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Rechercher : projet Balcon vert

  • De l'aide pour proposer des idées au Budget participatif

    La campagne pour le Budget participatif 2019 est dans sa première phase, celle où habitants, collectifs et associations peuvent déposer des projets. Cette phase s'achève le 3 février prochain.

    budget-participatif,10e,18e

    Pour celles et ceux qui sont peu habitués à l'exercice, il n'est pas forcément facile de formuler un projet de sorte à ce qu'il ait une chance d'être retenu pour être présenté au suffrage des Parisiens. De même, il n'est pas toujours évident de savoir ce qui relève du budget d'investissement, et donc du Budget participatif qui en dépend. Aussi, les services de la Démocratie locale des mairies d'arrondissement peuvent vous apporter leur aide pour palier à tout cela.

     

    Côté 10e

    Côté 10e, vous pouvez vous mettre en contact avec l’équipe en charge du Budget Participatif au Service de la Démocratie locale de la Mairie du 10e, soit par mail : demolocale10@paris.fr, soit par téléphone : 01 53 72 10 77 ou 01 53 72 10 78.

    L'équipe de la démocratie locale du 10e propose une réunion pour venir en aide à celles et ceux qui souhaitent déposer un projet au Budget participatif. Cette réunion se déroulera :

    Mercredi 30 janvier à 18h30

    à la Mairie du 10e, Salle A, 5e étage

    72 rue du Faubourg Saint Martin

     

    Côté 18e

    Dans le 18e arrondissement, le Service de la Démocratie locale de la Mairie du 18e et  l'association ICI proposent de participer à des ateliers d'aide au dépôt de projet pour le budget participatif :

    Mercredi 23 janvier de 18h à 20h
    à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 18e
    15, passage Ramey

    Vendredi 25 janvier de 17h à 19h
    au Centre Social et Culturel La Maison Bleue,
    24, avenue de la Porte Montmartre

    Mardi 29 janvier de 17h30 à 19h30
    à la Salle Saint Bruno
    25, rue Polonceau

    Mercredi 30 janvier de 18h à 20h
    à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 18e
    15, passage Ramey

    Vendredi 1er février de 17h à 19h
    au Centre Social et Culturel La Maison Bleue,
    24, avenue de la Porte Montmartre

    Samedi 2 février de 10h à 12h
    à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne du 18e
    15, passage Ramey


    Pour participer à ces ateliers, il est nécessaire de s'inscrire en suivant ce lien.

    Vous pouvez également contacter directement Le Service Démocratie locale de la Mairie du 18e par mail : cq18@paris.fr ou par téléphone : 01 53 41 17 56.

     

     

  • Conseil de quartier Louis Blanc - Aqueduc

    À noter dans vos agendas, la prochaine réunion publique du Conseil de quartier Louis Blanc - Aqueduc se tiendra le jeudi 20 décembre à 19 h, à l’École de l’Aqueduc.

    Ce Conseil de quartier s'intéressera à trois thématiques majeures : la propreté, les incivilités et les projets d’aménagement en cours. On imagine que le réaménagement de la place Jan Karsky, tant attendu par les riverains, ne manquera pas d'être évoqué. 

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    C'est où ?

    École élémentaire de l'Aqueduc, 39 rue de l’Aqueduc, Paris 10e

    C'est quand ?

    Jeudi 20 décembre, de 19h à 21h

  • Réunion d’information sur l'enquête publique concernant la gare du Nord 2024

    Dans le cadre de l'enquête publique sur le projet de réaménagement de la gare du Nord, la commission d'enquête invite le public à participer à une réunion d’information et d’échanges en présence du maître d'ouvrage et des commissaires enquêteurs, qui se tiendra ce soir, mardi 3 décembre, à 20 h. La réunion ouverte à tous se tiendra à l'Atrium de l'Étoile du Nord.

    Pour rappel, un arrêté préfectoral du 29 octobre dernier lance une nouvelle enquête publique du mercredi 20 novembre 2019, au mercredi 8 janvier 2020.

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    C'est où ?

    Atrium de l'Étoile du Nord (Cour des taxis), 18 rue de Dunkerque, Paris 10e

    C'est quand ?

    Mardi 3 décembre 2019, à 20 h

     

  • Paris gare du Nord 2024, la contribution d'Action Barbès à l'enquête publique

    La phase de recueil des avis pour "l’Enquête publique préalable à la délivrance du permis de construire sur le projet « Paris gare du Nord 2024 »" vient de prendre fin hier mercredi 8 janvier 2020 à 17 h.

    En tant qu'association de riverains, Action Barbès porte évidemment un intérêt certain au projet de réaménagement de la gare du Nord, et particulièrement sur la question de l’intégration de cet équipement dans son environnement urbain.

    La gare du Nord est la plus importante gare de Paris et en constitue de fait une des principales entrées. Un grand nombre d’habitants des quartiers alentour ont précisément choisi d’y vivre pour leur proximité avec cet équipement. L’interconnexion de la gare avec la ville est donc très importante pour les usagers de la gare et pour les riverains. Aujourd’hui, la situation n’est guère satisfaisante, et le premier projet semblait plus enfermer la gare sur elle-même que de l’ouvrir sur la ville.

    Dans le cadre de "l’Enquête publique préalable à la délivrance du permis de construire sur le projet « Paris gare du Nord 2024 »", nous avons apporté notre contribution en proposant une série d’aménagements, en nous concentrant sur la question de l’intégration de la gare dans son quartier.

    Nous pensons que d'une manière générale, il convient de favoriser les déplacements doux et particulièrement les déplacements piétons dans les abords immédiats de la gare. Il faudrait aussi que le réaménagement de la gare se fasse nécessairement de concert avec le réaménagement de ces abords immédiats par la Ville. Nous avons donc proposé ou appuyé les idées suivantes :

    - Des entrées et sorties de la gare à maintenir ou à créer sur ses quatre faces cardinales : sur le côté est, sur la rue du faubourg Saint-Denis ; au sud, avec l'entrée et la sortie principales sur la place Napoléon III ; sur le côté ouest, sur la rue de Maubeuge ; au nord sur le boulevard de la Chapelle (à créer) ;

    - Création d'une esplanade piétonne place Napoléon III et boulevard de Denain, avec maintien d'un couloir de bus (interdit aux taxis), aménagement de pistes cyclables et des accès pour les secours et les livraisons des commerces riverains, et avec une végétalisation qualitative de cet espace là où cela est possible ;

    - Une meilleure régulation des flux des taxis et VTC, avec une dépose réservée uniquement aux taxis (arrivée par la rue de Dunkerque et dégagement par la rue de Saint-Quentin), et une prise en charge par l’actuelle cour des taxis (arrivée par la rue de Maubeuge et dégagement par la rue de Dunkerque et le boulevard de Magenta ;

    - Des déposes-minute uniquement en sous-sol (entrée rue de Compiègne, le restant de la rue verrait la circulation automobile supprimée) ;

    - Création d’un grand parking sécurisé pour les vélos ;

    - Création d’un grand parking sécurisé pour les véhicules deux-roues motorisés (exclus de la place Napoléon III) ;

    - Des accès aménagés et réservés pour les personnes à mobilité réduite, notamment au niveau des déposes-minute ;

    - Création au sein de la gare d’un espace d’accueil et de repos pour les personnes en errance ;

    - Valorisation de l’avant gare, entre le pont Saint-Ange (boulevard de la Chapelle) et le pont Marcadet (rue Ordener), avec la mise en valeur du bâti et des équipements ferroviaires et la création d’aménagements végétalisés, de qualité, là où cela est possible.

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  • Municipales 2008 : les infos du week-end

    Trois rendez-vous incontournables dans notre arrondissement nous ont permis de glaner quelques informations que voici.

    D’abord, vendredi au marché du square d’Anvers et à l’occasion du vin chaud offert par le Conseil de quartier Trudaine Rochechouart sous le kiosque à musique, les candidats arpentaient le pavé.

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     Vin chaud et chansons au square d'Anvers vendredi soir

     

    Côté UMP et sur le marché, Delphine Burkli et Pierre Lellouche diffusaient des tracts. Delphine Burkli confirme que sa liste est prête mais ne peut pas être publiée tant que toutes les listes pour Paris ne sont pas finalisées, ce qui semble le cas. Par contre, son site web qui utilise la plateforme UMP.net est désormais ouvert.

    Côté PS, Jacques Bravo et 2 de ses colistiers non encore officiels, Pauline Veron et Laurent Chabas,  étaient également là. L’actuel Maire de notre arrondissement confirme qu’il y aura bien un candidat communiste et un candidat radical de gauche sur sa liste, les deux en position éligible, c'est-à-dire dans les 11 premiers sur une liste de 14.

    Côté MoDem, Gregory Perrin et la section du 9ème étaient aussi présents. Le MoDem se met en ordre de bataille et tiendra une réunion interne de coordination mardi 22 comme l’indique son blog qui, au passage, a changé d’adresse. Le MoDem confirme par la voix de sa deuxième de liste Nathalie Cariou que Marie Christine Godart qui faisait partie de sa section lors des législatives mais qui est aujourd’hui sur la liste emmenée par Jacques Bravo a pris une décision personnelle « mais ce n'est certainement pas au titre du Modem puisque le Modem présente une liste indépendante aux municipales ». Ce que Jacques Bravo, interrogé sur le sujet, confirme. Cette anecdote illustre bien les difficultés existentielles du MoDem.

    Le dimanche s’ouvre par un article consacré au 9ème dans le supplément Paris du Journal du Dimanche (JDD). L’article, curieusement intitulé « L’inconnue face au frileux », est une bonne analyse de la situation dans notre arrondissement.

    Rue Cadet dimanche matin, l’ambiance était assez calme et seuls Jacques Bravo accompagné de Philippe Torreton diffusaient leurs tracts. Le Maire dit préférer cette ambiance, ces tête à tête, au rassemblement de la rue des Martyrs où les contacts sont moins personnalisés.

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    Philippe Torreton et Jacques Bravo rue Cadet 

    Rue des Martyrs justement, au coin de la rue Hyppolite Lebas, c’est presque le trop plein ! Ils sont tous là, sur à peine 200m². Les candidats PS, MoDem et UMP avec les militants discutent avec les passants dans une ambiance décontractée sous l’œil d’une journaliste du quotidien Le Parisien qui devrait publier un article « d’ambiance ».

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     Delphine Burkli (UMP) et Denis Baupin (Les Verts), décontractés, rue des Martyrs

    Les Verts sont venus en force car Denis Baupin, candidat à la Mairie de Paris, est là. Voilà ce qu’il nous a dit :
  • L’équipe municipale

    Jacques Bravo : Maire de l’arrondissement.

     

    Laurent Chabas, 1er adjoint au Maire, délégué à l'éducation, à la jeunesse et à la propreté.

    Pauline Véron, 2e adjointe au Maire, déléguée à l'urbanisme, à l'habitat, aux transports, et aux déplacements.

    Catherine Dreyfus-Signoles, 3e adjointe au Maire, déléguée aux sports, aux personnes en situation de handicap, au tourisme et aux loisirs.

    Xavier Laugaudin, 4e adjoint au Maire, délégué à la petite enfance, au lien intergénérationnel, aux seniors, à la mémoire et au monde combattant, en charge du quartier Clichy-Trinité.

    Nicole Azzaro, 5e adjointe au Maire, déléguée au développement durable, au plan climat, à l'environnement et aux espaces verts.

     

    Philippe Torreton, conseiller de Paris, délégué à la citoyenneté, à la lutte contre les discriminations, et aux événements artistiques.

    Amina Becheur, conseillère d'arrondissement, déléguée à la démocratie locale, à la vie associative, à l'économie sociale et solidaire.

    Claire Morel, conseillère d'arrondissement, déléguée au logement et aux solidarités.

    Frédéric Hervo, conseiller d'arrondissement, délégué à la prévention et la sécurité, à l'emploi, au commerce, au développement économique et nouvelles technologies.

    Thierry Cazaux, conseiller d'arrondissement, délégué au patrimoine et à la culture.

     

    Telle est la composition de notre exécutif pour le 9ème avec « qui est en charge de quoi ».

    Il n’est pas interdit de faire quelques commentaires.

     

    Sur le plan politique, il faut noter que les dossiers lourds, ceux qui ont marqué la campagne électorale, restent entre les mains du Parti Socialiste. Logement (Claire Morel), éducation/jeunesse et propreté (Laurent Chabas), sécurité (Frédéric Hervo), transports (Pauline Véron). Les partenaires se voient confier des questions moins brulantes et sur lesquelles la Mairie d’arrondissement à moins d’influence : notons quand même que le réaménagement des places de Clichy et de la Trinité est confié au PRG et que Les Verts restent cantonnés dans leur domaine d’expertise. Très politique aussi la délégation confiée à Philippe Torreton en ce qui concerne la citoyenneté et les discriminations.

    Sur la plan des personnes, le Maire a raison de souligner à la fois le rajeunissement et la féminisation de l’équipe. Ces deux critères ne sont pas forcément gage d’efficacité mais ils sont quand même des indicateurs importants. On peut aussi se féliciter de voir Pauline Véron et Laurent Chabas en charge respectivement des transports/déplacements et de l’éducation/jeunesse, ces deux conseillers d’arrondissement ayant fait preuve d’une réelle efficacité au cours de la mandature précédente. Ajoutons que la délégation au logement de Claire Morel, benjamine de l’équipe et siégeant pour la première fois, peut signifier que, sur ce sujet capital, le Maire lui-même souhaite garder la main. Enfin, la délégation aux « évènements artistiques » confiée à Philippe Torreton semble confirmer les rumeurs qui courent concernant la mise en place d’un festival de théâtre dans notre arrondissement et autres manifestations dépassant le strict cadre du 9e. Chacun peut s’en réjouir. Mentionnons enfin que les associations auront en face d’elles une interlocutrice (Amina Bécheur) connaissant le sujet et ce dans le cadre de la nouvelle politique annoncée par Bertrand Delanoë faisant que 25% des subventions de la Ville seront désormais attribuées par les Mairies d’arrondissement.

    Le Maire l’a dit au cours du Conseil d’arrondissement samedi : « au travail ».
  • Conseil de Paris

    C’est à minuit largement passé hier que le Conseil de Paris a voté les délibérations relatives au principe et aux modalités d’attribution des marchés en ce qui concerne la collecte des déchets dans la capitale, délibérations accompagnées de nombreux amendements et Vœux.

    Le débat a été extrêmement sérieux, avec un auditoire à la fois nombreux et attentif, mais, hélas, en l’absence de Bertrand Delanoë ! Considérant l’importance du sujet, l’opposition a eu beau jeu de se plaindre du peu de considération portée par le maire au Conseil et à cette délibération en particulier.

    François Dagnaud (PS), adjoint à la propreté, a rappelé ses priorités :

    • le nettoyage des rues,
    • le transfert des compétences en ce domaine aux maires d’arrondissement.

    Il considère en effet qu’il faut disjoindre la collecte des déchets et le nettoyage des rues.

    Les arguments de uns et des autres sont connus. Ce qui a été dit au cours du dernier Conseil d’arrondissement du 9e en est une bonne illustration pour ce qui touche à la majorité municipale, Verts et Communistes restant contre. L’opposition a demandé une suspension de séance avant le vote pour arrêter définitivement sa position après les réponses faites par François Dagnaud. L’UMP s’est déclarée peu convaincue par les arguments de l’adjoint au maire, prenant les nombreux amendements et Vœux annexés au texte original comme une reculade de l’exécutif. L’opposition s’interroge sur la réalité des moyens supplémentaires qui seront alloués au nettoyage tout comme sur la réalité des pouvoirs transférés aux maires d’arrondissement en la matière. Les Verts ayant demandé un scrutin public, on connaitra sous peu la nature du vote de chaque participant et le résultat est le suivant :

    154 votants

    73 pour

    21 contre

    59 abstentions

    1 ne prend pas part au vote

    Comme toujours dans ce genre de débat, on a avancé des arguments de façon péremptoire, sans bien convaincre en vérité. Qui croire de ceux qui affirment qu’il n’y a pas de différence entre la collecte en régie et celle faite par le privé contre ceux qui affirment que la collecte privée est antiéconomique, antisociale et anti-écologique ? Qui croire entre ceux qui affirment que confier la responsabilité du nettoyage aux maires d’arrondissement brisera l’homogénéité de traitement pour la ville dans sa globalité et ceux qui affirment que se rapprocher du terrain ne peut qu’être bénéfique à l’efficacité ? Qui croire entre ceux qui affirment que les 250 personnes concernées par le redéploiement des forces seront en fait limitées à 120 de ceux qui pensent que cet apport en personnels va améliorer la situation dans tout Paris ?

    Ce que l’on ne comprend pas bien, par contre, c’est pourquoi ce débat a lieu maintenant dans la précipitation ? Rappelons que l’ensemble des marchés liés à cette collecte des déchets représentent environ 100 millions d’€, les plus importants au total en montant passés par la Ville. Tout le monde savait que ces marchés venaient à expiration en 2009.

    Les déchets de huit arrondissements continueront donc à être collectés par le privé. Le 2e passe en régie municipale. Le 9e et le 16e restent dans l’expectative et verront leur sort réglé suite aux négociations tripartites mairie de Paris, mairie d’arrondissement, syndicats. Résultat fin décembre 2008.

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  • Magenta : amélioration aux pieds des arbres

    Au pied de mon arbre....

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    Depuis le réaménagement du boulevard de Magenta, inauguré en mai 2006... les pieds des arbres, platanes ou jeunes arbres replantés pour un deuxième rideau, n'ont jamais brillé par leur élégance. Une fois les grilles disparues, parce qu'elles demandaient un entretien trop compliqué - dixit la direction des espaces verts et de l'environnement, à moins que ce ne soit la direction de la propreté et de l'eau - nous avons eu des pavés le temps que la terre se tasse naturellement (la terre continue à se tasser devant le 138, par exemple...), puis des flaques d'eau boueuse, ou bourbeuse, à chaque ondée, et le reste du temps, des amas de papiers gras, des canettes et des mégots de cigarettes.

    L'été dernier (du 8 juin au 2 octobre 2009), le côté pair du boulevard a accueilli des palissades itinérantes du bas du boulevard jusqu'au carrefour Barbès : on comblait les pieds d'arbres qui présentaient des trous. Les promeneurs attentifs que nous sommes ont protesté auprès de la mairie du 10e, car le travail n'était pas satisfaisant (voir notre journal N° 23, page 2).Ce fut ensuite le tour du côté impair, du 8 mars au 30 avril, par série de 10 arbres, en chantier ambulant pour ne pas bloquer le passage.

    Les soins apportés au côté impair du boulevard semblent plus convaincants. On se demande toutefois si ces pauvres arbres arrivent à recevoir quelques gouttes de pluie à travers ce stabilisé bien dense et si la concentration de mégots ne nuit pas à leur santé... Mais le problème des cuvettes aux pieds des arbres côté pair reste entier.

    Nous avons bien compris les raisons pour lesquelles on avait, ici, abandonné les grilles. Mais ailleurs ? Certaines avenues ou boulevards gardent leurs grilles d'arbre. Le schéma directeur d'accessibilité de la voie publique aux personnes handicapées (DVD), préconise un traitement particulier pour stabiliser les grilles, traitement appliqué par ailleurs aux arbres des Grands Boulevards et de l'avenue d'Italie.

    "Pour bien garder leur assise, les grilles d'arbre traditionnelles doivent être insérer dans un entourage béton ou dans un cercle métallique (débord par rapport au trottoir : 2 cm maximum) délimitant le revêtement en asphalte. Un grillage posé sous la grille réduit le travail de la DPE et, de ce fait, la fréquence des manipulations des grilles et le risque qu'elles soient mal replacées sont réduits."

    N'a-t-on pas éliminé les grilles d'arbre traditionnelles un peu rapidement, dans ce cas ? Nous avons toutefois échappé à une collerette noire*, comme celle-ci. Ou à une verte*, comme celle-làEDA%20Paris%20avec%20Protection%20tronc.jpg :

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    Les grilles avaient bien du charme, et pour laisser passer l'eau de pluie, elles n'avaient pas leur équivalent... De plus, le cercle au pied de l'arbre est plus harmonieux que le carré. Mais, des goûts et des couleurs....

    Nous avons demandé le coût de ces réfections en plusieurs étapes, à la mairie du 10e : nous vous le communiquerons  dès réception.

    Photos sorties du catalogue de Elastisol.

  • 30 km/h à Paris ? Pour ou contre ?

    Comment apaiser notre ville et revenir à un rythme de vie plus lent, moins stressant ? Comment rendre plus agréable nos quartiers, permettre une reconquête de l’espace par les habitants ?

    Depuis les dernières municipales, il semble que la dynamique qui avait présidé à la création d'axes civilisés (toute une philosophie mise en veilleuse ?), à la promotion des modes de transports doux, à la reconquête des espaces publics par les piétons et plus généralement par les habitants, que cette dynamique donc soit un peu au point mort.

    La question posée par certains est pourquoi ne pas généraliser les zones 30 dans Paris, à l'exception de quelques grands axes qui resteraient à 50 ?

    D'autres pensent que l'alternative serait de multiplier les zones 30...

    Le débat anime les groupes depuis le printemps, comme le relatait un article du parisien en mars dernier intitulé " la mairie part en guerre contre la vitesse".

    paris,transports,circulation,pollution,sécurité,vitesse,accident,bruitLa vitesse est génératrice de bruit sur certains revêtements, les pavés par exemple. Dans ce cas, plutôt que de se préserver du bruit individuellement, tâchons collectivement d'en limiter la production en favorisant les revêtements moins sonores et en réduisant la vitesse sur les zones pavées.

    Les boulevards périphériques la nuit sont source de bruit pour tous les riverains. Le jour aussi, naturellement, mais il est encore plus néfaste la nuit. Les couvertures sont coûteuses et l'ensemble du périphérique n'a pu bénéficier de cette réduction du bruit. Il est question de réduire la vitesse à 70 km/heure au lieu des 80 actuellement autorisés, et souvent largement dépassés justement la nuit. Emmenés par Denis Baupin, maire-adjoint chargé de l'environnement, les élus parisiens en conseil de Paris ont voté un voeu en ce sens, adressé à la Préfecture de police. Quelle réponse a-t-elle fait ? Sans vouloir lui manquer de respect, nous dirons qu'elle botte en touche, car le préfet Gaudin déclare sans rire que les effets de la réduction de vitesse sur le bruit restent à démontrer. Sans doute ne dort-il pas près des périphériques...

    Dans Paris, intra muros, il existe déjà 70 zones que l'on pourrait baptiser pacifiées, car la vitesse y est théoriquement limitée à 30 km/h. Pourtant nous avons près de notre quartier quelques contre-exemples qui laissent songeur. Dans le 10e, il existe un quartier vert, où les comptages font apparaître dans certaines voies (rue de Château Landon, rue Philippe de Girard) des passages importants (quelques milliers de véhicules par jour). Respectent-ils tous les 30 km/h réglementaires ? Non. Les riverains s'en font l'écho dans le conseil de quartier Louis Blanc Aqueduc, chaque fois que l'occasion leur en est donnée. Ils soulignent qu'à la vitesse est associée la pollution, qui rend ridicule ici l'appellation de "quartier vert".

    D'autres citoyens se plaignent de la trop grande circulation dans des voies étroites peu adaptées au grand passage. Ce sont les habitants de de la rue d'Hauteville par exemple, qui régulièrement en appellent au maire du 10e. Ils anticipent, peut-être à tort, les reports de flux quand la place de la République sera mise en circulation sur un seul de ses côtés, et  quand les Grands boulevards offriront un double sens. Voir notre article sur le sujet en mars dernier.

     Une vitesse réduite c'est

     moins de bruit et moins de pollution

    pour plus de sécurité et plus de convivialité

     

  • Vidéo ”A tort ou à raison”

    Le Conseil de la Jeunesse a présenté dimanche 26 novembre salle Rossini la première version du film qu’il prépare depuis quelques mois. Quelle est l’idée de celui-ci ? Réuni sous la responsabilité d’un animateur, Mamadou Doucouré, le Conseil de la Jeunesse de notre arrondissement a souhaité préparé un support pédagogique pour aborder la question du respect et du nécessaire dialogue entre les garçons et les filles de leur âge d’une part, avec les personnes âgées et avec la police d’autre part. Le film a pour titre « A tort ou à raison ». Il a été accueilli avec beaucoup d’applaudissements, le sujet étant traité de manière simple, concrète et avec beaucoup de doigté.

    La chose s’est faite en trois temps. D’abord une phase de réflexion et d’écriture en commun du scénario. Ensuite, une formation théâtrale en 10 séances de 4h chacune pour mieux maitriser le jeu des acteurs, car ce sont les jeunes eux-mêmes qui jouent dans le film. Enfin, comment tourner un film, maitriser la caméra, objet de 4 séances de 2h chacune.

    Le projet a mobilisé 20 jeunes, à dire vrai essentiellement des filles. Il a aussi été l’occasion d’une ouverture avec d’autres puisque des membres du Conseil des Sages (les Seniors) ont participé au film.

    Le résultat est un petit film de 12mn qui illustre la bonne et la mauvaise manière d’aborder les problèmes. La séquence du dialogue entre le policier sectaire et les jeunes est savoureuse tout comme celle de la grand-mère ronchon. Les jeunes ont maintenant en projet de présenter leur film dans l’arrondissement : les écoles, les Conseils de quartier, aux membres du Conseil Local de Sécurité. Des petites contraintes techniques nous empêchent pour l’instant de vous le proposer sur ce blog mais c’est pour bientôt.

    En attendant, nous avons recueilli le témoignage des deux seuls acteurs masculins du film, Alexandre et Macyle
     
     
     
  • La Mission Cinéma pilote le dossier Louxor

    Mission cinéma : comment pilote-t-elle le projet Louxor en 2010 ?

    PHOTOS - travaux LOUXOR 2010 09.JPGDepuis que le Comité de pilotage Barbès existe, Action Barbès a rencontré plusieurs fois le délégué général de la Mission Cinéma, Michel Gomez. C'est par son intermédiaire que les visites du Louxor ont pu avoir lieu jusqu'en juin dernier. Il nous connaît et a accepté de nous recevoir fin septembre pour nous expliquer les grandes lignes de la mission qui est confiée à son agence et comment il compte s'y prendre pour la mener à bien. Interview de Michel Gomez en compagnie de Fanny Cohen, chargée de mission très impliquée dans le projet Louxor.

     

    Le calendrier des travaux rendu public prévoit la démolition du gros œuvre pour cet automne. Ce calendrier est-il toujours inchangé et des visites pourront-elles encore avoir lieu ?

    Le calendrier est tout à fait respecté. Des visites auront lieu malgré les gros travaux, mais en petit groupe, au maximum dix personnes, avec port du casque obligatoire. La responsabilité des personnes extérieures au chantier est désormais supportée par les entreprises qui seront très vigilantes. Les riverains seront avertis des grosses destructions - celles qui seront les plus bruyantes - par leur syndicat de copropriétés et par un affichage sur les portails d'entrée. Les travaux ultérieurs de foncement de pieux devraient être moins ressentis par les immeubles collatéraux. Par ailleurs, nous avons décidé de produire une lettre trimestrielle pour informer les habitants de l'avancée du chantier, et donner toutes sortes de réponses aux questions bien légitimes des uns et des autres. Ce sera un deux-pages très simple que les mairies pourront imprimer mais dont la diffusion, de la part de la Mission Cinéma, restera par l'Internet, pour des raisons de budget.

    Les palissades sont déjà en partie recouvertes de tags et d'affiches. Pensez-vous à les utiliser autrement ? Nous avons vu sur le blog des conseils de quartier du 10e, une proposition artistique visant à habiller des murs par des graffeurs. Ce serait peut-être intéressant de lancer un tel projet. Les fresques de ce type s'intègrent bien dans les quartiers populaires, et sont respectés en général.

    Vos photos sont éloquentes...  Nous avons déjà prévu un habillage du chantier en deux temps et deux parties. Le haut des façades sera caché par un projet artistique, une bâche de qualité, sans publicité. Et le bas, donc les palissades, accueillera des expositions de photos, avec un renouvellement régulier, au fur et à mesure de l'avancée du projet. Les infos sur le projet pourront être complétées par des photos + informations sur l'histoire du quartier, ou du lieu. Nous voulons faire participer les trois arrondissements limitrophes et tout faire pour que les habitants s'approprient le projet. Nous avons prévu que ces surfaces soient facilement nettoyables...  Encore une chose sur laquelle je voudrais insister : il s'agit d'un chantier propre, avec un tri des matériaux sur place avant leur évacuation. On ne peut pour autant garantir que le chantier ne provoque pas des perturbations au niveau de la circulation. Nous avons demandé aux entreprises que les gros mouvements de camions n'aient pas lieu les jours de marché. C'est un souhait.

    Vous pourriez faire en sorte que l'existence du chantier soit annoncée bien en amont sur les boulevards de Rochechouart et de Barbès. Les automobilistes pourraient éviter ainsi, au besoin, le boulevard de La Chapelle lors des chargements de gros camions.

    Nous verrons avec la Direction de la voirie et des déplacements.

    Venons-en à la programmation. La Mission cinéma est-elle chargée du projet jusqu'à l'ouverture du cinéma ? En êtes-vous à la rédaction du cahier des charges ? Et si oui, quelle est la marge des habitants pour donner leur avis sur le sujet ?

    Nous aurons même pour mission de suivre le dossier après l'ouverture du cinéma...  Nous ne lâchons pas l'exploitant après désignation. Les grandes lignes sont confirmées : trois salles art et essai, toutes équipées en numérique, avec l'une d'elle équipée aussi d'une régie pour y faire des spectacles musicaux. Une des salles du sous-sol sera dédiée plus particulièrement aux cinémas du monde, pas du Sud ou de la Méditerranée, mais aux cinémas du monde, celui qui ne trouve pas toujours un grand écho. Le classement « art et essai » de la salle oblige l'exploitant à programmer 70% de ses films en A&E mais lui permet aussi de prétendre aux aides dont ce cinéma bénéficie. Il faut toutefois savoir que certains films recommandés art et essai par le CNC font beaucoup d'entrées, par ex. Gran Torino de Clint Eastwood en 2009.

    Quant à la marge des habitants, il faut dire que nous n'allons pas les consulter pour écrire le cahier des charges, qui est en grande partie un document juridique, une délégation de service public (DSP) très encadrée.  En revanche, nous souhaitons que le Louxor s'intègre dans les habitudes du quartier. Nous avons établi une cartographie culturelle du quartier et nous nouons des contacts avec d'autres lieux, comme le centre Barbara, tout proche. Le Louxor sera aussi un lieu d'accueil pour les élèves dans le cadre de l'éducation à l'image, qui marche très bien. Maintenant, on n'est pas complètement fermé aux suggestions venant des habitants, mais il faudrait parler d'échanges plutôt que de concertation. Il faut réfléchir à la procédure que ces échanges peuvent suivre, pour qu'on la définisse lors de la réunion qui se tiendra au premier trimestre 2011, sachant que la DSP sera lancée en septembre 2011 et que le cahier des charges doit être bouclé avant cette date.

    Il faudra tenir compte des souhaits de la Ville, de l'offre culturelle existante, du choix de l'exploitant, de ses choix à lui, exploitant... La Ville choisira le mieux disant, mais pas fatalement du point de vue financier. L'intégration dans le quartier, comme je le disais, est importante et donc le programme autour du film, les animations, tout ce qui peut accompagner des projections, avant-première, festival, est à regarder de très près et à valoriser.

    PHOTOS - Chapelle LOUXOR 2010 09.JPGQuelle garantie avons-nous que tout se déroule selon les plans ? Une garantie financière de l'exploitant si les entrées sont insuffisantes pour assurer l'équilibre ? Des difficultés économiques seraient-elles compensées par une augmentation des subventions de la Ville ?

    La DSP est une procédure bien rôdée. Les juristes prévoient toutes les situations, y compris les cas de difficultés financières, et les façons d'y remédier. Elle est signée pour 7 ans. Au niveau des tarifs des places de cinéma, la Ville ne peut intervenir. L'ensemble est très contrôlé pour éviter des distorsions de concurrence. En revanche, elle peut écrire dans son cahier des charges, qu'elle est sensible aux efforts de l'exploitant en direction des spectateurs étudiants, ou chômeurs, ou retraités (seniors en politiquement correct), etc. Subtil, mais juridiquement correct.

    Paris, le 28 septembre 2010

     

  • Voeu commun d'Action Barbès et du CQLariboisière

    Le 15 juin dernier, le conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul, réuni en plénière, a voté un voeu avec l'association Action Barbès sur le Louxor. Il s'agit de rappeler aux élus les promesses de campagne pendant lesquelles ils avaient annoncé une concertation avec les habitants, conseils de quartier et associations, pour définir ensemble un cahier des charges qui tienne compte des souhaits et des besoins locaux. Le projet culturel semble déjà bien avancé quant à la définition des activités futures de l'établissement. La communication de la Ville et les vidéos dans lesquelles apparaît l'architecte chargé de la rénovation, Philippe Pumain, annoncent trois salles destinées à des projections cinématographiques d'Art et essai, mais également à des activités tournées vers le jeune public dans le cadre de l'initiation à l'image, un espace de restauration au niveau de la terrasse et un espace d'exposition.

    mairie du 10e.jpgCe voeu a été présenté par Elisabeth Carteron, présidente d'Action Barbès et membre de l'équipe d'animation du Conseil de quartier, en tout début du conseil d'arrondissement du 28 juin à la mairie du 10e.

    Nous vous restituons ici la réponse des élus, aussi fidèlement que possible.

    Rémi Féraud, le maire du 10e, a donné son accord sur la nécessité d'associer conseils de quartier et associations à l'élaboration du cahier des charges. La concertation devrait bien commencer au début de l'automne. Sur le dernier point, à savoir la possibilité de permettre la tenue de conseils de quartier et des réunions associatives locales dans une salle du Louxor, il a précisé que cela ne pourrait se faire qu'en activité annexe. En effet, le Louxor restera avant tout un cinéma. Cependant, il espère que cela sera possible notamment pour une activité démocratique comme le conseil de quartier, l'ancrage local ayant sa place dans le projet.