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  • Propreté dans le 10e : plan d'action pour 2014

    Une première réunion s'est tenue autour d'Elise Fajgeles, élue chargée de la propreté et de la voirie et de deux responsables de la section 9e/10e de la direction de la propreté et de l'environnement (DPE). Les équipes d'animation des conseils de quartier et du conseil des seniors étaient au rendez-vous.

    Dans la mandature précédente, l'actuel et déjà maire Rémi Féraud avait pris en main cette délégation. Pris par de nombreux dossiers sans doute, il n'avait pas eu le temps de maintenir à jour les contrats de propreté élaborés un temps avec les conseils de quartier, et les marches exploratoires avaient disparu du paysage.

    Il faut reconnaitre qu'il y a fort à faire dans notre quartier comme dans bien d'autres.

    Quel était l'objectif de cette réunion ?

    Discuter du plan d'actions présenté par les services de la propreté, le faire évoluer en partenariat avec les conseils de quartier et le conseil des seniors à raison de plusieurs réunions par an.

    Quelques données de 2013

    Les services souhaitent faire diminuer les collectes d'ordures ménagères et de multi matériaux.

    Encore 44 209 enlèvements d'objets encombrants, un chiffre impressionnant. Un service gratuit que beaucoup de Parisiens ne savent pas suffisamment apprécier (dans d'autres villes, il faut aller dans une déchetterie) puisque la moitié des enlèvements ne sont pas signalés !

    Seulement 1 162 PV dressés par les inspecteurs du Centre d'Action pour la Propreté de Paris (CAPP), une division de la DPE chargée de la verbalisation. Soit une moyenne de 3 par jour si on compte par jours ouvrables. C'est peu mais il n'y a que 4 inspecteurs qui se relayent de 6h à 22h (et quelquefois la nuit pour tenter de surprendre les contrevenants). A noter que le secteur nord de l'arrondissement (mis à part le secteur Louis-Blanc) n'est pas actuellement dans les priorités du CAPP.

    Côté graffitis, les chiffres explosent avec une augmentation de 57% par rapport à l'année 2012 !

    Comment sont nettoyées les rues du quartier ?

    Les boulevards de Magenta et de la Chapelle, le haut de la rue du Faubourg Poissonnière,  les abords des gares et de l'hôpital Lariboisière sont soit en zone intensive soit en zone renforcée. Qu'est ce que cela signifie ? Ces rues bénéficient de plus d'un balayage par jour et d'un lavage par semaine. Pour certaines, on est entre 10 à 12 interventions. 

    Quelles sont les cibles du plan d'action ?

    La lutte contre les dépôts sauvages, les concentrations de mégots, les pieds d'arbres (sans commentaire...) ou parler du cloisonnement des services DPE, DVD DEVE qui compliquent les interventions), les épanchements d'urine, le traitement spécifique des points noirs (urines, fientes, graisses, déjections canines, affichage sauvage).

    Les lieux sont clairement identifiés. Les endroits de dépôts sauvages que nous connaissons figurent sur une cartographie précise. Même chose pour les points mégots : restaurateurs, cafetiers et bureaux reçoivent un courrier, voire deux, de la mairie d'arrondissement, puis le service de Propreté tente d'inciter à l'installation de cendriers. . Cela ne semble pas suffire actuellement...Il faut reconnaitre que les éteignoirs sur les poubelles sont bien peu utilisés ( manque de visibilité? de communication?). voir notre récent article sur les mégots.


    Les recoins urine bénéficient d'un traitement à l'eau chaude haute pression de 1 à 7 fois par mois en plus des lavages classiques. (200 sanisettes nouvelles à l'automne pour Paris)

    Pour les déjections canines, (là non plus nos lecteurs n'ont pas besoin qu'on cite les lieux), la propreté de Paris a même prévu des animations canines en présence d'un spécialiste,  pour dresser les chiens... à moins que ce ne soit pour dresser les maitres ? Le doute plane.

    La Gare du Nord est évidemment une cible localisée. Les services se répartissent les actions de nettoiement avec la SNCF mais nous savons que de nombreux recoins sont laissés à l'abandon à l'arrière de la gare par la SNCF. Comme celui-ci:

    SNCF, gare du nord, propreté, 10ème

    Des études sont en cours pour l'implantation d'urinoirs mobiles (l'un d'eux est déjà installé sous les arcades) photo ci dessous

    La question des seringues sur la voie publique à l'arrière de la gare n'est évidemment pas oubliée. Deux opérations de sensibilisation des usagers de drogue aux questions de salubrité et de réduction des risques ont eu lieu en mai.

    Et aussi des actions dans le cadre du plan local de préventions des déchets (PLPD) : opération 3R prévue en octobre (réduire, réemployer, recycler nos déchets) auprès des habitants, des commerçants, des écoles. Des entreprises et des immeubles pourront se porter volontaires pour tester les différents gestes de prévention des déchets, et mesurer les résultats.

    Beaucoup d'autres initiatives ont déjà eu lieu et sont à venir. Reste à espérer qu'elles porteront leurs fruits pour que notre environnement soit plus agréable, mieux préservé.

    Déjà quelques pistes et quelques demandes

    Les membres des équipes d'animation des conseils de quartier ont d'ores et déjà pu faire part de leurs remarques. La question d'une augmentation de la dotation des moyens en fonction des flux et de la densité de population a été soulevée (bien que la division 9e/10e soit la plus grosse Paris). Reprendre le travail sur les pigeons engagé par le conseil de quartier Faubourg Saint-Denis—Paradis ; repenser l'espace devant le square Alban-Satragne avec une fresque qui avertirait de la présence d'enfants et de la nécessité d'un lieu protégé, des jardinières en couleur; dédier des lieux aux dépôts de déchets ; communiquer davantage avec des messages simples à l'échelle parisienne...

     

    Le vrai travail de réflexion commencera en septembre avec la constitution de groupes de travail par thèmes.

    D'ici là, vous pouvez tester l'application Application « DansMaRue » sur votre Smartphone qui permet à tout parisien de signaler les anomalies sur l’espace public, ou via le formulaire internet depuis le site paris.fr. Vous pouvez aussi encourager les agents de la propreté qui se désespèrent devant tant de comportements inciviques et parfois sont victimes d'insultes. Une revalorisation du métier est à mettre en œuvre.

    Voici pour finir, un extrait de la Lettre de mission de Myriam EL Khomri chargée des questions de prévention et de sécurité à l'Hôtel de Ville:

    Je souscris ainsi pleinement à votre proposition d’une meilleure coordination des services verbalisateurs de la Ville, au sein d’une « Brigade Verte », et souhaite que vous me fassiez parvenir d’ici l’été des propositions de scénario. Ses missions seront dans un second temps complétées avec la création d’une brigade anti-bruitpour lutter contre les tapages sur la voie publique, notamment ceux causés par les clients des établissements de nuit, dont je souhaite qu’elle puisse être opérationnelle à mi-parcours de cette mandature.

  • Gentrification au menu ce soir

    L'universitaire en géographie Anne Clerval* donnera une conférence sur le thème "Paris aujourd'hui, la gentrification des quartiers populaires ?"

    le jeudi 15 mai 2014 à 19h00

    à la bibliothèque Vaclav Havel rue Pajol Paris 18e.

    On entend par "gentrification", un processus par lequel une population plus aisée s'approprie un espace initialement occupé par des habitants ou usagers moins favorisés. C'est un concept de sociologues et géographes urbains anglo-saxons qui est apparu en France dans les années 80/90.

    Dans un secteur concerné par la problématique de la réhabilitation urbaine, le quartier la Chapelle est-il concerné par la gentrification ?

    Extrait du blog Paris La Chapelle.

    Nous pourrions en dire autant du quartier Clignancourt, de la Goutte d'Or, de Château rouge, tous en bordure de la Butte, dont on lit parfois dans la presse que les améliorations de voirie, les aménagements de tel ou tel coin, les efforts de la préfecture dans le cadre de la Zone de sécurité prioritaire (ZSP) pour ramener calme et tranquillité aux habitants, ne sont que des coups portés aux quartiers populaires qui perdent leur vrais habitants... Que faut-il en penser ? 

    Pour être un habitant authentique d'un quartier populaire faut-il habiter un immeuble insalubre, supporter à plus d'heure des individus alcoolisés qui crient sous les fenêtres, voir des dépôts d'ordures au pied des arbres plutôt que dans les conteneurs à ordures, accepter les motos sur les trottoirs, les ventes à la sauvette organisées et les voitures en stationnement sur les passages piétons, sans rien faire pour améliorer la situation. Certes, non ! Les temps ont changé. Les quartiers populaires ont les mêmes droits que les autres quartiers de la capitale. C'est le prix de l'immobilier qui fait bouger les lignes et attire les classes plus aisées vers ces quartiers aux tarifs encore abordables. Mais pour combien de temps? La mixité est ici dans la rue, mais déjà plus à l'école, car la crainte est grande pour les familles nouvellement propriétaires ou simplement installées dans le quartier d'inscrire leurs enfants dans une école fréquentée en grand nombre par des enfants enracinés de fraîche date. Dommage car la mixité et le vivre ensemble commencent à l'école. 

    Nous irons écouter l'universitaire Anne Clerval nous expliquer en quoi la gentrification est irréversible, ou bien le contraire, qui sait ? 

    * Anne Clerval a publié en 2013 l'ouvrage Paris sans le peuple, aux éditions La Découverte et enseigne à l'université Paris Est Marne-La-Vallée.

    Une lecture critique de l'ouvrage de Anne Clerval paru dans le blog Métropolitiques, Paris gentrifié : les élites contre le peuple ? par Colin Giraud.


    Anne Clerval - Paris sans le peuple, la... par Librairie_Mollat

  • Fête des marchés - Appel au peuple !

     paris,10e,marchés,saint-quentin,bensidoun

    Action Barbès aime bien le marché Saint-Quentin, vous le savez. A dire vrai, l'inverse serait quand même un peu bizarre tant l'endroit est sympathique.

    Comme tous les marchés couverts de Paris, le marché Saint-Quentin participe à la fête annuelle des marchés de Paris qui se tiendra cette année du 23 au 25 mai. Nous avons reçu du responsable de ce marché le message suivant :

    "J'ai eu les dates de la fête des marchés de Paris, elle va se dérouler le week-end du 23-25 mai. Est-ce qu'il y a quelqu'un dans l'association qui serait intéressé pour faire une prestation de musique (groupe orchestre etc), ou une animation pour enfant etc ? Je précise que ça serait à titre gracieux puisque le marché a très peu de budget et que ça passe dans les décorations de Noël.
    Je souhaiterais animer un peu le marché le rendre plus gai, plus attrayant..."

    Ah, la belle et bonne idée ! Alors adhérent ou pas d'Action Barbès, peu importe, si vous avez envie d'animer un peu le marché, vous écrivez à action.barbes@gmail.com qui transmettra (comme on disait autrefois dans les petites annonces).

    oOo

    Petit rappel de nos articles à propos du marché Saint Quentin :

    Un vrai coup de projecteur sur le Marché Saint-Quentin
    Des traiteurs de dernière minute et plus si affinités
    Le fonctionnement et les points en suspens
    La diversité des étals et des commerçants

  • Concert du Choeur Vercken samedi prochain 7 juin

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    Même si le Choeur Vercken semble abandonner le 9e, nous lui restons fidèles et annonçons avec toujours autant de plaisir ses concerts, fussent-ils donnés rue de Grenelle !

  • Voeu d'Action Barbès : la réponse du maire

    Vous avez lu hier (lundi 12 mai) notre article et le texte du vœu présenté par Action Barbès au conseil d'arrondissement du 10e le soir même et dans ce cas, vous aurez sans doute envie de connaitre la réponse du maire du 10e, Rémi Féraud. Mais si vous n'avez pas lu notre article, dans ce cas, n'hésitez pas à le consulter pour savoir de quoi il retourne.

    paris,barbès,stalingrad,promenade-urbaine

     

    Plusieurs élus de la majorité se sont exprimés, chacun et chacune au titre de sa délégation, transversalité du projet de Promenade urbaine oblige. Paul Simondon chargé de l'urbanisme a précisé que Rémi Féraud et Eric Lejoindre demanderont prochainement à Anne Hidalgo de mandater l'APUR afin qu'elle réalise une étude. Ce qui permettra de s'appuyer sur un diagnostic précis.

    Elise Fajgeles, chargée de la voirie, des transports et de la propreté, a ajouté que cette étude était un point de départ nécessaire. "La CEMD sera évidemment un lieu adéquat pour échanger. Il faudra trouver des méthodes innovantes pour élaborer ce projet. Pourquoi pas des marches exploratoires, par exemple?"

    Sylvain Raifaud, élu EELV chargé de la démocratie locale, a insisté sur la concertation avec les habitants dès le départ de l'étude de l'Apur.

    "La consultation des associations par l'Apur, c'était une idée d'Anne Hidalgo exprimée lors de sa rencontre avec Action Barbès. Rendons à César ce qui lui appartient" s'est amusé Rémi Féraud. "La ligne de métro contribue à maintenir l'esprit de frontière entre les arrondissements. Il faut passer à une nouvelle étape. Évidemment, ce projet va demander des mois, voire les premières années de la mandature pour un travail sérieux."

    Nous ne le contredirons pas. Nous souhaitons un projet ambitieux et de qualité. Nous savons aussi que certains acteurs ne sont pas toujours enclins à la concertation. Espérons notamment que la RATP concernée par l'espace sous viaduc sera au rendez vous.

    Notons également l'appui de Debora Pawlik, élue de l'opposition.

    L'unanimité en quelque sorte.

     

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  • Le conseil d'arrondissement du 9e nouvelle manière

    paris,conseil d'arrondissementLe premier vrai conseil d'arrondissement du 9e s'est tenu lundi dernier dans sa nouvelle configuration, c'est à dire depuis le renversement de majorité et donc l'élection de Delphine Bürkli (UMP) au poste de maire de cet arrondissement.

    Depuis la création d'Action Barbès en 2001, association inter-arrondissements 9e-10e-18e, c'est la première fois qu'une majorité de droite dirige un arrondissement objet de ses attentions. Il est donc intéressant pour nous de voir comment les choses peuvent se passer et ce qui différencie vraiment la droite de la gauche au niveau très local qui est le nôtre. La configuration est d'autant plus intéressante que la chef de file de la nouvelle opposition socialiste dans le 9e, Pauline Véron, est aussi adjointe à la maire de Paris en charge de la démocratie locale, entre autres.

    L'ordre du jour du conseil de lundi portait surtout sur les différentes nominations aux conseils d'établissements des écoles, collèges, lycées, conservatoire de musique (ici notons que Stéphane Bern qui préside le conservatoire du 9e depuis de nombreuses années a fait acte de candidature à sa propre succession et que la nouvelle maire du 9e a donné son accord), nominations des élus référents pour les conseils de quartier (Sébastien Dulermo pour Trudaine Rochechouart qui nous concerne directement et qui était déjà très actif dans ce conseil). Tout cela n'a pas posé de problèmes particuliers.

    Plus sérieuse a été l'empoignade à propos de la mise en place d'une nouvelle commission d'attribution des logements sociaux, la nouvelle majorité estimant que la commission actuelle mise en place par les socialistes ne fonctionnait pas bien. ....

    ... Notons qu'à l'instar de quelques arrondissements ayant déjà lancé l'expérience, les dossiers seront désormais anonymes dans le 9e. La liste des critères d'attribution des logements sociaux d'une part, la composition et le fonctionnement de la commission d'attribution d'autre part, font l'objet de réels désaccords entre la majorité et l'opposition municipale. Mais ces différences sur les critères et le fonctionnement ne sont que le reflet des divergences dans ce qu'il est convenu d'appeler "la mixité sociale". La volonté de la droite est de rééquilibrer les  choses en faveur de ce qu'elle appelle "les classes moyennes" sans d'ailleurs bien définir ce terme dans les conditions de vie à Paris. La droite reproche à la gauche d'avoir fait trop de logements très sociaux (les plus aidés), à savoir des logements pour les moins favorisés et ainsi obliger les classes moyennes à quitter Paris vu le niveau de prix du marché libre de l'immobilier. La réalité est-elle celle-là ? Dire que les socialistes ont favorisé le logement très social est faux. Seulement 20% environ des logements sociaux crées sous l'ancienne mandature sont vraiment dans ce critère. L'essentiel de ce qui a été fait l'a été dans la catégorie logement intermédiaire. C'est sans doute d'ailleurs un reproche qu'on peut faire à l'équipe Delanoë. Et la droite, dans sa volonté de rééquilibrer les choses se heurte à un problème qu'elle ne semble pas vouloir voir, à savoir que 80% des demandes de logements sociaux le sont pour les logements les plus aidés (PLAI pour les initiés). Or c'est bien cette demande là qu'il faut satisfaire.

    Seconde passe d'armes intéressante, la révision de la charte des conseils de quartier. Le diagnostic semble être partagé dans tout Paris et par tous les partis politiques, les conseils de quartier sont un peu à bout de souffle et il convient de passer à autre chose, une nouvelle étape. Mais quoi ? La maire du 9e a demandé à la conseillère déléguée en charge de l'animation locale et des associations (notons au passage l'utilisation du mot "animation locale" et non "démocratie locale") Isabelle Vugt de mettre en place une nouvelle charte des conseils de quartier pour le 9e. Celle-ci dit travailler avec un tableau récapitulatif de ce qui marche et de ce qui ne marche pas dans les 20 arrondissements de Paris et d'en tirer ainsi le meilleur pour le 9e. Dans le même temps, Pauline Véron adjointe à la maire de Paris en charge de la démocratie locale, participation citoyenne, vie associative, jeunesse et emploi, dit avoir mis en chantier la préparation de nouvelles règles concernant les conseils de quartier, règles qui devraient s'appliquer dans tout Paris. A suivre.

    Troisième passe d'armes à propos du rythme scolaire et des activités péri-scolaires mises en place à la rentrée de septembre 2013. Delphine Bürkli a fait de ce sujet un de ses chevaux de bataille pendant la campagne électorale et a donc pris le sujet à bras le corps dès son élection. Elle passe beaucoup de temps dans les écoles de l'arrondissement à écouter les plaintes des parents d'élèves. En gros, la droite reproche la précipitation avec laquelle les choses ont été mises en place et qui n'a pas pu garantir la qualité des prestations demandées aux associations choisies pour animer les activités péri-scolaires. Dire qu'il n'y a pas de problèmes serait être de très mauvaise foi. Le tableau est-il aussi désastreux que le laisse entendre la droite, sûrement pas non plus. Au-delà de ces modalités, les divergences sont très nettes dans l'approche générale. La droite veut rétablir ce qu'elle appelle "l'autorité des maitres" — en gros les directeurs d'école — qui, d'après elle, a été malmenée par la mise en place précipitée des activités périscolaires, mais aussi faire en sorte que l'enseignement au sens large (cours et activités annexes), prépare l'enfant à vivre dans un monde de plus en plus concurrentiel. La gauche, elle, voit dans la réforme une opportunité pour faire monter le niveau général des enfants qui, il est vrai, s'est dangereusement dégradé depuis un moment comme l'indiquent de nombreux classements internationaux. Enfin, une éternelle bataille de chiffres, tous plus ou moins incontrôlables mais qu'on se jette à la figure dans un débat stérile. La droite prétend que la réforme aurait coûté entre 80 et 100 millions d'€ à la ville de Paris alors que les socialistes disent 62 et encore, la part directe due réellement à la mise en place des ateliers péri-scolaires ne serait que de 14 millions pour la Ville. Allez comprendre !

     Le prochain conseil se tiendra le 10 juin.

  • Nuit des musées : une idée originale

    affiche.jpg10e Nuit des musées ce samedi 17 ! Nous avons une idée originale à vous proposer, notamment aux amateurs de romans policiers qui sont de plus en plus nombreux... Etes-vous du nombre ? 

    Si oui, pourquoi ne pas profiter de la réouverture du musée de la Préfecture de police ? Après plusieurs mois de fermeture pour des travaux de modernisation, il vient de rouvrir ses portes au public. Et samedi, vous y serez accueillis, exceptionnellement, de 19h à 23 h.

    Établi au 3e étage du commissariat central du 5e arrondissement, ce lieu d’exception, créé en 1909, apporte un riche témoignage de l’action de la préfecture de police au travers des siècles. Les grandes affaires criminelles, ainsi que l’histoire de la police parisienne, y sont retracées grâce aux nombreux documents, manuscrits, estampes, portraits et autres affiches…

    vehicule.jpgToute l’équipe sera mobilisée pour cette 10e nuit européenne des musées, afin de nous faire découvrir le nouveau parcours thématique,  et apporter un éclairage original sur l’histoire de la police du XVIIe siècle à nos jours. Les Experts n'ont plus qu'à bien se tenir pour rivaliser ! 
     
    Musée de la Préfecture de Police
    4 rue de la Montagne Saint-Geneviève, Paris 5e. 3e étage de l'hôtel de police.
    Tél.: 01 44 41 52 50
    Métro : Maubert-Mutualité
    Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 17h. 
  • Demandez le programme !

    Et les adjoints à la nouvelle maire de Paris, que vont-ils faire ?

    Chacun le dit, souvent avec plus d'ironie que de méchanceté, les promesses ne manquent pas, de tous bords, lors des campagnes électorales. Mais maintenant élue, que va faire Anne Hidalgo ? Comment mettre en œuvre ses promesses ? Reconnaissons-le, c'est une nouveauté intéressante, la maire a fait publier sur le site de la Ville de Paris les feuilles de route de ses adjoints. Les voilà :

    Page adj au maire feuille de route.png

    Cliquez sur la photo pour ouvrir

    Mais feuille de route, ça veut dire quoi ? Au départ terme militaire, il a été ensuite utilisé par les diplomates pour tomber, plus tard, dans le langage courant signifiant les grandes lignes des actions à mener, notamment dans le cadre d'une stratégie politique. 

    Les centres d'intérêt d'Action Barbès font que certains de ces adjoints seront plus particulièrement nos interlocuteurs comme Bruno Julliard pour la Culture (notamment le street-art) et le Patrimoine, Ian Brossat pour le Logement, Colombe Brossel pour les Espaces Verts, Myriam El Khomri pour la Sécurité (ZSP), Bernard Jomier pour la Santé (projet de SCMR), Christophe Najdovski pour les Transports (vaste sujet), Mao Peninou pour la Propreté et Pauline Véron pour la Démocratie locale. Il se trouve que pas mal de ces adjoints sont aussi des élus de nos quartiers. Nous ne nous en plaignons pas, bien au contraire.

  • Billet d'humeur ! Château rouge blues

    Depuis l'an dernier, le blog d’Action Barbès ouvre ses colonnes aux adhérents de l'association qui souhaitent informer d'une manifestation, relater un évènement de leur quartier  …. ou encore écrire un billet d'humeur. C'est le cas pour l'article du jour envoyé par une adhérente de la rue du Chevalier de la Barre. Publier ce billet d’humeur ne signifie pas qu’Action Barbès partage entièrement l’avis de son auteure. Il est un témoignage.

    Château rouge blues

    On ne se lasse pas d’avoir la chance de vivre à deux pas du Sacré-Cœur. La nuit, il suffit de se pencher à la fenêtre pour apercevoir sa silhouette blanche et ronde se détacher en haut de la colline. Quand la nuit est claire, c’est plus beau encore. On ne s’en lasse pas.

    On ne s’en lasse pas ?

    Vendredi soir — 21h40. Je me rends chez des amis, je suis seule. Je descends la rue du chevalier de la Barre, autant admirée — la rue — par les riverains que par les nombreux visiteurs étrangers qui continuent à nous faire la grâce de gravir chaque jour la pente abrupte qui mène au Sacré-Cœur. C’est le printemps, les arbres ont retrouvé leurs feuilles, et la jolie rue pavée, si faiblement éclairée, si typiquement Montmartroise, ondule gentiment jusqu’à la rue Ramey.

    paris,dealers,propreté,sécuritéEn bas de la rue, je contourne les poubelles qu’on a laissées sur le trottoir, évite les détritus que les équipes de nettoyage n’ont pas ramassés. Je bifurque à droite, rue Ramey. L’odeur fraîche du printemps laisse place à celle de l’urine. Je me fraie un chemin entre les dealers qui sont postés là, depuis plus de deux ans. Les affaires semblent aller bon train, à en juger par le ballet incessant des scooters sur le trottoir. Ce soir, ils ne sont que six ou sept, ce n’est pas si mal.

    Comme chaque jour, vers 18h, ...

    ... ils se sont postés à l’angle de la rue du chevalier de la Barre et de la rue Ramey. Ils sont cinq, dix, parfois plus, en été, quand il fait beau. Quand il pleut, ou qu’il fait trop froid, ils s’installent dans le hall d’un immeuble dont ils se sont procuré le code. Quand la température leur sied, ils s’assoient sur le rebord d’une fenêtre du même immeuble. L’occupant de l’appartement concerné garde ses volets fermés en permanence, ou invente des stratagèmes floraux, voire cactaceaen, pour les tenir éloignés du rebord de sa fenêtre, comme on tenterait de tenir des moustiques à distance, mais ils reviennent toujours, comme les moustiques, ils reviennent chaque jour. Leur présence, parfois jusque tard dans la nuit, est rythmée par une musique tonitruante dès leur arrivée. Parfois, à bout, on s’approche, on leur demande de ne pas mettre la musique si fort, on prend des gants, on ne veut pas les froisser, risquer une insulte ou autre comportement peu civil — S’il vous plaît, La musique … Quoi ? elle te plaît pas la musique ? Tu veux quoi ? Du Charles Aznavour ? Si, au contraire, j’adore le rap hargneux et vindicatif, surtout quand les basses sont à fond. Le problème, c’est le volume, on vous entend à dix lieues, même quand les fenêtres sont fermées — Ta mère la p*** qu’on fait ce qu’on veut, c’est chez nous ici ! Va te faire enc**** connasse ! On appelle la police, qui ne vient pas. De guerre lasse, on consulte le site de la mairie du 18e. On clique : Prévention tranquillité publique. Plusieurs choix s’offrent à nous : Direction prévention protection, Prévention et médiation, Contrat de sécurité d’arrondissement, zone de sécurité prioritaire. Le millefeuille, une pâtisserie bien française. On cherche un contact. On n’en trouve aucun. On opte pour : Direction prévention protection. Voici ce qu’on lit :

          Coproduction de la politique de sécurité, de tranquillité publique à Paris et de lutte contre les incivilités (Contrat Parisien de Sécurité, Contrats de Sécurité d'Arrondissement, ingénierie sécuritaire, gestion de crise).

    Son organisation opérationnelle :

    732 inspecteurs de sécurité (ISVP) et 220 agents de la surveillance spécialisée (ASS) de la DPP interviennent, 7j/7, 24h/24, sur le domaine public de la Ville de Paris pour assurer la protection de plus de 3000 bâtiments, équipements et espaces verts.

    Ils assurent la sécurité et la tranquillité des usagers (…)

    Les inspecteurs de sécurité mènent des opérations de lutte contre les incivilités liées à la propreté dans l'ensemble des arrondissements de la Capitale. Ils sont amenés à effectuer des mises en garde mais également à verbaliser certaines infractions.

    Ils ont donc un rôle de prévention, de dissuasion et de répression.

    (…)

    Parmi les 635 ISVP qui opèrent sur le terrain 24h/24, il y a 8 unités territoriales de jour (patrouilles motorisées), 2 unités de nuit (nord et sud), 3 unités spécialisées (cynophiles, motocyclistes, VTT).

    On clique ensuite sur l’onglet : Prévention et médiation. On y trouve les informations suivantes :

    Les correspondants de nuit (Correspondants de nuit ? Pas vu un seul depuis que j’habite le quartier — NDLR) sont des médiateurs dont la mission est de faire en sorte que la rue devienne un lieu d'échange et de tranquillité. Par leur présence quotidienne sur le terrain, ils sont à même de répondre aux besoins concrets des habitants, parfois aux prises avec un environnement difficile ou des troubles nuisant à la vie collective.

    La gestion directe par la mairie de Paris donne aux correspondants de nuit l'appui de toute l'administration parisienne : ils assurent ainsi un contact permanent entre la municipalité et les Parisiens et, pour contribuer mieux encore à l'amélioration de la qualité de vie dans les quartiers, joignent également leurs efforts à ceux des autres services publics, des bailleurs sociaux et des associations locales.

    Dans quels cas interviennent-ils ?

    La résolution des petits conflits par la médiation :

    Conflits de voisinage (tapage, occupation de parties communes...)

    Conflits sur la voie publique

    Prévention des nuisances et des incivilités

    La présence rassurante et le lien avec les services publics :

    Présence physique rassurante la nuit

    Accompagnement des personnes les plus fragiles (…)

    La veille technique :

    Etat quotidien du quartier (propreté, salubrité, éclairage, épages...). (…)

    Quelles sont leurs missions?

    La médiation sociale :

    Elle tend à résoudre les petits conflits qui perturbent la vie d'un quartier, d'une rue ou d'un immeuble. Les correspondants de nuit interviennent et tentent, par le dialogue, de faire cesser les troubles s'ils existent réellement, ou de calmer les esprits en trouvant un terrain d'entente susceptible de rendre la tranquillité aux habitants.

    Une veille technique et sociale :

    Elle permet à la mairie de Paris et à ses partenaires de rester en permanence au contact du quartier. (…)

     

    paris,dealers,propreté,sécurité
    Rue du Chevalier de la Barre, de jour...

     

     

    Le cadre est posé. Les problèmes sont connus, des actions prévues. Le système est indéniablement bien pensé, étudié. Il semble répondre à tous les cas de figure, les moyens semblent être là, les UteQ, les BST, les ISVP, les ASS , les ZSP et autre sigles pourraient nous donner un sentiment de sécurité, MAIS … Où sont les résultats ? Pourquoi les problèmes évoqués, et communiqués aux élus, à la police et aux différents services municipaux depuis des années restent-ils en l’état ? Pourquoi la police ne fait-elle rien ? Des bruits courent — Les indics … Ils attendent, remonter les filières … En juillet 2013, nous avons adressé un courrier à madame El Khomri, adjointe chargée de la prévention et de la tranquillité publique, à propos de la saleté du quartier et des nuisances engendrées par la présence des dealers, entre autre. Sept mois plus tard, voici la réponse qui nous est parvenue :

    Chère madame,

    Vous avez bien voulu attirer l’attention de la municipalité du 18e sur les regroupements que vous constatez, rue du chevalier de la Barre, mentionnant des trafics de stupéfiants.

    Comme vous le savez, ni le maire d’arrondissement, ni le maire de Paris ne disposent de pouvoirs de police qui relèvent intégralement, à Paris, de la Préfecture de police. N’étant pas directement en compétence, soyez néanmoins assurée que je suis consciente des difficultés importantes que peuvent rencontrer l’ensemble des habitants de la rue et j’ai à cœur de pouvoir les aider à y répondre.

    Je vous informe que j’ai appuyé, dès réception des premiers signalements de plusieurs habitants, cette situation auprès du commissaire divisionnaire du 18e Nelson Bouard afin que ses effectifs puissent établir une surveillance sur les faits signalés par les riverains ;

    Sachez que des surveillances sont déjà diligentées sur ce secteur. Lors du conseil de quartier public du quartier Montmartre, en date du 11 décembre 2013, l’association Action Barbès nous avait également alertés sur les difficultés que rencontraient plusieurs adhérents de leur association. J’ai également eu différents échanges avec le conseil syndical du 8 rue du chevalier de la barre qui subissait des intrusions dans les parties communes de leur immeuble.

    Sachez qu’un suivi attentif est assuré par le commissaire du 18e, via la mission prévention et communication de la police urbaine de proximité (te : 01 53 41 50 80)

    J’ai également effectué un signalement auprès de la direction de la propreté afin que les agents apportent un soin attentif à votre rue et qu’ils puissent prendre en compte les dégradations récurrentes. Je reste à votre disposition etc.

     

    Myriam El Khomri

    Adjointe au maire de Paris

     

    Le discours est rodé, l’élue en question sans doute de bonne volonté. Alors que se passe-t-il ? Pourquoi y-a-t-il une telle incohérence entre les discours officiels, les dispositifs, qui semblent adaptés, et la réalité vécue par les habitants du quartier ? Pourquoi échouons-nous là où d’autres villes comme Londres, Berlin ou Copenhague réussissent mieux ? Y-a-t-il un mal français ?

    Dans les différents documents officiels que j’ai cités dans cet article, le mot prévention apparaît huit fois, le mot répression, une fois. Le gros mot est lâché : répression ! En France, on le prononce du bout des lèvres, ce mot tabou, ce mot sale dont on pense volontiers qu’il fait partie des oripeaux du Front National, un Front National qui a estampillé un certain nombre de vocables comme étant siens, le plus connu étant le mot sécurité que personne n’ose plus prononcer de peur d’être taxé de fasciste, pourtant la sécurité n’est pas l’affaire du FN mais un droit auquel peut prétendre tout citoyen.Alors imaginons une France courageuse, qui briserait certains tabous éculés issus de l’idéologie d’une certaine gauche, gentillette, naïve et bien pensante ? J’ai presque envie de dire catholique (bisounours pour les laïques). Certains hommes politiques s’y sont essayés récemment, de gauche même. Décomplexés, ils le sont et ils tentent de repeindre certains mots d’une couleur moins odieuse que celle utilisée pa

  • Collecte des ordures : du nouveau dans les horaires

    Dans Paris, la collecte des ordures ménagères n'est pas uniformément effectuée par les services municipaux de la Propreté de Paris. Dans certains arrondissements, ce travail a été confié à des entreprises privées. Les contrats arrivant à terme, de nouveaux marchés ont été passés avec de nouvelles entreprises et les conditions de collecte changent. 

    À partir du 22 juin prochain, dans le cadre du lancement du nouveau marché, la société DERICHEBOURG assurera la collecte dans les 1er, 3e, 4e et 7e arrondissements, la société PIZZORNO dans les 10e, 15e et 18e arrondissements, et VEOLIA dans les 11e et 19e. La société URBASER réalisera la collecte des déchets dans le 13e ainsi que la collecte complémentaire des corbeilles de rue dans dix des arrondissements parisiens.

    Pour ce qui concerne le 9e, rien ne change.

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    Des précisions sur les nouveaux horaires : 

    10e arrondissement

    du lundi au dimanche entre 17h et 23h

     

    18e arrondissement

    secteur de Montmartre : 
    du lundi au samedi entre 6h et 8h30
    le dimanche entre 7h et 9h30

    secteur de Château Rouge :
    du lundi au dimanche entre 17h et 23h

    tous les autres secteurs de l'arrondissement :
    du lundi au dimanche entre 17h et 22h

    Ne soyez donc pas surpris si un bruit inhabituel se fait entendre dans votre rue de bon matin... nous nous adressons là aux heureux habitants du quartier Montmartre !

  • On va parler du voeu d'Action Barbès au conseil d'arrondissement du 18ème

    Pour les premiers conseils d'arrondissements qui suivent les élections du mois de mai, Action Barbès avait préparé un voeu sur le projet de Promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. Nous souhaitions intervenir dans le 10e et dans le 18e, les deux arrondissements qui longent ce parcours.

    paris,18e,eric-lejoindre,conseil-d-arrondissement,promenade-urbaine,de-barbès-a-stalingradCe fut chose faite à la mairie du 10e (voir la réponse de Rémi Féraud) mais dans le 18e, le règlement intérieur du conseil d'arrondissement ne le permet pas encore. Cependant, Eric Lejoindre a accepté de faire connaitre à l'ensemble des élus du 18e le contenu de notre courrier juste avant la tenue du conseil à 18h30. Par ailleurs, les deux maires concernés ont envoyé il y a peu un courrier à Anne Hidalgo à ce sujet. Nous avons pu en obtenir la copie :  

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    Cliquer sur ce courrier pour le télécharger et le lire.

     

    Des membres du Bureau d'Action Barbès seront présents à ce conseil d'arrondissement pour entendre les réponses des élus. Et comme à notre habitude, ces réponses seront prochainement en ligne.

    Voici le vœu d'Action Barbès :

     

    Monsieur le Maire,

    Vous-même et d'autres élus avez rencontré, à plusieurs reprises pendant la campagne des municipales des membres de l'association Action Barbès. Anne Hidalgo, élue depuis lors maire de Paris, était également présente à l'un de ces rendez-vous. Parmi les thèmes évoqués, notre association a présenté un projet de « Promenade Urbaine » entre Barbès et Stalingrad et un dossier a été remis aux candidats des 9e, 10e et 18e arrondissements ainsi qu'à la nouvelle maire de Paris. Ce projet a reçu un écho très favorable puisqu'il a été repris dans les programmes des 10e et 18e arrondissements. Nous avons obtenu alors la promesse qu'une concertation inter-arrondissements serait mise en place après les élections.

    Nous y sommes. Les équipes municipales sont désormais en place et les délégations sont attribuées.

    « Promenade Urbaine » : de quoi s'agit-il ?

    Pour rappel, il s'agit de poursuivre la rénovation des boulevards, déjà réalisés de la place de Clichy au carrefour Barbès, en la continuant jusqu'à la place de la Bataille de Stalingrad et de faire le lien avec le canal :

    ⁃ créer une promenade urbaine sous le viaduc du métro aérien,

    ⁃ relier entre eux les équipements municipaux créés ces dernières années, (Louxor, centre Barbara, Cent Quatre, Point Éphémère)

    ⁃ prévoir des aménagements urbains adéquats tenant compte de la propreté, de la voirie, de la circulation, du commerce,

    ⁃ favoriser l’aspect culturel par l’appropriation du lieu par les artistes tout en conservant les caractéristiques très urbaines de cet axe.

     

    A savoir : Nous avons évoqué lors de notre rencontre avec Delphine Burkli maire du 9e, la possibilité que des associations puissent également proposer des voeux en pré-conseil. Elle y réfléchit... Là aussi, affaire à suivre.

  • Façades : les corbeaux se cachent !

    Souvenez-vous... la scène se déroula il y a deux semaines, dans le 10e au pied d'un immeuble haussmannien situé à l'angle du boulevard Magenta et de la rue du faubourg Saint-Denis. Ledit immeuble montra des signes de faiblesse, et des morceaux de ses ornements de façade se détachèrent, mettant en danger les passants et troublant la sécurité publique.

    Voici le résumé en images de cette journée et de cette situation susceptible de caractériser le péril de l'immeuble concerné, au regard de sa solidité et du danger pour la sécurité des passants sur la voie publique:

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    Cliquez sur les photos pour le récit de l'histoire

    Ce qui fut en cause: la chute d'éléments de la façade de l'immeuble, principalement des éléments et des ornements de décoration en saillie, plus ou moins grands. En l'occurrence, ce furent certains corbeaux qui se fragilisèrent et se détachèrent.

     

    immeubles,auvents,marquises,sécurité,prévention,bsh,préfecture-de-policeLe corbeau est un support (en pierre dans notre exemple, mais pouvant également être en bois ou métal), partiellement encastré dans un mur et soutenant, grâce à sa partie saillante, un autre élément de la façade (par exemple: une colonnette, la retombée d'un arc, comme au Moyen Âge: cf. photo jointe, une poutre, une corniche). A l'origine, il était plat sur le dessus (afin de supporter la charge) et arrondi au-dessous, coupé suivant une ligne courbe (expliquant son origine étymologique, du vieux français corbe, i.e. courbe); il pouvait être décoré (e.g. avec des figures, par exemple religieuses).

     

    Au fil du temps, ces éléments, ayant une fonction architecturale et ornant aussi la façade, peuvent se fragiliser, notamment par l'action des infiltrations d'eau sur la pierre. Ce phénomène semble être plus courant qu'il n'y paraît. Au gré de nos balades, nous avons ainsi découvert, sur l'immeuble situé au 85 rue d'hauteville, ces corbeaux placés sous des filets de sécurité, pour prévenir les chutes de pierres (i.e. les éléments de décoration les composant).

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    Sans aucun doute, l'objectif du filet autour de chaque corbeau est d'empêcher que des matériaux de façade ne tombent sur la voie publique, et de sécuriser cette façade dans l'attente de la purge des éléments les plus fragiles et de sa réfection. 

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    A la lumière de ces problématiques liées aux façades des immeubles anciens parisiens, et pour vous aider à vous familiariser avec leurs différents éléments, nous avons trouvé ce croquis pédagogique, tiré d'un lexique illustré de l'architecture d'une façade (Source: urbinfos.com).  

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    Cliquez sur l'image pour télécharger ce lexique de l'architecture d'une façade

     

    Par ailleurs, concernant la scène de péril que nous décrivions, nous avions apostrophé, via Twitter, le Maire du 10e, Rémi Féraud, qui nous a répondu après avoir obtenu les conclusions de la Préfecture de Police suite à la visite in situ de ses architectes de sécurité. Voici cet échange et le fin mot de l'histoire pour le maintien de la sécurité publique au pied de cet immeuble du boulevard Magenta:

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     Cliquez sur l'image pour voir le détail de cet échange sur Twitter