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Rechercher : conseils de quartier

  • Une nouvelle opération de prévention - propreté

    Pour initier des échanges, apporter des informations et des réponses aux questions sur les seringues abandonnées sur la voie publique et conseiller les bons gestes à adopter. 

    Les 21 et 23 SEPTEMBRE 2016

    ENTRE 17H00 & 19H00

    Deux stands seront présents:

    - au croisement des rues Saint-Vincent de Paul et Ambroise Paré

    - au niveau de la station de métro Barbès-Rochechouart, à la sortie Guy Patin

    Les stands seront animés par les agents de la propreté de la ville de Paris et avec des professionnels de la Réduction Des Risques.

     

     

     

  • Abords de la Gare de l'Est : coup de projecteur du quotidien ”Le Parisien”

    Suite à notre article de lundi dernier, le Parisien a évoqué mardi la problématique de l'espace public défaillant aux abords inter-quartiers de la Gare de l'Est et les aménagements faisant défaut qui permettraient d'assurer une circulation sécurisée, équilibrée et respectant les piétons et les cyclistes.

    Le quotidien s'est fait l'écho de notre souhait de voir ces abords de la Gare de l'Est repensés, réaménagés, requalifiés et enfin sécurisés ! Précisons toutefois que nous avons commencé à réfléchir, avec les habitants et les membres des Conseils de Quartier du 10e, à une réorganisation de cet espace public, non pas seulement depuis septembre 2013 mais véritablement dès octobre 2008 au début de la précédente mandature municipale.

    Voici l'article publié mardi (vous pouvez retrouver sa version numérique "abonnés" en cliquant ici) :

    paris,10e,gare-de-l-est,espace-public,sécurité-des-piétons,aménagement-abords-gare-de-l-est,accident-mortel

    Cliquez sur l'image pour agrandir l'article

     

    Concernant l'accident mortel, l'enquête menée par le SJTA de la Préfecture de police semblerait s'orienter sur la thèse d'un suicide, la victime souffrant de troubles psychologiques majeurs.

    Mais cela ne remet pas en cause les nombreux constats faits sur l'espace public dégradé de ces abords inter-quartiers, l'absence d'usage équilibré de la voirie entre tous les usagers (conducteurs motorisés et usagers vulnérables : piétons, cyclistes) et l'insécurité des déplacements (e.g. cheminements piétons sur ce très large espace). 

     

  • Municipales 2014 : les listes, le mode de scrutin

    paris,municipales-2014,démocratieLes listes des candidats ne vont pas tarder à être publiées, la date limite pour faire acte de candidature étant le 6 mars prochain. Chaque parti, chaque tête de liste doit remettre une liste comportant autant de candidats qu’il y a de postes de conseillers d’arrondissement à pourvoir : 14 dans le 9e, 21 dans le 10e et 45 dans le 18e. Comment « lire » ces listes, quelles informations contiennent-elles au-delà des noms des candidats ?

    On peut regarder les listes suivant deux critères :

    1. la composition de la liste elle-même ;
    2. le rang occupé dans la liste par le candidat.

    La composition de la liste donne des informations sur la façon dont la tête de liste envisage la gouvernance de l’arrondissement et sur les équilibres politiques. Par exemple pour chaque arrondissement, le Parti Socialiste doit établir une liste avec une stricte parité homme femme, inclure les candidat(e)s issu(e)s du Parti Communiste et les candidat(e)s issu(e)s du Parti Radical de Gauche dans le cadre des accords passés entre eux et tenir compte du non-cumul des mandats sans parler des candidats dits "d'ouverture". La liste UMP-UDI-MoDem doit comprendre des candidats venus de ces trois composantes dans des proportions respectant la force de chacun. Manifestement, la liste UMP et la liste PS comporteront des candidats dits « de la société civile » - non politiques, c'est-à-dire non-inscrits dans un parti. Le nombre de ces personnalités civiles est un signe.

    Le rang occupé dans la liste par chacun des candidats est une information importante à regarder en fonction du mode d’élection des conseillers.

    Prenons le 9e en exemple. Cet arrondissement envoie 4 personnes au Conseil de Paris. Considérant le mode de scrutin, le vainqueur, c'est-à-dire celui qui aura la majorité, enverra au moins 3 personnes au Conseil de Paris, soit les 3 premiers de sa liste. Si le vainqueur gagne avec une forte majorité, il en enverra même 4 (les 4 premiers) mais l’hypothèse est peu probable. Le vaincu enverra donc une seule personne au Conseil de Paris. La nature - personnalité « politique » ou « civile » - des 4 premiers est donc intéressante pour les listes du 9e et ce n'est pas par hasard si la position dans les listes fait l'objet de si durs combats internes aux partis. (le 10e aura 7 Conseillers de Paris et le 18e 15).

    Le mode de scrutin favorise le vainqueur.

    Si au premier tour, une liste obtient plus de 50% des suffrages exprimés, elle prend la moitié des postes plus d’autres postes au prorata de la répartition des 50% restant au Conseil de Paris et au Conseil d'arrondissement. Au cas où aucune liste n'obtient 50% des suffrages exprimés au premier tour, il y a un second tour auquel seules les listes ayant obtenu au moins 10% des suffrages exprimés au premier tour peuvent participer. A l'issue de ce second tour, la liste ayant obtenu le plus de suffrages (pas nécessairement 50% en cas de triangulaires) se voit attribuer d'office la moitié des postes à pourvoir. L'autre moitié est distribuée à la proportionnelle des suffrages obtenus lors de ce second tour à condition de dépasser les 5% de suffrages exprimés. C’est assez compliqué hélas. Pour reprendre le 9e en exemple, disons que le plus probable dans cet arrondissement, considérant les rapports de force politique en présence, est que le vainqueur se verra attribuer entre 9 et 11 postes et le vaincu entre 3 et 5. Donc, en clair, cela signifie que les candidats en position 10, 11, 12, 13 & 14 sur les listes ont une chance aléatoire de siéger, quelque soit le résultat du scrutin.

    Le rang prend toute son importance pour le second tour en fonction des résultats du premier. Il faut fusionner les listes (toujours dans le cas du 9e, garder 14 candidats pour 28 postulants, par exemple fusionner les listes PS et EELV qui ont déjà annoncé leur accord de second tour) et des personnes devront donc sortir. Cela se fera en fonction de leur rang sur la liste du premier tour.

    Le mode d’élection à Paris est donc très complexe. Il assure une majorité dans les Conseils d’arrondissement et au Conseil de Paris.

    Pour les arrondissements, il élimine les « petits » partis et sans dire bien sûr que la représentation est illégitime, elle est peu à l’image de l’électorat. A titre d'exemple, l’équipe PS/Verts a gagné en 2001 dans le 9e avec 730 voix d’avance sur quelque 19 000 votants mais le Conseil d’arrondissement fut alors composé à 80% par la liste qui a gagné. Pour Paris, les listes Delanoë en 2001 étaient minoritaires en voix sur l'ensemble de la ville mais étaient majoritaires au Conseil de Paris !

    Tout cela pour dire que la lecture de la composition des listes sera très instructive.

    La petite vidéo ci-après préparée par Libération explique le tout en moins de 2 minutes.

     
  • Place Turgot : Voici la colonne enterrée de récupération de verre

    On aura finalement obtenu gain de cause place Turgot. Malgré les fortes réticences de la DVD au moment des réunions organisées par la commission d’urbanisme du conseil de quartier Trudaine Rochechouart, la colonne enterrée est là.

    Nous imputons les difficultés à convaincre la Voirie à la probable présence de réseaux de concessionnaires dans le sous sol de la place. L’existence d’une « plage » au niveau des égouts est bien connue également : elle avait fait l’objet d’une révision il y a quelques années seulement.

    L’ennui est que la DVD ne dispose pas de plans mis à jour régulièrement, et notamment au fur et à mesure des travaux engagés par les différents concessionnaires de la Ville que sont ErDF, GrDF, le chauffage urbain, France Télécom, Numéricable, etc…  et donc il est quasiment impossible de connaître rapidement l’état des lieux. Il faut user de requête auprès de chacun des concessionnaires. Un certain temps, il nous avait été répondu que la Préfecture de police ne souhaitait pas ces colonnes à verres en sous-sol, pour des raisons de sécurité. Cette opposition n’a pas été confirmée après enquête.

     

    PHOTOS - Turgot - colonne enterrée.JPG

     

    Quant à la cabine téléphonique que l’on aperçoit derrière la colonne à verre, elle ne ressemble pas au « champignon » promis. Mais, là en revanche, la Ville n’en est pas responsable, il s’agit du choix de l’opérateur. Pour des raisons de propreté, la commission d’urbanisme avait accueilli plutôt favorablement le « champignon » qui interdit tout collage d’affiche sur les vitres contrairement à ce modèle-ci. Le modèle initialement préconisé peut être vu place d’Anvers, tout près du boulevard de Rochechouart côté Dunkerque. Il s’agit d’une colonne avec l’équipement téléphonique surmontée d’un disque qui protège de la pluie.

    PHOTOS - Turgot - colonne aérienne.JPGPour mémoire, voici à quoi ressemblait la précédente bonbonne à verre, dont l’emplacement variait au gré des saisons. On ne vous garantit pas que le vidage sera plus silencieux, mais le dépôt, oui !

     

     

  • Rue de Clignancourt : le sens interdit le moins respecté de Paris ?

    Le tronçon de la rue de Clignancourt situé entre la rue Muller et la rue Chirstiani  dans le 18e a été transformé en voie réservée aux bus, taxis et vélos en 2013, dans le cadre de la modification du plan de circulation mise en œuvre par la mairie de cet arrondissement, notamment  pour sécuriser le carrefour rue de Clignancourt-rue Ramey. Cette modification a entrainé la mise en place d'un sens interdit, précisant "sauf bus, taxis, vélos".

    Or, il suffit de boire en café à la terrasse d'un bar du carrefour pour constater le nombre particulièrement important de véhicules non autorisées (avec une part substantielle de 2 roues motorisés) qui ne respectent pas ce sens interdit et empruntent ce tronçon de la rue de Clignancourt pour rejoindre le boulevard Barbés. Même les services municipaux (camions de ramassage des ordures notamment) ne respectent pas l'interdiction.

    Cette constatation a été corroborée par la présentation des résultats des comptages routiers présentés à notre association par la mairie du 18e en décembre 2014 (lire notre article ici : plus de la moitié du trafic journalier  (près de 1 000 véhicules par jour) est un trafic de "fraude". Étrangement, lors de cette réunion, les représentants de la mairie n'ont pas donné l'impression de vouloir mettre en œuvre des actions immédiates pour lutter contre cette situation...

    Une part importante de ce trafic de fraude est probablement un trafic de transit. Pour que le plan de circulation, et donc ce sens interdit, soient respectés, notre association considère qu'il est nécessaire de prévoir un réaménagement adapté de la rue Ramey (par exemple en zone 30 avec un traitement particulier de l'entrée de rue) permettant de réduire efficacement ce trafic de transit.

    Il faut espérer que, dans le cadre du bilan sur la 1e phase d'aménagement du carrefour Clignancourt-Ramey qui sera présenté lors du prochain Conseil de Quartier Montmartre - le mercredi 25 mars 2015 à 19h à la Mairie - , la Mairie du 18e présentera les actions particulières prévues pour résoudre ce problème.

    IMG_20150320_185632472_HDR-1.jpg

     

  • Prévention et sécurité au compte rendu de mandat de Bertrand Belanoë

    L'annonce du thème choisi par la Mairie de Paris - et qui sert de base au compte rendu de Bertrand Delanoé - en visite dans le 10e demain soir, ne plait pas à tout le monde. Et notamment parmi les lecteurs fidèles du forum local dix-cute (voir http://listes.cqparis10.org/wws/arc/dix-cute )

    En effet, c'est un sujet qui revient souvent. C'était déjà le thème du dernier conseil de quartier Lariboisière-Saint-Vincent-de-Paul le 19 octobre 2012. Ici même dans le blog d'Action Barbès nous avons à plusieurs reprises couvert et commenté la mise en place des zones de sécurité document?id=15477&id_attribute=111prioritaire, puis la venue de Manuel Valls dans le quartier. Ajoutez à cela une manifestation il y a un tout petit peu plus d'une semaine, devant la gare du Nord... et la coupe a tendance à déborder.  Normal.

    Qui a choisi ce thème à l'Hôtel de Ville ? Il est sans doute issu d'un mouvement d'opinions, le reflet des articles parus dans la presse, une réponse aux remontées de demandes des habitants. Tout cela ne sort pas de nulle part. Ces demandes que le maire du 10e transmet au préfet pour obtenir des moyens supplémentaires en policiers ne passent pas inaperçues. Dès lors il est normal que l'édile parisien vienne lui-même en débattre. L'an passé, il avait abordé ce thème en mairie du 18e, en lui accolant la "tranquillité", pour relativiser le terme d'insécurité qui peut parfois paraître exagéré. Les incivilités cumulées rendent la situation plus difficile, mais les statistiques policières ne confirment pas toujours une augmentation des crimes et délits.


    Très officiellement l'invitation est en ces termes :

    Poursuivant le mouvement initié en 2010, ces réunions portent dorénavant sur une thématique identifiée, correspondant aux enjeux qui structurent les politiques municipales. Le thème retenu pour le 10e est « Prévention et Sécurité ».

    Un grand témoin interviendra sur ce thème, permettant de poser le contexte de l’action de la Ville, de revenir sur des expériences menées, de lancer des réflexions…

    Cette réunion aura lieu le mercredi 12 décembre à 18h30 en salle des fêtes.

  • Mercredi : Fête de Noël de la mairie du 9e, place Lino Ventura !

    La Mairie du 9e et le Conseil de quartier Pigalle-Martyrs vous invitent à la Fête de Noël :

    mercredi 16 décembre

    de 17h à 19h

    Place Lino Ventura

    Cette fête est ouverte à tous !

    Une animation musicale vous sera proposée par une Chorale d’enfants : «Les petits chanteurs de Notre-Dame-De-Lorette». En outre, Manège, Barbe à papa, Pop-corn et vin chaud vous serons offerts !

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  • L'élection du maire de Paris au scrutin indirect

    Le Parisien du 25 février expliquait très simplement le changement intervenu récemment dans le nombre des conseillers de Paris dans quelques arrondissements de la capitale, dont le 10e.

    Vous êtes de gauche et vous pensez avoir élu Bertrand Delanoë en mars 2001 et en mars 2008 à nouveau ? Faux! A Paris, le maire est désigné par le suffrage universel indirect. Ce n’est donc pas vous qui l’avez choisi comme premier magistrat, mais les 163 élus qui siègent au Conseil de Paris. C’est d’ailleurs grâce à ce mode de scrutin que Bertrand Delanoë a pu remporter les élections en 2001. La droite avait été majoritaire en nombre de voix dans toute la capitale, mais la gauche avait remporté de gros arrondissements lors de ces élections. Le nombre d’élus de gauche siégeant au Conseil de Paris a donc été plus important que le nombre d’élus de droite. Et ces élus ont naturellement désigné Bertrand Delanoë maire de Paris.

     
     
     LPI

    Ainsi le 10e arrondissement gagnera-t-il un conseiller municipal supplémentaire : 6 au lieu de 5 jusque là.
     
     
  • Pourquoi ne pas offrir des cendriers de rue ?

    PHOTOS - grille d'arbre aux mégots.JPGLes fabricants de cigarettes ne savent pas quoi inventer pour contourner les lois très restrictives contre la publicité en faveur des marques. Les pubs sur le lonesome cow boy ont disparu depuis longtemps de nos hebdomadaires même si, de temps en temps, on le revoit sur un briquet… ou tout autre objet qui rappelle de près ou de loin leur cher tabac, devenu très cher tabac, avec une augmentation de 6% encore récemment. Des augmentations controversées mais qui ont malgré tout contribué à faire baisser la consommation de tabac des Français, selon les enquêtes publiées - voir pages 9 à 12 -, mais la tendance se ralentit ou ne touche pas toutes les couches de la population.

    Depuis une autre législation (décret n°2006-1386 entré en application le 1er janvier 2008) qui interdit de fumer dans les endroits publics clos, outre les nuisances sonores induites par certains fumeurs bruyants, les rues de Paris sont jonchées de mégots de cigarettes, concentrés en des lieux proches des entrées de bureaux ou de bars-restaurants. Bien sûr, une fois sur le trottoir et la cigarette terminée, peu de fumeurs prennent le temps et la peine d’éteindre leur « clope » et de la jeter dans une corbeille ou un cendrier. Ce sont les caniveaux et les trottoirs qui servent de corbeilles…

     PHOTOS - cendrier de rue Guyon.jpgConseil aux fabricants de cigarettes : Proposez donc des cendriers aux restaurateurs et patrons de bars et cafés, tout comme les brasseurs ont distribué des verres et des parasols pendant des décennies ! S’ils sont un peu esthétiques et pas trop « pub », cela n’en sera que mieux… Vous enverrez par là un message sympathique aux balayeurs de la Propreté de Paris et faciliterez leur travail, tout en faisant un peu de pub, certes, mais s'il faut en passer par là...

    Des pistes pour passer vos commandes de cendriers de rue : le mobilier urbain vu par Guyon S.A.

    Il existe aussi un poteau cendrier d'une contenance de 3000 mégots, vidable par le bas... chez Procity, poteau en forme de blonde à filtre, bien sûr.

    1211370912.jpg

     

     

     

    A la demande d'une lectrice fidèle, voici une photo de la blonde à filtre... une proposition de la société de matériel urbain Procity, mentionnée ci-dessus.

  • la vitesse en question dans les rues de Paris

    Le conseil de Paris (28-29 mars 2011) a évoqué et débattu des nuisances liées à la voiture et à la vitesse autorisée dans Paris, et également sur le périphérique. Les nuisances sonores de jour comme de nuit pour les habitants des immeubles situés à proximité du fameux boulevard circulaire ne sont plus à démontrer. Il semble que des études récentes aient confirmé que même pendant l’été ou pendant les vacances scolaires le niveau sonore ne faiblit pas. Limiter la vitesse sur le périphérique pour en limiter les conséquences sonores relève de la Préfecture de police. En ce qui nous concerne, - car notre association se sent un peu loin des problèmes des habitants aux abords des périphériques et suffisamment comblée par les problèmes locaux -nous relevons la très bonne remarque d’Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris chargée des transports : « Si, déjà, on pouvait faire respecter la nuit la vitesse autorisée, ce serait bien. »

    A qui le dites-vous ? Madame l’adjointe au maire de Paris…  C’est tout pareil pour les étalages et les terrasses : on crée un règlement, on le vote, mais qui vérifie son application ? Faut-il donner d’autres exemples ?

    Quoi qu’il en soit la municipalité se félicite d’avoir réduit d’un quart la circulation automobile polluante en dix ans, et pense pouvoir continuer en ce sens. Elle se propose notamment  d’étendre la limitation à 30 km/heure près des écoles et dans les zones commerciales très denses. Annick Lepetit le souhaite aussi pour le cours de Vincennes, et pourquoi pas rue de Rennes et avenue de Clichy, des voies promises au réaménagement. Elle veut également encadrer le stationnement en ajustant les tarifs, et promouvoir le paiement par carte bancaire. Le taux de paiement du stationnement serait de 7% seulement, du fait du montant très peu dissuasif des amendes à 11 euros et du peu de verbalisation. Bertrand Delanoë le fait remarquer au Préfet de police…

    Si vous souhaitez écouter précisément le communiqué du Maire de Paris sur "De nouvelles mobilités pour un Paris regagné", il est en ligne ici juste après une minute de silence en hommage aux victimes japonaises de Fukushima.

  • Le bureau de poste de la Gare du Nord à nouveau à l'ordre du jour du CA de ce soir

    Un an après, le projet de restructuration du bureau de poste Gare du Nord toujours sur le tapis, et à nouveau d’actualité au conseil d’Arrondissement du 10e ce soir  …

    Plus d’un an après, on prend les mêmes et on recommence… Nous avions longuement abordé le sujet dans un article en avril 2012, qui avait alors suscité beaucoup de commentaires de la part des lecteurs. En dépit de la mobilisation des élus du 10e et de quelques 2000 clients du bureau de poste Paris Gare du Nord, nous apprenons dans la Lettre d'Information de mai-juin 2013 du PCF du 10e — et nous en avons obtenu confirmation — que la direction de La Banque Postale poursuit son projet de restructuration de ce bureau de poste, pourtant très emblématique par le nombre de ses clients qui en fait l’un des plus fréquentés de France et dont la mission sociale avait été clairement décrite dans notre précédent article.

    Après une première intervention et un premier vœu présenté par les élus communistes et adopté à l’unanimité il y a 15 mois lors du conseil d’arrondissement du 12 mars 2012, les  représentants syndicaux du personnel et les élus du 10e monteront donc à nouveau au créneau, ce soir, au Conseil d’Arrondissement, pour tenter de convaincre la direction de La Banque Postale de faire machine arrière, alors qu’elle avance, lentement mais fermement et assurément, dans cette réorganisation visant à démanteler le rôle social, de service public et de proximité des guichets de ce bureau de poste.

    La direction de La Banque Postale semble en effet ne pas en démordre : 4 guichets ont, d’ores et déjà, été définitivement supprimés, après que des travaux ont cloisonné l’espace, réduisant le nombre de guichets ouverts au public à seulement 2 guichets, sur les 6 d'origine, fièrement mis en avant lors de l’inauguration en grande pompe, en avril 2010, de ce bureau nouvellement réaménagé. Les conditions d’accueil se sont donc dégradées, et nuisent à l'apaisement des relations entre les clients et les guichetiers : dans un contexte de temps d’attente de plus en plus long, en résultent énervement, hausse de ton, incivilités, voire agressions et violences des propos, et des gestes envers le personnel de ce bureau de poste Paris Gare du Nord.

    Les principes évoqués, sous-jacents à cette restructuration, sont les mêmes : suppression de 8 postes, volonté de favoriser les opérations financières via les automates et fusion à court/moyen terme de ce bureau de poste avec celui de Paris-Magenta (square Alban Satragne, Paris 10e), avec l’objectif de réduire la fréquentation des personnes les plus modestes, susceptibles de demander de l’aide au personnel, et donc de mobiliser le temps des agents aux guichets.

    L’objectif affiché est clairement d’augmenter la rentabilité des opérations, de réduire le temps passé au contact des clients, soit un gain de productivité et  le développement des  opérations les plus rentables, en bref ôter l’humain et le social dans la relation avec la clientèle. A l’horizon donc, avec cette restructuration qui n’a pas été abandonnée, se profile la fin du service public de proximité, la fin de la « banque postale sociale » pour les personnes les plus démunies et les plus précaires, alors que La Banque Postale et La Poste sont, dans nos quartiers, des institutions essentielles pour maintenir et renforcer le lien social entre habitants, et assurer un service public accessible à tous.

    Cette restructuration et cette perspective de réduction d’emplois au bureau de poste Paris Gare du Nord interviennent alors que La Poste faisait récemment sa publicité  en affichant sa volonté de recruter 6000 facteurs en Ile-de-France d’ici à 2015 et de mettre en place 250 emplois d’avenir d’ici à 2014. Dans ce même article, une jeune apprentie factrice en alternance y vantait le relationnel de son métier, le lien qui se crée avec les habitants et l’ambiance cordiale qu’elle connait généralement dans ses relations avec ses clients.

    Mais, bien sûr, c’est oublier que les activités de La Banque Postale et La Poste sont désormais bien séparées, comme nous l’avions clairement expliqué dans notre précédent article du 5 avril 2012, même si elles relèvent toutes deux du Groupe La Poste ! La Banque Postale n’est pas La Poste, n’est plus La Poste. La Banque Postale a désormais ses raisons que La Poste ignore… et, notamment, force est de constater que le souci de la rentabilité, sous l’égide de Jean-Paul Bailly et de Philippe Wahl, ancien banquier d’affaires, prédomine et que cet objectif pécuniaire, financier, est devenu le pilier, la raison d’être de La Banque Postale, qui se targue en effet d’être devenue une banque à part entière… Or, après avoir suivi le 100e numéro du magazine d’investigation de France3 Pièces à conviction, nous ne sommes pas certains que cela soit un progrès pour cet établissement, encore moins un point fort à mettre en avant ..., lorsque l’on constate que cette préoccupation de la rentabilité et de la productivité conduit la Banque Postale à vouloir faire table rase de ses missions de service public et de proximité… surtout dans notre arrondissement, avec la restructuration annoncée du bureau de poste Paris Gare du Nord!  


  • Salle de conso : point de la situation à la rentrée

    Pour bien des sujets, la rentrée de septembre est le moment des bonnes résolutions mais aussi l'occasion de faire le point sur ce que nous avons un peu délaissé pendant l'été !

    Le projet de salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) va son train de sénateur. Inutile de rappeler ici les péripéties de l'hiver et du printemps 2014 (voir là). Le texte de loi traitant de Santé publique incluant des dispositions à propos de la mise en place des SCMR sera présenté au Conseil des ministres en septembre pour un examen au printemps 2015 par le Parlement. Rien de bien nouveau jusque là mais quelques détails ont quand même filtré si on en croit la dépêche AFP du 29 Août dernier et le projet de texte lui même qui a fuité dans la presse.

    A ce stade, deux informations doivent retenir notre attention.

    La mise en place de ce type d'établissement ayant pour objectifs (mais pas seulement) la réduction du risque lié à l'injection de drogues sera "expérimentale" pour une durée de 6 ans. L'autorisation de lancement et d'ouverture de projets sera donnée par Décret du ministère de la Santé. On ne touche donc pas à la très répressive Loi de 1970. Ni la dépêche de l'AFP ni les articles publiés dans la presse sur le sujet ne mentionnent les dispositions légales à mettre en place pour que la détention de drogue et son utilisation par les toxicomanes ne tombent sous le coup de cette Loi de 1970. Autrement dit, que la police puisse agir dans un cadre légal clair d'une part, que les usagers de drogues puissent aller à la SCMR sans crainte de problèmes avec cette même police d'autre part. Espérons que le texte de la loi éclaircira cette question fondamentale.

    Il faut noter aussi que le projet de loi ne semble pas comporter de limitation du nombre de SCMR qui pourraient être installées en France. Jusqu'à présent, chacun s'accordait à penser que Paris, ville candidate pour cette "expérimentation", serait l'unique projet. Le projet de loi semble ouvrir des perspectives plus larges et des villes comme Bordeaux ou Marseille, qui avaient fait aussi acte de candidature, pourraient peut-être à leur tour envisager une ouverture de SCMR. Ce serait là un cas de figure intéressant car il pourrait sans doute mettre fin à la lamentable récupération politicienne des détracteurs du projet.

    En juillet, la Fédération Addiction a brièvement publié des informations à propos des programmes de réduction des risques dans le monde, notamment en Australie, et le journal gratuit 20minutes a publié un article très bien renseigné sur les expériences discrètes françaises.

    Enfin, pour se convaincre de l'utilité des SCMR s'il en était encore besoin, voilà un article publié par Le blog des médecins qui est très clair.