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Rechercher : conseils de quartier

  • Retour sur le Code de la rue : une nouvelle façon de se comporter en ville.

    Le Conseil de quartier Trudaine Rochechouart s'est penché sur la question du vivre ensemble dans la ville, d'abord par le biais des questions liées à la sécurité routière mais a élargi son approche. La présentation qui a été faite lors de la dernière réunion de ce Conseil, sans proposer réellement de solutions, pose bien la question en la remettant en perspective. C'est là un élément essentiel pour notre réflexion collective sur le sujet que nous pouvons - devons - partager avec d'autres arrondissements / Conseils de quartier qui eux aussi ont en tête le même souci. Travail de fond et de longue haleine mais que ne manque pas d'intérêt. Merci au collectif d'animation Trudaine Rochechouart de nous avoir préparé ce billet et la présentation liée.
    oOo
    La rue n’est pas la route. C’est une évidence qu’il faut savoir admettre. C'était aussi le pari du collectif du conseil de quartier Trudaine Rochechouart en présentant les grands principes du code de la rue, le 28 novembre dernier.

    Sur route, on imagine une distance plus longue qui exige un moyen de transport approprié, qui puisse vous porter d’un endroit à un autre en un minimum de temps. Le monde moderne est pressé.

    Dans la rue… DANS la rue ? Ah, oui, vous aussi, vous remarquez la préposition différente. On ne dit pas sur la rue, ni sur rue, à moins de l’opposer à sur cour, mais dans la rue. Cela tend bien à décrire un univers plus fermé, que l’on peut supposer délimité par des façades de maisons, par des boutiques, un endroit où l’on ne fait pas que passer, mais aussi où l’on vit.

    Voilà, le mot est lâché : on vit dans la rue alors qu’on se déplace sur route. Si tel est bien le cas, pourquoi devrait-on appliquer le code de la route à nos rues ?

    Il est temps de prendre le problème à bras le corps et de sensibiliser nos contemporains, disons nos voisins, pour rester concret, à l’urgence de ce code de la rue, qui nous permettra de vivre mieux en ville. En ville, mais aussi dans les villages qu’aucune déviation ou rocade ne vient préserver du passage des camions et des automobiles.

     

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    C’était le but de la réunion du conseil de quartier Trudaine Rochechouart qui s’est tenue la semaine dernière. Les participants, malgré une écoute attentive, sont demeurés sceptiques. Certains ne croient pas à un changement des mentalités rapide. Beaucoup pensent que tous les maux dont souffre Paris viennent des zones situées hors les murs. Certes, la venue de ceux qui travaillent à Paris et demeurent à plusieurs dizaines de kilomètres du centre augmente le nombre des véhicules motorisés qui circulent dans la capitale. Tant que les zones d’activité et les zones résidentielles seront réparties comme elles le sont actuellement, il est vrai que nous nous heurterons à ces difficultés.

    Une autre répartition est-elle possible ? Oui, sans aucun doute.

    Un étalement des zones urbaines est-il souhaitable ? Non, certainement pas.

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    La ville, contrairement à une opinion assez largement répandue, est l’option la plus rationnelle pour beaucoup de paramètres tant économiques qu’environnementaux. Imaginez ce qu’il faut développer d’énergie pour apporter l’eau, l’électricité, le gaz, le câble, la TNT, le réseau de portable, le ramassage scolaire… et la collecte de ordures (désolée de ce rapprochement misérableJ) à une fermette isolée en rase campagne ! Alors qu’en agglomération, la même dépense d’énergie sera répartie entre plusieurs dizaines, voire centaines de foyers.

    Pourquoi dans ce cas la ville agit-elle parfois comme un repoussoir ? Alors que le village sourit aux candidats en quête de paradis ?

    Parce que la ville a été dévoyée : elle est synonyme de délinquance, de bruit, de stress, n’est-elle pas le lieu ou l’on travaille? Et pas toujours dans les meilleures conditions.  Aussi parce que les urbanisations récentes n’ont pas toujours été réussies. Mal conçues, ou dans la hâte, elles sont devenues, pour certaines au moins, des zones tristes, déshéritées, subies plus que choisies par les populations qui les habitent.

    Il faut réhabiliter l’urbain (le mot ne signifie-t-il pas aussi courtois, poli?), redonner le goût du vivre ensemble en respectant l’autre, et cela commence par le respect des règles qui permettent de partager les espaces sans heurt. Les aménagements de chaussée ne feront pas tout, même si nous multiplions avec frénésie les coussins berlinois* et les trottoirs traversants* !

    Pour en savoir davantage sur le code de la rue tel que présenté en conseil de quartier Trudaine-Rochechouart le 28 novembre, cliquez! Le code de la rue - présentation.pdf

    * type d’aménagements de voirie pour sécuriser le passage des piétons ou des vélos, et qui n’ont plus de secret pour les participants au conseil de quartier Trudaine-Rochechouart !

  • Municipales 2008 : les candidats de la liste Bravo

    1. Jacques Bravo : PS, Maire du 9ème et Conseiller de Paris sortant, 64 ans doyen de la liste, ce sera sa dernière candidature ;
    2. Pauline Véron : PS, adjointe au Maire du 9ème sortant, 33 ans, s’impose un peu comme l’étoile montante du PS dans le 9ème ;
    3. Philippe Torreton : pas d’appartenance politique partisane mais engagé à gauche depuis longtemps, 42 ans ;
    4. Claire Morel : PS, en charge d’audit interne dans une grande entreprise ;
    5. Laurent Chabas : PS, Conseiller d’arrondissement du 9ème en charge des questions scolaires sortant, 52 ans ;
    6. Catherine Dreyfus-Signoles : apparentée communiste, 57 ans, enseignante ;
    7. Xavier Laugaudin : Parti Radical de Gauche, Conseiller d’arrondissement du 17ème sortant, 50 ans, ingénieur ;
    8. Amina Becheur : pas d’appartenance politique partisane, 37 ans, maître de conférence universitaire ;
    9. Frédéric Hervo : PS, ancien Conseiller municipal à Nogent le Roi (Eure & Loir), 40 ans, cadre bancaire ;
    10. Flora Bonnet : PS, 30 ans, assistante parlementaire au Sénat ;
    11. Thierry Cazaux : pas d’appartenance politique partisane, 43 ans, financier et président de 9e histoire ;
    12. Marie-Christine Godart : sans appartenance politique partisane actuellement mais anciennement MoDem, 46 ans, comptable ;
    13. Cyril Apetoh : PS, 35 ans, juriste ;
    14. Nathalie Guilmard : PS, 42 ans, comédienne et metteur en scène.

    Il faut noter quelques points qui caractérisent et structurent cette liste. A l’exception de Xavier Laugaudin, tous les colistiers de Jacques Bravo sont des habitants du 9ème. Beaucoup d’entre eux sont impliqués dans la vie de leur quartier, que ce soit dans le monde associatif ou via les Conseils de quartier. Il convient aussi de mentionner la forte présence de membres de syndicats de parents d’élèves dont on connaît l’engagement à gauche depuis longtemps.

    Le dosage politique est moins subtil qu’on aurait pu le penser suite aux déclarations de Bertrand Delanoë sur sa fameuse ouverture à la société civile. S’il y a bien 5 personnes sur 14  sans attache partisane, il convient de noter qu’en l’état actuel des forces politiques dans l’arrondissement et tenant compte d’une restructuration de la liste pour le deuxième tour afin d’y incorporer un ou deux candidats Verts, elles ne sont pas dans des positions éligibles, mis à part Philippe Torreton et, avec moins de certitude, Amina Becheur.

    Concernant le deuxième tour, les choses sont claires avec Les Verts qui rejoindront la liste PS au prorata de leur score au premier tour s’ils n’obtiennent pas 10% des voix le 9 mars. Pour le MoDem, wait and see !

    Si les électeurs donnent la majorité à la liste Bravo, la probabilité est forte pour que nous nous retrouvions avec un partage des sièges de Conseillers d’arrondissement tel que nous le connaissons aujourd’hui, c'est-à-dire 11 sièges pour la liste Bravo (Verts compris) et 3 pour l’UMP. En ce cas, Jacques Bravo, Pauline Véron et Philippe Torreton siègeraient également au Conseil de Paris.

    Jacques Bravo présentera plus en détails son programme pour le 9ème dans les prochains jours mais les grandes lignes sont tracées :

    • Le logement : doubler d’ici 2014 le nombre de logements sociaux dans le 9ème (1000 logements à créer) pour atteindre 5% du parc des logements de l’arrondissement (2.5% aujourd’hui) ;
    • La jeunesse : le sursaut démographique que connaît le 9ème oblige à penser aux petits d’aujourd’hui qui sont les adolescents de demain. L’arrondissement doit s’adapter à la jeunesse, pas l’inverse indique Jacques Bravo;
    • L’environnement : question très complexe dans notre arrondissement où tout se joue sur des détails;
    • La solidarité avec des projets emblématiques comme une maison pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et une autre pour les personnes âgées.

    Enfin mentionnons que Jacques Bravo a dit sa volonté d’agir pour que les attributions des Mairies d’arrondissement soient renforcées. Pour Paris, il précise que la hausse de la fiscalité locale annoncée par Bertrand Delanoë sera temporaire (1ère moitié de la mandature) et avec un taux à un chiffre. Précis et flou à la fois. A suivre.

    Jacques Bravo (PS) a présenté la liste de ses 13 colistiers mercredi matin au cours d’une conférence de presse organisée à la brasserie Au Général La Fayette.

    Logements, jeunesse, environnement et solidarité. Voilà pour le programme.

    Stricte parité hommes-femmes, ouverture à la société civile, rajeunissement. Voilà pour les personnes.

    Commençons par celles-ci. Voici la liste dans l’ordre des candidats avec quelques commentaires :

  • Retour sur la nouvelle place de la République

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    Si on en juge par le nombre de personnes présentes dimanche après midi sur la nouvelle place de la République inaugurée le matin même par les autorités parisiennes, c’est un succès !

    Décidé en 2008 par le Conseil de Paris, le réaménagement aura pris 5 ans pour se réaliser dont 18 mois de travaux et aura coûté la bagatelle de 24 millions d’€.

    Une longue promenade sur la place en ce dimanche ensoleillé nous a permis de bien regarder les choses et de vous donner nos impressions.

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    La presse, notamment Le Parisien et Libération, a beaucoup insisté sur l’espace récupéré sur les voitures par les piétons, relayant en cela la communication toujours très au point de la Ville de Paris.

    Si l’argument n’est pas faux, c’est aussi limiter l’approche de ce réaménagement car donner de l’espace aux piétons est certes nécessaire mais sûrement pas suffisant, encore faut-il occuper cet espace. La restructuration de la place comporte des aménagements qui vont sans aucun doute attirer du monde, notamment les enfants : miroir d’eau / brumisateur aux jeux sans fin, fontaine autour de la statue de la République où les enfants peuvent barboter et surtout jeux divers puisque la Ville  a créé ce qu’elle appelle « L’R des jeux,  espace de loisirs pour petits et grands » nous dit la publicité. Un kiosque sera ouvert et on pourra y emprunter des jeux et ce presque tous les jours de la semaine en été – voir les informations ici. Si on y ajoute l’ouverture prochaine d’un café avec une grande terrasse, nul doute que l’espace récupéré sur les voitures sera occupé, ce dont personne ne se plaindra.

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    Jeux d'enfants sur le miroir d'eau


    Lire la suite .......

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    Les enfants barbotent au pied de la République

    Côté voiture justement, la situation ne semble pas être aussi catastrophique que les automobilistes veulent bien le dire. L’espace réservé au trafic voitures et bus reste important : pas moins de deux voies dans chaque sens pour les voitures et des couloirs réservés aux autobus en plus. Beaucoup moins de croisements de flux d’automobiles avec une régulation sans doute étudiée spécialement, tout cela ne devrait pas conduire au cataclysme prédit par les inconditionnels de la voiture.

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    Et même de la place pour les automobilistes !

    Mais au fait, comment se présente-t-elle cette place ? Si on la regarde dans son ensemble, c’est une grande dalle minérale, légèrement inclinée dans ses parties Nord et Sud, plantée d’arbres dont certains ont manifestement souffert des travaux, ponctuée de quelques marches pour tenir compte de la déclivité, rythmée par la présence de la statue bien rénovée de la République et des bouches de métro, en attendant l’ouverture du café côté boulevards de Magenta / Saint Martin. Un mobilier urbain nouveau (mats supportant l’éclairage et bancs en chêne) discret et sans grand intérêt. Rien d’exceptionnel donc. On peut même lui reprocher cet aspect trop minéral et le manque de verdure. Les journées d’été ensoleillées seront difficiles à supporter au milieu de la place.

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    Un banc nouveau style - 24 ont été installés sur la place

    Ce réaménagement de la place de la République est en droite ligne avec la politique suivie par Bertrand Delanoë depuis son arrivée à la mairie de Paris : toujours un côté prestigieux dans les réaménagements et un clair dédain des questions patrimoniales.

    Contrairement à ce qui se fait à l’échelon des arrondissements, les grands projets de réaménagement pilotés par l’Hôtel de Ville visent à être des réalisations de prestige et pour cela coûtent fort cher. Que ce soit le « 104 » (100 millions d’€), la Gaité Lyrique (20 millions d’€), le Louxor (30 millions), les grands projets sont chers et « en jettent » pour parler un peu vulgairement. Ici, le budget initial de 17.5 millions d'€ est passé à 24 pour la réalisation de la nouvelle place.

    A l’opposé, rien que dans notre environnement proche, les réaménagements de l’Espace de la Ferme Saint Lazare dans le 10e  avec son gymnase juste ouvert et sa médiathèque en cours de réalisation ou bien celui de la place Saint Georges où la simplicité a prévalu, sont en parfaite opposition avec le côté "prestige" des grands projets. Dans ce registre, on pourrait ajouter le projet des Halles et de sa fameuse canopée, celui de l’extension de Roland Garros, celui de la tour Triangle, et bien d’autres, tous projets qui peuvent certes satisfaire l’ego du maire de Paris.

    Avec de beaux discours et quelques acrobaties linguistiques, la mairie de Paris veut nous faire croire qu’elle est un défenseur pur et dur du patrimoine. Hélas, nombre de projets entrepris par la Ville nous montrent le contraire. Le sort réservé aux avis de la Commission du Vieux Paris également.  Le réaménagement de la place de la République en est un très bon exemple. En fait pour reprendre une phrase bien connue, la Ville a fait du passé de la place de la République table rase. L’ancien ensemble architectural de la place était très homogène avec la statue de la République en son centre et deux squares arborés avec des fontaines en leur centre. La Ville a justifié son choix en prétextant le mauvais état de ces équipements alors qu’elle en était elle même responsable. Les mauvais esprits se posent des questions. Beaucoup de spécialistes ont dit que la place telle que construite à la fin du 19e siècle était un travail urbanistique de qualité qui a ponctué l’histoire de Paris tout au long du 20siècle et un bon représentant de ce qui se faisait à l’époque. Sans adhérer entièrement aux propos de l’article paru en 2011 dans La Tribune de l’Art, celui-ci pose les bonnes questions.

    Loin de nous de penser qu’on  ne peut toucher à rien. La ville vit, elle doit changer. Mais pourquoi les autorités politiques d’une part, les créateurs de l’autre, n’arrivent-ils pas à trouver un équilibre permettant d’associer modernité et préservation du patrimoine ?

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    Le site dédié par la Ville de Paris au projet : Place de la Républqiue 2013

  • Réponse du préfet de police sur les ventes de cigarettes à la sauvette au métro Barbès

     

    Au conseil municipal du 3 mai 2010,­ les conseillers UMP du 18e ont déposé un second vœu -le premier avait été déposé au CA du 22/03/2010 - renouvelant ainsi leur interpellation des autorités, le Préfet de police en particulier, sur la vente de cigarettes frelatées  à la sauvette aux abords de la station Barbès-Rochechouart, donc une vente illégale sur le domaine public. Voeu complété et voté à l'unanimité du conseil municipal du 18e arrondissement.


    vidéo : voeu du 22 mars 2010

     

    C'est un problème que connaît bien Action Barbès. Il fait l'objet de plaintes répétées de ses adhérents depuis plusieurs années déjà, sur la base de plusieurs principes :

    - la présence des nombreux vendeurs nuit gravement à l'accessibilité de la station, leur comportement parfois vécu comme agressif par les personnes les rend inquiétants,

    - les cigarettes qu'ils essaient d'écouler sont encore plus dangereuses que celles en vente dans le débit de tabac, il s'agit d'un problème de santé publique ;

    - leur commerce est totalement illégal et semble prospérer en toute tranquillité, au vu et au su des autorités. Avons-nous à faire à une zone de non droit ?

     

    Le premier vœu de l'UMP a été complété et adopté par l'ensemble des élus du 18e, et en conséquence porté à l'ordre du jour du Conseil de Paris des 29 et 30 mars et adopté par cette assemblée. Le préfet de police répond donc au maire de Paris, ou plutôt à son adjoint chargé des problèmes de sécurité, Georges Sarre, qui transmet au maire de l'arrondissement d'où est parti le vœu.

    C'est un peu compliqué, mais il faut bien comprendre le processus. Nous en arrivons ainsi à la lecture par Daniel Vaillant de la réponse du préfet, le 31 mai, au cours du conseil d'arrondissement du 18e. Les séances du conseil sont filmées et visibles en ligne sur internet. Regardez :


    vidéo : réponse du préfet lue le 31 mai 2010 par D. Vaillant en CA

    Le dispositif policier, qui nous avait été dévoilé par les commissaires de police du 10e et du 18e lors de notre assemblée générale à l'automne dernier, est confirmé dans le courrier du préfet.  Il a été mis en place à la mi-octobre 2009 et étendu sur le premier trimestre 2010. Le préfet précise que les forces de police sont fortement engagées et mobilisées sur ce site et que, mené conjointement avec les douanes, le dispositif a donné les résultats suivants :

    - 1 327 personnes contrôlées

    -    390 véhicules contrôlés

    - 1 106 personnes interpelées, dont 486 pour vente de cigarettes à la sauvette

    -    243 personnes ont fait l'objet de garde à vue

    -  2 185 paquets de cigarettes ont été saisis

     

    Faut-il s'en satisfaire ?

    La situation a-t-elle changée ? En quoi ?

    Est-on devant un problème que le seul contrôle d'identité peut endiguer ?

    Les propos que tenait Daniel Vaillant lors du dernier comité de pilotage Barbès, devant les autres maires d'arrondissement du quartier, Jacques Bravo et Rémi Féraud, les services, les représentants de la préfecture et de la RATP, étaient plus fermes. Il doutait que l'action dans la rue, sur le terrain, la présence d'uniformes (du Bleu marine, selon son expression), soit de nature à résoudre le problème. Il préconisait déjà un travail de fond, d'investigations policières et judiciaires, pour remonter les filières et assécher l'importation. Les véritables trafiquants, ceux qui tirent les marrons du feu, sont ailleurs. Ce ne sont pas les pauvres bougres de Barbès.

     

     

     

  • Les traces de la révolution tunisienne sur nos murs

    Un tour de quartier nous a permis de figer sur la pellicule, expression suranée depuis que nous avons à peu près tous des appareils photo numériques, nous a permis donc de conserver les traces d'enthousiasme des Tunisiens de Barbès face aux mouvements sociaux qui ont libéré le pays du clan Ben Ali - Trabelsi. Les murs parlent ! Regardez :

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    Dans un premier temps et de loin (oui, quand même...), nous n'avions pas reconnu les contours de la Tunisie, et ce bonhomme à la casquette nous avait intrigués.

    Pour les mauvais en géographie, comme nous, voici un lien vers une carte plus classique de la Tunisie. La pointe la plus au sud du pays n'est pas tout à fait celle du pochoir de l'artiste, mais quelle jolie transformation, puisque c'est l'éducation qui contribue fortement à sortir les peuples de la misère et à les débarrasser des dictatures.

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    On lit avec satisfaction que le Conseil de l'Union européenne a voté le gel des avoirs d'une liste de 48 personnes, y compris l'ancien président Ben Ali. La décision a été publiée le 5 février au Journal officiel de l'Union européenne.

     

  • Une conférence de 9e Histoire

    L'association 9e Histoire propose une conférence le Jeudi 16 mars à 18h30

     

    Pauline VIARDOT dans le 9e arrondissement

     

    Conférence d’Elizabeth Giuliani, ancienne directrice du département musique à la BNF.

    Lieu : Salle du Conseil de la mairie du 9e, 6 rue Drouot

    Pauline Viardot (1821-1910) est une figure éminemment cosmopolite qui, fit de l’appartement qu’elle occupa rue de Douai de 1850 à 1884 l’un des centres de gravité de la vie musicale et intellectuelle européenne. Fille du ténor et compositeur espagnol Manuel Garcia, sœur benjamine de la Malibran, devenue cantatrice et pianiste, elle s’illustra à son tour sur les scènes internationales de Bruxelles à Londres, et fut au cœur d’un réseau d’amitiés de toute l’Europe, de George Sand (qui en fit l’héroïne de Consuelo) à Ivan Tourgueniev ou Clara Schumann.

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  • Salle de conso : réduction des risques, perspectives

    Le Centre Régional de Prévention et d'Information sur le Sida (CRIPS) Ile de France organise à la mairie du 10e le lundi 16 juin prochain une réunion intitulée :

     

    Réduction des risques, regards critiques et perspectives.

    La salle de consommation de drogue à moindre risque (SCMR) aurait dû ouvrir ses portes en 2013 mais les aléas juridiques (avis du Conseil d'Etat) ont empêché le projet de se concrétiser. Faire le point, écouter les acteurs, dialoguer, voilà le but de cette journée d'information.

    L'association Action Barbès a été sollicitée pour intervenir lors de cette réunion. Nous y expliquerons notre soutien au projet et détaillerons les conditions dans lesquelles il nous parait indispensable que le projet voit le jour au 39, boulevard de La Chapelle.

    Voici un lien avec le programme de la journée.

    Nous ajoutons ici une courte vidéo d'une interview de la ministre de la Justice dont l'approche de la question nous parait très constructive.

     


    Christiane Taubira défend la salle de shoot à... par leparisien

  • A la bibliothèque Drouot, lecture de choix pour les seniors

     2e édition de Lectures choisies.

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    Le Conseil des Sages du 9e et la bibliothèque Drouot organisent une fois par trimestre des rencontres culturelles autour du livre, intitulées « Lectures choisies » et destinées aux seniors. Ils ont la possibilité de venir y présenter des livres qu'ils ont aimés et faire partager le plaisir qu'ils en ont tiré. L’équipe de la bibliothèque présentera également des ouvrages.

    Pour la 2e édition, Gabriel OHAYON, Sylvie KERSEN et Daniel BINOIS, bibliothécaires, accueilleront les amateurs de littérature, présenteront une sélection de livres, de poésie, de romans et de guides culturels sur le thème de « l’invitation aux voyages…». Tout un programme pour ceux qui parfois n'ont plus les jambes pour de longs voyages....

    Réservations conseillées au 01 71 37 75 11. C'est pourqoi nous ous vous prévenons à l'avance.

    Le vendredi 1er juin de 10h30 à 12h à la bibliothèque Drouot (11 rue Drouot-Paris 9e).

  • Les voeux de l'hôpital Lariboisière

    A l'occasion d'un échange de voeux entre "bons voisins", nous avons fait un tour d'horizon de nos préoccupations communes avec les responsables de l'hôpital Larisoisière, notamment des aménagements provisoires de la rue Ambroise Paré, bien visibles sur la photo ci-dessous. (Pour plus d'explications, reportez-vous à notre article du 10 novembre 2012)

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    Marcel Grau, secrétaire général de l'hôpital, nous disait combien ils étaient satisfaits de ce dispostitif qui éloigne les porte-huit, gros fauteurs de nuisances sonores sous les pavillons sensibles de réanimation notamment, ajoutant qu'il est persuadé que tout le monde souhaite vraiment qu'il soit pérennisé dans les mois qui viennent. Les personnels apprécient la sécurisation pour les traversées de la chaussée.

    Puisque le mois de janvier s'y prête, nous avons décidé de déposer un voeu au prochain conseil d'arrondissement du 10e, dans le cadre de la pacification des abords de l'hôpital, en demandant sa mise en zone 30. C'est l'écoute attentive de la déclaration de Bertand Delanoë à l'occasion de ses voeux aux Parisiens qui nous a conduits à le faire.

    Reprenons ces propos (que l'on peut écouter ou lire sur paris.fr) et la liste des souhaits de l'édile parisienne dans laquelle figure

    - l’instauration de zones 30km/h aux abords des écoles, crèches et hôpitaux.

    Certes, la circulation autour de l'hôpital n'est pas dense, les embouteillages sont devenus rares aussi. Toutefois, nous continuons à être inquiets de la désinvolture avec laquelle certains automobilistes empruntent le passage Paré-Patin, sans respect pour les cyclistes et les piétons du boulevard de Magenta. La zone 30 contribuera-t-elle à une prise de conscience supplémentaire? C'est là notre souhait.

    _/_/_/

    Pour l'intégralité des voeux du maire aux élus du Conseil de Paris, c'est ici : 

     
    Voeux du Maire de Paris et de sa première... par mairiedeparis

  • Les caméras satisfont la préfecture de police

    A plusieurs reprises nous avons dit ici notre doute quant à l'efficacité des caméras de vidéosurveillance. (C'est amusant... j'ai croisé sur le ptit écran un échange entre les protagonistes du feuilleton de FR3 Plus belle la vie sur ce thème; ils n'étaient pas d'accord ! On se sent moins seul.) Puisqu'il y a débat, même si celui-ci est devenu confidentiel car d'autres sujets tiennent le haut de l'affiche, nous ne voulons pas être totalement partiaux et continuer à vous asséner notre incrédulité, ni une fois de plus vous proposer des liens vers des rapports qui disent tous, plus ou moins, que l'efficacité pour réduire la criminalité n'est pas démontrée. En revanche, pour aider à la résolution des délits et donc des enquêtes, oui, c'est une aide ponctuelle. 

    La Préfecture propose un long article sur la question qui n'est pas inintéressant. Comme c'est l'été, la période des vacances, et que l'énergie du comité de rédaction faiblit doucement, sans vergogne nous allons "pomper" dans les écrits de la préfecture, la PP pour les intimes. 

    • Voici l'article mis en ligne le 4 juillet dans le bulletin appelé le Panorama hebdomadaire de la Préfecture de police (PPeama n°222)

    "La vidéoprotection constitue désormais un outil de prévention, de dissuasion et de lutte contre la délinquance au quotidien, au service de tous les citoyens mais également des policiers. Le champ d'action de la vidéo est large : diagnostic de situation, levée de doute, gestion optimisée des interventions de secours, missions répressives, dissuasives, preuve judiciaire. Actuellement, 655 caméras PVPP sont opérationnelles dans la capitale."

    Vous voulez que nous vous en montrions une toute récemment installée au croisement des rues de Rochehcouart, Dunkerque et avenue Trudaine. Elle ne saute pas aux yeux, mais elle dispose bel et bien d'un rayon d'action optimum, 360 degrés. Qui dit mieux ? Elle envoie des images au commissariat du 9e qui peut lancer une intervention si le besoin s'en fait sentir.

     (Ci-dessous la caméra 360° au sommet de son mât; à ne pas confondre avec le lampadaire !)

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    M. Daniel PADOIN, Chef d'état-major de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) nous parle du PVPP.

    Un peu d'histoire sur les trente dernières années, les origines du PVPP  ( Plan de vidéo-protection de Paris)

    • De quand date la 1ère caméra en fonctionnement à Paris ?

    Le recours à la vidéoprotection par la PP est ancien, puisqu’au cours des années 1980 et 90, 320 caméras analogiques avaient été déployées sur la voie publique parisienne :
    - 120 caméras appartenant à la PP (protection de certains bâtiments officiels et gestion de l’ordre public sur les principaux parcours de manifestations revendicatives) ; 
    - 200 caméras appartenant à la Mairie de Paris (gestion du trafic routier).

    Mais l’obsolescence technique des matériels, l’absence d’enregistrement des images et la localisation très disparate des caméras dans l’espace parisien constituaient de gros handicaps, privant les stratégies de sécurité publique du recours à l’image, tout particulièrement au service de la lutte contre la délinquance.

    Aussi, en 2007, un plan de vidéoprotection pour Paris (PVPP) a été mis en œuvre dans le cadre d’un contrat de partenariat public/privé qui aboutira d’ici à la fin de l’année 2012 au déploiement de 1104 caméras de voie publique réparties dans les vingt arrondissements parisiens selon un maillage répondant à cinq finalités opérationnelles : ordre public et protection des institutions, circulation, délinquance, terrorisme et secours.

     Problématique
    Quelles ont été les autorisations nécessaires à la mise en place du PVPP ?

    - L'avis favorable du ministère des Finances et du Budget en juillet 2010 ;
    - le vote par le Conseil de Paris de la convention d'occupation du domaine public le 23 novembre 2009 ;
    - les autorisations administratives de la Ville de Paris qui s'appuient sur l'avis des concessionnaires en surface et en sous sol (ErDF, France Telecom, etc.) ;
    - la mise en place d'un comité d'éthique, instance indépendante ;
    - l'avis favorable de la commission départementale de vidéoprotection présidée par un magistrat en date du 10 novembre 2010 ;
    - l'avis du service territorial de l'architecture et du patrimoine (architecte des bâtiments de France) le 5 avril 2011 ;
    - l'homologation provisoire de sécurité prononcée le 21 décembre 2011 pour une durée de 6 mois par l'autorité qualifiée sur avis de la commission d'homologation SSI (sécurité des systèmes d'information) ; l'homologation définitive devrait intervenir pour la livraison globale du système, fin 2012 ;
    - l 'arrêté préfectoral du 21 décembre 2011 désignant les agents autorisés à visionner les images.

     Respect de la vie privée
    Qui est autorisé à visionner les images ?

    D’une part, le respect des textes garantissant les libertés individuelles (Constitution, Convention européenne des droits de l'homme et des libertés fondamentales) et la législation sur la vidéoprotection sont rappelés par la charte d’éthique.
    D’autre part, un arrêté préfectoral désigne les agents des services actifs de la préfecture de police et des militaires de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) autorisés à accéder aux images et enregistrements issus des caméras. Les images sont stockées 30jours maximum, avec une extraction possible par les enquêteurs, uniquement dans le cadre d'une procédure judiciaire et après signature numérique de la séquence extraite.
    De plus il existe un floutage dynamique des zones privatives de telle sorte que les images de l’intérieur des locaux d’habitation, et celles de leurs entrées ne peuvent être visualisées.

    Enfin, plus de 500 panneaux d’information du public « Espace public sous VIDEOPROTECTION pour votre sécurité » ont été implantés dans Paris et aux entrées de la Capitale ; ils mentionnent les coordonnées pour toutes informations et exercice de votre droit d'accès aux images : tel 01.40.79.71.71 et www.prefecturedepolice.fr.

     Efficacité du PVPP
    La caméra est-elle un outil indispensable aux policiers ?

    images?q=tbn:ANd9GcRdL7T_ZY8qUTQzH0A7h5SoLKABPmNokCInObDW2e53A1M_4Yr0FALe PVPP a permis depuis sa mise en place de : prévenir la commission de certains actes de délinquance, mieux orienter le travail des policiers sur la voie publique grâce à des vidéopatrouilles, apporter une aide dans la prise de décisions aux salles d’information et de commandement, et constituer un nouvel outil à disposition des enquêteurs dans les services chargés d’effectuer des investigations judiciaires.
    Il ne se substitue pas à l’action des policiers mais permet de démultiplier et d’accroître leur présence sur le terrain, leur réactivité et leur faculté d’intervenir à bon escient, afin qu’ils se trouvent au bon endroit, au bon moment et avec les meilleures informations.

    Voilà ! Vous savez tout ! Dans la version de la préfecture. L'année n'est pas finie, nous avons le temps de  vous reparler des caméras, sous un autre angle. Vive le pluralisme intellectuel !!

    Ce dernier petit paragraphe nous paraît honnête  : Il ne se substitue pas à l’action des policiers mais permet de démultiplier et d’accroître leur présence sur le terrain, leur réactivité et leur faculté d’intervenir à bon escient, afin qu’ils se trouvent au bon endroit, au bon moment et avec les meilleures informations. et reflète la prise de conscience des autorités (ou leur retour à un discours moins enfumeur). Les caméras ne font pas tout. Rien ne remplace la présence des hommes sur le terrain, mais les budgets sont tels dans tous les services publics qu'on a cru - ou voulu faire croire -  un moment qu'on pourrait les remplacer à moindre frais. C'est faux. Pire. La conviction de certains est allée jusqu'à faire croire au public, par un matraquage médiatique bien ciblé, que désormais, protégées par les caméras, les vieilles dames n'avaient plus à craindre des coups tordus entre la poste et leur domicile. Ce n'est pas tout à fait cela... 

    Localisation : pour savoir où sont implantées les caméras dans nos arrondissements, cliquez sur celui qui vous intéresse = 9e / 10e / 18e.

  • Réaménagement du square Alban Satragne : lancement de la concertation

    Situé à proximité de la Gare de l'Est, en prolongement de la nouvelle médiathèque Françoise Sagan à l'emplacement de l'ancien Clos Saint-Lazare (composé de l'hôpital et de la prison du même nom), le square Alban-Satragne est promis depuis de nombreuses années à un réaménagement, qui tarde depuis trop longtemps...

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    paris,paris-10e,square-alban-satragne,espaces-verts,concertationAu fil de ces dernières années, le square Alban-Satragne est devenu pour les riverains et habitants du 10e un objet de crispation.

    Pour certains, les abords de ce square sont devenus les lieux de nuisances diverses, illustrées par exemple dans cet article (ci-contre) du Parisien daté du 6 novembre 2014 (à retrouver ici pour la version en ligne), suite à une attaque à l'explosif des distributeurs de billets de La Poste Magenta.

    Dans ce contexte de vols répétés et de nuisances liées à la précarité de certaines populations qui s'y retrouvaient, les efforts des équipes du nouveau Commissaire Central du 10e, Julien Miniconi, ont permis à cet espace aux abords du square Alban-Satragne de retrouver une sérénité, certes relative, en 2015, en comparaison avec les années précédentes.

    Par ailleurs, de manière plus anecdotique, le square a récemment été confronté à des problèmes importants de rongeurs (lire nos articles du 1er novembre 2015 et du 28 novembre 2015).

     

    Lors d'une réunion publique le 10 mars 2014 dans le cadre des dernières élections municipales, le candidat-maire Rémi Féraud avait indiqué que le réaménagement du square Alban-Satragne serait la 3e et dernière phase du vaste réaménagement de l'ensemble, comprenant les nouveaux équipements : la crèche et le centre social "Le Pari's des Faubourgs" (2009), le gymnase Marie Paradis (mai 2013) et la médiathèque Françoise Sagan (mai 2015).

    Concernant le coût de ce réaménagement (comprenant le déplacement de la trémie - entrée du parking souterrain - sur le boulevard Magenta, choisi par le Conseil de Quartier Saint-Denis Paradis du 6 novembre 2008, mais jamais réalisé...), Rémi Féraud l'avait estimé à 20 M€...

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    Concernant le Conseil de Quartier Saint-Denis Paradis du 6 novembre 2008, consacré à l'aménagement du square Alban-Satragne et aux choix de l'emplacement de l'entrée du parking, vous pouvez télécharger :

    . Le compte-rendu de cette réunion publique.

    . La présentation lors de cette réunion publique. 

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    La concertation pour le réaménagement du square Alban-Satragne est donc désormais lancée, avec cette première réunion publique, dans la Salle des Fêtes de la Mairie du 10e :

    Mercredi 3 février à 19h

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  • Les étroits trottoirs de la Tour d'Auvergne

    Les photos ci-dessous datent de juillet 2010. C'est dire que nous nous étions intéressés depuis longtemps au problème des trottoirs et des stationnements assez anarchiques de cette rue, très fréquentée par les enfants particulièrement en bas âge. Rapellons que la rue accueille deux crèches, une PMI et un centre sportif, sans oublier l'école maternelle située rue Rodier dont les classes sont destinées aux enfants du secteur Rochechouart aussi (rues Condorcet-Rodier-Turgot-Trudaine).

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    Stationnement 2 roues motorisées et bicyclettes

    Voitures particulières à cheval sur le trottoir et la chausséeparis,9e,tour-d-auvergne,trottoirs,stationnements,motos,enfants,crèche,école

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    Les aires de stationnement 2 roues sont bien occupées même en été...

    Le projet de réaménagement présenté lors du Conseil de quartier Trudaine Rochechouart du 28 mars a été décidé comme une des priorités dans la liste des travaux de voirie du 9e, comme il est procédé annuellement en consultant les collectifs des conseils de quartiers. Le budget a été accepté et voté.

    En quoi consiste ces travaux ?

    Le but est bien sûr de sécuriser le passage des piétons, de ralentir la circulation et de limiter les stationnements gênants des cycles et des voitures. Un double sens cyclable existe sur la rue de la Tour d'Auvergne entre la rue des Martyrs et la rue Rodier. Il semble judicieux de le continuer jusqu'à la rue de Rochechouart, voire sur le tout petit tronçon jusqu'à la rue de Maubeuge. En effet, l'espace préservé pour le passage des cyclistes, y compris à contre sens de celui de la circulation automobile ne peut que ralentir cette dernière. Même si au début cette rencontre avec des cyclistes déconcertent un peu. A terme,  l'automobiliste s'habitue et en tient compte dans sa conduite. Les observations démontrent que les doubles sens cyclables ne sont pas accidentogènes. Dont acte. En outre, cette création permettra de poursuivre l'itinéraire cyclable est-ouest dans le cadre du Plan Vélo de Paris.

    La voie est assez large (9 mètres et chaussée de 5,90 m) et ne comptabilise que 2000 véhicules jour, avec des pointes entre 18 et 20 heures. Elle supportera donc assez bien un élargissement des trottoirs : au sud de 0,55 m et au nord de 1,80 m, ce qui le portera à 3,30 m, un vrai plus pour le passage des poussettes. De plus, la portion de chaussée qui fait face aux deux crèches et la PMI sera surélévée, avec un ralentisseur à l'entrée et à la sortie de cette plateforme.

    La station Vélib' va être légèrement déplacée; une aire de livraison sera conservée aux abords de la boulangerie; 8 nouvelles places de motos seront créées devant le tri postal, en amont de la rue Rodier.

    Calendrier : ces travaux sont prévus pour les vacances de la Toussaint de cette année.

    Dans la salle,  de nombreux habitants se sont plaint de l'indélicatesse des usagers des deux roues motorisés (2RM). Ils roulent sans vergogne sur les trottoirs, sur les passages piétons, sur les pistes cyclables. Certains, pas tous, restons mesurés. Il en résulte un danger pour les piétons qui ne peuvent plus considérer le trottoir comme un espace sûr. Pauline Véron, qui animait la réunion, a même estimé que la place grandissante que prennent les 2RM devrait être équilibrée, compensée, par une participation de leurs propriétaires à l'effort consenti sur le budget de la Ville pour leur aménager des aires de stationnements. Pourquoi ne pas rendre payant le stationnement des 2RM ? C'est à réfléchir en effet. Après l'idée du gouvernement de leur faire porter un gilet jaune fluo.... de quoi mettre les motards en colère !