! Vous y trouverez un état des lieux, en image,  mais aussi des possibilités nombreuses, toujours en image, observées dans d'autres squares parisiens, et des astuces pour palier l'éxiguité des espaces, des trompe-l'oeil arborés qui peuvent donner un sentiment de profondeur quand un recoin parfois trop exigu ne peut accueillir un terrain de boules ou une mare aux canards !

    Un souci parmi d'autres est de redonner de l'espace aux petits, d'améliorer la qualité visuelle des squares, de protéger les arbres, comme ceux de Montholon qui sont centenaires et souffrent du contact brutal avec certains jeux, de faire respecter les abords de ces lieux de vie en décourageant les dépôts sauvages d'ordures ou d'objets encombrants. Globalement de les rendre plus conviviale et facile d’accès.

    Venez apporter vos idées. Le débat est très ouvert. Toutes les suggestions sont les bienvenues.

    Le titre ----- Squares : lieux de vie !

    Le lieu ------ Ecole maternelle du 68-70 rue de Rochechouart

    L'heure ----- 19h30

  • Publicité dans l'espace public : il y a urgence à s'exprimer

    Nous revenons sur ce thème 48 heures après le premier article, car celui-ci n'était pas assez clair. Or il y a urgence. Un de nos lecteurs nous le rappelait très brièvement ainsi :

    S'exprimer avant le 17 mars !

    Le gouvernement vient de rendre public un projet de décret qui va réglementer l’affichage publicitaire. Les afficheurs dénoncent les restrictions que pourraient contenir le décret, quand les associations soucieuses de l'environnement crient au scandale  devant les ouvertures de la future réglementation. La polémique enfle. Alors qu’un débat sur la place de la publicité dans nos villes et campagnes est demandé depuis de très nombreuses années, alors que la loi Grenelle II a permis aux afficheurs d’obtenir une loi plus permissive leur permettant d’implanter toujours plus de dispositifs, le gouvernement lance un appel à consultation autour de ce document.

    Globalement, ce texte comporte plusieurs problèmes majeurs :
    - on ne change pas la taille maximum des panneaux. La norme sera toujours le fameux 4x3, scellé au sol ou apposé sur un mur
    - une rédaction alambiquée va permettre d’introduire les panneaux 4x3 ou des publicités lumineuses dans de nombreux petits hameaux de campagne.
    - les nouveaux écrans numériques ne sont clairement pas assez encadrés, nous allons bientôt voir fleurir des écrans de télévision de 2,5 m² dans nos rues

    Tous les documents se trouvent sur le site du ministère de l’Environnement à cette adresse.

    Vous avez jusqu’au 17 mars pour faire parvenir vos remarques aux deux adresses électroniques suivantes :
    - aude.leday-jacquet[a]developpement-du...
    - david.romieux[a]developpement-durable...

    pour plus d'infos : Collectif des Déboulonneurs : http://www.deboulonneurs.org/articl...
    - Paysages de France : http://www.paysagesdefrance.org/spi...
    - Résistance à l’Agression Publicitaire : http://antipub.org/spip.php?article203

  • Les week ends du cinéma indépendants en mars

    arton491-08f4f.jpgOn peut toujours avoir raté LE film qu'on voulait justement voir. Ce soir Mamie avait appelé pour nous inviter à dîner, le petit dernier avait mal au ventre, le boss avait une communication urgente à transmettre.... ils sont nombreux les motifs de rater un bon film ! Pour rattraper ces rendez-vous manqués avec le 7e art, l'ACID, les Ecrans de Paris, et le Chaplin organisent chaque année les rendez-vous du cinéma indépendant, comme une seconde chance pour nous tous, les amateurs de grands écrans. Les salles participantes sont le Majestic Bastille (11e), l'Escuriel (13e) et le Chaplin (15e).

    En avril, il y aura encore 5 rendez-vous analogues avec Poursuite de Marina Déak et  Boxing Gym de Frédéric Wiseman.

    Toute la programmation sur lacid.fr

    SAMEDI 19 mars 11h au Majestic Bastille (11e)
    La BM du Seigneur de Jean-Charles HUE
    Rencontre avec le réalisateur et Chiara MALTA, cinéaste

    JEUDI 24 mars 20h30 au Chaplin (15e)
    Carne Viva de Jean-Charles HUE
    Rencontre avec le réalisateur et Philippe FERNANDEZ, cinéaste

    DIMANCHE 27 mars 11h à L'Escurial (13e)
    Carne Viva de Jean-Charles HUE

  • L'enseigne Carrefour s'affiche rue de Rochechouart

    paris, 9e, carrefour, rochechouart, commerce-de-bouche, grande-distribution

    Malgré un conseil de quartier consacré au commerce de proximité et aux grandes enseignes dans Paris, malgré les efforts de l'équipe municipale du 9e, depuis environ un an qu'est connue l'intention de Carrefour d'ouvrir un énième magasin dans le quartier, l'enseigne n'a pas tardé à s'afficher sur la façade dès le début des travaux.

    Des propos peu amènes ont été tenus la semaine dernière en fin de réunion du conseil de quartier Trudaine-Rochechouart, qui laissaient supposer que la Ville ne se préoccupe pas de la vitalité de son commerce de proximité et laisse faire. Mais la vraie question est : la Ville a-t-elle les moyens de faire quoi que ce soit, par exemple interdire une telle ouverture ? La réponse est NON. Depuis l'application de la loi de modernisation de l'économie, la réponse est non.

    Le communiqué de presse émis par la mairie du 9e en décembre dernier donne le suivi des démarches entreprises :

    - Jacques Bravo alerte dès le mois de février 2010 la Ville de Paris sur l'implantation d'un 4e magasin Carrefour dans un rayon de 500 mètres dans l'arrondissement

    - en septembre, Frédéric Hervo, élu chargé du commerce, dépose un voeu en conseil d'arrondissement sur le sujet

    - en décembre, la question est reprise par le Groupe socialiste et apparentés au Conseil de Paris, qui souligne le problème de fond de la concurrence suite à la loi LME (loi de modernisation de l'économie).

    - une délibération de Lyne Cohen-Solal visant à saisir l'Autorité de la Concurrence sur la situation de la concurrence dans le secteur de la distribution des produits alimentaires et de proximité à Paris est adoptée

    Les grandes enseignes de la distribution se disputent âprement les "bonnes places", les espaces libres et suffisamment grands pour y accueillir leurs linéaires alimentaires. Elles ont compris que les Parisiens et les Parisiennes disposent de peu de temps pour faire les courses, que les plus jeunes les font tard le soir (ce qui assuraient la survie des épiciers de quartier maghrébins), qu'ils ne sont peut-être plus aussi réceptifs à l'attention particulière que le commerçant de quartier réserve à son client (pas toujours.. d'accord!), et surtout que nombre d'entre eux ont recours  aux plats préparés. Sinon d'où viendrait le succès des innombrables Picard de la capitale ?

    On peut toujours lutter contre l'abus d'implantations telles que celles-ci (pensez également à Monop' rue La Fayette). Oui, il se développe une certaine impression d'envahissement de l'espace par ces grandes surfaces... mais réfléchissons : si elles s'implantent là, c'est aussi que le chiffre d'affaires suit et est satisfaisant pour elles. Le 9e n'est-il pas un des arrondissements parisiens dont le taux de natalité est le plus élevé. Qui dit dynamisme social, dit aussi dynamisme économique... Et au bout du bout, nous aurons le type de commerce que nous faisons vivre, nous, consommateurs, clients...

  • Un incendie à l'Elysée-Montmartre

    paris, 18e, elysée-montmartre, incendie, pompiers, Nous avons appris l'annulation d'un concert hier soir au Trianon suite à l'incendie qui s'est déclaré le matin même au deuxiéme étage de l'Elysée-Montmartre.

    Le théâtre était vide et les dégâts ne sont que matériels, fort heureusement. Comme l'état de la salle demandait des rénovations urgentes, on peut penser que le désastre n'est pas si grand, mais qu'il va falloir hâter les travaux. Le journaliste de Libé  a beau dire dans son article que la façade semble intacte, nous qui passons souvent sur le boulevard de Rochechouart, le nez en l'air, nous voyions depuis quelques années des filets anti-chute de pierres, agrémentés (si l'on peut dire...) de lierres artificiels et de quelques verdures devenues grises avec le temps, la poussière et la pollution. Ce n'est pas l'incendie la cause d'une certaine décrépitude, mais le temps, bien sûr.

    Nous avons regardé, inquiets, les volutes sombres qui montaient de la toiture de l'Elysée-Montmartre, chargées de particules salissantes pour les jolies façades toutes propres du Trianon... Nous ne pensions pas qu'il faudrait aller jusqu'à l'annulation d'un concert. Sans doute par précaution.

    L'Elysée-Monmartre nous est cher au même titre que la Cigalle et le Trianon, et nous souhaitons qu'il soit la troisième salle à redonner une "belle allure" au boulevard de Rochechouart. Les réaménagements de l'espace central entre les contre allées, les espaces verts, plates bandes et bosquets, ont largement contribué ces dernières années à la renaissance d'un lieu de promenade, que fréquentent à parts égales touristes et riverains. Dommage que les noctambules le laissent si sale le matin, en se rapprochant de Pigalle.... Mais la Propreté de Paris veille et se lève tôt.

    PS : Voyez-vous également les bourgeons dans les arbres du square d'Anvers ? C'est le printemps.

  • Les piétons sont vulnérables... attention

    paris,circulation,avcidentologie,code de la rue,certu,personnes-agées,prévention,sécurité-routièreLe bulletin PPRama de la Préfecture de police du 23 mars nous rappelle à juste titre que les piétons sont les premières victimes des accidents de la circulation à Paris. C'est peut-être aussi que l'homme - et la femme - y marchent plus qu'ailleurs. Les Parisiens ne sont-ils pas les plus faibles détenteurs de voiture ? Seulement quatre foyers sur dix posséderaient une voiture.

    En 2010, à Paris, les piétons ont représenté près de 42% des tués (18), 33% des blessés graves (234) et 1 645 blessés légers. A ce jour, les victimes piétons représentent la moitié des morts sur l’agglomération parisienne (17 tués piétons sur 33 morts en 2011).

    Ce sont les personnes âgées qui payent le plus lourd tribut. Ce sont elles aussi qui marchent le moins vite et qui peut-être n'anticipent pas bien la réelle dangerosité des situations. La Sécurité routière et l'équipe de "C'est pas sorcier" l'ont bien compris, puisque des petites vidéos le rappellent aux heures de grande écoute sur les chaines publiques, depuis le début de l'année. 

    Les seniors ont représenté 78% des morts piétons à Paris, en 2010. En outre, 21,5% des piétons sont accidentés alors même qu’ils traversent la chaussée de façon réglementaire sur les passages piétons, sont sur des refuges, marchent sur les trottoirs ou dans des aires piétonnes. Les responsables des accidents sont des conducteurs d

  • Un jour de marché pas comme les autres

    Ce matin, 7h30 plusieurs voitures de police sont stationnées le long de la station de métro Barbès-Rochechiuart. Habituellement à cette heure là, côté Guy Patin, soit au côté opposé à l'escalier monumental, la large porte d’accès mise en place pour les personnes à mobilité réduite (PMR) est déjà grande ouverte et les premiers vendeurs sont eux-aussi déjà présents avec des caddies. On ne vend pas encore.
    Surprise en revenant vers 12h : on peut emprunter la sortie Guy Patin aisément. Aucun vendeur dans l'espace sous viaduc, très peu à l'extérieur. Déstabilisés, certains attendent encore sur l’espace devant la sortie, avec l’espoir d’un moment plus favorable pour étaler le contenu des sacs. La plupart ont sans doute abandonné les lieux suite à la présence policière, disons même à l’occupation policière des lieux.
    Quelques transactions se passent discrètement sur une boite de conserve ou de Nescafé.

    paris, 18e, Barbès, métro, trottoir, voirie, motos, stationnement, livraisonsVue de la sortie Guy Patin, sous le viaduc, les jours sans marché...

    Triste constat. Restent là sans doute ceux qui n'ont que le contenu de leur caddie pour quelques euros. Les autres qui ont commencé à établir un trafic plus organisé semblent avoir déserté le quartier. Tout comme à Belleville où les interventions répétées de la Brigade spécialisée de terrain dissuadent.

    Certaines actions nous ont été annoncées lors de la réunion du Comité de pilotage Barbès du 17 mars dernier à l'Hôtel de Ville, où nous avons débattu des problèmes de Barbès qui préoccupent nos adhérents. Mais les intervenants étaient nombreux et les sujets si denses, qu’une seule réunion n’a pas suffi à traiter de tout. Notre suggestion de marché aux biffins autorisé sous le viaduc un jour par semaine sous le contrôle d'une association a été rejetée par les maires et l'Hôtel de Ville. Nous reviendrons sur cette question pour vous en donner le détail. Il ne s’agissait que d’une proposition, peut-être en effet, n’est-elle pas adaptée, comme l’a expliqué Daniel Vaillant, qui connaît bien le problème des chiffonniers de Montmartre et a été à l’origine de la création du Carré des Biffins.
    On le voit, les solutions restent très difficiles à trouver.

    Les forces de police se sont retirées comme le marché tirait à sa fin et les vendeurs ne sont pas revenus tout de suite. En réalité, les stands de fortune se sont remontés doucement, moins denses. Il y a manifestement moins de vendeurs que d’habitude, mais on sait aussi que les glaneurs, comme les appelle Agnès Varda, les personnes qui viennent en toute fin de marché pour ramasser les quelques légumes ou fruits abandonnés après le démantèlement des étals, sont aussi des clients potentiels pour les vendeurs à la sauvette. Sans acheteurs, même pauvres, il n’y a pas de marché à la sauvette. Nous avions déjà observé que le marché parallèle durait plus longtemps que le marché officiel.

    Qu’en sera-t-il samedi prochain ?

  • Perturbations dans l'espace public autour du square de Montholon

    Titre trompeur. En réalité, c’est la rue La Fayette et la requalification de ce grand axe parisien qui perturbent la vie des habitants et des passants du quartier. Mais parler du square Montholon  permet de situer plus facilement le lieu que de citer la rue La Fayette, si longue…

    Depuis le 28 février, et par tranche de quelques semaines, chacune des voies qui viennent du sud de l’arrondissement et débouchent sur la rue La Fayette sont ou seront transformées en impasse. Ainsi, après la rue de Trévise du 28 février au 7 mars,  la rue Bleue a-t-elle joué le cul de sac du 7 au 14 mars. Actuellement et pour une période plus longue, jusqu’au 29 avril exactement, la rue Ribouté, certes pas essentielle pour la circulation locale, est  fermée sur la rue La Fayette. Même régime pour la rue Montholon qui n’en est pas à ces premières souffrances.

    En effet, cette voie passe inaperçue, mais elle est antérieure à l’ouverture de la rue La Fayette, créée en qui concerne ce tronçon par décret d’utilité publique du 27 août 1859.  La rue Montholon, quant à elle, a été autorisé en 1780, sur la demande et aux frais des propriétaires du terrain qu’elle traverse, de la rue Sainte-Anne (maintenant rue du Faubourg Poissonnière) à la rue de Rochechouart. Comme il est écrit dans le guide culturel du Conseil de quartier Trudaine-Rochechouart : « Voici un bel exemple d’une rue ancienne que le prolongement de la rue La Fayette en 1862, a coupé de façon si radicale qu’on oublie sa vocation première : relier le faubourg Poissonnière à la rue de Rochechouart. »

    paris, 9e, square Montholon; rue-La-Fayette, travaux, Mobilien 26

    paris, 9e, vélo, cycliste, La FayetteQuant à la rue Papillon, elle subit le même sort depuis le 7 mars et jusqu’au 29 avril. Pour la bonne cause, puisque les accès du square vont être améliorés, mieux éclairés, le tronçon de chaussée surélevé en plateau en vue de ralentir la vitesse des automobiles, les passages pour piétons mieux signalés et mieux sécurisés. La ligne d’autobus 32 est détournée par la rue de Maubeuge.

     

    Ah, le printemps à vélo,
    de Magenta à l’Opéra en roue libre !
    Tout un programme.