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  • Un voeu en mairie du 10e contre la présence des porte-huit

    Nous reprenons la suite de notre article du 1er septembre dernier sur le sujet, comme promis.

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    Depuis plusieurs années, l'association Action Barbès, la Direction et les médecins de l'hôpital Lariboisière ont dénoncé les nuisances liées au transport des voitures de location près de la gare du nord, dans le secteur de l'hôpital Lariboisière. Si la situation a connu par période quelques améliorations, force est de constater que celle-ci se dégrade sérieusement. Les véhicules sont parfois jusqu'à cinq rue Ambroise Paré, moteurs nécessairement en marche pour charger ou décharger les voitures. Action Barbès a participé à de nombreuses réunions lors des aménagements de circulation dans le quartier, alertant sur la difficulté des véhicules d'urgence à entrer et sortir de l'enceinte de l'hôpital (courriers aux élus, interpellation des différents commissaires de police qui se sont succédés depuis 2007, intervention lors des réunions du comité de pilotage Barbès à l'Hôtel de Ville). Les patients, les personnels et les responsables de l'hôpital se plaignent régulièrement de la présence bruyante et polluante des porte-huit – chaque camion transporte huit voitures individuelles - des sociétés de location de voitures, nombreuses dans la gare du Nord.

    Les nuisances sont de trois ordres:

     

    • circulation: La longueur de ces porteurs à remorque exige un espace de braquage très large et ils bloquent régulièrement la circulation en tournant de la rue Guy Patin vers le boulevard de la Chapelle, la situation se compliquant les jours de marché. Ils ajoutent des encombrements alors même que les véhicules d'urgence peinent déjà à entrer et sortir de l'hôpital que ce soit rue Ambroise Paré ou sur le boulevard de La Chapelle.Pour mémoire l'hôpital Lariboisière est siège d'un SMUR qui effectue plus de 3000 interventions par an.

    • santé : Les émanations de gaz toxique des porte-huit dont le moteur n'est pas coupé pour fournir de l'énergie au plateau ainsi que le bruit et les vibrations sont fortement préjudiciables à l'activité médicale, paramédicale et à la santé des patients.Pour information, certains boxes de consultations tant des urgences que de la policlinique sont à hauteur des pots d'échappement. A l'heure de la future mise en place des Zapa, zones d'actions prioritaires pour l'air, et où on a pris conscience des dangers liés aux particules fines et au dioxyde de carbone, cette situation n'est pas acceptable. Les nuisances sonores sont également à prendre en compte.

    • Sécurité : le stationnement des porte-huit à hauteur du 2 rue Ambroise Paré masque le feu tricolore et fait courir un risque majeur d'accident tant pour les piétons (patients et personnels) qui empruntent le passage protégé que pour les véhicules qui entrent et qui sortent de l'hôpital

    Les actions menées au cours de la première mandature semblaient avoir été entendues par le Maire de Paris puisqu' « une Charte des bonnes pratiques pour le transport et la livraison des marchandises » avait été signée en juin 2006 pour une application au 1er janvier 2007. Elle comprenait des règles de circulation restrictives selon les arrondissements et la taille des porte-voitures (porte-cinq ou porte-huit).

    Mais la Fédération des entreprises de transport et de logistique de France (TFL) et la FNTR Ile-de-France ont obtenu un premier sursis, jusqu'à fin 2009, puis un second... à octobre 2010.

    En avril 2011, la mairie de Paris après des négociations longues semblait enfin décidée à trancher : un protocole d'engagement était soumis à tous les professionnels de la filière automobile pour mettre en œuvre de nouveaux schémas logistiques d'ici à cinq ans, soit 2016. Faute de signature, la Mairie devait interdire purement et simplement le transport et la livraison de voitures en porte-huit dans le courant 2011.

    Observant qu'en 2012, ces véhicules circulent toujours, l'association Action Barbès demande confirmation :

    • de la signature du protocole d'engagement par les constructeurs, loueurs et syndicats professionnels de la filière automobile,

    • de l'interdiction de ces véhicules porte-huit en 2016 selon l'accord,

    • de l'application des mesures restrictives pendant la période transitoire, à savoir l'interdiction totale dans les arrondissements du centre (1er à 7e) et leur circulation tolérée de 6h à 12h dans les 13 autres arrondissements.

    (source : WK-Transport–Logistique.fr et l'Officiel des transporteurs du 15/04/2011)

    paris,10e,rémi-féraud,elise-fajgeles,porte-huit,circulation,pollution,hôpital,lariboisièrePar ailleurs, Action Barbès et la direction de l'hôpital Lariboisière, sous la responsabilité de Christian Nicolas, demandent au maire du 10e, dans un premier temps, d'intervenir auprès du commissaire Grinstein afin qu'il fasse respecter le stationnement réservé rue de Maubeuge aux porte-huit et qu'il verbalise les véhicules en double file rue Ambroise Paré ce qui n'est pas le cas actuellement. Dans un deuxième temps, nous demandons qu'une réunion soit organisée au plus vite avec les acteurs concernés afin de revoir le problème des emplacements de ces véhicules rue de Maubeuge.

    Le réaménagement de la gare routière rue du faubourg Saint-Denis ne représente-t-il pas une opportunité pour une réflexion d'ensemble sur le sujet ?  

     Vous venez de lire ci-dessus le texte du voeu, rédigé en commun avec la Direction de l'Hôpital Lariboisière et présenté le 17 septembre au conseil d'arrondissement du 10e, comme son règlement le permet. Nous avons résumé pour vous la réponse de la mairie et les échanges entre conseillers du 10e :

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    E. Fajgeles, chargée de l'espace public et des déplacements,  rappelle qu'elle s'est déjà déclarée favorable à l'interdiction de ces porte-voitures lors du dernier Conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul, opinion que partage l'ensemble des élus du conseil d'arrondissement. Elle confirme qu'un protocole, qu'elle s'engage à faire parvenir à Action Barbès, a bien été signé entre la mairie et l'ensemble des professionnels. Il comporte l'interdiction totale des porte-huit en 2016, déjà appliquée dans les arrondissements centraux de la capitale, et en attendant ce terme, un règlement plus restrictif est en vigueur dans les autres.

    « Mais le secteur de la gare du Nord est particulier », a-t-elle ajouté. « Nous savons le problème qu'ils posent dans le quartier » « Une réunion a déjà eu lieu, à la suite de laquelle des aménagements et une révision des places de stationnement réservées aux porte-huit ont été décidés et réalisés. Ils donnaient satisfaction à l'hôpital.» Elle ajoute que les choix n'étaient pas toujours en conformité avec les souhaits de la section territoriale de voirie.

    Selon les témoignages reçus en mairie, la situation s'est dégradée dernièrement et le stationnement des porte-huit s'est déplacé largement rue Ambroise-Paré. Une réunion doit être organisée très rapidement pour trouver des solutions.

    Elle précise que la mairie est en contact permanent avec le commissaire qui viendra au prochain conseil de quartier LSVP où les habitants auront le loisir de le questionner sur le sujet.

    Le maire conclut l'intervention de l'élue chargée de l'espace public en soulignant que les porte-huit stationnés rue Ambroise-Paré sont la preuve que les sociétés de location et leurs transporteurs ne respectent pas les accords signés avec la Ville et aussi que la verbalisation s'est relâchée.

    Alain Lhostis, conseiller chargé de la politique de la ville, rappelle le projet de réaménagement du site de Lariboisière et du regroupement avec Fernand-Widal. « Il s'agit de la reconstruction sur lui-même de l'hôpital avec un pavillon supplémentaire qui se trouvera à l'angle du bd de La Chapelle et de la rue de Maubeuge. Des perturbations sont à craindre. Il faut absolument assainir la situation au préalable avec les loueurs de voiture et obtenir des engagements fermes ». Il informe qu'une réunion se tiendra à l'hôpital le vendredi 21 septembre et que ces problèmes seront à l'ordre du jour.

    Intervention du conseiller de l'opposition municipale, Serge Federbusch. Il demande une refonte du plan de circulation dans ce secteur, qui ne donne pas satisfaction, d'autant qu'il y a le marché de la Chapelle deux jours par semaine. Les automobilistes sont coincés dans les sens uniques.

    Rémi Féraud précise que la mairie a beaucoup travaillé dans le passé sur le plan de circulation notamment avec Action Barbès et qu'aucun n'est idéal. Il faut arriver à tenir compte aussi de toutes les contraintes liées à la présence de la gare. Ne pas perdre de vue non plus que l'interdiction des porte-huit va se solder par une augmentation du nombre des porte-cinq...

    ElisabethCarteron reprend la parole pour rappeler les propos de Mme Hidalgo (en décembre 2011) sur la mise en place prochaine d'ateliers participatifs afin de réfléchir au plan de déplacements. Encore faut-il obtenir de l'APHP l'engagement ferme de la reconstruction de Lariboisière Fernand Widal, ajoute Alain Lhostis. Il précise avoir interpellé la ministre Marisol Touraine récemment pour l'obtention de financements en tant que président de la Commission de surveillance du groupe hospitalier Saint-Louis-Lariboisière-Fernand-Widal ...

  • Du nouveau chez Vano ?

    Rappelez-vous notre opération Cartes postales envoyées à Daniel Vaillant en mars de cette année. (voir article du 30 mars). A la suite de cette initiative, la mairie du 18e nous avait promis d'entrer en contact avec les propriétaires des différentes parcelles qui constituent l'ensemble de bâtiments dévorés par les flammes en juin 2011, plus connus dans le quartier sous le nom de Vano. L'enseigne a abandonné son activité. Du moins on peut le penser, sinon elle se serait mobilisée pour accélérer la procédure d'indemnisation à la suite du sinistre et la reconstruction de ses magasins.

    Lors d'une réunion le 23 mars avec Didier Vallet, directeur de cabinet de Daniel Vaillant, et Afaf Gabelotaud, chargée dans le 18e du commerce, de l'artisanat et du développement économique, nous avions fait le tour des possibilités de renaissance de cet angle de rues, angle de boulevards pour être précis, une renaissance que tout le monde attend avec le secret espoir qu'elle favorisera l'attractivité du Louxor et un certain apaisement des abords de la station de métro.

    En cette rentrée, il est donc légitime que nous allions aux nouvelles....

    Les nouvelles nous sont parvenues par retour de mails du directeur de cabinet de Daniel Vaillant et elles sont plutôt bonnes. Jugez-en par vous-mêmes :

    Le propriétaire de la parcelle de pointe, la rotonde où était l'ancien café de la Belle Epoque (le café Rousseau s'est appelé le Café Charles, comme nous l'apprend l'excellent site des Amis du Louxor) tient ses engagements vis-à-vis de la mairie : il vient d'obtenir son permis de construire et a sélectionné un candidat pour une brasserie « traditionnelle et de qualité », selon ses propos. Les travaux doivent débuter d'ici à la fin de l'année et devraient durer 18 mois. Par ailleurs, il s'est aussi engagé en attendant le début des travaux à un entretien régulier des palissades.

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    Les contacts avec le propriétaire belge des autres parcelles, entourant la pointe (revoir le plan cadastral dans notre article du 30 mars) sont plus complexes. La mairie lui laisse des messages qui restent sans écho. Ce dernier ne rappelle pas. Pourtant une solution encourageante et fiable a été trouvée par la mairie et communiquée à cet interlocuteur plus que discret. EDF, dont l'agence située boulevard Barbès se révèle trop petite et ne répond pas aux normes PMR (personnes à mobilité réduite), serait intéressée à une implantation au carrefour Barbès. Possibilité de faire du neuf tout en restant à proximité de ses abonnés. Qui trouverait un meilleur locataire ? Malgré cela, pas de réponse...

    Que faut-il en penser ? Comment un propriétaire peut-il laisser un immeuble dans un tel état d'abandon ? Financièrement parlant, quel est le but ? On aimerait comprendre. Et surtout on aimerait trouver le levier qui l'incite à répondre favorablement à la solution que lui propose la mairie.

     

  • Mon voisin est écrivain

    « Mon voisin est écrivain »

    salon-mon-voisin-est-ecrivain-avec-b-gatignol-v-l211-h301-rm.jpgLe salon des auteurs du 10e arrondissement

    Samedi 29 septembre de 10h à 20h au Pari's des Faubourgs, 12 rue Léon Schwarzenberg

    Organisé par l’association l’Ile Lettrée, le salon des auteurs du 10e réunira sur une journée des auteurs jeunesses, des romanciers, des illustrateurs, des essayistes et bien d’autres.

    Ce projet mettra en valeur les œuvres de ces auteurs tout autant que leur quartier.

    Développée en partenariat avec la Librairie l’Ouvre-Boite, la Litote en tête et Aux Livres, etc., des dédicaces, lectures, débats, projections ponctueront cette journée. Celle-ci se terminera en musique lors d’un concert qui accompagnera le pot de clôture.

    Avec la présence de : Thérèse Bisch, Marc-Antoine Boidin, Thierry Cazals, Hubert De Maximy, Marie Desplechin, Jean-philippe Domecq, Jeremy Dres, Fabien Fernandez, Nanon Gardin, Bertrand Gatignol (affiche ci-contre, chez Dargaud), Anne Gorouben, Thierry Illouz, Philippe Jaenada, Hugues Jallon, Edwige Lassus, David Lelait-Helo, Daniel Maximin, Maya Mihindou, Gep, Claire Ubac, Fabrice Virgili, Marc Volfinger, Catherine Zambon.

  • Des pigeonniers pour les pigeons

    Les élus inauguraient, vendredi, le pigeonnier du square Alban-Satragne, disons qu'ils se félicitaient de l'implantation de ce pigeonnier là où il  se trouve. Nous lui avions déjà consacré un article en janvier de cette année.

    Paris côté jardin nous rappelle le principe : Il doit permettre une réduction significative des nuisances locales causées par les pigeons et améliorer la cohabitation entre les citadins et les oiseaux, tout en respectant la vie animale. Grâce à cet équipement, la population locale de pigeons bisets est fixée durablement. Le nourrissage est réalisé exclusivement à l’intérieur. Une technique simple régule le nombre d’individus. La première couvée de chaque couple est en effet préservée. Les pontes suivantes sont secouées fortement pour stopper leur développement et laissées en place quelque temps pour éviter que les oiseaux ne désertent le lieu. Les couples d’oiseaux qui s’installent n’ont qu’une couvée par an au lieu de six à huit.

    Il existe plusieurs pigeonniers de cette sorte dans Paris. Ils sont répertoriés dans le site d'un amateur de pigeons qui semble en savoir très long sur le sujet/ Une visite s'impose, cliquez c'est là.    

    On est loin ici des pigeonniers à l'architecture noble et généreuse qui agrémentent les campagnes et les cours des chateaux.... Selon le site bien documenté de Pigeonniers de france, on peut retracer l'histoire de ces bâtisses dans des temps très reculés. Normal, les pigeons sont là depuis longtemps et à y regarder de près, autour de nous, ils seront présents pour très longtemps encore... 

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  • Pour tout savoir sur les coulisses d'un feu d'artifice

    Samedi soir, malgré un ciel chargé de pluie qui menaçait la foule venue assister au feu d'artifice du Trocadéro, tout s'est bien passé. On l'admire, mais sait-on avec précision ce qui permet ce spectacle ? Sur le compte Dailymotion de la Mairie de Paris, nous avons trouvé cette vidéo qui explique, en 4 minutes, le travail de préparation et la mise en oeuvre d'un feu d'artifice. Nous sommes bien au pied de la Tour Eiffel mais il s'agit de l'événement en juillet 2009.


    14 juillet : les coulisses du feu d'artifice par mairiedeparis

    Pour voir le feu d'artifice de samedi, suivez le guide...


    L'intégralité du feu d'artifice du 14 juillet... par mairiedeparis


  • Les tarifs des équipements sportifs municipaux diversement appréciés

    La Ville va quadrupler le tarifs d'accès aux équipements sportifs, jusqu'ici très bas, pour les associations locales. Une mesure critiquée, censée permettre de rationaliser les subventions.

    "La Ville de Paris veut rentabiliser ses équipements sportifs." On peut le dire ainsi, c'est ce qu'écrivait Métro à la suite du conseil de Paris de juillet qui a entériné cette décision de l'éxécutif parisien. La municipalité va présenter une nouvelle grille tarifaire qui multiplie par quatre les tarifs d'accès assumés par les 2.200 associations locales, relativement bas. Pour s'en donner une idée, il suffit de noter les tarifs pratiqués jusque là : court de tennis à 0,90 euro de l'heure, terrain de football à 0,80 euro, piscine petit bassin à 1 euro, etc. En effet, les tarifs étaient restés très bas. Une façon d'encourager le sport.

    L'adjoint au sport a expliqué le point de vue de la mairie : les équipements sportifs de la ville ne sont pas utilisés rationnellement, parfois ils sont loués et non occupés, parfois... en fait, trop souvent de l'avis de la municipalité. Les clubs bien installés avaient tendance à réserver au-delà du strict nécessaire, histoire de n'être pas pris au dépourvu, parce que l'effort financier n'était pas dissuasif. Ainsi, en augmentant les tarifs, la mairie souhaite créer un sentiment de responsabilité de la part des dirigeants de clubs, en les saisissant au porte-monnaie. On ne louera plus sans la ferme intention d'occuper.

    paris,conseil-de-paris,sports,équipements,budget,subventionsEt les petits clubs pas très argentés ? La Mairie dit qu'elle va redistribuer les nouvelles recettes en direction des secteurs de la ville qui en ont le plus besoin, déjà répertoriés sous le terme de "quartier politique de la Ville". L'opposition municipale, en tête de laquelle Jean-François Lamour, ne s'est pas privée d'accuser l'adjoint aux sports, Jean Vuillermoz, de vouloir traiter les problèmes à la "tête du client", si les subventions sont censées ré-équilibrer l'activité des clubs et la pratique du sport à Paris, et d'incriminer également l'adjoint aux finances, Bernard Gaudillère, de vouloir renflouer les caisses de la Ville. Mais après tout n'est ce pas sa mission de veiller à ce qu'elles ne soient pas vides?

    Les ressources nouvelles issues des tarifs revisités fourniront 3,18 millions d'euros qui se répartiront entre l'aide aux clubs des quartiers populaires et le budget de la Ville. On pourrait appeler cela une péréquation de l'utilisation des équipements sportifs, à rapprocher de la gestion de la restauration scolaire. Les tarifs de cantine selon le niveau de ressources des familles ne pose plus de problème, a priori. On assiste ici à une forme de solidarité du même style. Les clubs sportifs non aidés par la Ville devront augmenter leurs tarifs. Quand on sait que les équipements sportifs les plus gourmands en surface sont situés dans les arrondissements périphériques, y compris dans les très aisés 15e, 16e et 17e, on comprend que M Lamour se soit un peu fâché contre cette décision. 

    note : Déjà évoquée dans un artice la semaine dernière, l'équipe de France féminine de foot qui rencontrait jeudi dernier le Japon, les championnes du Monde,  a gagné 2-0 ! Je sais que certains ne seront pas satisfaits de ce retour sur le foot... mais les résultats sont les résultats, et ils appartiennent à l'information. En revanche, elles sont tombées sur un os avec les "States" hier à Glasgow. Le match avait bien commencé, elles menaient au score à la 13e minute. Pourtant elles ont du s'incliner 4-2. A suivre la Corée du Nord et la Colombie. Allez les Bleues !!

  • Bibliothèque Goutte d'Or fermée, des explications

    Nos différents articles du blog d'ACTION BARBES sur la longue et incompréhensible fermeture de la bibliothèque de la Goutte d'Or nous ont valu d'entretenir des relations avec les acteurs du secteur de la culture, et notamment le syndicat CGT des personnels de la culture de la Ville de Paris, et bien sûr, du côté de la mairie du 18e avec le cabinet du Maire, Daniel Vaillant. 

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    Vous avez suivi avec nous les dernières nominations à la maiire de Paris. Parmi celles-ci, on a noté l'arrivée de Bruno Julliard en remplacement de Christophe Girard qui présidera désormais les débats en mairie du 4e à la place de Mme Bertinotti. 

    Bruno Julliard à la fois au cabinet de Vincent Peillon, à l'Education nationale, et à la Direction des affaires culturelles de la Ville, cela peut être une retrouvaille entre syndicats sachant que le nouvel adjoint à la culture de la ville a un passé de syndicaliste reconnu. Voir cette photo tirée du site de wikipedia avec la biographie qu'on y trouve.220px-Bernard_Thibault_2006-03-07_n1.jpg 

     

     

     

    Après le communiqué que nous avait fait parvenir Didier Vallet, directeur de cabinet de Daniel Vaillant, que vous pouviez lire sur ce blog, nous vous proposons une information pluraliste en reprenant ici l'article de la CGT Culture de la Ville de Paris

    La (très) longue fermeture de la bibliothèque Goutte d’Or (18è) embarrasse tellement la Mairie de Paris que celle-ci a dû (enfin) fournir des explications sur cet incroyable imbroglio. Faut dire que la pression commençait à se faire sentir !

    Pour ce qui ne devait être à l’origine que de simples travaux d’amélioration de la ventilation, de remise aux normes le local poubelle et d’installation d’une nouvelle centrale incendie, la guigne s’est abattue sur la direction des Affaires Culturelles (DAC). Celle-ci, visiblement  très mal conseillée par la direction en charge de la rénovation des bâtiments, n’a pas réussi à chiffrer correctement le montant des travaux, raisons des premiers mois de retard sur le calendrier.

    Nouvelle tentative de la DAC, nouvel échec : Cette fois, c’est le marché qui est contesté pour des raisons de procédure. Nouveaux retards !

    Ensuite c’est l’architecte qui fait une crise de nerf. Celui-ci mettant en avant son « droit moral » (c’est son chef d’œuvre après tout) refuse que l’on fasse toute intervention sur les façades. Pas de chance.

    Enfin les négociations avec les entreprises patinent. En bon français, elles n’auraient guère été intéressées par le chantier. Encore du retard. La guigne quoi ! Si bien que des travaux qui auraient dû prendre fin au mois de mars (il y quatre mois) n’ont….  pas encore commencé.                                                        

    Cette cascade d’imprévus, dénoncée par la CGT et les associations de riverains, relayée par Ian Brossat, président du Front de Gauche au Conseil de Paris a fini par fâcher tout rouge le Maire du 18ème, Daniel Vaillant. Celui-ci, dans un article du « Parisien »  se croyant sûrement chez « amazon » demandait la mise en place d’un comptoir de prêt avec réservations des livres  par internet ! Mieux, le même s’était déclaré l’inventeur du concept de la bibliothèque « hors les murs » déchainant l’hilarité des personnels. (lire l'article ici)

    Ces prises de position n’ont même pas fait tilter les rares membres de l’administration qui avaient lu l’article. Ils trouvaient ça « normal ». Mais vu leur méconnaissance du métier, pas étonnant que ça bug.

    Bon, pour réparer tout ça, la DAC s’engage maintenant à mettre en place sur cinq jeudi après midi, Goutte d'Or « hors les murs » au square Léon. Elle promet aussi un début des travaux en septembre 2012, pour une réouverture (définitive?) en mai-juin 2013. C'est la première fois que ce genre d'information est donnée aux personnels.    

    Quant à la mise en place d’un comptoir de prêt, la première difficulté est de trouver des locaux. La DAC cherche encore. Ce comptoir serait d’une surface de 30m2 (c’est petit), pour une capacité de 2000 documents avec ouverture le mercredi et samedi après midi. Réponse au courant de l’été si un lieu est finalement déniché.

    Le sous directeur a beau jouer les ingénus (« c’est la première fois que nous avons des problèmes de travaux » déclare t-il sans remords), il a fallu lui rappeler qu’en 2008, la Médiathèque Yourcenar (15è) a fermé ses portes trois mois après son inauguration, pour réaménager les espaces, refaire la climatisation et remplacer la banque de prêt (coût de la plaisanterie, plus de 50 000 euros !).

    La date de réouverture de la bibliothèque Goutte d’Or va être en tout cas le premier chantier (c’est le mot) auquel devra s’attaquer le nouvel adjoint à la culture, Bruno Julliard.  Bienvenue à la DAC !!! 

     On sent comme un flottement, non ? 

    Pour avoir vu des difficultés variées dans des équipements municipaux, comme des écoles par exemple, on peut se poser la question si la réception des travaux, avant inauguration et prise en main des bâtiments par la Ville, est toujours impeccable.

  • On supprime le stationnement côté pair

    Où ?

    Rue de Bellefond, une des plus anciennes du quartier, qui mérite bien quelques aménagements pour que les normes pompiers soient respectées et que les deux roues trouvent une place rationnelle au lieu d'encombrer les trottoirs. 

    Les travaux de voirie auront lieu entre le 30 juillet et le 3 août. Très courts donc, ils ne causeront pas une trop grande gêne. 

    Si vous êtes riverains, vous pouvez  Consulter le document au format pdf 

    En bref, il dit

    Quels travaux ?

    Suppression du marquage au sol côté pair sur toute la longueur de la rue ;

    Création de 25 places de stationnement pour les deux-roues motorisés entre les n°32 et 40, sur chaussée, sans mobilier d’accrochage.

    Quels impacts ?

    Suppression définitive du stationnement automobile côté pair sur toute la longueur de la rue, afin de permettre aux véhicules de secours de circuler et de se déployer en cas de sinistre. 

  • visite guidée à la Goutte d'or le 21

    Les mobilisations populaires à la Goutte d’Or

    Téléchargez les images - 4

    Samedi 21 juillet - 10h30 

    Fil rouge de #Libertés ! , les visites de la Goutte d’Or réinscrivent un patrimoine universel : celui des luttes et des soulèvements populaires, dans ce quartier symbolique. 

    Partez à la découverte de l’histoire des luttes ouvrières, la Commune de Paris, la Guerre d’Algérie, la lutte des sans-papiers... chacun de ces événements a eu un écho à la Goutte d’Or, quartier toujours agité, toujours empreint de libertés ! 
    Visites guidées par le conférencier Jacky Libaud de Balades aux Jardins.

    #8€/5€ (réduit) reservation obligatoire

    Voir le site

  • Paris respire avenue Trudaine : 2e dimanche

    Nous avons pris quelques photos la semaine dernière, car le week end du 14 juillet offrait deux jours d'un coup à cette opération de fermeture d'un périmètre situé aux abords de l'avenue Trudaine et du square d'Anvers, comme nous l'expliquions ici même le 21 et le 26 mars.

    Ce genre d'événement parie souvent et de façon optimiste sur les bonnes manières des automobilistes. Les photos suivantes montrent qu'en effet, c'est pécher par optimisme excessif. Les photos ci-dessous sont prises à l'extrémité de l'avenue Trudaine, vers 17 heures le 15 juillet, côté Rochechouart donc. Un livreur un peu énervé par les interdictions de circuler (n'était-il pas énervé également par l'obligation de travailler un dimanche?) a tout bonnement soulevé le panneau qui entravait le passage. Il l'a posé sur le parterre de fleurs et est passé sans encombre. 

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    Ensuite, en réfléchissant et en observant, on peut trouver des circonstances atténuantes aux conducteurs qui enfreignent l'interdiction.

    Le manque de communication en amont de la zone ou bien, trop discrète communication. Certes, le site de la mairie a relayé la décision de fermer cette zone, mais ne nous leurrons pas, nous ne sommes pas une majorité à consulter régulièrement le site de la mairie.

    paris,9e,trudaine,paris-respire,circulationDes panneaux comme celui-ci ci-dessous se trouvent aux entrées de la zone, quand elles ne sont pas gardées par un agent de surveillance de la Ville (ASP). Au carrefour Condorcet - Rochechouart, tel était le cas : un jeune homme tenait la barricade. Puisque la rue de Condorcet fait partie du périmètre étendu. Cas concret : Prenons un conducteur qui arrive dans le quartier par la rue de Maubeuge, il s'engage dans Condorcet, et songe à poursuivre ainsi vers l'ouest, mais se heurte au barrage tenu par l'ASP, il remonte alors la rue de Rochechouart... et, là, ce n'est pas un panneau mobile qui va l'empêcher de prendre l'avenue Trudaine ! En général, il est déjà bien fâché quand il arrive devant le panneau.

    Le manque de compréhension de la décision, peu de voitures, peu de monde, peu d'enfants le dimanche.

    Lors de la réunion en mars, les personnes présentes et intéressées par Paris Respire se sont déclarées favorables au principe des zones pacifiées, plébicitant même leur sécurisation totale pour y laisser jouer librement les enfants et les autres. Elles ont été nombreuses aussi à se déclarées sceptiques sur le choix du lieu, car, en effet, l'avenue Trudaine le dimanche est déjà un havre de paix. Non pas que les voitures en soient totalement absentes, mais elles sont rares. Seuls les riverains des rues alentour l'empruntent. Cette voie reste pour beaucoup un mystère, elle est large mais ne vient ni ne conduit nulle part, un sentiment d'inachevé la caractérise. Le "marché" ne s'y trompe pas, les prix du foncier y sont élevés depuis toujours. On conçoit dans ces circonstances que les conducteurs ne s'arrêtent pas à de simples balises d'interdiction. Ils les contournent avec une totale mauvaise foi comme savent si bien le faire les automobilistes. A l'autre extrémité de l'avenue, côté Martyrs cette fois, dans la dernière heure avant réouverture, les voitures entraient les unes après les autres dans la zone par la chaussée en sens interdit - mais non entravée par une balise - pour reprendre le bon côté au niveau de la rue Lallier. Rien de plus simple et sans danger. A notre question  "Vous n'avez pas remarqué que la zone est interdite aux voitures ? ", tous ont répondu d'un sourire en baissant la vitre : "Nous sommes riverains, on se gare." Et c'est vrai que du fait des contraintes liées à Paris Respire, on voyait de loin un nombre de places de stationnement libres inhabituel. Parmi les voitures questionnées, aucune n'était immatriculée à Paris, bien sûr. Toutes des voitures de société, sans doute !

    Pour finir, voici la carte des rues concernées par l'interdiction de circulation automobile, qui vaut aussi pour les deux roues motorisées.

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  • Devinette : connaissez-vous bien les clochetons du quartier ?

    Jouons un peu... Il faut avoir l'oeil et le bon. Vous êtes passé sans doute de nombreuses fois devant ce petit clocher, que l'on découvre en perspective dans l'enfilade d'une rue assez dégagée. C'est à cinq minutes du carrefour Barbès, à pied. Petit clocher, vite dit, je ne sais pas bien s'il s'agit d'un toit de clocher. C'est peut-être plutôt le toit en dôme d'une des chapelles du déambulatoire de l'église... On est là derrière le choeur. Dit-on chapelle rayonnante ? Vous le préciserez si vous êtes expert !

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    Le ciel, le jour de la photo, était de la couleur des toits de cette église, des gris d'ardoise, des gris d'étain et de zinc. Un très bel effet sur place !

    Ce n'est pas bien difficile. Toutefois, à cinq minutes de Barbès se trouvent plusieurs bâtiments religieux. 

  • On n'a pas pu résister...

    C'est une carte postale particulière mais tellement adaptée à nos années de lutte contre le recoin urinoir qui se trouvait au pied d'un pillier de la station de métro Barbès Rochechouart, qu'en effet, nous n'avons pas pu résister au plaisir de vous la montrer. 

    Elle se passe de commentaire... 

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    Vous aussi lecteur du blog, en vacances, peut-être, adressez nous vos cartes postales.
    Nous en ferons de petits articles... 

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    Cet avertissement est à rapprocher de l'initiative prise par un groupe d'habitants du quartier Château rouge, en colère contre la dégradation de leur environnement, causée notamment par la présence de buveurs et "pisseurs" qui n'ont aucune considération pour l'espace public et urinent sans vergogne entre deux voitures, au pied d'un arbre ou le long d'un rideau de fer baissé. Ils ont créé un forum pour compiler tous les témoignages des habitants et manifester leur impuissance autant que celles des pouvoirs publics, Mairie de Paris et Préfecture de police.

    La révolte est proche. Mais comment l'exprimer de façon constructive ? Dans les réunions de conseil de quartier qui traitent des problèmes de propreté, d"incivilités, de toxicomanie, ou encore de prostitution, on sent très présent le sentiment de désespoir et d'abandon des riverains. Vers qui se tourner ? Qui appeler ? Comment se regrouper ? Et que faire qui ait du sens ? 

    Nous avons reçu une demande de ce collectif pour un relai dans notre blog. Nous vous incitons à visiter le forum de Chateau rouge pour prendre la mesure des difficultés que rencontrent les habitants des petites rues du quartier Château rouge.