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Rechercher : charte silence on fête

  • Conseils de quartier suite

    • 13 membres désignés par le Conseil d’arrondissement ;
    • 13 habitants (10 tirés au sort sur liste électorale + 3 sur liste d’étrangers non communautaires) ;
    • 13 représentants de la vie associative, culturelle, économique et sociale proposés par le Maire après concertation.

    Pour sa composition, le Conseil de quartier cherche à maintenir la parité hommes/femme et une représentation équitable de la population dans sa diversité.

    Le Conseil se réunit au moins trois fois par an en public et son bureau est composé d’un Président et d’un Secrétaire.

    Ses missions sont assez vastes allant des projets concernant le quartier jusqu’à l’élaboration du budget de l’arrondissement voire de la Ville.

    Le 20e a donc opté pour une structure des 7 Conseils sassez formelle de 39 membres qui sont renouvelés en milieu de mandature.

    Dans le 10e

    La création des Conseils de quartier dans le 10e est plus récente puisqu’elle date de 2001. Cet arrondissement compte 6 Conseils qui sont à l’image de ce qui se passe dans notre 9e, c’est à dire ouverts à tout le monde (« dans le respect des valeurs de la République et de la Déclaration des Droits de l’Homme » est-il précisé). Ces Conseils sont animés par une équipe ayant un mandat de deux ans. Cette équipe de 12 personnes élues par le Conseil, de 6 personnes représentatives de la vie du quartier et désignées par le Maire sur proposition des 12 précédentes et de 2 ou 3 élus – soit au total une vingtaine de personnes – a pour mission de coordonner les travaux du Conseil de quartier pour renforcer le lien social, veiller à ce que les sujets concernant les quartiers soient à l’ordre du jour des Conseils d’arrondissement, poser des questions à ce même Conseil d’arrondissement, etc. … L’évaluation de la démarche fait l’objet d’un forum annuel.

    A l’inverse du 20e, nous sommes donc là en présence d’une structure plus ouverte, moins formelle, sans doute beaucoup plus proche de ce que nous vivons dans le 9e.

    Les résultats

    Bien sûr, il n’est pas question ici de décerner les bons et les mauvais points. L’internaute intéressé pourra se faire une idée par lui-même en consultant les sites ou blogs dédiés (voir liste en fin d’article).

    Il n’est pas douteux que la structure assez formelle, donc rigide, du 20e obtient d’assez bons résultats. Il suffit de considérer la place allouée aux Conseils de quartier sur le site web institutionnel de la Maire du 20e pour apprécier leur place mais aussi les actions engagées par les 7 structures. Sans compter que nombre de ces Conseils de quartier ont leur propre site. Avoir un site web n’est pas une fin en soi mais reste sans doute le signe d’une réelle vitalité. La nature des projets est aussi signe d’une assez grande maturité des Conseils.

    Les résultats obtenus par les Conseils du 10e ne sont néanmoins pas négligeables. Il n’est pas douteux que la concertation a été utile dans nombre de projets de réaménagements (Magenta par exemple) et que les commissions mises en place par les Conseils ont participé à l’élaboration de projets clé comme le Plan Local  d’Urbanisme ou celui des Déplacements.

    Les questions communes

    Quelque soit la forme prise par les Conseils de quartier, la question récurrente qui les relie est la suivante : comment faire participer les citoyens – en clair comment les motiver ? La réponse passe par une certaine efficacité des Conseils de quartier, c'est-à-dire par leur capacité à traiter efficacement un certain nombre de problèmes. Cela passe aussi par l’écoute que les élus leur apportent, leur indépendance par rapport à ces derniers, en tenant compte de la sociologie de l’arrondissement.

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    Ce sont tous ces aspects qui devront être abordés au cours de la réunion du 18. Amina Bécheur, élue en mars et en charge de la Démocratie locale, nous en parlera lors de l’entretien qu’elle nous accorde en ce vendredi 13 et dont nous vous parlerons lundi – à suivre.

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    Sites institutionnels :

    Marie du 20e

    Les 7 Conseils de quartier du 20e

    Mairie du 10e

    Les Conseils de quartier du 10e

    Sites non institutionnels :

    Quartier Gambetta - 20e

    Conseils de quartier -  10e

     

    Revue de presse :

    Le Parisien  - 3 juin 2008

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     le Parisien - 11 juin 2008

     

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    Dans la perspective de la réunion plénière des Conseils de quartier de notre arrondissement qui se tiendra le mercredi 18 juin à 19h salle Rossini en Mairie, 6 rue Drouot, il nous parait intéressant de se pencher sur ce que font les autres arrondissements. Il se trouve que les Conseils de quartier du 20e - que l’on peut considérer un peu comme pionniers en la matière -  et ceux du 10e voisin - qui ont obtenu quelques bons résultats ces dernières années -  nous ont permis d’assister à une réunion commune d’informations et d’échanges ces derniers jours.

    Dans le 20e

    Pour le 20e, les Conseils de quartier relèvent d’une histoire assez ancienne puisque les premières ébauches de cette structure datent de l’ère Chirac/Bariani (Maire du 20e de 1983 à 1995). Ils servaient alors de lieux d’expression à la population opposée à la politique municipale. Il faut donc d’emblée noter qu’il y a une espèce de culture du Conseil de quartier.

    Aujourd’hui le 20e a 7 Conseils de  quartier créés en 1995 et gérés par une charte qui date de 2001. Le Maire de l’arrondissement en est Président de droit mais un Président est désigné parmi les élus. En sont également membres de droit l’adjoint au Maire en charge de la Démocratie locale, et un conseiller d’arrondissement.

    La composition des Conseils est donc la suivante :

  • Qu'avons-nous appris sur le futur règlement des terrasses et étalages ?

    La refonte du nouveau règlement parisien sur les terrasses et étalages, annoncée depuis de nombreux mois, et qui a fait l’objet de débats publics entre habitants et professionnels à travers les arrondissements, arrive maintenant peu à peu à son terme.

    La dernière réunion sur ce sujet dans notre quartier a eu lieu à la mairie du 18e, lundi 10 janvier  et Action Barbès était présente, fidèle au poste. Nous y avons retrouvé et salué des associations attentives à la question aussi, bien connues des autorités municipales et de nous. Dans ce type d'assemblée, tout le monde se connaît et se reconnaît, associatifs, élus et services.

    Le maire, Daniel Vaillant, a immédiatement cherché à désamorcer toute polémique qui aurait pu opposer commerçants et riverains. On avait compris que les relations s'étaient tendues entre les deux, depuis l'interdiction de fumer dans les lieux fermés, bars, restaurants notamment, jetant sur les trottoirs nombre de fumeurs et créant ainsi des brouhahas particulièrement dérangeant la nuit. Le bruit est d'un des aspects, l'emprise croissante des terrasses sur l'espace public étant l'autre.

    La presse s’est fait l’écho des avis des uns et des autres tout au long de l’année et également des États généraux de la nuit qui ont eu lieu en novembre et qu’il faut bien rattacher à la problématique globale du partage de l’espace public. Ce blog aussi.

    Qu'avons-nous appris cette fois dans le 18e ? De la bouche même du maire, que la consultation a permis d’y voir plus clair et que le projet, vingt ans après le règlement de 1990, devait tenir compte des besoins de Paris. Les terrasses appartiendraient à l’imaginaire de Paris… Rien de nouveau ? Non, certes. Le maire a encore dit avec force que des amendements avaient été retenus, que le projet n’était pas figé et qu’il pouvait encore évolué, que sa mouture finale devrait pouvoir éviter les conflits et être commun aux vingt arrondissements. En résumé : oui,  aux commerces parce qu’ils font vivre Paris et dans certaines rues on aimerait en voir davantage, mais non aux commerçants qui ne respectent pas les règles, car ceux-là aussi existent et le nouveau règlement devrait donner les moyens de les rappeler à l’ordre.

    Comment ?  C’est le nœud du problème. La Ville fait le règlement mais a peu de moyens pour le faire respecter. On ne revient pas sur les effectifs de la CAPP… En parallèle, il y a les forces de police, qui ne se penchent pas trop sur le problème et ont d’autres chats à fouetter, souvent.

    Ce qui nous a semblé aller dans le bon sens : Félix Beppo, adjoint du 18e chargé de l’espace public, a ouvert une porte prometteuse. Il propose de se donner un délai de réflexion avant de reconduire une autorisation de terrasse, délai qui permettrait de faire un bilan sur l’attitude du commerçant bénéficiaire de l’autorisation. Il a joué le jeu, il conserve son autorisation, sinon…. on revoit l’accord. Il demande également des délais de réaction de la Direction de l’urbanisme beaucoup plus courts. Tout le monde approuve… Il se positionne radicalement contre le chauffage des terrasses. Ambiguïté cependant dans l’intervention suivante de la DU qui annonce un délai de 2 ans pour que les chauffages soient mis en conformité. Ce qui veut dire ? Qu’on interdirait le chauffage au gaz, jugé dangereux, au profit du chauffage électrique. NON, c’est le chauffage des terrasses qu’il faut interdire, c’est un non sens vis-à-vis de l’environnement ! Admettons qu’on permette leur fonctionnement jusqu'à la fin de l’année 2011 pour amortir les investissements faits, mais en fixant une date limite d’utilisation officielle et irrévocable. Nous signalons un petit café restaurant de quartier, angle Maubeuge-Belzunce (9e) qui dispose des plaids en polaire sur le dossier de ses chaises en terrasse ! Bon point pour eux.

    2010 10 22 rue de Rochechouart 38 espace trottoir terrasse web.JPGNous avons noté en vrac : la mairie du 18e maintient son rejet énergique des terrasses sur les trottoirs dont la largeur est inférieure à 1,60 m. Notons que si la terrasse est interdite au-dessous de 60 cm, l’étalage lui peut être plus étroit (40 cm par exemple). La végétalisation de l’espace public n’est pas taxable, mais elle doit toutefois être autorisée (bacs à plantes devant les devantures pour empêcher le stationnement des deux-roues…). Des riverains ont fait remarquer que la charte pour les enseignes est tombée dans les oubliettes, alors que certains quartiers souffrent d’une « esthétique » intolérable. Pourquoi ne pas profiter de ce règlement pour y inclure ce souci ?

    Vers la fin de la réunion, des participants ont souhaité connaître les tarifs du m² de terrasse autorisée… C’est complexe, il y a des zones, des types de terrasses différentes (fermées, ouvertes, contre terrasses), sur le tiers du trottoir, au-delà du tiers, etc., sachez toutefois que le tarif bas démarre à 16,13 euros le m² par an et culmine à 357 euros/m²/an sur les contre-terrasses des Champs Élysées. Le gros des tarifs varie plutôt dans la tranche des 20-40 euros/m²/an. Très avantageux comparés aux prix des mètres carrés construits, boutique ou appartement… On comprend que la possible extension des tables sur l’espace public ait attiré des entrepreneurs pas forcément amoureux des zincs parisiens, mais plutôt du tiroir caisse. Restons conscients aussi que dans les quartiers branchés, les propriétaires des bars-restaurants sont rarement aux manettes du percolateur… Ceux-là sont des investisseurs, qui ne viennent pas débattre en mairie. Certains professionnels que nous avons entendus le 20 janvier, étaient des gérants, qui se démènent comme ils peuvent entre prix de la conso au public, respect du règlement, masse salariale, taxes diverses, pour sortir une marge qui satisfasse le propriétaire. On est parfois loin du troquet de quartier et du patron de bar à la Simenon.

  • Réaménagement des Grands Boulevards : 1ère réunion de concertation

    Nous avons annoncé cette première réunion de concertation  ici même (voir article du 29 mars) et en délégation, Action Barbès, s’est rendu sur place. La Ville a choisi le Gymnase Jean Verdier, situé dans le 10e arrondissement, non loin  de la place de la République, pour accueillir les quelques 200 personnes, riverains, commerçants, représentants d'associations, venus entendre les urbanistes parisiens.

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    Les services de la ville avaient préparé une présentation (en ligne prochainement sur le site de la mairie du 10e) avec de nombreuses photos pour illustrer le projet, dont on nous dit bien qu’il n’est qu’au stade de la proposition, puisque la concertation ne fait que commencer, et que, Annick Lepetit le dit elle-même, les habitants et les usagers des quartiers longeant les Grands Boulevards, sont les meilleurs experts.

    Pour répondre aux questions et remarques du public, les maires des 2, 3, 9, 10  arrondissements et Annick Lepetit, adjointe au maire de Paris chargée de la voirie et des transports. Concernés par ce vaste projet de mise à double sens de cinq  boulevards – Saint-Martin, Saint-Denis, Bonne Nouvelle, Poissonnière, Montmartre -, la Préfecture de police et la RATP, l’agence de développement de Paris, avaient également  leur représentant.

    Quelques chiffres et spécificités

    C’est un axe de 1700 mètres du carrefour Richelieu- Drouot à la place de la République ;
    Des boulevards de largeur variable : Saint-Martin 12,50 à 17 m, Saint-Denis 14 à 15 m, Bonne Nouvelle 16 à 17 m, Poissonnière 15,50 à 17 m, et Montmartre 15 m, source de problèmes évidents ;
    Bordés par des zones 30 et de nombreux équipements culturels ;
    Les traversées piétonnes varient de 12,50 à 17m selon les endroits.
    On relève la présence de 3 lignes de bus (20-39-48) et de 5 stations de métro.
    Pour le stationnement, il faut tenir compte des 7 stations de taxis.
    De 119 places de stationnement VL (véhicules légers) dont 17 aires de livraisons et de 23 mètres linéaires de stationnement pour les deux-roues.
    Les débits moyens de circulation automobile aux heures de pointe varient le matin de 1100 véhicules/h à 1800 le soir.
    C’est un axe accidentogène en raison de la vitesse excessive et des fréquents changements de file et cela pour plus de 50% des accidents mettant en cause des deux- roues motorisés. Une vraie autoroute urbaine...

    Qu'est ce qui devrait changer? Que dit le projet ?

    Dans le sens Est-Ouest, soit de République vers Opéra, le projet propose un couloir de bus ouvert aux vélos de 3,50 m et 2 files de circulation automobile.

    Dans le sens contraire, Ouest-Est, il propose une file de stationnement, sur la rive Sud, une bande cyclable de 1,50 m bordée d’un zèbrage peint au sol de 70 cm et une seule voie de circulation, dont on comprend qu’elle a pour but de soulager l’axe Quatre-septembre- Réaumur.

    Par ailleurs, seront créés 22 refuges au centre de la chaussée pour les piétons (comme sur le boulevard de Magenta), des stationnements en lincoln sur certains tronçons et un traitement spécifique en entrée et sortie des quartiers en zone 30 km/h, enfin des itinéraires cyclables sécurisés. A cette question des pistes cyclables, certains ne voient pas d’un bon œil le passage de la piste cyclable par la rue René Boulanger, car cette solution, voire ce détour, cassera la continuité de la piste ou, au moins, sa lisibilité. Il semble pourtant difficile de faire autrement étant donné l’étroitesse de la chaussée du boulevard Saint-Martin, très encaissé à cet endroit.

    « On fera aussi le ménage dans le mobilier urbain » affirme la Direction de la Voirie et des Dépalcements.

    Notons que les pieds d'arbres seront traités en stabilisé avec grilles ! Ce que nous demandions dès le début des plantations sur le boulevard de Magenta, Rémi Féraud ayant lui même reconnu l'échec de ces plantations lors de la réunion du comité de pilotage du 17 mars dernier, à l’Hôtel de Ville.

    La concertation continuera avec les différents partenaires de la ville concernés, les associations et les conseils de quartier jusqu'en juillet de cette année. Puis mi 2012, on passera aux études et aux marchés publics avec un début des travaux prévu pour l’été 2012 et la livraison au printemps 2013 en même temps que la place de la République.

    Un projet plutôt bien accueilli

    Les associations de commerçants et de salles de spectacles approuvent le principe du réaménagement mais insistent sur la nécessité de bien écouter les riverains;

    Des inquiétudes nombreuses se manifestent sur la question des reports de circulation dans les rues limitrophes, voire même sur les artères qui ne sont pas dans la toute proximité… comme la rue de Paradis. La DVD déclare que des études sont faites pour anticiper tous les problèmes de report.

    D’autres craignent pour les cyclistes dans l'axe O/E et dénoncent le manque de continuité du cheminement de l’axe E/O. Des interventions posent la question des étalages et terrasses : les commerçants devront respecter le nouveau règlement de la Ville (l'association Droits du piéton insiste pour que les maires d'arrondissement soient très précis dans l'élaboration des Chartes, sensées être plus efficaces sur le respect du règlement). D’autres enfin s’inquiètent de la suppression prévue des potelets qui risque d'entrainer un stationnement anarchique sur les trottoirs.

     Et des propositions

    Jacques Boutault, maire du 2e, demande qu'on permute la file de stationnement avec la bande cyclable pour les vélos, les cyclistes seront mieux protégés (ordre existant sur le bd de La Chapelle près des Bouffes du Nord). Il souhaite, comme la RATP, qu’on crée un couloir de bus en continu, ce qui n'est pas le cas dans le projet actuel. Il préconise aussi d’implanter de nouvelles stations Vélib et des parkings vélos, qui sont les moyens de transport citadins à favoriser. Et quid des autocars de tourisme nombreux sur cet axe ?

    Jacques Bravo quant à lui a déclaré qu’il serait vigilant pour les tourne à gauche et pour que soit préservée la tranquillité du quartier vert du Faubourg Montmartre. Il demande également un calendrier précis des tranches de travaux.

    annick-aide-inauguration-sociale-enfance-4.jpgAnnick Lepetit le répète, il n'y aura pas d'expérimentation. « Cela ne sert à rien de mettre des barrières partout pendant six mois…. Et il ne s'agit pas seulement d'un réaménagement de la circulation mais bien d'un aménagement urbain. »

    Si nous partageons son point de vue, nous ne sommes pas d'accord avec elle lorsqu'elle affirme que la piste cyclable, seulement matérialisée par une bande zébrée au sol, sera respectée par les automobilistes qui en ont désormais l'habitude. Les utilisateurs de vélos le savent bien : elle sera empruntée par les deux-roues motorisés au premier encombrement et occupée par les automobilistes en mal de stationnement.  Nous votons pour la solution préconisée par Jacques Boutault et l’inversion de l’ordre des files sur la rive sud du boulevard. La protection des cyclistes est indispensable. De plus, nous savons que les verbalisations sont trop rares et donc pas dissuasives.

    Affaire à suivre dans les arrondissements. Dans le 10e, une prochaine réunion devrait se tenir en mai d'après Elise Fagjeles élue du 10e chargée des déplacements.

     

  • Projet Paris Nord Est Elargi : Promenade Urbaine et gares en sont !

    Salle comble à  la mairie du 18e le 2 février. On pouvait s'y attendre au vu du projet présenté. Mais, plus surprenant, des élus venus d'arrondissements et de communes limitrophes à la même tribune. Pour Action Barbès qui a toujours souhaité que les élus des 9-10-18 (et maintenant 19 dans le cadre de la Promenade urbaine) s'associent pour avancer dans notre quartier, une certaine satisfaction.

    En présence de Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris chargé de l'urbanisme, c'est François Leclercq, architecte urbaniste qui a présenté les grandes lignes de ce vaste projet.

    Pour l'ensemble de ce périmètre (carte ci-dessous),  on est sur des coupures urbaines très fortes et des conflits d'usage. L'ensemble des réseaux morcelle le territoire et l'enclave.


                

                                                      Atelier métropolitain AMUR 2014

    Quelques données

    Un périmètre de 600 ha qui représente 17% de la capitale pour 314 000 habitants et 613 000 voyageurs pour le bipôle gare de l'Est-gare du Nord.

    525 ha déjà en transformation et 75 ha mobilisables (dont les terrains de l'hôpital Fernand-Widal pour le 10e)

    Une population jeune (entre 20 et 25% de moins de 20 ans), 60% de logements sociaux, moins d'espaces verts qu’ailleurs et 120 000 000 de voyageurs/an !

    Les enjeux de ce projet très ambitieux sont parfaitement expliqués sur le site de François Leclercq : "basculer, à moyen terme, dans une dimension métropolitaine par les équipements et le dynamisme économique,  passer du bipôle des deux gares au hub métropolitain, en amplifiant son statut international de porte de l’Europe et à une échelle plus locale sortir ce quart nord-est de la capitale de la congestion générée par les réseaux, en faire un territoire habité, travaillé et traversé."

    Jean-Louis Missika a décliné les grandes étapes : gommer la frontière avec le périphérique et créer de nouvelles centralités urbaines, rendre ce vaste territoire plus agréable à vivre (plus de mixité sociale donc plus de logements intermédiaires) avec l'ouverture avant 2020 d'un grand parc à Chapelle Charbon, permettre le développement économique, créer un quartier d'affaires qui commencerait au nord des gares et développer les fonctions logistiques (pour le e-commerce notamment).

     

    Le calendrier

    Après le diagnostic réalisé l'an dernier, un guide stratégique sera mis en place fin 2015. On étudiera les secteurs mutables et on organisera la liaison avec les communes limitrophes concernées, les services, sans oublier les habitants. La concertation pour le secteur de la Gare des Mines commencera le mois prochain; les projets pour Eole-Evangile seront sélectionnés à la fin de l'année. Mais pour les impatients, il faut savoir qu'on est à une vision de 30 ans... On peut espérer que d'ici là l'équipe d'Action Barbès aura été très largement renouvelée !

    Nous ne déclinerons pas ici l'intégralité de la présentation (voir sur paris.fr). Nous allons insister davantage sur le périmètre d'action de notre association.

     

    Le cadre de la concertation et les outils pour s'informer et échanger

    - la rédaction d'une charte de la concertation

    - une personnalité garante de cette concertation indépendante de la ville, Michèle Tilmond

    - un comité d'organisation

    - des concertations locales

    - la Maison des Projets 40 boulevard Ney (puis un autre à venir qui pourrait être plus performant )

    - un site internet dédié opérationnel à la fin du mois de février

     

    Le secteur des gares ou bipôle Nord Europe

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    Plan du nouveau périmètre de Paris Nord Est - Secteur des deux gares - © APUR

    Rappelons que la Gare du Nord invite l'Europe à entrer dans Paris ! Curieusement, c'est celle qui contribue le moins dans les secteurs de l'économie et qui a le moins produit de m² de bureaux. Un groupe de travail est déjà en place avec la SNCF sur l'ouverture des gares vers le nord. Un scoop on peut dire. Comment va-t-elle s'exprimer sur 360° ? C'est encore trop tôt pour le savoir. Il s'agit d'avoir une gare visible, une gare intégrée, une gare connectée. (Et une gare qui anime le quartier positivement ! )

    "Les 2 gares ne font pas système alors qu'elles ne devraient former qu'un seul bloc. Par ailleurs, elles sont actuellement orientées vers le sud et il serait nécessaire de les réorienter vers le nord là où on pourrait créer un quartier d'affaires" a précisé Jean-Louis Missika.

     

    Et pour la Promenade Urbaine ?

    Le boulevard de la Chapelle et au-delà fait partie du périmètre du projet comme on peut le voir sur la carte. On est bien sur une idée de boulevard requalifié où l'axe Chapelle est bien reconnu comme un véritable enjeu avec ses difficultés et les solutions qu'il va falloir trouver. Comment investir ces lieux ? C'est la réflexion qui est en cours et à laquelle Action Barbès participe depuis janvier (voir ici). Précisons ici qu'Eric Lejoindre, maire du 18e, a réaffirmé sa volonté, celle de Rémi Féraud, maire du 10e et aussi celle de la maire de Paris, Anne Hidalgo, d'avancer sur ce projet.

     

    On a aussi entendu... 

    Les portes d'entrée dans Paris, comme Porte de La Villette pour ne citer que cet espace immense impossible à franchir à pied, doivent devenir les grandes places du Grand Paris. Il faudra aussi identifier les liaisons transversales.

    Le développement durable ne sera pas oublié : jardins partagés, biodiversité à favoriser, utilisation de la géothermie trop peu exploitée à ce jour.

    Le marché des 5 continents,  serpent de mer depuis plusieurs mandatures, est bien prévu. On parle aussi du tourisme de loisirs avec la présence des canaux, dont on pourrait tirer un meilleur profit.

     

    Et dans la salle...

    Le projet de CDG express reliant Paris à l'aéroport Charles de Gaulle est dans les cartons depuis de très nombreuses années. Il resurgit régulièrement. Olivier Ansart, président d'Asa Paris Nord Est a déjà prévenu : pas question que le RER passe en surface porte de la Chapelle. Les riverains ne l'accepteront pas. L'enfouissement est indispensable. Eric Lejoindre, tout comme la ville de Paris, y sont favorables tout en ajoutant que l'Etat pourra se passer de l'avis de Paris. A ce sujet, vous pouvez écouter la question du député Daniel Vaillant à Alain Vidalies et la réponse du ministre ici.

    On a également reparlé de l'utilisation de la Petite Ceinture.

    Jean-Jacques Clément, de l'association Mémoire vivante de Plaine Commune (que nous avions rencontré lors de la balade urbaine à Plaine St Denis en septembre 2014) a regretté l'absence d'habitants de banlieue et a exprimé le souhait d'une large information.

    La concertation n'en est qu'à ses débuts. Nous suivrons avec intérêt les évolutions du projet. Il apparaît déjà nécessaire que la mairie du 10e organise une réunion pour les habitants de l'arrondissement afin de présenter les enjeux du PNEE qui inclut les deux gares. 

     

  • Une notoriété au-delà des fortifications

    Pour qui veut se documenter sur la salle de consommation à moindre risque (SCMR) il est difficile d'échapper à notre blog d'Action Barbès. Surtout si vous précisez à Barbès ! Testez votre moteur de recherche.

    C'est ainsi que nous avons été contactés par deux étudiantes de l'Ecole des Hautes Études en Santé Publique de Rennes (EHESP). L'une dans le cursus des inspecteurs de l'assistance publique et la seconde dans celui des directeurs d'établissement. Le sujet était d'identifier les freins et les leviers à la mise en place des centres d'injection surveillés (CIS) — une autre expression pour nos salles de consommation à moindre risque —, les enjeux du débat, les principaux obstacles. La presse ayant relaté la position de notre association, mais aussi celle des opposants au projet, comme Vivre Gares du Nord et Est, elles sont venues se faire leur propre idée du débat. 

    Lors de la mise en place de la concertation par la mairie et des réunions informelles tenues dans des cafés du quartier, un documentariste a filmé les débats pour en faire un film de synthèse qui présenterait la situation. 

    Mais où en est-il le débat à ce propos ? Passé le temps des oppositions frontales, de la "consultation" bon enfant des 300 personnes venues déposer leur NON dans l'urne de Monsieur Federbusch le 14 avril dernier... silence radio.

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    On attend de trouver un lieu. Véritable quête du graal ! Entre le refus d'un pied d'immeuble, promesse du maire, et la proposition d'un algéco relégué sous le métro aérien... on n'en sait pas beaucoup plus. Des négociations, voire des tractations, seraient en cours entre la SNCF, un poids lourd du quartier au niveau du bâti, et le Ministère de la Santé associé à la Ville de Paris. Pire que pour l'élection d'un pape, aucune rumeur ne sort des cabinets officiels. Pas de fumées ni grises, ni blanches ne sont sorties des bureaux où se rencontrent — nous l'espérons ! — les responsables du dossier et ceux de la SNCF. Il est vrai que cette dernière a abandonné les locomotives à charbon... 

    Pour information :

    L’EHESP forme les cadres supérieurs de la santé publique au niveau national et international et propose des diplômes de master, d’ingénieur, de doctorat et d’établissement. L’École délivre ainsi des formations de haut niveau qui permettent à ses élèves et étudiants d’accéder à des fonctions de management dans le secteur de la santé, du sanitaire, du social et du médico-social. L’EHESP est aussi une plateforme pour l’enseignement et la recherche en santé publique avec 6 départements d’enseignement et de recherche, 1 laboratoire de recherche en environnement et santé, 6 centres de recherche interdisciplinaires transversaux.

    Pour plus de détails, visitez leur site --> http://www.sorbonne-paris-cite.fr/index.php/fr/formation

  • Des nouvelles de la manifestation localisée à ... Barbès

    Comme nous vous l'annoncions ici même dimanche dernier, une manifestation était prévue dans notre quartier pour le 8 mai. Par expérience, nous pouvons dire qu'il y a très rarement des miliers de manifestants sur nos boulevards. Pourquoi ? Sans doute, parce que les causes défendues ne trouvent pas l'écho que les organisateurs en attendent. Cela ne veut pas dire que ce sont des causes perdues. Le temps viendra peut-être où elles seront reprises.

    affiche8mai-ok_web2_0.jpgNous avons trouvé sur le site du collectif qui appelait à manifester une affiche (ci-contre) et les noms des premiers signataires que voici :

     

    Action Citoy'Aisne, Alliance Noire Citoyenne(ANC)/Brigades Anti-Négrophobie, Alternative Libertaire, Art de la paix, Association des Travailleurs Maghrébins de France (ATMF), Campagnes Civiles Internationale Pour la Protection du peuple Palestinien (CCIPPP), Coup pour Coup 31, Collectif des Musulmans de France (CMF), Déchoukaj, ETM 31 (Egalité Toulouse Mirail), "Ensemble à Bagnolet", Epices, Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR), Fondation Frantz Fanon, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires (FUIQP), Génération Palestine (GP), Générations Spontanées contre le racisme et l 'islamophobie, GUPS (Union Générale des Étudiants de Palestine), Groupe Frantz Fanon, H.I.J.A.B., Les Indivisibles, Mouvement des Quartiers pour la Justice Sociale (MQJS), Nouveau Parti Anti-capitaliste (NPA), Parti des Indigènes de la République (PIR), Printemps des quartiers, Quartiers Nord Quartiers Forts, Union Juive Française pour la Paix (UJFP), Vies Volées, Zone d'Expression Populaire (ZEP).

    Quoi qu'il en soit, le grand drapeau palestinien vert, blanc, noir et rouge, qui ondulait sous la brise n'était entouré que de quelques centaines de personnes, deux cents selon les observateurs que nous sommes... rien d'officiel donc, plutôt à vue d'oeil ! Jugez en vous-mêmes sur cette photo aérienne, bon..., faite de l'étage.

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    Sur le boulevard de La Chapelle, les manifestants longent le viaduc du métro aérien de la ligne 2, ils sont ici au niveau de la rue Guy-Patin.

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    Piégés par les manifestants dans la rue Guy-Patin, les automobilistes ne se sont pas encombrés des règles de la circulation, certains d'entre eux ont fait demi-tour ou sont repartis en marche arrière pour sortir par le passage.... réservé aux ambulances et aux véhicules d'urgence.Voir ci-dessous.

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    Toutefois, si les slogans de cette manifestation restée assez confidentielle, ce 8 mai 2012, réclament, à juste titre, la fin de l'islamophobie et du racisme en général, on ne peut que s'interroger sur le silence pesant (de l'Etat français et colonial à l'époque) qui a toujours recouvert les morts de Sétif un certain 8 mai aussi. Le Monde le rappelait dans sa  sélection du meilleur des blogs d'hier en proposant un lien vers le Bondy Blog. Nous ne pouvons faire moins. Le Bondy blog est ici.

  • Montmartre - Barbès : deux univers

    Le Carré aux artistes fête ses trente ans à partir du 4 juillet, au sommet de la Butte Montmartre (XVIIIe).
    (lu dans le Parisien du 4 juillet 2013) 

    30 ans de vie très différente à quelques centaines de mètres et un quart d'heure à pied ! Les Parisiens du 19e siècle avaient une vue plus globalisante de la butte Montmartre : ses rues montantes partaient, au sud, dès Cadet (9e) par la rue de Rochechouart ou la rue Rodier, pour s'élancer vers la butte (18e), travaersant au passage le boulevard de Rochechouart. L'environnement n'était pas très différent qu'on soit plus à l'est, au sud, ou plus au  nord, avant le rattachement de la commune à Paris, en 1860. Puis vinrent les urbanisations successives, les percées de grandes voies de circulation (Barbès, Magenta, Maubeuge, La Fayette) qui commencèrent à sectoriser et à séparer les habitants selon leur niveau de revenus et leurs activités. Dans le nouvel arrondissement créé, le 18e, dans un habitat ancien, le sommet de la butte a vu venir les artistes et ceux qui les suivaient ou les faisaient vivre, puis les bars et les cafés indissociables de ces deux groupes, quand sur le versant Est se concentraient plutôt les classes laborieuses. Petit à petit, on a vu se développer la "Butte" et de l'autre la Goutte d'Or. En d'autres termes, Montmartre — qui signifie le haut Montmartre pour une majorité de personnes — et Barbès, au sens du quartier et non du carrefour.

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    Le terre plein central du boulevard de Rochechouart, la sortie du métro Anvers face à la rue de Steinkerque. A l'angle, l'Elysée Montmartre, fermé.

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    La gare basse du funiculaire de Montmartre, tôt le matin.

    Il est indéniable que les touristes sont davantage attirés par Montmartre que par la Goutte d'Or. Les foules qui sortent de la station de métro Anvers, montent en rangs serrés la rue de Steinkerque entre des présentoirs de colifichets, T-shirts et foulards colorés, et se dirigent généralement vers le funiculaire pour s'épargner la montée par les marches.

    paris,montmartre,carré-aux-artistes,place-tertre,peintres,barbès,goutte-d-'orLes usagers de la station Anvers, les autochtones, ceux qui habitent ou travaillent dans le quartier se sont maintes fois plaints de la trop grande densité des flux humains dans cet espace exigü. Et invariablement la RATP a toujours repoussé les demandes de créer une deuxième sortie pour désengorger l'unique escalier. Il semble que la situation de la ligne 2 ne le permette pas : on est trop près de la sortie de terre, dont on peut observer la pente à travers les grilles de la trémie place du Delta. Pour répondre un peu aux doléances des habitants, la Régie s'est décidée à améliorer les indications pour les touristes (doit-on comprendre paris,montmartre,carré-aux-artistes,place-tertre,peintres,barbès,goutte-d-'orque si les touristes sont plus vite sortis de la station, l'espace s'agrandit ?) : panneaux signalétiques, plus grands, en plusieurs langues, flèchage au sol, informations aux guichets, notamment sur les forfaits à la journée, et des distributeurs automatiques plus performants.

    La présence des touristes en grand nombre a fait revenir un stand de marchand forain et la camionnette de stockage qui stationne à côté. Ils ont longtemps occupé le sous viaduc à Barbès, avant les stations de Vélib', désespérément vides.

    C'est  tout là-haut que se trouve Le carré aux artistes qui fête ses trente ans. 298 peintres aux multiples talents occupent la place du Tertre, et tentent de la partager avec quelque 12 millions de touristes chaque année. Il est bien loin le temps de la Bohême* que chantait Aznavour, celui-là même que les moins de 20 ans ne pouvaient pas connaître.... on dirait aujourd'hui "que les moins de 70 ans" peut-être. Mais la rime est moins bonne !

    Au programme des festivités qui seront proposées, chaque jour, jusqu’au 14 août : ateliers artistiques pour adultes et enfants, parcours découverte, chasse au tableau mystère.

    Les 30 ans du Carré aux artistes, à partir du 4 juillet et jusqu’au 14 août. Renseignements au 01.42.62.21.21.

    *La Bohème est une chanson de Charles Aznavour et Jacques Plante écrite en 1965

  • Le Printemps des Rues

    Le week-end du 25 et 26 mai prochain promet d'être festif dans les rues des 10e, 18e et 19e arrondissement, grâce à l'association Le Temps des Rues qui organise un festival des arts de rue (théâtre, danse, musique, hip-hop, slam, jeux forains), "Le Printemps Des Rues".

    "En soutenant la création et la diffusion dans l’espace public, Le Printemps Des Rues permet aux artistes qui ont choisi ce territoire d’expression, de partager avec nous leur vision du monde, existant ou à venir.

    À l’heure où le vivre ensemble et le partage sont plus que jamais d’actualité, peuvent-ils nous aider à découvrir, comprendre et agir sur ce qui nous entoure ?

    Des questionnements auxquels les compagnies invitées cette année répondront par autant d’énigmes à résoudre ensemble : Qu’est-ce qui permet de créer du lien entre nous ? Les barrières sont-elles là pour nous enfermer ou pour nous protéger ? Le hasard existe t-il ? Comment se servir de l’Histoire pour comprendre notre histoire ? Un chat peut-il apprendre à voler à une mouette ? Comment la pétanque peut-elle nous permettre de comprendre notre univers ? La poésie nous aide t-elle à vivre ? L’eau sèche mouille t-elle ?"

    Le programme de ce festival est pour le moins étoffé, pour le plaisir de tous, petits et grands et le tout gratuitement ! (toutes les informations sur le site du Printemps des Rues) :

    SAMEDI 25 MAI :

    11H00 : Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler - Jardin Luc Hoffmann 19e

    14H15 : Jour de fête, l’Ensemble Forain – Jardin Villemin 10e

    15H00 : Au Pays d’Oz – Jardins Rosa Luxemburg 18e

    15H15 : Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler- Jardin Luc Hoffmann 19e

    16H00 : D-Construction - TEP Pierre Reverdy 19e

    16H45 : Au Pays d’Oz – Jardins Rosa Luxemburg 18e

    17H30 : Vivants – Départ Place de Torcy 18e

    Le Concert Dont Vous Êtes l’Auteur - Jardin Luc Hoffmann 19e

    DIMANCHE 26 MAI :

    14H00 : Jour de fête, l’Ensemble Forain – Jardin Villemin 10e

    Au Pays d’Oz – Jardin de l’hôpital Saint-Louis 10e

    14H30 : Évidences Inconnues – Place Follereau 10e

    14H45 : Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler – Jardin Villemin 10e

    15H00 : BPM - Jardin de l’hôpital Saint-Louis 10e

    DJOKO : Une Ronde Multicolore – CRL10 La Grange Aux Belles 10e

    15H15 : Le Bar à Mômes – Espace Jemmapes 10e

    16H00 : La Cosmologie du Cochonnet – Jardin Villemin 10e

    16H10 : Dessous d’Histoire – Départ Place Follereau 10e

    16H30 : D-Construction - TEP La Grange Aux Belles 10e

    17H00 : Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler – Jardin Villemin 10e

    17h15 : Au Pays d’Oz – Jardin de l’hôpital Saint Louis 10e

    17H30 : Le Bar à Mômes – Espace Jemmapes 10e

    Le Concert Dont Vous Êtes l’Auteur - Place Robert Desnos

    17H45 : Évidences Inconnues – Place Follereau 10e

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    C'est où ?

    Dans les rues et jardins des 10e, 18e et 19e arrondissements

    C'est quand ?

    Samedi 25 et dimanche 26 mai 2019

     

  • Conseil de quartier – 3ème partie

    Suite de notre petite analyse du rapport 2005.

     

    Le quartier Trudaine Rochechouart s’est réuni en Février, Avril, Septembre et Novembre avec une participation cumulée de 250 personnes. Notons que pour une densité de population qui doit être à peu près équivalente, ce quartier a une fréquentation presque double de celle de Lorette Martyrs, en forte augmentation par rapport à 2004 Une bonne surprise aussi puisque la réunion dont le thème central était la culture est celle qui a remporté le plus de succès (75 participants). Outre quelques projets d’aménagements comme la création d’une aire de stationnement pour les deux roues rue du Faubourg Poissonnière, le Conseil s’est particulièrement intéressé aux animations de quartier (fête d’Anvers le 4 Juin). C’est là un facteur constant depuis la création de ce Conseil et qui perdure en 2006. Notons au passage que réalisées en dehors du Conseil de quartier, les réunions de concertation dans le cadre du réaménagement du square d’Anvers ont eu un certain succès.

     

    Le Conseil n’a pas investi en 2005. L’essentiel de ses dépenses de fonctionnement a été consacrées aux animations mais celles-ci, là encore, restent modestes : 37% du budget de fonctionnement.

     

    Le quartier La Fayette Richer s’est réuni en Janvier, Avril, Septembre et Novembre avec une participation cumulée de 110 personnes. La réunion d’Avril traitant du sujet de la circulation rue Cadet a eu le plus de succès (40 participants), preuve s‘il en est que les questions de vie quotidienne et d’ordre pratique mobilisent plus. De part sa situation entre de grands axes très fréquentés par les automobiles (Boulevards, rue du Faubourg Poissonnière), le Conseil se préoccupe depuis sa création de la bonne utilisation de l’espace public. Le manque d’espaces verts, les projets immobiliers de l’îlot Sainte Cécile sont au cœur des préoccupations tout comme les travaux liés à la réalisation du Quartier Vert. « Végétalisation » des murs, réaménagement du square Montholon tout proche même si pas dans le périmètre de compétences du Conseil ont été et restent à l’ordre du jour. La récente décision du Maire de lancer le projet de fermeture de la rue devant l’église Sainte Eugénie devrait permettre à ce Conseil de continuer son travail de réappropriation de l’espace public.

     

    Le Conseil est celui qui a le plus investi : création d’une zone deux roues rue du Conservatoire en 2004 ce qui fait qu’il a engagé 57% de son budget d’investissement ces deux dernières années. Ses dépenses de fonctionnement restent elles aussi modeste (17% du budget).

  • Gare à la risposte au saucisson

    Depuis début juin, la messagerie d'Action Barbès a reçu pas moins de quatre invitations à se joindre à "l'apéro saucisson" qu'organisera l'association Risposte Laïque le 18 juin, rue Myrha, dans le quartier de la Goutte d'Or. Confusément la lecture des messages inquiète, ne laisse pas indifférent en tout cas. On les met de côté en attendant d'en savoir davantage...

    Puis, le 11 juin, sur France Culture, une chronique intelligente de Caroline Fourest donne des clés. Ecoutez vous-même.

     

    podcast

    Les sources se diversifient et fournissent des détails sur le phénomène :

    - le 14 juin sur le site Arrêt sur Images de Daniel Schneidermann, Gilles Klein reprend l'article paru dans Libération du matin.

    - Le JDD titre "L'apéro facebook se politise" et rapporte les propos tenus par la créatrice du groupe sur Facebook, Sylvie François, habitante du quartier, semble-t-il.

    - un article d'Agora Vox, un média en ligne, tente de démêler le vrai du faux, avec plus ou moins de réussite, puisqu'il présente dans son article un des groupes organisateurs, Risposte Laïque comme "plutôt de gauche" pour le qualifier plus tard de "proche de l'extrême droite". Des gens qui se cherchent, peut-être ?

    - Même l'Express.fr s'en fait l'écho ce lundi 14 juin en soulignant les relents racistes du message d'invitation.

    - Le blog Rue 89

    - Le Parisien de ce matin penche vers l'interdiction du rassemblement.

    La Préfecture de police n'a pas encore pris de décision : elle devrait le faire mercredi. Autorisation ou interdiction ? Le "trouble à l'ordre public" serait alors invoqué.

    A juste raison.

    Des provocations bêtes et stériles, à la veille de la fête de la Goutte d'Or....

    Nous suivrons les réactions de la presse et de la rue.

    La laïcité bien vécue impose que l'espace public ne soit pas utilisé comme lieu de prière, ce qui en retour impose la création de lieux de culte appropriés. Mais cet objectif ne doit pas servir de faux nez à ceux qui au fond refusent la diversité.

     

  • Station Chapelle : réouverture de l'entrée nord

    La RATP avait décidé début 2014 de fermer l'entrée nord côté 18e de la station de métro La Chapelle. Il s'agissait pour la RATP de "mieux assurer la sécurité des voyageurs et des agents de la station." Ainsi, la fermeture se fit sans information aucune auprès des riverains et usagers, la mairie d'arrondissement étant logée à la même enseigne. Si cette solution a amélioré la situation (toujours du point de vue de la RATP), les usagers n'étaient pas à la fête. Côté sécurité, on pouvait repasser. Il ne restait qu'une seule ouverture donnant sur le 10e, avec un trottoir étroit et une foule qui s'agglutinait. Sans oublier ceux qui devaient contourner la station sous le viaduc pour retourner dans le 18e.

    Courriers, interpellations d'élus, demandes répétées lors des réunions sur la promenade urbaine auxquelles nous participions : il aura fallu être tenace pour qu'enfin les lignes bougent. Lors de la dernière réunion du Comité de pilotage Barbès en avril dernier, on avait senti un léger souffle... S'orientait-on vers une réouverture ? 

    Nous sommes allés sur place le 17 juillet, jour de l'ouverture nord.

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    Entrée nord boulevard de la Chapelle

    Comme on le constate sur la photo, l'accès sud est fermé. Il ne peut être utilisé que par les voyageurs qui sortent de la station. Certes, comme le précise la RATP sur son affiche "une séparation entre les deux accès empêchera les échanges de flux qui contribuaient auparavant aux faits d'insécurité". Certains habitants croisés le matin même semblaient satisfaits de la réouverture nord. Mais ils n'avaient pas forcément vu la fermeture sud !

    Donc pour revenir dans le 18e, il faudra nécessairement emprunter le sous viaduc qui, aux heures de pointe, est bondé ! La meilleure solution serait une nouvelle ouverture plus à l'Est (comme à Barbès), mais la RATP ne l'entend pas de cette oreille.

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    Ici le passage étroit qui contraint les flux d'un arrondissement à l'autre.

     

  • Réunion de voisins rue Caplat : échanges et convivialité

    La semaine dernière, une trentaine d'habitants des rues Caplat, Charbonnière, Goutte d'or, Polonceau, pour l'essentiel,  se sont retrouvés dans un vaste hall d'immeuble pour faire connaissance. Une fête de voisins en quelque sorte, mais pas à la date habituelle. C'est le "ras le bol" de la situation aux abords de la placette Charbonnière mais aussi à l'entrée du métro Guy Patin les jours de marché et la nécessité d'engager des actions qui ont mobilisé.

    Pétition, mails envoyés aux élus de l'arrondissement, à Colombe Brossel, adjointe à la maire de Paris chargée de la Prévention et de la Sécurité, n'ont pas permis d'avancer malgré des réponses et une promesse de rendez-vous. Alors que faire ? Comment agir efficacement ? Pas question ce soir-là d'en débattre et de se mettre d'accord, mais davantage de créer des liens pour s'organiser ensuite.

    rue Caplat, 18ème,

     Les photos qui montrent l'insupportable situation du micro-quartier exposées

    rue caplat, 18ème,

    Pour prendre connaissance des messages adressés aux élus

    Action Barbès était invitée pour présenter ses actions et sa ligne directrice de fonctionnement. Travailler sur l'espace public et notamment sur le projet de promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad peut être une des pistes pour améliorer la vie de ce micro-quartier. Pour celles et ceux que cela intéresse, la discussion pourra se poursuivre lors de notre Assemblée Générale du 12 novembre à la salle Saint-Bruno. Ensuite, les habitants s'organiseront comme ils le souhaitent. Pour certains, ils ont néanmoins d'ores et déjà dans l'idée  de s'investir activement avec Action Barbès et proposer des projets constructifs pour améliorer leur micro-quartier. De notre point de vue, une chose est sûre, les problèmes d'occupation des espaces publics ne se résoudront pas en les repoussant un peu plus loin.

    Quoiqu'il en soit, la réunion fut fort sympathique, la sangria ainsi que le couscous étaient au programme.

    fete des voisins rue Caplat oct 2014.JPG