Web
Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : conseils de quartier

  • Square Bashung: une réouverture bien modeste

    Nous avions participé à une réunion sur site le 16 mai dernier, au sujet de la réouverture du square Alain-Bashung fermé depuis des mois. Des responsables d'associations, de l'équipe locale de développement, de la Direction des espaces verts et de l'environnement (DEVE), de la mairie du 18e et Philippe Durand, adjoint chargé des espaces verts, étaient présents pour échanger sur les possibilités d'ouverture du square.

    Nous n'avions pas alors dévoilé la teneur de ces échanges car aucune décision n'avait été prise ce jour-là. Nous venons de recevoir des informations un peu plus précises de la mairie d'arrondissement. Le square a ouvert samedi 2 et dimanche 3 juin, avec peu de publicité. Gageons que l'information aura vite circulé, permettant aux familles de la Goutte d'Or d'en profiter. Jusqu'au 15 juillet inclus, le square Alain-Bashung sera ouvert les week-ends de 11h à 19h. Un agent d'Accueil et de  Surveillance ainsi qu'un maître-chien seront présents.

    paris,paris 18e; goutte d'or,espaces verts

    Le week-end du 30 juin au 1er juillet sera un peu particulier puisqu'une ferme pédagogique sera installée dans le fond du jardin. Cette opération pourrait aboutir à une installation permanente à partir du mois de septembre.

    En attendant, la ville souhaite qu'associations et habitants s'approprient les lieux et proposent des activités. Si nous savons que certaines associations sont partantes, rien n'est joué car il faut aussi une surveillance du lieu à chaque ouverture. Il est regrettable que ce lieu ne puisse ouvrir en permanence comme tous les autres squares parisiens. Par ailleurs, dans un quartier qui subit déjà de nombreuses nuisances, on demande une fois de plus aux habitants de se mobiliser (on pense à Tous mobilisés pour Château Rouge et pour Goutte d'Or sud). Une inégalité de traitement regrettable. Lors de la réunion du 16 mai, nous avions demandé que la Ville trouve les moyens nécessaires à une ouverture quotidienne, et nous n'étions pas les seuls.

    Après le 15 juillet, un bilan sera réalisé. Et donc, les enfants du quartier n'auront plus que le square Léon pour jouer, alors qu'ils seront en période de vacances scolaires !

  • Tous mobilisés pour Goutte d'Or sud: le temps des propositions

    Après la marche exploratoire du 2 mai que nous évoquions dans notre article du 16 mai), une réunion, comme celle organisée pour le secteur Château Rouge s'est tenue au Collège Georges Clémenceau. C'était le mercredi 23.

    Des tables avaient étaient disposées afin de proposer une réflexion par thème entre habitants, services de la mairie, le tout orchestré par l'agence Ville ouverte.

    paris 18e,paris,goutte d'or

    Une trentaine d'habitants a "planché" sur l'attractivité économique et commerciale, la placette des Gardes et la place de l'Assommoir, la jeunesse, l'animation et la qualité des espaces publics. Nous avons choisi ce dernier thème.

    Auparavant, Laurence Girard, secrétaire générale adjointe à l'Hôtel de Ville, a donné quelques précisions pour l'auditoire. Il s'agit donc, d'ici à un mois, d'établir un plan d'actions. La plate-forme dédiée a reçu une centaine de propositions (Action Barbès en a envoyé plusieurs). Elle a évoqué une réouverture ponctuelle du square Alain-Bashung. (Nous étions présents d'ailleurs lors d'une réunion dans le square le 16 mai pour donner notre avis, et demander fermement qu'il soit le plus rapidement possible ouvert au quotidien, comme les autres espaces verts). La rue Boris Vian a aussi été évoquée mais, là encore, pour des actions (nettoyage et dégraffitage) qui ne modifieront pas l'aspect général. La fontaine Wallace, rue de la Goutte d'Or, sera remise en état prochainement. Des coffrets anti-vandalisme vont être installés sur les lampadaires pour éviter des réparations à répétition. Nous ne pouvons nous empêcher de penser aux armoires électriques cassées sous le viaduc. Ce qui serait possible pour des lampadaires ne le serait pas pour des armoires ?

    "On a l'impression d'être écoutés depuis des années mais pas entendus et on souhaite une vraie requalification du secteur" s'est exclamé le président de Paris Goutte d'Or. "Alors, est-on face à une opération de communication ici ? Nous n'avons pas de réponses pour le long terme ; on a diminué les crédits pour les associations comme la nôtre" a-t-il ajouté. Il aura fallu l'intervention de Paris Goutte d'Or et d'Action Barbès pour qu'enfin la Ville accepte de revoir le périmètre et de l'étendre aux rues Caplat-Charbonnière  jusqu'au boulevard de la Chapelle. A vérifier tout de même lors de la prochaine réunion...

    Propreté

    Nous ne pouvons ici vous relater ce qui s'est dit dans les 5 ateliers. En ce qui concerne l'espace public, là où nous avons participé, la propreté a fait l'objet d'un échange vif et long. Nous avons expliqué pourquoi nous refusons de participer à la Journée du Grand Nettoyage le 9 juin (voir notre article du 28 mai). Depuis 2001, nous avons participé à maintes marches exploratoires, aux opérations de nettoyage approfondi (OCNA) et nous signalons de très nombreux dysfonctionnements et dépôts sauvages par l'application "Dans ma rue". Nous estimons que c'est déjà beaucoup, d'autant que les améliorations ne sont pas forcément au rendez-vous...

    "Comment vous expliquez que, dans une même rue, les services ramassent les encombrants signalés et laissent à quelques mètres d'autres dépôts bien visibles ?" avons-nous demandé. La responsable de la propreté, Mélanie Jeannot, a répondu que le nombre de demandes d'enlèvements d'encombrants avait considérablement augmenté et qu'il était désormais nécessaire de les réguler afin d'avoir des agents disponibles pour répondre aux demandes de "Dans ma rue". Ce qui nous conforte dans notre demande récurrente d'une augmentation des moyens là où c'est nécessaire. En ce qui concerne les bacs de ramassage des ordures ménagères, une vérification sera effectuée (nettoyage, couvercles cassés...). Certains commerçants ne sont pas respectueux de l'espace public. Et même si certains d'entre eux ont déjà été plusieurs fois verbalisés, un nouveau rappel sera fait. Paris Habitat n'a pas les moyens d'intervenir auprès d'eux sur ce point, quand il s'agit d'un local commercial en pied d'immeuble social. Il faudrait a minima sensibiliser les gardiens, quand il y en a, pour qu'ils soient plus vigilants sur la tenue des bacs.

    La rue Boris Vian

    La seule proposition à court terme proposée a été de repeindre en blanc le mur attenant ! Là encore, nous avons réagi vigoureusement. Pourquoi pas une fresque comme celle réalisée dans le 13e arrondissement ? Et pourquoi ne pas s'occuper également du grand escalier, toujours rue Boris Vian, qui part de la rue de la Goutte d'Or pour rejoindre celles de la Charbonnière, de Chartres, et le centre FGO-Barbara ? Nous voulons du qualitatif !

    paris 18e,paris,goutte d'or

    Et les exemples ne manquent pas ailleurs!

    paris 18e,paris,goutte d'or

    Escalier à Beyrouth

     

    paris 18e,paris,goutte d'or

    Escalier à San Francisco

    Un parcours de Street Art a aussi été suggéré par Ville ouverte et nous n'avons pas manqué de rappeler notre demande — dès 2013 ! — d'un tel parcours pour la Promenade urbaine.

    Pour conclure, et même si Laurence Girard a parlé d'un "coup d'accélérateur", nous ne sommes pas très optimistes sur la suite tant nous pensons que les actions menées prochainement seront davantage du "camouflage" de l'avis même d'une participante.

    Prochains rendez-vous

    le 11 juin de 17h à 20h sur la place Polonceau

    le 14 juin à la mairie de l'arrondissement en présence d'Anne Hidalgo

     

  • Un beau projet artistique à l'école Pierre Budin

    Varier et personnaliser les sonneries de l'école élémentaire Pierre Budin grâce au travail des enfants sur la musique et la poésie, voilà un beau projet qui sera inauguré le jour de la fête de la musique. Rendez-vous de 18h à 20h au 5 rue Pierre Budin dans le 18e arrondissement.

     

    paris,paris 18e,école-budin,jérôme poggi

    Cette initiative, soutenue par la Fondation de France, a été mise en œuvre par Jérôme Poggi et Thomas Conchou.

     

  • Nouvelle réunion ”Tous mobilisés” Goutte d'or-Polonceau

    Après la réunion du 14 juin en présence de la maire de Paris (voir notre article du 25 juin), associations et habitants étaient conviés pour échanger et faire un choix parmi  les 42 propositions retenues après étude des services. Une trentaine de personnes était présente salle Saint Bruno et de nombreuses interventions ont montré un  mécontentement certain quant à l'évolution et même à la pertinence du dispositif "Tous mobilisés".

     

    Paris, paris 18e, goutte d'or, tous mobilisés

    Nous avons notamment demandé à savoir pourquoi certaines propositions n'étaient pas retenues. Pas de réponse lors de la réunion mais une promesse d'informations pour la prochaine réunion prévue début octobre. Plusieurs associations ont dénoncé l'installation du totem sur la place Polonceau, décision de l'équipe de développement local, sans véritable concertation.

    paris,paris 18e,goutte d'or,tous mobilisés

    Comme on peut le voir, l'aménagement n'est pas du plus bel effet et n'est pas utilisé par les riverains.

    Les présents ont été invités à choisir leurs préférences sur 5 thèmes : attractivité économique et commerciale, valorisation du quartier et communication, insertion socio-professionnelle des jeunes, animation des espaces publics et collectifs et meilleure qualité des espaces publics. Les résultats seront prochainement publiés sur le site https://idee.paris.fr/gosud-polonceau.

    Les choses avancent bien lentement et la lassitude se fait sentir. La ville a -t-elle pris conscience de l'attente forte des habitants, rien n'est moins sûr.

  • Gérard Filoche vous explique l'ANI, accord national interprofessionnel

    Plutôt que de regarder le journal télévisé ce soir, qui a tendance à répéter les mêmes discours, les mêmes petites phrases, les mêmes annonces catastrophiques, regardez Gérard Filoche ici même. Il y a quelque temps, il était à Argelès sur mer, dans les Pyrénés Orientales. Cette vidéo a été beaucoup moins vue que sa déclaration sur le plateau de LCI, où il s'étranglait en évoquant certaines évasions fiscales... Il est là pourtant très didactique et explique ce qu'est le droit du travail, à des contemporains qui ne savent plus qu'il existe. Pour combien de temps encore ? Il rappelle des principes qui sont tombés dans l'oubli. Dommage. 

    L'ANI est un accord souple mais protecteur ? ce slogan passe mal... Ecoutez-le. Il vous dit pourquoi.

  • Wong Kar Waï au Louxor dès aujourd'hui

    20906_452609938141978_476824468_n.jpgAU LOUXOR, près de chez vous !

     

    Just for fun : 


    Le film du Louxor par Cinema_Louxor

  • 7e COPIL Barbès : l'espace public

    L'actualité a été très fournie ces dernières semaines avec l'inauguration du Louxor et son ouverture au public dans la foulée. Nous avons voulu rester très près de ce sujet pour encourager le maximum de personnes à y aller voir par eux-mêmes, et en conséquence nous avons laissé de côté les résultats du comité de pilotage qui a eu lieu le 11 avril, le 7e de son histoire. Nous allons donc y revenir par petites touches en traitant chacun des sujets qui sont régulièrement passés en revue par le Secrétariat général de l'Hôtel de Ville et les services de la Ville, en présence des trois maires d'arrondissements limitrophes du carrefour. Nous avons commencé par la station de métro (voir notre article du 30 avril), aujourd'hui regardons ce qui s'est dit sur l'espace public.

    Pendant les quinze jours qui ont précédé l'ouverture du Louxor, les services de voirie ont aménagé le trottoir le long de la station de métro côté 10e. Nous avons regretté que la file de stationnement automobiles demeure de ce côté-ci plutôt qu'en face, pour protéger la piste cyclable  nécessitant l'implantation de potelets pour éviter le stationnement sauvage sur le trottoir. Mais il semble que les services de voirie après avoir fait une grande utilisation de ces potelets tout au long des trottoirs de la capitale en réduisent leur consommation. Certes, leur coût n'est pas négligeable. Pourtant, nous faisons nôtre le commentaire de Daniel Vaillant : "Après la folie des potelets, évitons la phobie des potelets !" 

    paris,barbès,copil,voirie,espace-public

    paris,barbès,copil,voirie,espace-public

    Nous avons formulé quelques doutes sur la discipline des automobilistes locaux ou de passage quant au respect de la piste cyclable (voir ci-dessus le stationnement sur piste et trottoir). Nous nous sommes donc donné rendez-vous dans quelques mois : si la piste est régulièrement chevauchée par des voitures qui stationnent, la section de voirie reverra sa copie, en inversant la file de stationnement. On aimerait éviter cette solution qui sera forcément coûteuse aussi. 

    L'espace public, ce n'est pas que la voirie et le stationnement. Particulièrement dans notre quartier où deux jours par semaine, les vendeurs à la sauvette — qu'on ne peut plus appeler des biffins, tant leur nombre a augmenté et les marchandises qu'ils tentent de vendre ne s'apparentent plus vraiment à de la seule récupération — occupent des pans entiers de l'espace dit public : le sous-viaduc après le marché, les trottoirs des rues avoisinantes, en particulier la rue Guy Patin, plus rarement la rue Ambroise-Paré, le boulevard de la chapelle et l'intérieur de la station de métro quand ils sont dérangés par les forces de l'ordre. Le maire du 18e connaît bien le phénomène qui a commencé vers le mail Binet et la porte Montmartre. La création d'un carré aux biffins géré par une association avait laissé quelque espoir de solution mais ce périmètre est régulièrement débordé, lui aussi.

    Le maire du 10e, Rémi Féraud, s'inquiète maintenant de ces débordements sur les marges de son arrondissement, report inévitable du traitement qui en est fait dans la zone de sécurité prioritaire du 18e, où les moyens policiers engagés sont conséquents. Les commissaires qui participaient au comité de pilotage ont décrit la situation sans langue de bois, mais n'ont pas proposé de solutions autres que la gêne et les mesures de dispersion, la saisie régulière des denrées et les contrôles d'identité répétés. Ils ont souligné qu'ils font la différence entre les plus précaires et les trafiquants, car il y a bien des trafics aussi.

    Rémi Féraud a insisté pour que ce quartier ne soit pas laissé à l'abandon, comme une sorte d'angle mort de l'action publique qui serait resté en dehors de la ZSP... Parallèlement, il craint les réactions des habitants, dont l'accès aux immeubles est parfois  rendu impossible par la présence très dense des vendeurs. Ce sont des situations inacceptables, a-t-il martelé. La violence peut apparaître à tout moment, car l'exaspération monte chez les riverains. 

    Autre espace public occupé illégalement, la placette Charbonnière, sur le 18e, qui abrite un rassemblement type "marché aux voleurs", qui va des smart-phones dernière génération aux vêtements sous cellophane d'origine. Les vendeurs ont vite fait de s'éparpiller dès qu'apparaissent les forces de l'ordre. On ne comprend pas toujours les missions des uns et des autres. Sans doute, la police préfère-t-elle remonter les filières que d'arrêter les lampistes. 

    C'est ce que nous avons compris pour le marché des Marlboro devant la station et sur le boulevard Barbès. Grâce aux caméras de vidéo-surveillance et à la présence d'un douanier, la police réussit à repérer ceux qui distribuent les cartouches et "relèvent les compteurs". Des actions qui ne sont pas visibles pour les habitants. Le commissaire Bouard qui coordonne la ZSP a regretté que l'arsenal juridique soit peu efficace alors que ce trafic de cigarettes est assez lucratif. En attendant, chacun vaque à ses occupations assez tranquillement, au moins aux yeux du passant et de l'habitant non informés...

     

  • 7e COPIL Barbès : le commerce

    Poursuivons l'examen des informations transmises lors du comité de pilotage Barbès du 11 avril dernier. (Lire les articles précédents ici et )

    Daniel Vaillant, le maire du 18e arrondissement, a confirmé les échanges fructueux avec le propriétaire de la parcelle située à l'angle des boulevards Barbès et de La Chapelle. Ce vieux monsieur, issu lui-même d'une famille auvergnate qui a prospéré dans les cafés parisiens, s'est engagé à reconstruire l'édifice détruit par un incendie en juin 2011, via l'indemnisation liée au sinistre, et à trouver un aménageur qui proposerait un établissement de qualité. Il semble que ce soit chose faite, et que la brasserie ouvre d'ici à la fin de l'année. Après démolition en début d'année, on peut maintenant observer les nouveaux murs, au moins le premier étage, derrière les palissades. 

    Nous avons lu dans la presse un article signalant la présence d'un café ouvert par les Frères Moussié, les futurs repreneurs à Barbès, qui nous semble de bon augure. A lire ici : Au comptoir du Parisien. (Le Parisien du 28 avril 2013)

    Une nouvelle moins souriante a été également confirmée : les difficultés de Virgin, non seulement sur les Champs Elysées, mais aussi boulevard Barbès. On avait espéré un temps que la fermeture du Virgin Megastore était largement due à la flambée les loyers sur la célèbre avenue (on a lu 6 millions d'euros de loyer par an pour le magasin Virgin). Mais le mal était plus profond, et bientôt une dizaine de magasins de Virgin ont été menacés de fermeture. Le dépôt de bilan a eu lieu début janvier 2013, suivi d'un redressement judiciaire décidé par le Tribunal de commerce de Paris avec une période d'observation de 4 mois, qui arrive à son terme. Des repreneurs se sont proposés, dont Rougier & Plé. Lire l'article du Parisien qui brosse le tableau des onze années de Virgin à Barbès. 

    Nous avons appris que les locaux occupés par Virgin Barbès sont la propriété d'un bailleur social, Paris Habitat, et qu'à ce titre, la ville pourra sans doute intervenir favorablement auprès dudit bailleur si le tribunal accorde du crédit à un repreneur. Daniel Vaillant a déclaré qu'il resterait très vigilant car Barbès n'a pas besoin d'un soldeur supplémentaire... Attendons le 23 mai prochain, date à laquelle le tribunal de commerce doit rendre sa décision après examen des offres. 

    Sur le 10e, le sujet commerce a été également évoqué : de façon moins dramatique mais tellement récurrente que Rémi Féraud a très fermement demandé à la DPP de verbaliser les commerçants dont les étals débordent sur l'espace piétons, dans le haut du boulevard de Magenta. Plusieurs fois, ils ont été avertis de leurs droits à occuper le trottoir et des limites à respecter. Malgré cela, ils contraignent les piétons à se déporter sur les pieds d'arbres, ou sur la piste cyclable. 

    Notre association a regretté que le périmètre de Vital-Quartier suive trop aveuglément les limites de l'arrondissement — en l'occurence du 10e dans le faubourg Poissonnière — laissant tout loisir aux entreprises de vente de vêtements de cérémonies de "coloniser le milieu", à savoir tous les locaux du faubourg situés entre la rue du Delta et la jonction avec Magenta, à l'exception du transporteur au 185 et du coiffeur au 183bis. A contrario, nous nous sommes félicités du rachat de plusieurs murs de boutique dans la rue de Dunkerque, dont ceux de la librairie NordEst. La Sémaest qui pilote ces opérations, s'est dotée d'une filiale foncière en coopération avec la Caisse des dépôts et consignations, qui permettra plus de liberté dans d'éventuelles acquisitions de cet ordre.

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=86275&role=2

    On voit clairement sur la carte ci-dessus le triangle de Vital Quartier
    "Entre les deux gares" situé au sud du bd de La Chapelle.

  • Des bandes audio sur l'ouverture du Louxor

    Grâce à Emile Rabaté qui a été emballé par le Louxor, son inauguration, la place que lui ont offerte les médias toute cette dernière semaine, séduit aussi par l'égyptomanie en rencontrant Jean-Marcel Humbert.... et on le comprend ! Voici donc deux petites bandes son qu'il nous a adressées et qui méritent votre écoute attentive.

    Il était là aussi le premier jour : 

  • Cherchez les oeufs, les cloches, les lapins....

    C'est dimanche. La rédac' a pris sa journée !

    images?q=tbn:ANd9GcR8zNq4M7LNonNkiA22vqgqtaQYC8KMqcwLW6HQrIzPNKd9uZjg

    images?q=tbn:ANd9GcRTgHx-zsBc3hDJBWT5dxM0y5X77nJ6MkGvXxhJqv5QTW6asgVTJQ


    Bon, on ne vous laisse pas tomber complètement : vous avez pensé à avancer vos pendules ?

     

    Dernière minute sur Paris pour les "tweeters":

    Pensez à vous abonner à la page #Foursquare pour suivre les stations ciblées par les cocottes de #RouleMaPoule"

     

     
    : Lundi, des centaines de poules en chocolat seront lâchées dans ! A vous de les retrouver :
  • SCMR : l'information sur FR3 en 2010....

    paris,10e,salle-conso,salle-injection,santé-publique,toxicomanieSur le métier remettons notre ouvrage ! Nous le faisons depuis bientôt 5 ans dans l'association ACTION BARBES, puisque une poignée de personnes du bureau s'intéressait à la question, de près déjà, au moment où nous avons proposé à nos adhérents de focaliser notre assemblée générale de 2010 sur ce problème.

    S'intéresser au problème, ce n'était pas seulement lire les rapports des instituts experts mais aussi participer à des réunions d'information grand public ou à des colloques destinés aux professionnels (médecins ou associations du secteur). De quoi se forger une idée précise et des convictions.

    Habitants du quartier, nous étions forcément sensibles aux problèmes de seringues abandonnées et d'intrusion dans les halls d'immeuble. Sensibles aussi à la présence des distributeurs de seringues gérés par l'association Safe — au point de demander le déplacement de l'un des deux qui sont dans le quartier, pour la tranquillité des riverains de la rue Guy Patin (Voir nos articles sur le sujet dans nos bulletins d'information dans les archives du blog). Sensibles encore à la grande précarité des toxicomanes que nous croisons entre la gare du Nord et la station Barbès.

    Nous acceptons que certains expriment leurs craintes, leurs peurs, et même leur légitime aspiration à vivre dans un quartier sûr. Mais pas qu'ils se cachent derrière des arguments moraux issus d'une autre époque et affirment que puisque la drogue est le mal, exit les toxicomanes, circulez, y a rien à voir ! Et au mieux, chez les plus tolérants, allez vous « shooter » loin de chez moi ! Ca ne marche pas comme cela. La preuve ? Cela fait trente ans que l'état et sa police luttent contre la drogue, les trafics et poursuivent les usagers, or, malgré ces efforts coûteux, il n y a jamais eu autant de consommateurs. Ajoutez y le vieillissement des toxicomanes, la crise économique et les difficultés de certains à survivre, en résumé la précarité, et vous aurez la toxicomanie de rue telle que nous la connaissons autour de la gare du Nord. Elle est fort bien décrite dans ce reportage de France 3 du 24 septembre 2010, visible sur YouTube grâce au lien ci-dessous. Rien n'a vraiment changé depuis lors.

    → la consommation de drogue près de la gare du Nord :

    Comme souvent, ce jour-là, France 3 avait diffusé deux reportages : en soirée, ses reporters avaient décrit la situation dans les rues de notre quartier mais lors de l'édition du midi, ils avaient montré la visite d'élus franciliens à Genève, à la salle de consommation gérée par l'association Première Ligne, appelée Quai 9.

    → visite des élus à Genève http://youtube/ijE53YhGFSc

    (Le reportage commence à la seconde 26... patience et plongeon dans le passé proche !)

    Une quinzaine d'élus franciliens ont visité
    le 17 septembre 2010 le Quai 9 à Genève

    Asso Elus santé publique et territoire – présentation de l'association → http://www.espt.asso.fr

    Quel est l’endroit le plus pertinent pour installer une salle en ville ? Il faut qu’il soit pleinement accessible et là où le deal et la consommation posent problème aux riverains. Si une salle est ouverte à Paris, il faut que ce soit en plein tissu urbain. Dans un premier temps, les habitants y sont opposés, manifestent, signent des pétitions. Mais une fois la salle ouverte, plus personne ne souhaite la fermer. La première réponse est toujours « non », ensuite « peut-être, mais pas chez moi » et, enfin, une fois que la salle est là et qu’elle a fait ses preuves comme objet urbain et outil social, les citadins reconnaissent son importance.

    Nous aurions pu écrire ces quelques lignes tant elles reflètent l'état actuel de la situation et ce que nous pensons. Mais ce n'est pas le cas. C'est un paragraphe tiré du site de Métropolitiques, une revue électronique animée par des enseignants-chercheurs et des praticiens issus de la plupart des disciplines de l’urbain.

    Nous avons cherché et trouvé pour vous sur le net, en téléchargement gratuit, la synthèse du séminaire organisé par l'Association nationale des villes pour le développement et la santé publique "Elus, Santé publique & territoiresTome 2 : JOURNEE DE SYNTHESE. Le document est très complet mais la situation évolue très vite, quand on ne fait rien. Les chiffres seraient sans doute à revoir. 

    images?q=tbn:ANd9GcQX0bGBWNslazVzfc_HDOTBl9CoY2z2H8QHVg5vz1IaiWWu55pEXg
    le Quai 9 à Genève

  • SCMR : Billet d'une présidente un peu choquée par tant d'animosité

     

    scmr,toxicomanie,démocratie-localeLa réunion du 27 mars à la mairie du 10e, réunion publique d'information sur les salles d'injection, a fait l'objet de multiples articles et reportages dans les médias. Rappelons que si les journalistes s'étaient déplacés en si grand nombre ce mercredi-là, c'est bien le fait que la ministre Marisol Touraine avait décidé d'une seule expérimentation en France, ce que nous regrettons en passant. Quelques uns se sont contentés de reprendre la dépêche AFP. D'autres, assez nombreux, ont mis en avant les oppositions laissant croire que la salle était comme un seul homme arc-boutée contre le projet. Certes, on a écrit par ci par là que des riverains favorables avaient pu s'exprimer, mais ce n'est pas ce qui va rester dans les esprits.

    Comme le commentait Rémi Féraud après les débats, faisant preuve de sa détermination : « Si on est déjà à 50-50, c'est bien ! ».

    Rien de surprenant à ce que les opposants à un projet — quel que soit le projet — se mobilisent plus aisément que ses partisans. Nous nous sommes retrouvés parmi les premiers, les opposants donc, à occuper le devant de la salle, et les propos entendus nous ont procuré un vrai malaise. Empêcher l'expression d'autrui, se mettre à crier lorsque le maire ou un participant prenait la parole en faveur du projet... Nous avons entendu des propos inacceptables de la part d'un groupe de personnes qui, de toute évidence, ne souhaitaient pas dialoguer. Attirant ainsi micros et caméras sur eux. Des scènes et des propos qui font vendre du papier ou font grimper l'audimat...

    Mais qu'en retiendra le grand public ? « On n'en veut pas ! »

    Des infos qu'on ne retrouve pas dans les médias

    « Vous êtes nuls ! » « Vous n'êtes pas impartial. » « Quelle prétention ! » « Pourquoi ne pas mettre la salle dans le 16e ? » Voilà un échantillonnage des exclamations entendues notamment lors de l'intervention de Sylvie Wievorka, coordinatrice du projet pour la Ville, lorsqu'elle a dit qu'elle ne doutait pas que les riverains valideraient le projet.

    Mis en place tout récemment, le Comité de pilotage est présidé conjointement par Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire de Paris chargé de la santé, et Myriam El Khomery, également adjointe au maire de Paris, chargée de la sécurité. Il réunit les mairies concernées par le sujet (10e-18e-19e), la Préfecture de police, l'Agence régionale de santé (ARS), la DPP (Direction Prévention et Protection), la DASES (Direction de l'action sociale, de l'enfance et de la santé), les associations Gaïa et Coordination Toxicomanies, la MILDT, Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie.

     Quatre réunions en tout

    Les deux premières ont déjà eu lieu : l'une pour la mise en forme et l'autre pour la présentation du projet par Gaïa.

    Viendront ensuite une réunion avec les acteurs Police/Justice, puis une dernière à laquelle seront conviées les associations de quartier.

    Sylvie Wievorka a aussi évoqué la possibilité d'inviter des responsables de la salle de Luxembourg-ville pour illustrer ce qui se fait ailleurs en Europe. Il serait question d'en ouvrir une seconde à Esch-sur-Alzette, deuxième ville du Luxembourg à une vingtaine de kilomètres de la capitale, proche de la frontière française (voir l'info sur RTL ici). C'était un des souhaits exprimés par Action Barbès lors de l'intervention de sa représentante.

    Nous avons apprécié l'intervention de Myriam El Khomery que nous connaissons bien pour son franc parler : «  Il faut réduire les nuisances en direction des habitants » a-t-elle martelé. Comme les participants, elle a regretté l'absence du commissaire du 10e et du Parquet, mais l'a expliqué aussi, car le cadrage juridique du projet n'étant pas encore finalisé, il leur aurait été difficile, en effet, de donner des réponses au public, notamment sur le périmètre d'intervention des forces de police. 

    « Nous ne voulons pas d'une zone de non droit; nous souhaitons un renforcement des effectifs de police autour de la gare du Nord — Serait-ce le début d'une annonce timide et sous entendue de la future 3e ZSP demandée par le maire de Paris ?  Il faut des policiers avertis et fidélisés sur le site, des personnes qui connaissent le quartier et les commerçants ». Elle a terminé son intervention en rappelant la suppression de 400 policiers pendant la présidence de Nicolas Sarkozy sous les huées de nos voisins opposants. Mais elle ne s'est pas laissée impressionnée et n'a pas hésité à hausser le ton.

    Peut-être aurait-il fallu insister davantage sur le caractère expérimental du projet : 3 ans ! Et conclure par une clause de revoyure avec les habitants, puisque les exemples étrangers ont montré que les premiers à s'opposer à un démantèlement des salles une fois opérationnelles sont les habitants eux-mêmes.