Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : réunion sur le projet balcon vert

  • Un nouet.... un linge noué

    Un projet original tissé autour des chutes de  tissu qui gisent sur les trottoirs près des ateliers de création de mode telles des masses à l'abandon attendant la collecte de la benne à ordures. C'est l'aboutissement d'un long travail de collecte depuis la mi-décembre dans le quartier du Sentier, auquel l'artiste a convié tous ceux qui voulaient faire un bout de chemin avec elle. Des ateliers, dans différentes galeries, et à la mairie le jeudi après midi ont permis ensuite de donner une vie à l'oeuvre concue par Marion Baruch.

    Il s’agit de déchets ultimes, passifs et désertés, qui, réunis dans de gros tas hétérogènes, se transforment en zones d'empilement et de prolifération. L'artiste, Marion Baruch, les anime

  • Salles de consommation à moindre risque : les preuves et la pratique

    La prochaine mise en place de la salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) au 39 boulevard de La Chapelle fait l’objet d’une controverse que seule une approche rationnelle peut valablement résoudre. Les a priori, les principes et les postures politiciennes ne font pas avancer le débat. S’enfermer dans une logique uniquement répressive pour les questions liées à la drogue n’a jamais donné de résultats. Les trafics et les réseaux de trafiquants ont-ils disparu ces dernières décennies ? Non bien sûr. Le nier serait faire preuve d’une réelle mauvaise foi. Qui empoisonne aujourd’hui les cités Nord de Marseille si ce n’est le développement des mafias et de l’économie souterraine dont il y a fort à parier qu’aucune action de police ne viendra à bout. Faire respecter l’Etat de Droit est évidemment indispensable, la police et la justice sont là pour cela mais, concernant la drogue, ne faut-il pas y ajouter un accompagnement sanitaire des toxicomanes ? L'accompagnement des toxicomanes en grande précarité permet simplement de les extraire de l'espace public (notre intérêt en tant que résidents), tout en améliorant leur état sanitaire (dans l'intérêt général et leur intérêt en particulier).

    C’est donc une nouvelle approche de la question qu’il faut avoir. S’obstiner dans des politiques de répression coûteuses, inefficaces et même dangereuses par leurs effets secondaires (argent sale, criminalité, …) ne sert à rien.

    Action Barbès se propose de vous fournir régulièrement des informations sur le sujet afin que chacun puisse construire son opinion. Nous avons publié il y deux semaines une interview de Line Beauchesne traitant de la prohibition puis la semaine dernière un débat sur France Inter. Continuons ce travail.

    Le Consortium International sur les Politiques des Drogues (IDPC), réseau mondial pour un débat ouvert et objectif sur les politiques liées à la drogue, a publié en juin 2012 un intéressant rapport intitulé : Salles de consommation à moindre risque : les preuves et la pratique.

    Action Barbès a étudié ce rapport et vous en propose ci-après un petit résumé. Vous pouvez télécharger le rapport complet en cliquant ICI

    Le rapport est constitué de trois parties :

    - Les objectifs d’une SCMR et le contexte local des projets existants,
    - Les salles de consommation à moindre risque dans le monde : passage en revue détaillée des 8 pays qui ont lancé cette expérimentation avec conditions d’utilisation, profils des usagers et résultats,
    - Conclusions.

     

    Les objectifs d’une SCMR et le contexte local des projets existants

    L’IDPC définit les objectifs d’une SCMR ainsi :

    - améliorer l’accès aux services de santé pour les groupes d’usagers de drogues les plus vulnérables
    - améliorer leur état de santé et leur bien-être
    - contribuer à la sécurité et à la qualité de vie des communautés locales
    - réduire l’impact des espaces de consommation de drogues à ciel ouvert sur la communauté.

    Le contexte juridique dans lequel les projets ont été lancés varie bien évidemment d’un pays à l’autre et des lois ont du être votées pour permettre l’installation des SCMR. Le point crucial ici est la compatibilité entre la pénalisation de l’usage de drogues en général et son autorisation dans les SCMR. De façon assez générale, ce sont des structures locales, de proximité, qui gèrent ces projets, le cas le plus fréquent est celui de la prise en charge par une ONG. Il faut également noter que les Conventions internationales  sur le contrôle des drogues contraignent les pays ayant lancé des projets de SCMR et qu’une vraie bataille juridique à propos de l’interprétation des textes est en cours, notamment à l’ONU.

    « Les SCMR sont une façon innovante de réduire les risques liés aux drogues, tout en étant une approche controversée dans le cadre politique de lutte contre la drogue. Il est par conséquent primordial d’évaluer attentivement l’efficacité de ces établissements » nous dit l’IDPC dans son chapitre consacré aux arguments en faveur des SCMR.

    KPMG, l'un des 4 plus grands cabinets d’audit dans le monde, a publié en 2010 un rapport d’évaluation du projet australien dont voici les principaux éléments :

    Les SCMR ont eu un impact positif sur la réduction des overdoses,

    Les SCMR ont fonctionné comme un portail vers le traitement de la dépendance,

    Les SCMR ont réduit de manière significative les problèmes sécuritaires liés à l’usage de drogues à ciel ouvert et aux seringues usagées,

    Les SCMR ont contribué à une baisse du taux des nouvelles infections de VIH et d’hépatite C.

    L’Observatoire Européen des Drogues et des Toxicomanies (OEDT) a publié quant à lui deux rapports sur les SCMR, passant en revue les informations disponibles quant aux effets des SCMR. L’OEDT a conclu que :

    Les SCMR atteignent les groupes vulnérables et sont acceptés par les groupes cibles, les communautés et autres acteurs clés,

    Les SCMR aident à améliorer l’état de santé des usagers de drogues et réduisent les comportements à risque,

    Les SCMR peuvent réduire le nombre de décès par overdose,

    Les SCMR pourraient avoir un impact sur les taux d’infection au VIH et à l’hépatite C, bien qu’il soit nécessaire de fournir des preuves supplémentaires dans ce domaine,

    Les SCMR peuvent réduire la consommation de drogues à ciel ouvert et les problèmes qui en découlent, si elles font partie d’une stratégie locale globale.

     

    Les salles de consommation à moindre risque dans le monde : passage en revue détaillée des 8 pays qui ont lancé cette expérimentation avec conditions d’utilisation, profils des usagers et résultats.

    Les 8 pays concernés sont l’Australie, l’Allemagne, le Canada, l’Espagne, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas et la Suisse.

    Il n’est pas utile de reprendre l’ensemble des informations très complètes touchant chacun de ces pays.  Sont passés en revue les sujets suivants : situation politique actuelle, concepts et objectifs des SCMR, prestations de services, profil des clients, résultats, défis et prochaines étapes.  Ceux qui s’y intéressent peuvent se référer au rapport.

    Il convient de noter qu’aucun de ces projets n’a fait l’objet d’un rejet systématique des populations et que l’expérience semble montrer que l’ordre public n’a pas été affecté par l’installation d’une SCMR.

     

    Conclusions

    Le défi auquel sont confrontées les SCMR reste aujourd’hui leur acceptabilité par les populations, notamment celles directement concernées par l’implantation d’un projet dans leur environnement proche. Ne pas prendre en considération ce problème serait une grave erreur. Les expériences menées tendent à prouver qu’une bonne pédagogie du projet doublée de réelles mesures d’accompagnement pour le maintien de l’ordre public permettent de résoudre ce problème.

    Quant aux bénéfices sur le plan de la santé publique, personne ne les conteste plus aujourd’hui.


    Liens utiles :

    Civiliser les drogues

    International Network of Drug Consumption Rooms

    Global Platform for Drug Consumption

  • SCMR : ce qui se passe au Luxembourg

    Après Barcelone, partons au Luxembourg !

    RTL a consacré le 12 octobre dernier un reportage sur le projet Abrigado, une salle de consommation à moindre risque (SCMR) dans la ville de Luxembourg. Loin des clichés et des peurs irrationnelles, loin de ceux qui refusent de voir la réalité en face au nom de principes ou d'idéologies dont on voit aujourd'hui le désastreux résultat, le reportage nous dépeint les bénéfices d'une telle salle et de son acceptation par les habitants.

    En bonus avec l'article de RTL, un reportage de France24 sur ce qui se passe en Espagne, encore !

     

    Logo RTL.JPG

    Salles de shoot : au Luxembourg, plus personne ne conteste leur efficacité


  • Retour sur la réduction des budgets municipaux dédiés aux travaux locaux

    Notre article du 19 août dernier a déclenché une réaction très motivée d'un membre de notre conseil d'administration. Son discours est très documenté et mérite que nous lui donnions un plus grand éclairage. Peut-être réussira-t-il par ce biais à susciter un autre commentaire des élus du 10e qui sont ici interpellés et dont nous savons qu'ils lisent notre blog.... 

    Le commentaire est également lisible au bas de notre article du 19 août. Le voici in extenso.

    Il est vrai que l'UMP est insistante sur le péage urbain, reprenant le succès de l'expérience de Londres, qui a pour avantage d'avoir un réseau de bus assez bien développé, avec un bon cadencement (qui compense les mésaventures des "Commuters" et les difficultés du métro londonien, dont les infrastructures vieillissantes avaient été pointées du doigt pour les JO de 2012).

    A titre des interventions répétées de l'UMP sur ce sujet, notons celle du candidat malheureux à la législative de Juin 2012, Benjamin Lancar, qui avait pris la parole lors d'une séance du Conseil de Quartier Lariboisière St Vincent de Paul en janvier 2012 pour réaffirmer sa position favorable à la mise en place de ce péage urbain.

    Mais bon, le sujet de la voiture à Paris et des difficultés de circulation n'est pas nouveau, comme le montrait la superbe photo dénichée par Action Barbès et montrant le carrefour de la rue Lafayette au niveau de Cadet (notre article de l'année dernière et sa photo)

    1836613828.jpg

    Qui a donc la recette miracle?

    Quant à la pédale douce sur les travaux, beaucoup de démagogie et d'hypocrisie : certes, le pouvoir politique, et notamment les Elus de la Ville, sont très forts pour gérer les conflits d'intérêts, et ralentir l'action urbanistique pour favoriser un regain de calme et le repos des riverains dans les rues de Paris à la veille des Elections Municipales de 2014. Il est vrai que les Parisiens ont déjà leur compte avec les travaux de la Place de la République, des grands boulevards et bientôt des voies sur la berge de la Seine.

    Un grand regret des riverains du quartier, dont je fais partie : l'abandon du projet d'aménagement des abords de la Gare de l'Est, pourtant promis depuis une décennie, et qui a été passé à la trappe par la majorité actuelle du 10e: cf. article "Abords de la gare de l’Est : le projet ambitieux est enterré", page 7 du n°27 de l'ancien Bulletin Action Barbès (en version écrite-papier) : lien

    Outre cette pédale douce annoncée dans le Parisien, les Elus du 10e avaient déjà laissé tomber depuis quelque temps, voire quelques années, ce projet, pour lequel ils n'avaient pas réussi à obtenir le soutien de l'équipe de Bertrand Delanoë, désireuse de mettre en oeuvre des projets urbanistiques plus visibles et plus prestigieux. 

    Plus de budget soi-disant, avec quelques menus travaux en guise de rustines et de pis allers, vraiment peu satisfaisants et ne tenant pas compte de l'ensemble des problèmes rencontrés sur la zone des abords de la Gare de l'Est..   Voir ici l'article consacré au sujet sur le blog de l'association Action Barbès aussi.

  • Au bout du Magenta....

           ....... la Place de la République et ses sens de circulation

    Même avec quelques semaines de décalage, nous sommes heureux de vous présenter la petite vidéo assez bien faite que la Ville a mise en ligne.

    Le week end dernier, il n'y avait pas beaucoup d'automobilistes qui osaient prendre le boulevard Saint-Martin sur la file désormais ouverte d'ouest en est... Manque d'habitude sans nul doute. Il nous reste à aller voir sur place, à pied ou à vélo, le sort réservé à la piste cyclable que nous avions trouvée dès la présentation du projet peu protégée des automobilistes indélicats.

    tvk_rep_111213_-_aerienne_hd_0.jpg

    Cliquez sur le curseur pour voir les explications :


    Place de la République : les travaux se... par mairiedeparis



  • Les lignes de bus se réorganisent !

    paris,transport,busLe STIF (Syndicat des Transports de l'Ile-de-France), la Mairie de Paris et la RATP viennent de lancer une grande concertation sur le projet de réorganisation des lignes de bus dans le Grand Paris ce qui inclut la ville de Paris intra muros.

    Cette concertation concernant Paris se tient depuis le 19 septembre et se termine le 30 novembre. Elle se fait via un site web commun aux trois institutions dont il faut tout d'abord souligner l'excellente qualité.

    Que contient ce site ?

    Le site Grand Paris des Bus se compose de deux sections : une dédiée aux projets franciliens pour lesquels la concertation sera ouverte le 5 octobre et close le 5 novembre (donc site pas encore ouvert) et une dédiée exclusivement à Paris (donc site ouvert jusqu'au 30 novembre). C'est bien sûr cette section qui nous intéresse au premier chef.

    Les choses ont été bien faites. Au-delà de la présentation des changements soumis à concertation, le site contient nombre d'informations très intéressantes. Passons-les en revue très rapidement.

    Avec l'onglet "Le projet", vous trouverez des informations sur l'histoire du réseau, son évolution et tout ce qui motive et explique les changements programmés.

    Avec l'onglet "Les informations pratiques", on a une bonne vue de par qui et comment le réseau de bus est utilisé, le tout accompagné de quelques chiffres-clés.

    Les commentaires de chacun sont publiés dans l'onglet "Les avis" et on peut télécharger quelques documents.

    Tout cela est clair, simple, fonctionnel. Depuis quelque temps la Mairie de Paris nous a habitués à des outils informatiques bien faits, en voilà un de plus.

    Mais le plus intéressant reste la carte interactive.

    La carte interactive

    C'est bien sûr la partie où les visiteurs vont sans doute se pencher le plus. La page d'accueil nous présente deux cartes, l'une avant, l'autre après les changements. Cette présentation n'est pas des plus pratiques ni des plus claires mais par contre la colonne de gauche en deux sections, lignes en projet et lignes inchangées, permet d'affiner sa recherche en cliquant sur le numéro de la ligne à étudier. Et là, cela devient très clair : outre l'ancien et le nouveau trajet, des explications sur le pourquoi de ces changements sont données.

    Et on peut trouver de nombreuses surprises ! Nous avons découvert par exemple que le trajet de la ligne 67 est considérablement modifié tout comme celui de la ligne 30 qui devrait désormais s'arrêter à Pigalle au lieu d'aller jusqu'à la gare de l'Est.

    Bref, chacun peut regarder ce qui l'intéresse tout particulièrement. Vous pouvez — vous devez ? — bien entendu commenter directement sur le site dédié mais vos commentaires sur ce blog seraient les bienvenus pour que nous puissions en faire une synthèse. Au fond, faire ici un copier-coller de ce que vous écrirez.

    paris,transport,bus

     

  • Le P'tit orchestre de la Goutte d'or

    Nous relayons ici une initiative culturelle à encourager. Il s'agit du "P'tit Orchestre de la Goutte d'Or",  "Made in Barbès", créé en septembre 2017 par l'Association "Laure Volpato Arts Au Diapason" en collaboration avec Fgo BARBARA. Cet orchestre a vu le jour en septembre 2017 dans la suite du projet "Enfant Musicien-Enfant Citoyen" et est ouvert aux écoliers et enfants du quartier de la Goutte d'or. Il se produira le samedi 20 janvier 2018 à 19h au centre Fgo BARBARA, 1 rue de Fleury, dans le 18e.

    L'entrée est libre mais il est recommandé de s'inscrire ici.

     

    Capture d’écran 2018-01-05 à 11.50.50.png

  • L'AG d'Action Barbès, c'est le 12 novembre !

    Vous le savez, Action Barbès est une association sérieuse ! Elle respecte depuis toujours les règles qui régissent toute bonne association. Aussi notre Assemblée Générale annuelle (AG) se tiendra t-elle :

    le mercredi 12 novembre à 19 heures

    à la Salle Saint-Bruno,

    située 9 rue Saint-Bruno dans le 18e arrondissement.

    paris,assemblée générale,association

     

    Au delà des traditionnels rapports moral et financier, beaucoup de sujets à l'ordre du jour dont bien sûr le projet de promenade urbaine, la sécurité et la propreté, les abords des gares, la toxicomanie et la salle d'injection supervisée, ....

    L'association a besoin du soutien du plus grand nombre, de ses adhérents bien sûr mais aussi de ceux qui souhaiteraient nous rejoindre pour poursuivre efficacement les actions engagées.

  • Paris gare du Nord 2024, la contribution d'Action Barbès à l'enquête publique

    La phase de recueil des avis pour "l’Enquête publique préalable à la délivrance du permis de construire sur le projet « Paris gare du Nord 2024 »" vient de prendre fin hier mercredi 8 janvier 2020 à 17 h.

    En tant qu'association de riverains, Action Barbès porte évidemment un intérêt certain au projet de réaménagement de la gare du Nord, et particulièrement sur la question de l’intégration de cet équipement dans son environnement urbain.

    La gare du Nord est la plus importante gare de Paris et en constitue de fait une des principales entrées. Un grand nombre d’habitants des quartiers alentour ont précisément choisi d’y vivre pour leur proximité avec cet équipement. L’interconnexion de la gare avec la ville est donc très importante pour les usagers de la gare et pour les riverains. Aujourd’hui, la situation n’est guère satisfaisante, et le premier projet semblait plus enfermer la gare sur elle-même que de l’ouvrir sur la ville.

    Dans le cadre de "l’Enquête publique préalable à la délivrance du permis de construire sur le projet « Paris gare du Nord 2024 »", nous avons apporté notre contribution en proposant une série d’aménagements, en nous concentrant sur la question de l’intégration de la gare dans son quartier.

    Nous pensons que d'une manière générale, il convient de favoriser les déplacements doux et particulièrement les déplacements piétons dans les abords immédiats de la gare. Il faudrait aussi que le réaménagement de la gare se fasse nécessairement de concert avec le réaménagement de ces abords immédiats par la Ville. Nous avons donc proposé ou appuyé les idées suivantes :

    - Des entrées et sorties de la gare à maintenir ou à créer sur ses quatre faces cardinales : sur le côté est, sur la rue du faubourg Saint-Denis ; au sud, avec l'entrée et la sortie principales sur la place Napoléon III ; sur le côté ouest, sur la rue de Maubeuge ; au nord sur le boulevard de la Chapelle (à créer) ;

    - Création d'une esplanade piétonne place Napoléon III et boulevard de Denain, avec maintien d'un couloir de bus (interdit aux taxis), aménagement de pistes cyclables et des accès pour les secours et les livraisons des commerces riverains, et avec une végétalisation qualitative de cet espace là où cela est possible ;

    - Une meilleure régulation des flux des taxis et VTC, avec une dépose réservée uniquement aux taxis (arrivée par la rue de Dunkerque et dégagement par la rue de Saint-Quentin), et une prise en charge par l’actuelle cour des taxis (arrivée par la rue de Maubeuge et dégagement par la rue de Dunkerque et le boulevard de Magenta ;

    - Des déposes-minute uniquement en sous-sol (entrée rue de Compiègne, le restant de la rue verrait la circulation automobile supprimée) ;

    - Création d’un grand parking sécurisé pour les vélos ;

    - Création d’un grand parking sécurisé pour les véhicules deux-roues motorisés (exclus de la place Napoléon III) ;

    - Des accès aménagés et réservés pour les personnes à mobilité réduite, notamment au niveau des déposes-minute ;

    - Création au sein de la gare d’un espace d’accueil et de repos pour les personnes en errance ;

    - Valorisation de l’avant gare, entre le pont Saint-Ange (boulevard de la Chapelle) et le pont Marcadet (rue Ordener), avec la mise en valeur du bâti et des équipements ferroviaires et la création d’aménagements végétalisés, de qualité, là où cela est possible.

    gare-du-nord,enquête-publique,2024,10e

  • L’équipe municipale

    Jacques Bravo : Maire de l’arrondissement.

     

    Laurent Chabas, 1er adjoint au Maire, délégué à l'éducation, à la jeunesse et à la propreté.

    Pauline Véron, 2e adjointe au Maire, déléguée à l'urbanisme, à l'habitat, aux transports, et aux déplacements.

    Catherine Dreyfus-Signoles, 3e adjointe au Maire, déléguée aux sports, aux personnes en situation de handicap, au tourisme et aux loisirs.

    Xavier Laugaudin, 4e adjoint au Maire, délégué à la petite enfance, au lien intergénérationnel, aux seniors, à la mémoire et au monde combattant, en charge du quartier Clichy-Trinité.

    Nicole Azzaro, 5e adjointe au Maire, déléguée au développement durable, au plan climat, à l'environnement et aux espaces verts.

     

    Philippe Torreton, conseiller de Paris, délégué à la citoyenneté, à la lutte contre les discriminations, et aux événements artistiques.

    Amina Becheur, conseillère d'arrondissement, déléguée à la démocratie locale, à la vie associative, à l'économie sociale et solidaire.

    Claire Morel, conseillère d'arrondissement, déléguée au logement et aux solidarités.

    Frédéric Hervo, conseiller d'arrondissement, délégué à la prévention et la sécurité, à l'emploi, au commerce, au développement économique et nouvelles technologies.

    Thierry Cazaux, conseiller d'arrondissement, délégué au patrimoine et à la culture.

     

    Telle est la composition de notre exécutif pour le 9ème avec « qui est en charge de quoi ».

    Il n’est pas interdit de faire quelques commentaires.

     

    Sur le plan politique, il faut noter que les dossiers lourds, ceux qui ont marqué la campagne électorale, restent entre les mains du Parti Socialiste. Logement (Claire Morel), éducation/jeunesse et propreté (Laurent Chabas), sécurité (Frédéric Hervo), transports (Pauline Véron). Les partenaires se voient confier des questions moins brulantes et sur lesquelles la Mairie d’arrondissement à moins d’influence : notons quand même que le réaménagement des places de Clichy et de la Trinité est confié au PRG et que Les Verts restent cantonnés dans leur domaine d’expertise. Très politique aussi la délégation confiée à Philippe Torreton en ce qui concerne la citoyenneté et les discriminations.

    Sur la plan des personnes, le Maire a raison de souligner à la fois le rajeunissement et la féminisation de l’équipe. Ces deux critères ne sont pas forcément gage d’efficacité mais ils sont quand même des indicateurs importants. On peut aussi se féliciter de voir Pauline Véron et Laurent Chabas en charge respectivement des transports/déplacements et de l’éducation/jeunesse, ces deux conseillers d’arrondissement ayant fait preuve d’une réelle efficacité au cours de la mandature précédente. Ajoutons que la délégation au logement de Claire Morel, benjamine de l’équipe et siégeant pour la première fois, peut signifier que, sur ce sujet capital, le Maire lui-même souhaite garder la main. Enfin, la délégation aux « évènements artistiques » confiée à Philippe Torreton semble confirmer les rumeurs qui courent concernant la mise en place d’un festival de théâtre dans notre arrondissement et autres manifestations dépassant le strict cadre du 9e. Chacun peut s’en réjouir. Mentionnons enfin que les associations auront en face d’elles une interlocutrice (Amina Bécheur) connaissant le sujet et ce dans le cadre de la nouvelle politique annoncée par Bertrand Delanoë faisant que 25% des subventions de la Ville seront désormais attribuées par les Mairies d’arrondissement.

    Le Maire l’a dit au cours du Conseil d’arrondissement samedi : « au travail ».
  • Conseil de Paris

    C’est à minuit largement passé hier que le Conseil de Paris a voté les délibérations relatives au principe et aux modalités d’attribution des marchés en ce qui concerne la collecte des déchets dans la capitale, délibérations accompagnées de nombreux amendements et Vœux.

    Le débat a été extrêmement sérieux, avec un auditoire à la fois nombreux et attentif, mais, hélas, en l’absence de Bertrand Delanoë ! Considérant l’importance du sujet, l’opposition a eu beau jeu de se plaindre du peu de considération portée par le maire au Conseil et à cette délibération en particulier.

    François Dagnaud (PS), adjoint à la propreté, a rappelé ses priorités :

    • le nettoyage des rues,
    • le transfert des compétences en ce domaine aux maires d’arrondissement.

    Il considère en effet qu’il faut disjoindre la collecte des déchets et le nettoyage des rues.

    Les arguments de uns et des autres sont connus. Ce qui a été dit au cours du dernier Conseil d’arrondissement du 9e en est une bonne illustration pour ce qui touche à la majorité municipale, Verts et Communistes restant contre. L’opposition a demandé une suspension de séance avant le vote pour arrêter définitivement sa position après les réponses faites par François Dagnaud. L’UMP s’est déclarée peu convaincue par les arguments de l’adjoint au maire, prenant les nombreux amendements et Vœux annexés au texte original comme une reculade de l’exécutif. L’opposition s’interroge sur la réalité des moyens supplémentaires qui seront alloués au nettoyage tout comme sur la réalité des pouvoirs transférés aux maires d’arrondissement en la matière. Les Verts ayant demandé un scrutin public, on connaitra sous peu la nature du vote de chaque participant et le résultat est le suivant :

    154 votants

    73 pour

    21 contre

    59 abstentions

    1 ne prend pas part au vote

    Comme toujours dans ce genre de débat, on a avancé des arguments de façon péremptoire, sans bien convaincre en vérité. Qui croire de ceux qui affirment qu’il n’y a pas de différence entre la collecte en régie et celle faite par le privé contre ceux qui affirment que la collecte privée est antiéconomique, antisociale et anti-écologique ? Qui croire entre ceux qui affirment que confier la responsabilité du nettoyage aux maires d’arrondissement brisera l’homogénéité de traitement pour la ville dans sa globalité et ceux qui affirment que se rapprocher du terrain ne peut qu’être bénéfique à l’efficacité ? Qui croire entre ceux qui affirment que les 250 personnes concernées par le redéploiement des forces seront en fait limitées à 120 de ceux qui pensent que cet apport en personnels va améliorer la situation dans tout Paris ?

    Ce que l’on ne comprend pas bien, par contre, c’est pourquoi ce débat a lieu maintenant dans la précipitation ? Rappelons que l’ensemble des marchés liés à cette collecte des déchets représentent environ 100 millions d’€, les plus importants au total en montant passés par la Ville. Tout le monde savait que ces marchés venaient à expiration en 2009.

    Les déchets de huit arrondissements continueront donc à être collectés par le privé. Le 2e passe en régie municipale. Le 9e et le 16e restent dans l’expectative et verront leur sort réglé suite aux négociations tripartites mairie de Paris, mairie d’arrondissement, syndicats. Résultat fin décembre 2008.

    3060eb3752d52f1f4c7ccf50b0a5f9e4.jpg

     

  • Magenta : amélioration aux pieds des arbres

    Au pied de mon arbre....

    PHOTOS - pied d'arbres en réfection 2010 03 20 Magenta web.JPG

    Depuis le réaménagement du boulevard de Magenta, inauguré en mai 2006... les pieds des arbres, platanes ou jeunes arbres replantés pour un deuxième rideau, n'ont jamais brillé par leur élégance. Une fois les grilles disparues, parce qu'elles demandaient un entretien trop compliqué - dixit la direction des espaces verts et de l'environnement, à moins que ce ne soit la direction de la propreté et de l'eau - nous avons eu des pavés le temps que la terre se tasse naturellement (la terre continue à se tasser devant le 138, par exemple...), puis des flaques d'eau boueuse, ou bourbeuse, à chaque ondée, et le reste du temps, des amas de papiers gras, des canettes et des mégots de cigarettes.

    L'été dernier (du 8 juin au 2 octobre 2009), le côté pair du boulevard a accueilli des palissades itinérantes du bas du boulevard jusqu'au carrefour Barbès : on comblait les pieds d'arbres qui présentaient des trous. Les promeneurs attentifs que nous sommes ont protesté auprès de la mairie du 10e, car le travail n'était pas satisfaisant (voir notre journal N° 23, page 2).Ce fut ensuite le tour du côté impair, du 8 mars au 30 avril, par série de 10 arbres, en chantier ambulant pour ne pas bloquer le passage.

    Les soins apportés au côté impair du boulevard semblent plus convaincants. On se demande toutefois si ces pauvres arbres arrivent à recevoir quelques gouttes de pluie à travers ce stabilisé bien dense et si la concentration de mégots ne nuit pas à leur santé... Mais le problème des cuvettes aux pieds des arbres côté pair reste entier.

    Nous avons bien compris les raisons pour lesquelles on avait, ici, abandonné les grilles. Mais ailleurs ? Certaines avenues ou boulevards gardent leurs grilles d'arbre. Le schéma directeur d'accessibilité de la voie publique aux personnes handicapées (DVD), préconise un traitement particulier pour stabiliser les grilles, traitement appliqué par ailleurs aux arbres des Grands Boulevards et de l'avenue d'Italie.

    "Pour bien garder leur assise, les grilles d'arbre traditionnelles doivent être insérer dans un entourage béton ou dans un cercle métallique (débord par rapport au trottoir : 2 cm maximum) délimitant le revêtement en asphalte. Un grillage posé sous la grille réduit le travail de la DPE et, de ce fait, la fréquence des manipulations des grilles et le risque qu'elles soient mal replacées sont réduits."

    N'a-t-on pas éliminé les grilles d'arbre traditionnelles un peu rapidement, dans ce cas ? Nous avons toutefois échappé à une collerette noire*, comme celle-ci. Ou à une verte*, comme celle-làEDA%20Paris%20avec%20Protection%20tronc.jpg :

    EDAsouscouche.JPG

     

     

    Les grilles avaient bien du charme, et pour laisser passer l'eau de pluie, elles n'avaient pas leur équivalent... De plus, le cercle au pied de l'arbre est plus harmonieux que le carré. Mais, des goûts et des couleurs....

    Nous avons demandé le coût de ces réfections en plusieurs étapes, à la mairie du 10e : nous vous le communiquerons  dès réception.

    Photos sorties du catalogue de Elastisol.