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Rechercher : sacs RATP sur les trottoirs

  • Marché de Barbès : un projet nécessaire mais rejeté en 2015

    Dans le cadre du Budget participatif de 2015, notre association avait proposé un projet au titre ronflant

    « Aérer le marché de Barbès au centre ! »


    Le projet n'a pas passé la commission d'arrondissement du 18e au motif que toute place libérée dans ce périmètre attire les sauvettes, les deals, et cela dans la bouche des représentants de la Direction de la Prévention et de la Protection des Parisiens (DPP), qui ne sait pas comment s'en débarrasser une fois installés. Certes, mais dans ce cas-là, laissons les choses en l'état. Ne nettoyons plus les trottoirs car ils seront rapidement de nouveau salis. Ne verbalisons pas les automobilistes mal stationnés, car ils seront remplacés par d'autres. Et pour pousser le jeu à l'absurde, ne lavons pas nos assiettes, car demain nous y mangerons à nouveau ! Raisonnablement on ne peut pas agir ainsi.

     

    La présence en demi-teinte de la DPP 

    Ce n'est pas la seule déception que nous ayons eue en provenance de la DPP. Ses agents ne sont pas compétents pour toutes les fonctions de prévention ou de sécurité. Ce ne sont pas des policiers. Chacun sait que les pouvoirs de police à Paris sont entre les mains de la Préfecture de Police. Pourtant sur le marché, où ils sont présents très régulièrement pour ne pas dire deux fois par semaine, leur rôle n'est pas bien clair. N'ont-ils pas pour mission d'empêcher la vente à la sauvette dans l'allée centrale du marché car elle perturbe gravement le cheminement des clients ? Or, les marchands d'herbes aromatiques et ceux de chaussettes s'y sentent assez à l'aise. Au point d'être présents certains jours en une ligne continue.... D'aucuns disent que la vente de persil, coriandre, etc. rapportent assez bien aux grossistes. Difficile à vérifier. Mais les marchands dument installés sur des étals autorisés ne semblent pas protester. A qui profite donc cette vente que rien ni personne ne perturbe ?

     

    De quoi s'agissait-il exactement dans cette proposition ?

    Pour revenir à notre projet débouté suite à l'avis négatif de la DPP, il s'agissait d'ouvrir le marché plus ou moins en son centre en interrompant la continuité des étals (diriez-vous des étaux ? autrefois on le disait, mais ce n'est pas le propos ici...). Nous l'avions décrit ainsi sur le site des Budgets participatifs en 2015 :

     

    Descriptif de l'idée proposée

    Dans un marché très dense, difficile d'accès pour tout le monde, clients et commerçants, nous proposons de créer un espace libéré de stands, disposant de bancs, éventuellement d'un stand fixe (boissons+viennoiserie, pourquoi pas?) pour les clients du marché mais également pour les commerçants, situé au niveau de l'entrée des urgences nord de Lariboisière, là où les trottoirs sont déjà abaissés et le passage piétons aménagé. Equipé d'une sanisette supplémentaire.
    → Recréer un marché agréable à fréquenter et en limiter les débordements.

     

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    Côté 18e, la crèche Kangourou

     

    Rien de révolutionnaire donc, et qui s'inscrivait plutôt bien dans ce qu'on a pu lire dans le Parisien peu de temps après, sur le renouveau des marchés parisiens. (Voir l'article du Parisien de décembre 2015 en ce sens)

    En effet, l'idée commence à faire son chemin que les marchés parisiens doivent se prêter à un nettoyage et tenir compte des habitudes de consommation et d'approvisionnement des nouvelles générations de Parisiens, faute de quoi, ils périront moches et vieux, et abandonnés à leur triste sort. Car ne nous y trompons pas, si le marché de Barbès génère des flux énormes au niveau commercial, les tonnages vendus sont impressionnants, il génère aussi des nuisances dans les mêmes proportions. Faut-il que nous en fassions la liste ? Nous les évoquions en bref dans le chapitre « situation actuelle – diagnostic » de la plate-forme Budget Participatif 2015 :

     

    Situation actuelle – Diagnostic

    • Le marché de Barbès (en fait de la Chapelle) devient de plus en plus anarchique, malgré l'extension de l'allée centrale qui continue à être occupée par des volants/vendeurs sauvette, essentiellement herbes aromatiques et chaussettes/slips. • La déambulation est rendue difficile à la fois dans l'allée centrale et sur l'arrière des stands, où la plupart des commerçants ont ouvert un étal avec vente. • Pour les commerçants, le stockage des cartons/clayettes est difficile. Leur transport vers la broyeuse située côté 10e est compliqué. Les hommes chargés de cette collecte slaloment dangereusement entre les voitures sur la chaussée. • Les camions des commerçants encombrent régulièrement les trottoirs le long de l'hôpital boulevard de la Chapelle côté 10e rendant l'accès aux piétons parfois impossible. • L'espace du marché est impossible à traverser du nord au sud et inversement, pour une personne à mobilité réduite (handicap, poussette, etc), il faut en faire le tour. •• Le marché est actuellement très mal géré et il semble indispensable de le réduire.

     

    La lecture de notre proposition de l'an passé aide à comprendre mieux l'impatience à voir des signes concrets de prise en compte de la situation du marché. D'autant que nous avons fait de multiples signalements dans le cadre des Comités de pilotage Barbès qui existent depuis 2007 et se tiennent au secrétariat de l'Hôtel de Ville, en présence des responsables des services, acteurs de terrain.

     

    L'impact sur la création de la Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad 

    En dehors du cadre des budgets participatifs, nous avons obtenu l'engagement des maires des 10e et 18e, et de la maire de Paris, puis l'inscription au plan d'investissement de la mandature (PIM) de la Promenade Urbaine de Barbès à Stalingrad. C'était une immense satisfaction. Après le Louxor acquis sous Delanoë I., puis la brasserie Barbès sous Delanoë II, nous avions un beau projet pour Hidalgo I. Oui, mais...

    Nous avons pu constater que les premières études menées par l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur), au 1er trimestre 2015, avaient fait l'impasse sur le marché, ne commençant qu'au carrefour Chapelle-Tombouctou-Maubeuge, à l'angle Est de l'hôpital. Déjà nous nous inquiétions... mais nous restions confiants car l'immense campement de migrants situé au-dessus des voies de la gare du nord avait trouvé une solution. Peut-être pas idéale aux yeux de tous, mais l'espace restait libre et pourrait accueillir des activités plus en harmonie avec les habitants du quartier.

    Et le marché alors... ? Il ne pouvait rester en l'état. Pour nous, c'était clair. Il devait retrouver un fonctionnement normal et rentrer dans les clous, respecter la réglementation des marchés parisiens.

    Nous avons activé nos constacts pour faire en sorte que soit modifié le cahier des charges de la délégation de service public qui confie à un délégataire, donc, la gestion du marché, contre une redevance à la ville. La durée du contrat était passée de 6 ans à 4 ans, et l'échéance avait lieu en 2015. Il n'était que temps de s'en préoccuper. Mais rien n'y fit. Pas même en juillet 2015 la rencontre avec des responsables de la Direction du développement économique, de l'emploi et de l'enseignement supérieur (DDEEESS) devenue Direction de l'attractivité et de l'emploi (DAE) récemment. Bien plus tard, nous avons appris que les éventuelles refontes d'un cahier des charges, quand elles sont décidées, débutent deux ans avant le terme du contrat, or cela nous ramenait à 2013, en pleine campagne des Municipales et les décideurs avaient l'esprit à autre chose que la gestion des marchés découverts, même s'ils sont 71 dans tout Paris et méritent toute notre attention. Dommage.

    Puis a suivi une série d'articles pour sensibiliser les lecteurs du blog, au nombre desquels il faut compter les élus, bien sûr (voir nos articles du 22 février et du 4 mars). Certains propos, certaines photos ont impressionné. Nous avons obtenu un rendez-vous auprès de l'adjointe d'Anne Hidalgo chargée du Commerce, Olivia Polski, en février. L'élue n'a pas découvert la situation grâce à nous, nous ne sommes pas si prétentieux, mais son écoute a été très attentive et nous attendons maintenant la tenue du prochain Comité de pilotage Barbès pour mesurer l'étendue de son engagement à faire bouger les lignes et à rétablir un focntionnement harmonieux du marché de Barbès. Auquel, rappelons-le, nous sommes très attachés. Il ne s'agit aucunement de le voir disparaître ou se transformer en marché haut de gamme. Pas du tout. Il doit ressembler à la moyenne des marchés parisiens et ne pas déborder de toutes parts.

    marché de Barbès
    côté 10e l'entrée des urgences Nord de Lariboisière

     

    Un marché comme celui qui se déroule boulevard Richard Lenoir nous paraît être un bon exemple à suivre... Quelques photos ci-dessous. Y compris pour le "rangement" des camions dont la majorité se retrouve en épi le long des trottoirs. Momentanément, la piste cyclable est occupée, c'est vrai. Dommage. 

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    Vous remarquerez qu'on ne voit pas de monceaux de détritus comme sur le boulevard de La Chapelle, que les voitures des particuliers ne se permettent pas de stationner en double file non plus. Et que les camions des marchands ne sont pas dans l'état de délabrement qu'on connaît par chez nous... Nous doutons que l'activité de commerce de fruits et légumes, ou d'autres denrées soit moins rentable à Barbès que sur un autre marché découvert étant donné les tonnages vendus en quelques heures.

    Aussi nous demandons l'application des mêmes règles ici comme ailleurs, des autres marchés parisiens. Le conseil de Paris en parlait hier. Nous vous transmettrons au plus vite le vœu qu'il a formulé.

     

  • Conseils de quartier dans le 9e

    Notre association fait partie du bureau du conseil de quartier (CQ) Anvers Montholon, nommée après candidature par la mairie du 9e au titre des "personnalités qualifiées". Voir notre article du 14 novembre 2014 sur le sujet. A ce titre, nous suivons avec attention la manière dont l'équipe municipale élue en mars 2014 traite la question de la Démocratie locale et des conseils de quartier en particulier. Et il nous faut hélas, deux ans après cette élection, constater que quelque chose ne tourne pas rond.

    Action Barbès est également très active dans les conseils de quartier des 10e et 18e arrondissements, ce qui constitue un bon point de comparaison. Pour 4 ou 5 CQs organisés en session plénière (réunion des habitants du quartier) qui se sont tenus en deux ans dans chacun des arrondissements voisins, le CQ Anvers Montholon ne s'est réuni dans la même configuration (session plénière) qu'une seule fois à l'initiative de son bureau pour traiter des nouveaux aménagements du square d'Anvers. Certes d'autres réunions ont été organisées regroupant plusieurs CQs mais sur des sujets préalablement choisis par la mairie, pas par les bureaux des conseils eux-mêmes.
    paris,conseil de quartier

    La mairie du 9e récidive le 3 février prochain avec une session plénière des 5 CQs de cet arrondissement afin de préparer les projets d'investissement soumis par les conseils de quartier dans le cadre du budget participatif édition 2016. Là encore, à notre connaissance, la mairie du 9e n'a pas consulté les bureaux pour obtenir leur accord. Elle organise et invite sur le sujet de son choix.

    La réunion du 3 février se tiendra à la mairie du 9e en salle du conseil à 19h pour discuter des projets suivants :

    - Pour le Conseil de Quartier Opéra-Chaussée d’Antin : le réaménagement de la place de l’Opéra et du quartier Chaussée d’Antin.
     
    - Pour le Conseil de Quartier Blanche-Trinité : le réaménagement de la place située au carrefour des rues de la Rochefoucauld, Jean-Baptiste Pigalle et Notre-Dame-de-Lorette.
     
    - Pour le Conseil de Quartier Pigalle-Martyrs : le réaménagement du parvis de l’église Notre-Dame-de-Lorette.
     
    - Pour le Conseil de Quartier Anvers-Montholon : le réaménagement de l’espace situé devant le centre Valeyre.
     
    - Pour le Conseil de Quartier Faubourg Montmartre : l’élargissement des trottoirs aux abords des salles de spectacle des Folies Bergère et des Feux de la Rampe.

     

  • On a testé pour vous !

    La Ville de Paris est devenue très numérique. Il y a bien sûr son navire amiral, le fameux paris.fr qui, reconnaissons-le, contient énormément d'informations, la plupart très à jour (sauf les compte-rendus des réunions de la Commission du Vieux Paris - vous connaissez le goût d'Action Barbès pour le patrimoine !). Il y a bien sûr les 20 sites des mairies d'arrondissement. Il y a encore le site Paris Opendata. Et puis un plan en ligne. Il y a depuis quelques semaines un site dédié au budget participatif, un autre pour la révision du Plan Local d'Urbanisme, imaginons.paris, et enfin un site dédié aux projets architecturaux, réinventer.paris. Nous sommes sûrs d'en oublier mais l'accro du Net peut contempler Paris sous toutes ses coutures. Enfin, pour les twittos il y a @paris et toutes les déclinaisons locales comme @Mairie9paris, @mairie10Paris et @Mairie18Paris.

    Nous nous sommes intéressés à une petite application qui a l'air de rien mais quand même assez astucieuse. Elle s'appelle "DansMaRue". Elle est faite pour les smartphones Androïd ou iPhone. L'application permet de signaler des problèmes dans l'espace public aux équipes de la mairie de Paris chargées de celui-ci.

    Nous avons testé cette petite application pour connaitre son efficacité. Plusieurs signalements ont été faits par plusieurs personnes dans des endroits très différents dans les 9e et 10e arrondissements. Il s'agissait dans certains cas de signaler des encombrants ou des déchets sur le trottoir, dans d'autres la présence de tags ou bien encore des problèmes de voirie comme des potelets cassés ou arrachés.

    Bien sûr, notre test reste assez limité mais disons que les résultats sont assez bons. Par exemple, des encombrants en grande quantité signalés dans le 9e un lundi matin ont été traités le mercredi matin. Des tags signalés dans le 10e ont été rapidement traités même si le résultat final n'est pas idéal comme le montre ce montage photo.

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    L'application est très simple d'utilisation. Elle permet l'envoi de photos et vous "géolocalise" afin de bien savoir où se trouve le problème. Une fois envoyé le signalement, vous recevez un message de bonne réception des informations et quand le problème est réglé, la mairie est toute fière de vous envoyer un nouveau message indiquant qu'elle a fait son boulot.

     

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  • Toute la Goutte d'or à petite vitesse ? On en parle

    Non, ce n'est pas un poisson d'avril de la mairie du 18e ! Et d'ailleurs, la réunion a lieu demain.

    Trois élus du 18e vous proposent de discuter ensemble demain, 2 avril, à 19 heures, dans la salle des fêtes de la mairie, sur un projet de zone 30 : mettre tout le quartier de la Goutte d'Or jusqu'à Château rouge — ils vous présenteront le périmètre envisagé — à petite vitesse. Interdiction de dépasser le 30 km/heure. 

    Tout cela suppose des aménagements de voirie qui vous seront présentés et qui pourront être discutés grâce à vos expériences de terrain, à votre connaissance fine des habitudes locales, et aussi des mauvaises habitudes locales !

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    Action Barbès  a beaucoup participé depuis le début des années 2000 aux nombreux projets de voirie qui ont transformé au fil du temps la topographie de notre quartier, au sens large. Cela n'a pas été une mince affaire que de suivre toutes ces modifications de voirie et, en conséquence, de circulation, sur un périmètre large, ne tenant pas compte des frontières entre les arrondissements (9e, 10e et 18e). L'expérience acquise de la place Clichy à la place de La Chapelle, en passant par tous les boulevards (Clichy, Rochechouart, Magenta, Barbès) nous confère une vision assez globale, enrichie des problémes rencontrés "ailleurs". Il n'y a pas eu que des grands travaux. Nous étions aussi dans les projets plus modestes comme les élargissements de trottoirs ou les implantations de colonnes à verre ou encore de stationnements deux-roues...

    Au-delà du béton, il y a eu les hommes. Nous avons rencontré des personnalités très différentes d'un arrondissement à l'autre, des sections de voirie ouvertes sur le public et les citoyens impliqués dans leurs missions, et d'autres très refermées sur elles-mêmes, ne communiquant pas autrement que par l'intermédiaire de l'élu. Les services de la Ville ne sont pas tenus de communiquer avec le public. L'intermédiaire, c'est vrai, c'est l'élu. Néanmoins, chaque fois que l'on peut rapprocher les parties pour échanger des opinions, des connaissances, des expériences, en évitant les intermédiaires... on ne s'en plaindra pas. Merci à tous ceux qui ont su nous écouter et nous répondre, y compris négativement parfois.

  • Des habitants enthousiastes

    Choisir le thème de la culture s'est avéré être une bonne pioche pour l'équipe d'animation du conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul. Non seulement il y avait beaucoup de monde dans la salle de l'école de la rue de Belzunce, mais nous n'avons pas entendu la moindre allusion à la propreté, aux étals débordants ou aux motos sur les trottoirs. Exit les sujets qui fâchent.



    capture-d_ecc81cran-2013-01-10-acc80-20-47-37.png?w=956On a pu voir les plans de la future médiathèque du Carré Saint-Lazare (voir leur site). La médiathèque occupera plus de 4 000 m² sur le site de l’ancien hôpital Saint-Lazare, dans un quartier en pleine rénovation. Elle ouvrira ses portes courant 2014 et sera la deuxième de Paris en terme d'importance.  Une présentation de Viviane Ezraty et de Christophe Sené, les responsables de l'équipement, a été très appréciée dans la salle. 

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    Même enthousiasme lors de l'intervention d'Emmanuel Papillon, choisi pour assurer l'exploitation du Louxor, qui ouvrira ses portes - et ses écrans - au public le 18 avril prochain. Des questions sur la programmation (Art & essai, oui, mais aussi des films grand public en première exclusivité qui entrent dans ce cadre), les tarifs, le bar, également sur l'environnement.
    Vous pouvez d'ores et déjà vous inscrire au flux de votre futur cinéma sur www.cinemalouxor.fr où s'affichera bientôt le programme.


    Pour annoncer et accompagner l'ouverture tant attendue, des expositions auront lieu :

    - l'une à la mairie du 10e à l'initiative des Amis du Louxor (voir notre article d'hier)

    - une autre à la mairie du 18e avec Paris-Louxor, n'hésitez pas à suivre cette association très dynamique sur les réseaux sociaux (twitter)

    - une dernière au centre Valeyre pour le 9e.

    Nous ne manquerons pas de reparler de ces expositions dès que nous les aurons visitées. 

  • Salle de conso : quelques infos

    Communiquer, faire de la pédagogie à propos d'un sujet précis, c'est répéter, inlassablement répéter, non pas que les interlocuteurs (ici les lecteurs) soient stupides, mais entrer dans un sujet peu connu, voire même inconnu quand il s'agit de prévention des risques liés à la consommation de drogues, reste un apprentissage qui demande du temps.

    Revenons un instant sur les termes. "salle de shoot" ou "salle de consommation à moindre risque" ? Il est évident qu'en matière de communication, le premier terme est meilleur. Il décrit en deux mots ce que les opposants au projet souhaitent y voir mais qui n'est en rien la réalité. Personne ne peut douter que le mot "shoot" a ici une consonance péjorative. Le second terme est compliqué, chaque mot y a son importance et il a le mérite de décrire avec précision la nature même du projet. C'est cette expression que nous utilisons toujours avec sa désormais bien connue abréviation SCMR.

    Justement, qu'est-ce qu'une SCMR ? On vous l'a déjà présentée sous plusieurs formes mais nous venons de découvrir un article publié sur le site du Centre Régional d'Information et de Prévention contre le Sida (CRIPS) d'Ile de France qui décrit parfaitement bien le projet. Il s'intitule très sobrement Salle de consommation à moindre risque.

    Ceux qui voudraient approfondir le sujet pourront se référer à la revue SWAPS qui en 19 petites pages fait un point assez complet à propos de la réduction des risques. Il ne faut pas oublier de mentionner ici le grand succès de la politique française en la matière. Lancée dès 1989 et institutionnalisée en 2005 par une loi, la politique de prévention des risques en matière de consommation de drogues est hélas peu connue mais est une vraie réussite.

    Et pour en rassurer quelques uns et pour en faire bisquer d'autres, voici une petite vidéo qui nous montre que fort heureusement il y a des gens favorables au projet, et certainement plus qu'on veut bien nous le dire.

     


    Micro-trottoir : Que pensez-vous des salles de... par telessonne

  • Au pied de mon magnolia...

    Tout d'abord vous relisez notre article du 14 décembre 2013 sur le pied des arbres de la rue Saint-Bruno.

    C'est fait ? Maintenant nous vous proposons de rejoindre le Collectif des Magnolias pour adopter un arbre tant qu'ils ne sont pas tous en mains. C'est quoi cette histoire ? On adopterait des arbres maintenant ? Pas vraiment, c'est une façon de parler. Voici de quoi il s'agit. 

    magnolia.jpgLes trottoirs de la rue Saint-Bruno sont assez larges du côté sud de la place qui entoure l'église Saint-Bernard. Ils ont été plantés voici plusieurs années de jeunes magnolias — dont nous nous demandions si ceux-ci fleurissent ou non... Réponse sur le site des Magnolias : il faut 25 ans ! — en conservant un large espace au pied de chacun. 

    Après consultation des services des Parcs et Jardins, nous avons appris que l'enracinement des jeunes arbres nécessite un temps long et qu'on ne procède à la finition qu'après plusieurs années. Pendant ce temps, les riverains se plaignent de la malpropreté qui ne manque pas de se concentrer sur ces espaces laissés un peu bruts de plantation, avec ses fameux pavés tout de guingois qui attirent les crottes de chien et les seringues.

    Nous en étions là quand nous recevons une sollicitation intéressante de la part de Coordination Toxicomanies(C'est cela le réseau des informateurs de quartier!) Notre interlocutrice nous fait suivre un message du Collectif Magnolias. Il lance un appel à parrain, ou plutôt à parrainage, pour les 14 arbres situés près de l'église Saint-Bernard, soit nos arbres plantés rue Saint-Bruno. 

    Nous ne savons pas s'il faut descendre avec une petite pelle ou un râteau, mais si le printemps vous donne des envies, c'est le moment. Rapprochez-vous de Lucie du Collectif des Magnolias, c'est un projet porté par la Salle Saint-Bruno. Vous pouvez y aller en confiance.

    P1060767.jpg

     

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  • Place de La Chapelle : pas encore lieu de promenade urbaine

    Un mercredi ensoleillé et plutôt agréable. Un temps à mettre le nez dehors pour en profiter. Mais la balade s'avère très vite bruyante et polluée. Elle commence par le boulevard de La Chapelle à Barbès, normalement encombré à la fin du marché. Ne pas oublier que nous sommes mercredi ! Les pistes cyclables ne sont pas encore libérées et les trottoirs pas totalement non plus. Peu importe, il fait beau. Sous le viaduc, les commerçants remballent fruits et légumes pendant que des glaneurs remplissent leurs caddies avant le passage des agents de la Propreté.

    Des klaxons se font entendre au loin vers la place de la Chapelle. On comprend vite pourquoi. Tout le secteur est très encombré. Nous poussons jusque là pour voir.                                        

    place chapelle, embouteillage, Des policiers descendent de leur véhicule coincé dans l'embouteillage et mettront plusieurs minutes à discipliner les automobilistes pour se frayer un passage. Pour les piétons, il devient risquer de traverser car la visibilité est nulle.    

     

     

     Tous les  axes sont saturés : la rue du faubourg Saint-Denis jusqu'à la gare du nord, la rue Louis-Blanc, la rue Marx-Dormoy. Seul le boulevard de La Chapelle vers Stalingrad côté 10e offre une échappatoire.

    chapelle, embouteillage,

    Les rues Paré et Patin se sont entre temps remplies, preuve qu'une réflexion large sur la circulation aux abords de l'hôpital Lariboisière et au-delà vers la porte de la Chapelle doit enfin être engagée par les nouveaux élus. C'est une attente des habitants, des conseils de quartier et d'Action Barbès.        

    Voici une des raisons pour lesquelles nous demanderons sans tarder que soit relancée la commission extra-municipale des déplacements, afin que les diagnostics se fassent en collaboration avec les deux arrondissements, 10e et 18e, et que les solutions soient largement discutées avec toutes les parties.        

  • Cinéma d'animation... un pionnier qui a vécu au 58, rue Rodier

    Emile Reynaud, pionnier de l’image animée, revient sur le devant de la scène dans le cadre de la 11e Fête du cinéma d’animation 

    120 ans après la première projection publique d’Emile Reynaud au musée Grévin, l’Association Française du Cinéma d’Animation (AFCA, dont le siège est aussi rue Rodier, sur l'autre trottoir, au 53) propose une exposition sur ce pionnier du cinéma d’animation, ayant vécu et travaillé dans le 9e arrondissement. Il aurait aimé que ces contemporains lui fassent la fête, lui, qui avait un train d'avance...

    Avec la Cinémathèque française, partez à la découverte de l'incroyable découverte d'Emile Reynaud et des premiers spectacles d'images animées : c'est ici.

    Du 19 au 31 octobre – Salons Aguado (Mairie du 9e)

    Vernissage le vendredi 19 octobre à partir de 18h dans les salons Aguado,
    suivi d’une projection salle Rossini à 19h.

    arlequin pierrot.png

    Avant d'aller voir l'expo de la mairie du 9e, il faut (re)découvrir "Pauvre Pierrot" (*), par Emile Reynaud, datant de 1892. Ce sont  4'33" de pantomine lumineuse, assez loin des Disney et autres Pixar, qui malheureusement n'ont pas valu à leur auteur suffisamment de reconnaissance pour l'empêcher de détruire toute son oeuvre, tous ses cartons, par dépit ou désespoir, à l'exception de quelques rescapés comme Pierrot, et de finir sa vie assez misérablement à l'hospice d'Ivry. 

    Encore un conseil pour les amateurs de dessins animés, offre-vous un détour par  le site des Amis d'Emile Reynaud, qui comme tout site piloté par des amateurs inconditionnels d'un sujet - et quel sujet ! - suit au plus près l'actualité et se révèle incontournable... Nous y avons pris beaucoup de plaisir comme sur le zoom de la cinémathèque.

    Bonne visite. 

    (*) sur le site de la Cinémathique, zoom, dans Visite libre, liste de gauche, autour du théâtre optique : Pauvre Pierrot et Autour d'un cabine, de 1894... un moment charmant de ravissement.

  • Tour d'Auvergne : les travaux commencent demain, nous dit la ville

      Quand ça?             Du 22 au 28 novembre 2012

    Ah... pourtant ces derniers jours, on voyait des palissades partout... Bon.

    Il s'agit d'aménager la rue de la Tour d'Auvergne selon le projet dessiné par la section territoriale de voirie du 9e qui a travaillé sur une meilleure prise en compte des besoins des riverains et des équipements municipaux qui se trouvent aussi être des riverains de cette rue a priori tranquille. 

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    Lors de différentes réunions organisées par la mairie du 9e ou le conseil de quartier, il était apparu que les trottoirs étroits de cette voie qui relie la rue Rodier (sens de circulation automobile nord-sud) à la rue de Rochechouart (sens de circulation sud-nord) ne proposaient plus un espace protégé aux piétons du quartier. Or ces piétons sont nombreux car, outre faire leurs courses et ou se déplacer comme n'importe quel Parisien, ils sont souvent aussi des habitués des écoles du quartier, maternelle, crèche, du centre sportif, etc.. 

    Et là, ce n'était plus possible. Avec une poussette ou un enfant tenu par la main, se faufiler entre un scooter ou une grosse moto puis ensuite deux poubelles.... cela devenait risquer. La mairie a entendu la parole des habitants et a placé cet aménagement en bonne place dans la liste des projets de voirie qui relèvent des mairies d'arrondissement pour le choix, mais sont validés ensuite par l'Hôtel de Ville qui effectue des arbitrages en fonction des budgets disponibles.

    Quelles conséquences immédiates :                           Fermeture de la rue Rodier
                               Déviation de la ligne de bus 85
    Voici en détails ce que nous dit la Ville : 

    Fermeture de la rue de la Tour d’Auvergne à la circulation entre la rue Rodier et la rue de Rochechouart (nuit et jour) du 22 novembre 7h au 26 novembre 17h ;

    Fermeture de la rue Rodier à la circulation, entre la rue Condorcet et la rue Choron de 7 h à 17 h le 28 novembre 2012 ;

    Déviation de la circulation automobile le 28 novembre, par les rues Condorcet, Henry Monnier, Notre-Dame-de-Lorette, Saint-Georges, de Châteaudun, La Fayette, Cadet et de Rochechouart ;

    Déviation du bus 85 le 28 novembre, par le boulevard de Magenta et la rue de Maubeuge ;

    Maintien et protection en permanence de la circulation des piétons.

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  • On a abattu des arbres malades sur la place de la République

    Place de la République

    Lors de la phase étude du projet de réaménagement de la place de la République, une attention particulière a été portée au devenir des arbres présents sur la place. Tout a été mis  en oeuvre pour permettre la sauvegarde d’un maximum de sujets.
    Néanmoins, 15 arbres nécessitaient une intervention car :
     8 sujets étaient en mauvais état.
     7 sujet ont du être remplacés pour rénover l’alignement d’arbres dépérissant sur le trottoir Sud Ouest.
    En conséquence, ces sujets ont été abattus entre les 13 et 16 novembre 2012.
    De nouveaux sujets seront rapidement plantés à l’emplacement des arbres abattus. Au total, il y aura 23 arbres supplémentaires sur la place à la fin du chantier.

    L'avis d'information de la Ville ne dit pas la date des plantations. En revanche, on a appris dans la presse,  (d'après le Figaro et ses sources), que depuis le 25 novembre, tous les échafaudages devraient avoir complètement disparu. Si vos fenêtres donnent sur la place, envoyez-nous des photos. D'ici, du carrefour Barbès, et malgré notre longue vue, on distingue mal... 

    Contacts (si vous souhaitez en savoir davantage)
    Maître d’ouvrage : Mairie de Paris
    Maître d’oeuvre :   Direction de la voirie et des déplacements, 6ème Section territoriale
                               39, quai de la Seine - 75019 Paris
                               Tél. : 01 53 38 69 00
                               du lundi au vendredi de 8h30 à 17h
                               Relations avec les usagers :   Didier Larrus

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  • Stop au stationnement illégal rue de Clignancourt

    paris,clignancourt,stationnement,police,bus85La rue de Clignancourt subit un stationnement illégal quasiment permanent qui est particu-lièrement gênant pour les riverains et pour les usagers du bus 85, avec une action insuffisante des services de police.

    En effet, dès le début de la rue Clignancourt et jusqu'à la rue Custine, il est constaté un stationnement quasi permanent dans le couloir de bus, y compris au niveau des arrêts du bus de la ligne 85 (arrêt "Clignancourt-Rochechouart" et arrêt "Muller"). Cette situation est inacceptable pour les usagers du bus et plus particulièrement pour ceux à mobilité réduite (parents avec poussette, personnes âgées, personnes handicapées, etc. habituellement regroupés sous l'abréviation PMR).

    Entre la rue Custine et la rue Marcadet, bien que le stationnement soit interdit du côté des numéros pairs, des véhicules y stationnent en permanence sur l'ensemble de la rue, y compris au niveau de l'arrêt de bus de la ligne 85 "Labat". Ce stationnement illégal se retrouve également sur les passages piétons. Notons qu'il ne s'agit pas d'un stationnement temporaire dans la majorité des cas.


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    Au vu de la présence du commissariat central du 18e dans ce tronçon de rue, il est extrêmement surprenant qu'aucune action ne soit menée pour empêcher ce stationnement abusif, notamment au niveau de l'arrêt du bus 85 "Labat" qui se trouve quasiment en face du commissariat. Devant cette tolérance, on est prêt à penser qu'une partie des véhicules en paris,clignancourt,stationnement,police,bus85infraction pourraient appartenir à des fonctionnaires de police ... (voir l'autocollant de la MGP (Mutuelle Générale de la Police) sur le pare brise d'un véhicule garé au niveau de l'arrêt de bus "Labat"!).

    Comme il est probable que cette interdiction soit liée à l'accessibilité des façades pour les véhicules des pompiers, il est d'autant plus surprenant que le commissariat ne mène aucune action pour empêcher ce station-nement abusif et encombrant.

    La même tolérance se rencontre à l'égard de nombreux cycles stationnés sur les trottoirs du quartier, pour lequel le commissariat du 18e a été saisi afin que des actions adéquates soient menées, avec une attention particulière pour le respect des arrêts de bus.

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