Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : salle de consommation

  • On peut déjà penser à Noël aussi

    Croix rouge.png

    Pour en savoir plus, consultez le site de la Croix Rouge Française ici

    Cette collecte nationale permettra à tous ceux qui le souhaitent de déposer pendant tout le mois de novembre, dans tous les Points Relais® (4 300 en France), des jouets neufs (ou en excellent état), pour apporter un peu de joie à des enfants souvent privés de Noël.

     

  • Tour d'Auvergne : les travaux commencent demain, nous dit la ville

      Quand ça?             Du 22 au 28 novembre 2012

    Ah... pourtant ces derniers jours, on voyait des palissades partout... Bon.

    Il s'agit d'aménager la rue de la Tour d'Auvergne selon le projet dessiné par la section territoriale de voirie du 9e qui a travaillé sur une meilleure prise en compte des besoins des riverains et des équipements municipaux qui se trouvent aussi être des riverains de cette rue a priori tranquille. 

    paris,9e,voirie,aménagements,tour-d-auvergne

    Lors de différentes réunions organisées par la mairie du 9e ou le conseil de quartier, il était apparu que les trottoirs étroits de cette voie qui relie la rue Rodier (sens de circulation automobile nord-sud) à la rue de Rochechouart (sens de circulation sud-nord) ne proposaient plus un espace protégé aux piétons du quartier. Or ces piétons sont nombreux car, outre faire leurs courses et ou se déplacer comme n'importe quel Parisien, ils sont souvent aussi des habitués des écoles du quartier, maternelle, crèche, du centre sportif, etc.. 

    Et là, ce n'était plus possible. Avec une poussette ou un enfant tenu par la main, se faufiler entre un scooter ou une grosse moto puis ensuite deux poubelles.... cela devenait risquer. La mairie a entendu la parole des habitants et a placé cet aménagement en bonne place dans la liste des projets de voirie qui relèvent des mairies d'arrondissement pour le choix, mais sont validés ensuite par l'Hôtel de Ville qui effectue des arbitrages en fonction des budgets disponibles.

    Quelles conséquences immédiates :                           Fermeture de la rue Rodier
                               Déviation de la ligne de bus 85
    Voici en détails ce que nous dit la Ville : 

    Fermeture de la rue de la Tour d’Auvergne à la circulation entre la rue Rodier et la rue de Rochechouart (nuit et jour) du 22 novembre 7h au 26 novembre 17h ;

    Fermeture de la rue Rodier à la circulation, entre la rue Condorcet et la rue Choron de 7 h à 17 h le 28 novembre 2012 ;

    Déviation de la circulation automobile le 28 novembre, par les rues Condorcet, Henry Monnier, Notre-Dame-de-Lorette, Saint-Georges, de Châteaudun, La Fayette, Cadet et de Rochechouart ;

    Déviation du bus 85 le 28 novembre, par le boulevard de Magenta et la rue de Maubeuge ;

    Maintien et protection en permanence de la circulation des piétons.

    paris,9e,voirie,aménagements,tour-d-auvergneparis,9e,voirie,aménagements,tour-d-auvergne

  • Manuel Valls descend du métro pour visiter la Goutte d'Or

    paris,barbès,zsp,manuel-valls,daniel-vaillant,bernard-boucault


    paris,barbès,manuel-valls,ZSP
    Après la longue présentation de la Zone de sécurité prioritaire de Barbès - Goutte d'or mise en ligne hier, nous vous proposons quelques photos. Nos bons rapports avec la presse nous avaient mis sur la bonne piste... et ce n'était pas un hasard si à l'heure où Manuel Valls descendait l'escalier monumental de la station Barbès, nous étions là aussi. Nous n'étions pas les seuls mais la foule habituelle devant le kiosque était plus surprise que nous... 

    La réception non préparée a été des plus chaleureuses. Ajoutons que le ministre était très abordable, étonnamment disponible. 

    Les vendeurs de cigarettes ont évité de lui proposer Marlboro et Legend... Un peu surpris par la présence du ministre de l'Intérieur, qu'ils n'avaient pas repéré sur l'instant, ils se tenaient en ligne, droits comme des piquets le long des façades aveugles des anciens magasins Vano. Un ministre sur "leur" territoire... respect !

     paris,barbès,zsp,manuel-valls,daniel-vaillant,bernard-boucaultparis,barbès,zsp,manuel-valls,daniel-vaillant,bernard-boucault







    Daniel Vaillant et le Préfet Boucault l'accompagnaient dans cette visite de quartier, qui a continué en montant le boulevard Barbès.

    paris,barbès,zsp,manuel-valls,daniel-vaillant,bernard-boucault

    Après une halte près d'une bijouterie du boulevard Barbès, la petite troupe entourée de journalistes et de photographes a remonté la rue des Poissonniers, longeant la mosquée de la rue Polonceau, jusqu'à la rue Myrha, qu'elle a remontée jusqu'à la rue Léon. L'accueil était très souriant. Il semble que la popularité de Manuel Valls ne soit pas une fiction ou une simple image des sondages. Même la Goutte d'Or est tombée sous le charme, à en juger par les sourires qui accompagnaient la marche. 

    paris,barbès,zsp,manuel-valls,daniel-vaillant,bernard-boucault

    C'était l'occasion pour notre présidente, Elisabeth Carteron, qui avait l'oreille du ministre à portée, d'échanger quelques mots avec lui, et notamment d'évoquer le volet de la ZSP qui doit s'appuyer sur la réparation des dommages. Il semble en effet qu'un partenariat ait pu être conclu avec l'entreprise Decaux, qui gère le parc de Véib' de la ville, pour remettre dans le droit chemin des jeunes délinquants. Nous orientons-nous vers un nouveau slogan : les casseurs seront les réparateurs ? 

     paris,barbès,zsp,manuel-valls,daniel-vaillant,bernard-boucaultparis,barbès,zsp,manuel-valls,daniel-vaillant,bernard-boucault

     

     




    Manuel Valls est un maire de banlieue (Evry - 91), qui connait des situations analogues. Nous espérons que ce gouvernement-ci a choisi le bon moyen, qu'il a compris l'enjeu et qu'il travaillera dans la durée. Il met des moyens sur le quartier, c'est indéniable. Sur son site, la Préfecture de police détaille le dispositif : nous avons téléchargé la publication pour vous, elle est disponible ici

    paris,barbès,zsp,manuel-valls,daniel-vaillant,bernard-boucault

    Crédits Photos Jeanne Caussé

  • Déjà un mois que la gare du Nord abrite une crèche, privée.

    Un mois déjà que la crèche "Les wagonnets" accueillent les enfants rue de Dunkerque, côté gare du Nord.

    La presse s'est fait l'écho récemment de l'ouverture d'une crèche dans la partie de la Gare du Nord, précédemment occupée par un bureau de La Banque Postale (vous admirerez notre application à dire La Banque Postale et non La Poste.... ). Nous avions eu vent du projet en juillet dernier par la lecture du compte rendu du conseil de quartier Louis-Blanc - Aqueduc de mars en ces termes :

    « ‐Une crèche dans les locaux de l’ancien bureau de poste : ces locaux seront loués à une société privée qui y installera une crèche ouverte aux personnels de la SNCF et aux familles du quartier. Cet équipement prévu en 2013 (permis de construire délivré le 29 mai 2012) devrait apporter vie et humanisation à des bâtiments vides depuis plusieurs mois. »

    Le délai semblait très court, mais le privé ayant des contraintes moins nombreuses que le public en la matière... tout est possible, y compris l'ouverture le 25 octobre dernier !

    Au printemps, nous avions écrit sur la fermeture du bureau de poste et même obtenu des renseignements très pointus sur les possibiltés pour les riverains de trouver à proximité de leur domicile les services habituellement offerts. (voir notre article du 5 avril 2012)

    Si nous avions mauvais esprit, nous pourrions dire que les rénovations des locaux, inaugurés officiellement en présence des élus, en avril 2010 (article et photos sur notre blog) représente un budget jeté par les fenêtres... selon l'expression courante. La Banque Postale n'a pas fait preuve ici des principes d'économie qu'elle prône souvent dans certaines circonstances, notamment pour « optimiser » la gestion de son personnel à ses guichets.

    En deux ans et demi, un même local aura vu une ouverture, une fermeture et de nouveau une ouverture après quatre mois de travaux. Souhaitons aux promoteurs de la crèche un destin différent … Après le mauvais esprit, on n'invoquera pas le mauvais œil...

    Revenons à la crèche (dont vous pouvez voir des vues sur le site de Babilou ici). La première réaction est la satisfaction de voir ouvrir une nouvelle crèche dans le quartier, quand on sait les galères que les jeunes parents traversent pour trouver une garde de qualité pour leur petit dernier. Mais la lecture de la presse (par ex. Le Point du 7 novembre qui a relaté l'événement) tiédit soudain notre enthousiasme. Il s'agit d'une crèche privée, avec des critères d'inscription restrictifs. En effet, ce n'est pas la Mairie de Paris qui gère la nouvelle crèche, mais Babilou, une entreprise privée qui depuis 2003 a ouvert en France quelque 300 crèches de taille diverse. Celle-ci baptisée « Les Wagonnets » (nostalgie de la chanson de Michel Jonasz pour les plus anciens ?) peut accueillir 30 petits de 10 semaines à 4 ans, du lundi au vendredi de 8h à 19h. Elle occupe les locaux de l'ancien bureau de poste, soit 348 m2. Bien heureux sont les parents, qui salariés de la SNCF  ou d'une entreprise qui est partenaire de Babilou, - pour faire simple, une entreprise ayant acheté des places de crèche, dans le cadre d'un partenariat et qu'il peut ainsi offrir à ses collaborateurs - demeurent à proximité de la gare. C'est néanmoins assez loin de la gestion d'une crèche municipale. En revanche, les grilles de participation au coût de gestion de la crèche sont calquées sur ceux du public, car la crèche est conventionnée par la CAF de Paris.

    Regardons le financement : 

    Depuis 2004, la Caisse nationale d'allocations familiales (CNAF) a ouvert ses dispositifs financiers au secteur privé : la CAF locale peut subventionner de 30 à 40 %. 

    Puis viennent les entreprises partenaires : l'entreprise bénéficie de 50% de crédit d'impôts famille (CIF) sur ses dépenses engagées pour la réservation de places en crèche pour son personnel. De plus, le coût d'une place en crèche est une charge fiscalement déductible et permet une économie d'impôt sur les sociétés (IF) de 33,33% (sous réserve de changements).

    Les collectivités locales mettent aussi souvent la main au portefeuille, trop contentes de déléguer cette 7d973f13abe_165.jpgpatate chaude... ou plutôt ce service public (DSP). Par ce biais, elles échappent à la gestion délicate des personnels et des contraintes du statut de la fonction publique territoriale. 

    Côté retour sur investissement, ce n'est pas mal non plus par les temps qui courent. Pas des taux à deux chiffres, mais des profits sûrs. Il faut parallèlement être très vigilant sur l'optimisation de la gestion et surveiller le taux de remplissage... La clientèle ne manque pas puisque les Français, pardon, les Françaises (je ne veux pas froisser les féministes de l'association) font beaucoup de bébés, tout en continuant à travailler. Tout cela est un peu choquant, nous parlons des enfants comme d'un quelconque produit... ? Oui, en effet. Ne sommes-nous pas dans une économie capitaliste ? 

     

     Extrait du Guide CAF Crèche-Entreprises ( pour le guide complet, 55 pages en ligne, cliquez ici)

    Pour favoriser l’essor des crèches d’entreprise, les pouvoirs publics et les organismes de protection sociale ont mis en place depuis 2004, une série de mesures incitatives à l’égard des entreprises :

    - le crédit d’impôt famille (Cif) égal à 50% des dépenses en investissement et en fonctionnement dans la limite d’un plafond fixé à 500 000 Euros (Cf. p42) ;

    - une déductibilité fiscale sur les frais de fonctionnement à la charge de l’entreprise ;

    - depuis février 2004, les employeurs peuvent bénéficier de subventions de la caisse d’Allocations familiales ou de la Mutualité sociale agricole (Cf. p17) à l’investissement et au fonctionnement (cf. p20) dans le cadre de conventions d’objectifs et de gestion négociées entre l’Etat et la Caisse nationale d’Allocations familiales (Cnaf) ou la Caisse centrale de la mutualité sociale agricole (Ccmsa) ;

    - des subventions du conseil général dans certains départementss. 

     

  • Le prix du Quai des Orfèvres

    Je l'avoue, j'aime les polars... je ne m'en cache pas et tous les ans je fais une petite annonce pour donner le nom du lauréat du Prix - cette année, c'est la 66e édition -  du Quai des Orfèvres. Il a été décerné hier.

    Voici tel quel ce qu'en dit le service de presse de la Préfecture de Police : 

    prix_quai_orfevre.jpgDanielle Thiéry a été proclamée, ce jour à 12 heures, par le Préfet de Police, Bernard Boucault, lauréate du 66e Prix du Quai des Orfèvres pour son roman « Des clous dans le cœur ».

    « Il y a des affaires qui te pourrissent la vie…, elles restent en toi, plantées dans ton cœur comme un clou qu’un mauvais plaisant s’amuserait à manipuler… »

    Un double meurtre et une disparition, celle de son épouse, le commandant Revel est miné par ces deux affaires que la PJ de Versailles n’est jamais parvenue à résoudre. Un nouveau meurtre lui permet de reprendre son enquête.

    Géniale intuition ou obsession d’un homme malade, qui sait que désormais le temps lui est compté ? Dubitative, son équipe le suit, moins par conviction que par respect pour l’homme que ce mystère ravage, et plus encore par admiration pour ce flic, dévoré par l’exigence de la vérité, qui a le courage d’en imposer à la mort elle-même.

    Pour ceux qui aiment, bien sûr...

  • Une promenade romantique, demain, cela vous tente ?

    9e Histoire nous communique l'invitation suivante : 
     
    images?q=tbn:ANd9GcQr8ro2n4DWtCdrrNUxf_iHa6JHBuAsh5sXhSgVALeJoU9GFfHnNous avons le plaisir de vous informer qu'une promenade guidée par Thierry Cazaux aura lieu dans le quartier de la Nouvelle France le samedi 1er Décembre, à partir de 15 heures. Cette promenade se déroulera sur les traces du Paris Romantique à la recherche des témoignages toujours vivants du romantisme.
    Départ à 15 heures précises de la Librairie NORDEST 34 bis, rue de Dunkerque 75010. Cette promenade sera suivie de la signature du livre de Thierry Cazaux "Paris Romantique" autour d'une collation.
    Pensez à prendre une petite laine.... Avant 1763, la Nouvelle France désignait l'ensemble "des territoires de l'Amérique du Nord sous administration française. Dans sa plus grande dimension, avant le Traité d'Utrecht (1713), la Nouvelle-France comprenait cinq colonies possédant, chacune, une administration propre : le Canada, l'Acadie, la Baie d'Hudson, Terre-Neuve, la Louisiane. " Gageons qu'il fera moins froid demain dans le faubourg Poissonnière qu'au bord de l'Hudson.

    carte6b.jpg

    voir la suite du dossier sur le site du Ministère de la Cultur

    Notre Nouvelle France locale est l'autre nom du faubourg Poissonnière, dont il reste sous la même désignation la Caserne de la Nouvelle France, située au sud de la rue La Fayette et qui héberge trois compagnies de la Garde républicaine.

    Bonne promenage à tous.

  • Pourtant la coke n'avait pas d'accent

    Trafic de stupéfiants : un Marseillais venait vendre sa marchandise à Paris !

    17 novembre, le 2e district de police judiciaire (2e DPJ) a interpellé en gare du Nord (10e) un homme et une jeune femme soupçonnés de trafic de stupéfiants.

    Les investigations menées par les policiers depuis début octobre avaient permis de mettre au jour un trafic de cocaïne qui alimentait les rues Myrha et Poissonniers, situées sur le ressort de la zone de sécurité prioritaire (ZSP) Barbès/Château rouge (18e). 
    Le fournisseur était identifié ; âgé de 48 ans, résidant à Marseille (13), il se rendait tous les week-ends à Paris, logeait à cette occasion à l’hôtel et fournissait des revendeurs qui se chargeaient de la vente. Il prenait ensuite le train pour Lille (59) d’où il se rendait en Belgique pour s’alimenter en cocaïne. Une fois ces « achats » effectués, il regagnait la cité phocéenne, le transport de la marchandise étant assuré par sa compagne - 45 ans - ou la fille de celle-ci - 23 ans - .
    C’est lors d’un voyage « retour » qu’il a été interpellé avec cette dernière, en possession de 500g de cocaïne.
    La mère, et compagne, a été arrêtée à son tour à Marseille.

    Tous trois ont été déférés au Parquet de Paris.

    Source : PPFlash du 22 novembre 2012 - 12h05

    1367656419.jpg

    Nous ne savons pas si ces trafiquants auraient été interpellés sans le dispositif de la zone de sécurité prioritaire (ZSP). Peut-être. Mais nous nous réjouissons qu'ils l'aient été. C'est depuis le début octobre que les renforts de police sont présents sur les lieux et que tout le dispositif qui comporte plusieurs volets et divers partenariats est en oeuvre.  

  • Barbara, 15 ans déjà ...

    Barbara.jpg

    Barbara est morte il y a tout juste 15 ans ! La presse en a parlé, notamment avec cette réédition intéressante du numéro spécial de Télérama.

    On peut évidemment écouter Barbara, tous les moteurs de recherche vous donneront de bons résultats.

    Mais le meilleur, c'est probablement l'Institut National de l'Audiovisuel qui nous le donne. Une interview où "la femme qui chante" se dévoile, enfin se dévoile un peu !

  • Le pique nique du Pari's des faubourgs

    La promenade aux lanternes hivernale

    une animation organisée par le 

    Le Pari's des Faubourgs (centre social et culturel)
    Tél.: 01 45 23 34 87         http://lepfb.net 

    et

    Quartier Partagé
     
     
    le Vendredi 13 décembre 2013 de 17 à 21 heures 
    Un pique-nique partagé, suivi d’une marche aux flambeaux 
     
    Le Pari’s des faubourgs 
    9, cour de la Ferme saint-Lazare 75010 Paris
     

    paris,Pari's-des-faubourgs,centre-social,pique-nique,solidarité

  • Pour le balcon vert, ce n'est pas encore Noël!

    Parmi les délibérations du dernier conseil d'arrondissement de l'année à la mairie du 10e lundi dernier, celle de la Direction de l'Urbanisme a attiré notre attention. Et pour cause puisqu'elle fait ressurgir le spectre du Balcon vert.

    Il s'agit "d'un nouveau protocole d'accord entre la Ville de Paris, la SNCF et RFF (Réseaux Ferrés de France) relatif à l'acquisition d'un volume immobilier - Opération Balcon Vert - Gare de l'Est - rue d'Alsace".

    Rappelons juste que l'opération de construction d'un immeuble de bureaux sur une emprise SNCF le long des voies rue d'Alsace n'a pas pu aboutir faute d'investisseur. C'est sur la partie supérieure du bâtiment que le fameux Balcon vert devait trouver sa place. (voir ce que nous écrivions en février 2012)

    Les bureaux ne sont plus d'actualité. Il s'agirait maintenant d'un hôtel de trois étages (hauteur de plafond réduite), proposé par une nouvelle chaîne d'hôtels baptisée "Okko" intervenant sur le segment de l'hôtellerie d'affaires économique mais haut de gamme.

    Le maire du 10e, Rémi Féraud, a lui-même présenté la délibération en question; il est toutefois resté très prudent. "Je ne veux pas vendre du rêve mais pas non plus laisser passer une chance de voir ce projet se réaliser". Il a aussi tenu à rassurer le conseiller d'opposition Serge Federbusch, très remonté ce soir-là. Pas de manœuvre politique dans cette délibération nécessaire pour aller plus loin. On peut aisément comprendre la prudence du maire qui n'a certainement pas envie de se voir reprocher un balcon vert abandonné pour la troisième fois!

    Quel calendrier possible?
    Un permis de construire en janvier 2015 et les premiers travaux du jardin sur la structure en octobre 2017 pour s'achever à la fin de cette même année.

    Alain Lhostis, élu communiste, a insisté sur la nécessité d'avoir une vision d'ensemble plus large. C'est sur le périmètre de la gare et de ses abords que le dialogue avec la SNCF et RFF est nécessaire. Il a aussi évoqué une vraie concertation avec les habitants. Nous partageons ses remarques.

  • Auvents: objet d'une attention accrue!

    paris,10e,auvents,marquises,commerces,rémi-féraudNous avions déjà évoqué le sujet des auvents, ces avancées, le plus souvent en béton, parfois avec un habillage métallique, qui ont été arrimées aux façades de certains immeubles anciens ou haussmanniens, généralement au cours du 20e siècle. Le béton prenait alors son essor en architecture, grâce à des architectes renommés qui ont su l'utiliser pour jouer avec les lignes des bâtiments et les effets d'ombres et de lumières.

    Dans notre précédent article sur ce sujet, nous avions utilisé un titre provocateur: "La guerre aux auvents est-elle déclarée?". Nous avions en effet montré à quel point ce sujet n'est pas anodin, mais était au contraire devenu un sujet de crispation pour certains riverains et certains services municipaux.

    Loin désormais de servir à leur fonction initiale, celle de protéger des éléments climatiques (pluie, ensoleillement, température) les badauds ou les clients des vitrines au dessus desquelles ils étaient accrochés, les auvents sont de plus en plus fréquemment décriés.

    Des auvents triplement décriés...

    1ère raison: ces éléments ne sont pas d'origine mais ont été couramment ajoutés bien postérieurement à l'édification de l'immeuble.

    2ème raison: ces auvents récents n'apportent pas de valeur ajoutée aux immeubles sur le plan architectural; ils sont habituellement très communs et manquent d'élégance (à la différence de certaines marquises de style, au-dessus des portes d'entrée et en harmonie avec leurs bâtiments classiques); ils n'ajoutent généralement rien à la valeur patrimoniale de l'immeuble et peuvent, au contraire, la desservir.

    Et 3ème raison, qui est l'argument le plus souvent invoqué actuellement: ces auvents attirent une population sans-abri, parfois en errance, voire marginalisée qui y trouve un espace abrité ou un semblant de refuge. On a même assisté à certains phénomènes de sédentarisation sous ces auvents, somme toute ponctuelle, de personnes défavorisées, préférant parfois y demeurer et sortant alors du champ assistanciel. Dans ces cas, la cohabitation entre ces personnes sans domicile et les habitants se révèle habituellement difficile, ce qui conduit à des plaintes répétées des riverains auprès des élus et des pouvoirs publics.        

    Pour illustrer ces tensions, nous avons déjà cité l'exemple quelque peu emblématique de la Gare du Nord, dont la facade a été récemment restaurée. Au cours des travaux de ravalement en 2009 et 2010, la Ville de Paris et le Maire du 10e, Rémi Féraud, ont ainsi fait pression sur la SNCF afin qu'elle supprime l'auvent existant, sous lequel se réfugiait une population de personnes sans-abri et marginalisées. C'est donc en réponse à certaines nuisances, vécues comme telles par les riverains, que l'auvent fut déposé, permettant par ailleurs à la façade monumentale de la gare, d'inspiration romaine, de retrouver son aspect d'origine, sans cet auvent ajouté postérieurement à sa construction par Jacques Hittorff. On peut voir le changement sur cet assemblage de photos prise avant/après la dépose de l'auvent:           

    paris,10e,auvents,marquises,commerces

    Outre cet exemple, nous avons depuis peu un nouvel exemple dans nos quartiers, avec la dépose très récente de l'auvent qui entourait l'immeuble du 99 boulevard de Magenta (formant l'angle avec la rue Lafayette) au dessus du magasin Leader Price. Pour les habitués des séances plénières du Conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent-de-Paul, l'évocation de cet auvent rappellera des souvenirs de débats animés, tant les nuisances relatives à la présence de cet auvent avaient été maintes fois et vivement discutées.

    En décembre 2011, lors d'une rencontre avec le cabinet du Maire du 10e, nous avions appris que le Maire cherchait à convaincre l'OPAC, propriétaire et bailleur de cet immeuble, de déposer son auvent imposant, sous lequel des jeunes gens marginalisés et très souvent en état d'ébriété avaient pris l'habitude de se retrouver, avec les nuisances propres à ces comportements (trottoirs transformés en urinoir, bouteilles cassées, canettes à l'abandon etc.).

    C'est donc désormais chose faite: l'auvent a été déposé au cours des mois d'octobre et novembre 2013, comme en témoignent ces deux photos prises respectivement avant et après l'enlèvement:                

    paris,10e,auvents,marquises,commerces

    paris,10e,auvents,marquises,commerces

    La dépose de l'auvent incriminé ravit certainement les habitants de ce quartier aux abords de la Gare du Nord. C'est plutôt également bienvenu à quelques mois du premier tour des élections municipales, même si la fixation du calendrier de dépose n'a certainement pas été maîtrisée et calculée à des fins électoralistes par le Maire du 10e, candidat à sa réélection...

    Nous manquons évidemment de recul pour dire si la suppression de l'auvent contribuera à terme à l'amélioration du cadre de vie pour les riverains.

    Toujours est-il que, dorénavant, cette placette, avec les 3 grandes jardinières en forme de pots de fleurs (comme celles installées place du 8 novembre 1942 et sur la placette paré-patin) fait bonne figure, au pied d'une façade haussmannienne débarassée de cet élément architectural peu esthétique.

    Dans le 1er arrondissement, en plein coeur de Paris, nous avons également découvert un autre exemple confirmant l'accélération de la tendance visant à supprimer les auvents modernes accrochés aux immeubles anciens. Il s'agit de l'auvent situé au dessus du magasin Minelli à l'angle du 132 rue de Rivoli et 17 rue du Pont Neuf, face à La Samaritaine, supprimé à la fin de l'été 2013:

    paris,10e,auvents,marquises,commerces

    Malgré les suppressions de plus en plus souvent observées, tous les auvents, ajoutés aux immeubles anciens, ne connaissent pas cette fin accélérée, notamment du fait des contraintes financières résultant du coût pour entreprendre une telle dépose ou liées aux divers accords et autorisations nécessaires (AG copropriété, urbanisme etc.).  

    paris,10e,auvents,marquises,commerces

    Et certains de ces auvents qui demeurent, vieillissent mal faute d'entretien... Comme celui situé au 151 boulevard Magenta. 

    Cet auvent identifié a la particularité de ne pas être en béton mais constitué de panneaux de verres sur une armature métallique. C'est peut-être la raison pour laquelle il montre des signes accentués de fatigue.

    Les photos que nous avons prises (cf. ci-dessous) témoignent d'un état qui nous laisse plus que dubitatifs: carreaux de verre brisés et fissurés, armature métallique rouillée et se rompant à quelques endroits, risquant de se décrocher.

    Bien évidemment, cet état problématique nous semble présenter des risques pour les passants du boulevard Magenta.    

    paris,10e,auvents,marquises,commerces

    En conséquence, nous avions déjà alerté en novembre 2012 le cabinet du Maire du 10e et son adjointe en charge de l'aménagement de l'Espace Public, Elise Fajgeles. Un architecte de sécurité de la Préfecture de Police de Paris (via son Bureau de la Sécurité de l'Habitat) devait donc se rendre sur le site pour étudier la situation.

    Mais plus d'un an après, nous n'avons pas de nouvelle et avons donc relancé les services concernés à la mairie du 10e et à la Préfecture de Police. A suivre...