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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Combien de temps encore va-t-on chauffer les rues ?

    On peut lire dans le Affiches Parisiennes, la traduction très laconique de la décision de justice récente (24 janvier) sur les terrasses chauffées suivie de la réaction du Maire de Paris : 

    La Ville de Paris a annoncé qu'elle allait faire appel d'un jugement du Tribunal administratif ayant annulé sa décision d'interdire le chauffage au gaz des terrasses de café.

    Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, avait signé en mai 2011 un arrêté interdisant pour des raisons écologiques ce type de chauffage. Le Comité français du butane et propane (CFBP) a demandé l'annulation de l'arrêté en novembre 2011. Le Tribunal administratif a rendu son jugement le 24 janvier. Selon un communiqué du CFBP, "l'interdiction décidée par la mairie de Paris reposait essentiellement sur des impératifs de développement durable considérant de façon arbitraire qu'un chauffage électrique est sur ce plan meilleur qu'un chauffage au gaz".

    Mais "après examen du dossier et notamment d'une étude de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), le tribunal a considéré ne pas disposer d'élément permettant de justifier un traitement différencié entre les dispositifs de chauffage au gaz et à l'électricité", poursuit le comité.

    Considérer plus respectueux de l'environnement un chauffage des terrasses (qui devraient être ouvertes) à l'énergie électrique plutôt qu'au gaz nous avait paru en 2011 extravagant. On avait bien voulu comprendre que le maire de Paris laissait le temps aux cafetiers de se retourner et d'amortir leurs achats de chaufferettes en tout genre. Cette fois, c'est la justice qui s'en mêle : elle confirme que gaz ou électricité, c'est kifkif, du pareil au même, et qu'en conséquence l'arrêté d'interdiction n'est pas valable. Le tribunal ne fait pas la différence. Il annule purement et simplement la mesure d'interdiction. Il aurait pu faire mieux et conseiller l'utilisation de petites couvertures en laine polaire fabriquée à partir de matériaux de récupération. A nos yeux, la réponse appropriée de la Mairie de Paris, si elle voulait vraiment protéger l'environnement, initier des économies d'énergie, etc, comme elle le clame souvent, ce serait d'interdire tous types de chauffage en terrasse. Point barre. 

  • Pollution parisienne : un seuil est franchi

    Le chiffre qui déclenche l'alarme : 144. 

    144 jours de dépassement du seuil d’alerte d’émissions nocives de particules, en 2012, aux abords du périphérique Ouest, selon les données. C’est le secteur le plus exposé de la capitale ! Suivent les secteurs des Champs-Elysées (78 jours de dépassement), le XIVe arrondissement (77 jours), le boulevard Haussmann (62 jours), le IVe arrondissement (30 jours), et le XVIIIe arrondissement, avec 28 jours « seulement » de dépassement du seuil d’alerte fixé à 50 µg/m³ de particules. Sachant que la limite annuelle européenne est de 35 jours de dépassement, la capitale explose les compteurs européens en matière de pollution quotidienne !
     
     Deux articles parus dans Le Parisien le 14 février illustrent le propos :
    Les médecins qui tirent la sonnette d'alarme estiment à 3000 le nombre des décès supplémentaires dus à la pollution dans les grandes villes de France. Lors de la présentation d'un plan anti-pollution par Bertrand Delanoë, on lisait un chiffre bien plus inquiétant à l'automne dernier sur le site de RFI : 43000 ! On en fait moins de cas que des morts de la route. Pourquoi ? Ce sont des morts discrètes. Espérons que cette alerte ne retombe pas dans l'oubli à la première pluie. En effet, une rapide recherche permet de voir que chaque année, on lit dans la presse les mêmes articles qui pointent les mauvais résultats de la France. Un  exemple : cet article du Figaro de mars 2012 qui déjà était cencé nous alarmer...
    Le médecin généraliste du 9e, interviewé par le Parisien, souligne que la pollution cause certes des maladies respiratoires, asthmes, trachéites, rhinopharyngites, mais elle est sans doute responsable également de l'état de fatigue dont souffrent souvent les Parisiens, le stress, un état général médiocre... Dans ces conditions, rien de plus normal que d'attendre avec impatience le prochain week end prolongé, ou la petite semaine de vacances qui fait tellement de bien ! 
     
    Où sont restées coincées les Zapa à Paris

    Avec cent quatre-vingt trois «Zapa» (Zone d'action prioritaire pour la qualité de l'air), le dispositif est déjà opérationnel dans différentes capitales européennes : Prague, Londres, Stockholm, Milan... Avec des résultats réels mais qui restent limités sur la qualité de l'air : de 1% à 4% d’émissions polluantes en moins, compte tenu de la multitude des sources d'émission en zone urbaine. 

    Il n'empêche que la France reste la mauvaise élève et continue de dépasser les seuils de pollution. Elle n'a toujours pas appliqué la directive européenne sur le sujet et va se voir appliquer des sanctions. Pour les éviter le gouvernement a préparé 38 mesures pour limiter la pollution de l'air (lire le Figaro du 7 février ou Actu-environnement du 7 aussi) , et notamment pour limiter la circulation des véhicules les plus polluants, souvent les plus anciens. Passée l'annonce, on ne sait pas bien si les mesures présentées seront appliquées ou non... 

    Une petite visite sur le site de l'Agence parisienne du climat ? c'est là APC.

  • Sur les pas de Gervaise - suite

    A la suite de notre article sur Gervaise et la Goutte d'Or, un de nos adhérents et fidèle lecteur nous a écrit. Voici son message .... Nous le remercions pour ces pages relatives à la Goutte d'Or qu'il nous a fait connaître.

    « Les quelques lignes que je vous soumets (voir transcription ci-dessous) relatives à la rue de la Charbonnière et aux parages de celle-ci (jusqu'au boulevard de la Chapelle) donnent pourtant à voir une misère et des problèmes sociaux guère différents de l'évocation de Zola. Nous sommes pourtant vers 1910 et les auteurs (Léon et Maurice Bonneff, écrivains "prolétariens", auxquels je suis apparenté) enquêtent sur les ravages de l'acoolisme, y compris ce que nous appellerions l'"alcoolisme mondain". Ils dénoncent en particulier les cabaretiers, "mastroquets" et autres débiteurs de boissons, qui assujettissent leur clientèle ouvrière par l'alccol et la dette (ces enquêtes très détaillées ont paru sous le titre "Marchands de folie", Ed. Marcel Rivière & Cie, Paris, 1913, 186 p.).

    Les frères Bonneff (tous deux "morts au champ d'honneur", en 1914) sont les auteurs de nombreux articles journalistiques (dans La Depêche du Midi, l'Humanité de Jaurès, etc.) et d'enquêtes sur la classe ouvrière et les "métiers qui tuent", parues en volumes; également de romans et piécettes de théâtre. »

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    L'arrière-Boutique

    La rue de la Charbonnière commence boulevard de la Chapelle et se termine rue de la Goutte d'Or. La première partie, du n°1 au n°17 et du n°2 au 20, n'offre rien de remarquable. Mais dans la seconde section, le passant constate avec surprise que la grande majorité des maisons, pour ne pas dire toutes, sont occupées par des débits et des hôtels.

    Derrière les vitres, devant les comptoirs, des filles postées qui cognent au carreau pour appeler les passants. Jadis, les trottoirs étaient infestés par les malheureuses : une plainte des habitants eut pour effet de leur interdire le stationnement sur la voie publique. Alors les cafés les recueillirent et les arrières-boutiques servirent d'alcôves. Dans ce quartier populeux, à proximité des grandes voies qui mènent à Clignancourt, à la Villette, au faubourg Saint-Denis, aux deux gares, les louches débits attirent les jeunes ouvriers. Ils trinquent avec les filles, et, de même que le mastroquet des Halles, ne loge sa clientèle que si elle absorbe au préalable absinthe et cognac, le cabaretier proxénète n'abrite les amours des passants que s'ils payent une contribution en petits verres. Jour et nuit, la maison distribue l'alcool et les plaisirs frelatés.

    Le soir, la rue de la Charbonnière, qui dans Paris n'a pas sa pareille, devient le rendez-vous des malandrins. A la lueur d'une lampe à pétrole qui fume dans l'estaminet, on aperçoit les filles et leurs protecteurs. Le samedi les bals-musettes reçoivent leurs habitués. Et c'est là que parfois la police opère des arrestations. Il n'est point rare qu'au milieu d'une danse la salle soit envahie par les inspecteurs, qui imposent silence aux musiciens de l'orchestre, enjoignent aux assistants de lever les mains ­– ceci pour échapper aux agressions de la bande – et appréhendent les hommes dont ils ont le signalement. Dans ce quartier où le commerce des vins prédomine, ce ne sont point seulement les marchands de charbon, les hôteliers, les épiciers, les buralistes, qui vendent l'alcool en importante quantité, mais aussi les maîtres de lavoir, qui tiennent cantine. Ils ont la clientèle des ménagères, blanchisseuses et repasseuses qui choquent le petit verre d'alcool avec les couleurs de lessive. Le bon marché du produit : deux ou trois sous le verre d'eau-de-vie, favorise la consommation. Rues de la Goutte-d'Or, de Chartres, boulevard de la Chapelle, les estaminets ne sont pas rares qui ressemblent à ceux de la rue de la Charbonnière. Un loueur de voitures tient un débit pour les marchandes des quatre saisons. Le matin, quand elles viennent chercher leur véhicule, le soir, quand elles le remisent, elles peuvent déguster les apétitifs dans la maison. Et tous les comptes se règlent sur le zinc, devant des consommations variées.


    Dans le fac simile édité en 1978 par Hachette du Guide Parisien d'Adolphe Joanne (édition 1863), on peut lire la description un brin méprisante ci-après :

    Marchands de vin - Liquoristes

    Nous n'avons rien à dire des marchands de vin, sinon que leurs établissements ne sont guère fréquentés que par les ouvriers, les commissionnaires et les cochers. On comptait avant l'annexion (1860 ndlr), plus de 4000 cabaretiers et marchands de vin au détail; ce nombre c'est certainement accru dans une très forte proportion depuis l'agrandissement de Paris.

    Les liquoristes chez lesquels il n'est pas de très-bon goût d'entrer, vendent au détail des fruits à l'eau de vie, des liqueurs, de l'eau de vie, du rhum, de l'absinthe, etc. La principale maison de ce genre est celle de la Mère Moreaux, place de l'Ecole, 4.


  • Un nouveau revêtement anti-bruit


    paris,neige,Paris sous une neige de plusieurs centimètres, voilà bien longtemps qu'on n'avait pas connu cela. Pour ceux qui n'ont pas lapossibilité de prendre quelques jours de vacances à la montagne, c'est le moment d'en profiter. La neige craque sous les pieds et c'est bien agréable. Et surtout, les voitures, peu nombreuses, roulent très lentement. Neige et vitesse atténuent considérablement le bruit. Paris en "zone blanche" deviendrait vraiment plus calme.

     

    paris,neige,


  • Orchestre d'Harmonie du Chemin de Fer du Nord ce soir

    C'est dans la salle des fêtes de la mairie du 10e qu'aura lieu cette année le concert annuel de l'harmonie du Chemin de Fer du Nord.

     

    Samedi 26 janvier à 16h30 


    Salle des fêtes de la mairie du 10e 


    72, rue du Faubourg Saint Martin

    Au programme :

    • Slavia, Jan Van der Roost
    • Sur un Marché Persan, Albert W. Ketelbey
    • Apocalyps II, Piet Swerts
    • Carpe Diem, Jean-Philippe Vanbeselaere
    • Libertango, Astor Piazzola
    • Le Chemin de Fer du Nord, Stéphane Loridan

    harmonie.jpeg

     

  • Vano à terre

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    Cette fois, l'affaire semble pliée ! L'enseigne est à terre, appuyée à la benne censée se remplir des restes des magasins Vano détruits par un incendie en juin 2011.

    VANO -- NOVA ? Place aux jeunes et à la musique... ? N'anticipons pas trop.

    Merci à Xavier qui nous a adressé cette photo. 

    Le Figaro s'est intéressé également au sort de cette parcelle tout récemment. Voir l'article du ici

  • Concert ce soir rue Pierre l'Ermite : musique indienne

    De nouveau, de la musique près de chez vous, dans un cadre très agréable, au coeur de la Goutte d'Or, ce soir à 18h, chez Alban Caussé, 3,rue Pierre-l'Ermite.

    Annoncez-vous au 06 60 87 75 46 car si l'entrée est libre, elle reste dans la limite des places disponibles. Participation libre au profit de l'association ActionsTiersMonde. 

    paris,barbès,goutte-d-or,concert,musique-indienne,Kawa

    Pour débuter l'année, Alban Caussé propose un voyage au cœur de l'Inde et de sa musique avec les "frères Kawa" qui sont de passage à Paris. Originaires de l'Inde du nord (Jaipur), ils nous offrent une soirée exceptionnelle de Tablas et de Sarangui, instruments traditionnels. Issus d'une famille de musiciens depuis plusieurs générations, ils perpétuent la tradition de cette musique séculaire et de ses codes. C'est une occasion rare d'approcher cette musique et ses interprètes. Alban espère que vous serez plus que jamais curieux et nombreux à cette occasion.
    Cliquez ici pour une biographie plus complète des musiciens.
  • Déjà des tags....

    La semaine dernière, nous vous annoncions avec force photos la redécouverte de l'escalier de la rue d'Alsace, dont les pierres et les balustres, rénovées ou changées, lui redonnaient un certain lustre. 

    Un de nos lecteurs nous a fait parvenir une photo où se voit clairement un tag, tout neuf...

    paris,escalier, rue-d-alsace,rénovation,tags

    Certes, l'escalier en verra d'autres, mais on aurait aimé que les efforts consentis par le budget de la Ville inspirent un tout petit peu de respect.... Raté.

  • Vide grenier Montholon, dernier jour pour s'inscrire

    Le vide grenier aura lieu le 

     

    dimanche 16 septembre 2012 de 10h à 18h

    Autour du square Montholon

     

    L’organisation de cet évènement est une initiative du Conseil de Quartier, en partenariat avec la section locale de la Croix-Rouge française et la Mairie du 9e. Pour y participer il faut s'inscrire, car l’autorisation de déballer est réservée uniquement aux particuliers du 9e. Les inscriptions se font auprès de la Croix-Rouge - 32, rue de Maubeuge Paris 9e, et la dernière chance d'obtenir un emplacement est aujourd'hui entre 14h30 et 16h30. Ensuite il sera trop tard. 

    Si le beau temps est de la partie, l'événement attire beaucoup de monde. L'an passé avait été une vraie réussite. Merci aux membres de collectif d'animation du conseil de quartier Trudaine-Rochechouart de s'investir dans cette organisation.

    document?id=16144&id_attribute=111

  • Une réunion sur l'aménagement de la place de La Chapelle bientôt

    Enfin !

    On nous annonce une réunion publique de présentation des travaux place de La Chapelle pour le mardi 25 septembre à 19 heures, à l'école primaire, 58 rue Philippe de Girard.

    Nous n'avons pas l'habitude d'annoncer avec une telle anticipation les réunions que nous propose Dominique Lamy, adjoint au maire chargé des transports et des déplacements du 18ème... Mais cette fois, il nous faut montrer autant d'enthousiasme pour ce projet que nous avons fait preuve de patience dans la dernière décennie. Toutes les observations, les nôtres et celles des conseils de quartiers limitrophes, tant du 18e que du 10e, convergeaient vers un réaménagement de l'axe entrant par la porte de La Chapelle, puis de la rue Marx-Dormoy, et enfin de la place. Les flux en question échouent sur la place de La Chapelle avec l'obligation de s'écouler soit à l'ouest vers Barbès, soit à l'Est vers Stalingrad, sans oublier un bon nombre d'automobilistes qui empruntent la rue Philipe de Girard, au grand dam des riverains de cette zone dite verte du 10e.

    Que dit l'annonce ;

    Objetctifs :

    Rendre plus confortable et sécurisé le cheminement des piétons par :

    • - élargissement des trottoirs des deux côtés du barreau Nord de la place.
    • - la création d'une zone piétonne accessible aux engins de pompiers sur le barreau Est de la place
    • - la mise en place d'une double piste cyclable autour de la place et de la rue Pajol dans le cadre de la création d'itinéraire cyclable entre le boulevard de La Chapelle et le rond point de La Chapelle.

    Pas plus ???

    document?id=12379&id_attribute=111Ce ne serait qu'un début alors ? Entre les aménagements pour l'arrivée du tram à la Porte de La Chapelle et ceux de la place que l'on va nous présenter le 25 septembre, il doit se passer quelque chose, non ? Toutes nos demandes en ce sens (avec l'espoir qu'une régularisation des flux par-là allégerait les encombrements entre La Chapelle et Barbès...) au fil du temps ont été rejetées avec l'argument imparable : la préfecture de police s'y oppose. 

    Or, il est venu à nos oreilles que poussée par le lobby des taxis, la PP aurait revu sa position sur cet axe entrant. Pour la préfecture il semble que l'axe sortant soit tout aussi important : ce sont les liaisons automobiles vers le nord, et notamment vers l'aéroport Charles-de-Gaulle, qui sont en jeu.

    Donc, une question pour la mairie du 18e et peut-être aussi directement au nouvel adjoint de Bertrand Delanöe chargé des transports et de l'espace public, Julien Bargeton : quand réunissez-vous les acteurs locaux pour entamer une réflexion sur le réaménagement de la rue de La Chapelle et de la rue Marx-Dormoy ?

  • Encombrants, volumineux et laids, à l'abandon sur nos trottoirs

    paris,propreté,enlèvement,dépôts-sauvages,encombrantsNous ne nous lasserons pas de répéter qu'il est possible et simple de signaler un dépôt d'encombrants au pied de votre immeuble. Le service de la Propreté de Paris le fera enlever dans les meilleurs délais. Encore faut-il faire la démarche...

    Comment procéder ?

     Enlèvement des encombrants :

    Service en ligne

     

    Ce service est réservé aux particuliers Parisiens

    Nous vous rappelons que vous pouvez également déposer gratuitement vos produits dangereux et encombrants dans l'une des six déchetteries parisiennes.

    Liste des déchetteries

    Nous avons la chance de disposer d’une déchetterie à proximité, près de la place de la Chapelle, sous le métro aérien. 

    Plus d'infos sur dechets.paris.fr  

    N'hésitez pas à signaler un dépôt, même si vous n'en êtes pas l'auteur.



  • Les horodateurs acceptent de plus en plus la carte bancaire

    Comme vous, peut-être, nous avons lu un article du Parisien, paru en juillet, sur l'arrivée de nouveaux horodateurs dans Paris, et notamment dans nos 9e et 10e arrondissements. Bernard Gaudillère, interrogé par le journaliste du Parisien, est adjoint au maire de Paris chargé du lourd dossier des finances de la Ville, mais aussi élu du 10e. Très aimablement il a répondu à nos quelques questions sur le sujet qui visaient essentiellement à avoir son avis sur l'avancement de la mise en service des nouveaux équipements, et sur la réalité de ce gisement intéressant de ressources pour la Ville. 

    Sur l'implantation des horodateurs, il nous écrit ceci :

    viewmultimediadocument?multimediadocument-id=115514&role=2


    La municipalité parisienne souhaite étendre l’installation des horodateurs permettant un règlement par carte bancaire, au vu des résultats de l’expérimentation. Les résultats sont en effet très positifs. En  matière de recettes pour la collectivité parisienne, vous y faites référence. Mais aussi en terme de satisfaction des Parisiens, pour lesquels la démarche de paiement du stationnement est grandement simplifiée. Je souligne au passage que si la Ville encaisse bien les redevances, en revanche le produit des amendes ne lui revient qu’en partie (25 %), le reste allant à la Région (25 %) et au STIF (50 %).

    C'est un fait que nous avions souligné plusieurs fois ici même, à tous ceux notamment, qui tentaient le coup. Passera la contractuelle ou ne passera pas ??? Longtemps nous avons cru que le produit des amendes allait tout bonnement au budget de l'état - quelle ligne, mystère ? - qui l'affectait à sa guise. Ce point est éclairci. Et sur les autoroutes ? Les "chers" radars génèrent des revenus non négligeables, une fois assumés leur coût et leur entretien... à qui vont les sommes ainsi collectées ? 

    Revenons à nos horodateurs nouvelle génération dans les 9e et 10e arrondissements

    Pour répondre précisément à votre question, la première tranche d’équipements (2.000 horodateurs pour tout Paris) est terminée dans les 9e et 1Oe arrondissements, soit, aujourd’hui, environ 100 horodateurs équipés d’un paiement par carte bancaire. Cette première tranche, dans chacun des 2 arrondissements concernés, correspond à un taux d’équipement de 50% des horodateurs.

    Un sur deux accepte donc une carte bancaire pour l'instant. 

    La généralisation doit être achevée à la fin du 1er semestre 2013, et, s’agissant des 9e et 10e arrondissements, d’ici la fin du mois d’avril  2013.

    Et du point de vue des ressources, cette manne dont parlait le journaliste du Parisien... Faut-il être à ce point optimiste ? 

    Quant aux chiffres que vous évoquez, tirés de l’article du Parisien du 10 juillet dernier, à savoir une augmentation de 47 à 63 millions d’euros, il s’agit des recettes effectivement encaissées en 2010 d’une part, en 2011 d’autre part. J’appelle cependant votre attention sur le fait que cette progression ne peut pas être exclusivement reliée à ces nouveaux horodateurs. La hausse de l’amende  pour un stationnement hors les règles à l’été 2011 – elle est passée de 11 à 17 € - a également eu un effet sur les comportements, en incitant  les automobilistes à payer leur stationnement.

    Dans ces conditions, je vous confirme qu’il est encore prématuré d’avancer un montant précis s’agissant des recettes que nous encaisserons effectivement en 2012. Nous prévoyons effectivement une nouvelle augmentation par rapport à 2011, mais sans doute beaucoup moins importante que l’augmentation constatée entre 2010 et 2011.

    Bien. Il va falloir s'attaquer maintenant aux inciviltés. Il y a là matière à faire entrer dans les caisses municipales quelques deniers supplémentaires...  

    ( Voyez ausssi l'article posté dans le blog de nos amis du 12e, Bel Air Sud, tout récemment : cliquez ici )