Je l'avoue, j'aime les polars... je ne m'en cache pas et tous les ans je fais une petite annonce pour donner le nom du lauréat du Prix - cette année, c'est la 66e édition - du Quai des Orfèvres. Il a été décerné hier.
Voici tel quel ce qu'en dit le service de presse de la Préfecture de Police :
Danielle Thiéry a été proclamée, ce jour à 12 heures, par le Préfet de Police, Bernard Boucault, lauréate du 66e Prix du Quai des Orfèvres pour son roman « Des clous dans le cœur ».
« Il y a des affaires qui te pourrissent la vie…, elles restent en toi, plantées dans ton cœur comme un clou qu’un mauvais plaisant s’amuserait à manipuler… »
Un double meurtre et une disparition, celle de son épouse, le commandant Revel est miné par ces deux affaires que la PJ de Versailles n’est jamais parvenue à résoudre. Un nouveau meurtre lui permet de reprendre son enquête.
Géniale intuition ou obsession d’un homme malade, qui sait que désormais le temps lui est compté ? Dubitative, son équipe le suit, moins par conviction que par respect pour l’homme que ce mystère ravage, et plus encore par admiration pour ce flic, dévoré par l’exigence de la vérité, qui a le courage d’en imposer à la mort elle-même.
Pour ceux qui aiment, bien sûr...
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complément d'info (toujours par la Préfecture de Police, service presse) :
Zoom sur Le prix du quai des Orfèvres
Créé en 1946 par Jacques Catineau, personnalité du monde de l’édition et de la publicité pour rapprocher - autour d’un prix littéraire - policiers, magistrats et avocats, il couronne chaque année un roman policier de langue française, décrivant les modalités de fonctionnement de la police et de la justice française.
Le jury du prix du quai des Orfèvres, placé sous la présidence du directeur de la police judiciaire de la préfecture de police en exercice, est composé de 22 (!) membres, personnalités occupant des fonctions ou ayant eu une activité leur permettant de porter un jugement qualifié sur les œuvres soumises à leur appréciation.
Ils se prononcent sur une sélection de manuscrits anonymes. Ignorant l’identité comme la fonction des auteurs, leur choix ne considère que l’intérêt d’un texte soumis à leur appréciation dans le respect des procédures et des vraisemblances policières, scientifiques ou judiciaires.
Depuis quelques années, des acteurs célèbres parrainent chaque millésime. Guy Marchand, parrain du cru 2013, a ainsi succédé à Vincent Perez, Jean-Paul Belmondo, Alain Delon, Jean Réno et Patrick Bruel.
Cette année, 86 manuscrits ont été reçus pour la sélection. L’œuvre du lauréat est publié par les éditions Fayard ; le contrat garantit à l’auteur un tirage minimum de 50 000 exemplaires.