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Rechercher : projet 360°

  • La gare du nord mise en lumière

    Au Conseil de Paris des 16 et 17 juin, les élus ont voté la "Mise en lumière de la façade de la Gare du Nord".

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    Elise Fajgeles, élue du 10e chargée de la voirie et de l'espace public, avait présenté cette délibération en faveur d'une convention de financement avec la SNCF lors du conseil d'arrondissement du 10e le 10 juin dernier. "Une décision commune SNCF-Ville qui fait écho au vœu des riverains de donner un meilleur sentiment de sécurité aux abords de la gare" avait-elle précisé. Pour un coût d'environ 60 000€ HT à 50/50 pour les deux parties concernées par le projet et en respectant le Plan Climat sur la consommation d'énergie.

    Pour en savoir plus, cliquez ici: délibération

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    Cliquez sur le plan pour agrandir les détails techniques

     

    Voici deux croquis que nous devons à Elise Fajgeles, sans doute trop petits, ici, pour qu'ils soient très lisibles mais ils montrent que le projet est bien avancé et qu'il n'y a plus à attendre que la lumière soit... ! 

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  • Municipales 2014 : les abords des gares - un enjeu majeur de la prochaine mandature dans le 10e ?

    gares,gare-de-l-est,gare-du-nord,gare-magenta,tramway,municipales-2014Nous avons évoqué à plusieurs reprises la problématique du cadre de vie autour des deux gares du 10e, et la nécessité d'une amélioration de la qualité de vie dans ces quartiers, notamment aux abords de la Gare de l'Est (ceux de la Gare du Nord ayant fait l'objet d'un réaménagement en 2006). Ce sujet du quartier des Gares est d'ailleurs l'un de nos sujets phares.

    A ce titre, nous avions lancé une initiative de sensibilisation des élus et futurs candidats sur ce sujet, grâce à une opération d'envoi de cartes postales pré-imprimées, et intitulée "Donnez une Chance au quartier des abords de la Gare de l'Est": voir nos articles du 14 septembre, 20 septembre et 31 octobre 2013.

    En outre, nous avions présenté, conjointement avec le Conseil de Quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul, un vœu en pré-conseil d'arrondissement du 10e le 7 octobre dernier. Notons que ce fut la troisième présentation d'un vœu sur ce sujet en conseil d'arrondissement depuis début 2009, i.e. depuis l'amorce d'une concertation inter-quartiers pour un aménagement d'ensemble de l'espace urbain environnant la Gare de l'Est.

     

    Le contexte et l'historique

    Dès 2004, alors que les travaux de transformation du boulevard Magenta allaient bon train, s'est fait sentir la nécessité de repenser l’organisation des différents flux de circulation autour de la Gare de l’Est.

    gares,gare-de-l-est,gare-du-nord,gare-magenta,tramway,municipales-2014Début 2008, lors de la précédente campagne pour les élections municipales, le candidat de Bertrand Delanoë dans le 10e, Rémi Féraud (et son équipe « le 10e, un temps d’avance ») avait inscrit, dans son programme de campagne, le « projet urbain ambitieux » du « réaménagement du « cœur du 10e » entre la Gare de l’Est, le couvent des Récollets et le boulevard de Magenta », et comprenant le projet du "Balcon Vert" et la rue d’Alsace.

    Ainsi, au début de la seconde mandature de Bertrand Delanoë, après une Commission Extra-Municipale des Déplacements (CEMD) en octobre 2008, un travail très important de concertation, impliquant 3 conseils de quartier, les habitants et les associations, a été réalisé pour ce projet de réaménagement d'ensemble des abords de la Gare de l'Est, en coordination également avec les services techniques de la Ville et l’Agence Territoriale de Paris de la RATP.

    Malheureusement, la rénovation de la place de la République et d’autres projets sont venus s'interposer et ont quelque peu siphonné les financements nécessaires pour la réalisation de ce projet ambitieux... mettant ainsi un terme en 2010 à cette concertation inter-quartiers.  

     

    Certes, depuis, quelques aménagements ont été effectués, mais restent partiels, même s'ils ont permis la création de la place Madeleine Braun (dont nous nous sommes largement fait l'écho: voir ici) face au Couvent des Récollets.

    Aujourd'hui, quel état des lieux pouvons-nous faire ? Le diagnostic initial d’un environnement dégradé demeure d’actualité, avec les principaux problèmes suivants :

    . Un partage totalement déséquilibré de l'espace public entre piétons / cyclistes / voitures / bus.
    . Un manque, flagrant, d’accessibilité aux personnes en situation de handicap.
    . Une lisibilité insuffisante des déposes/arrêts de bus.
    . Le sentiment d’insécurité routière ressenti par les piétons, cyclistes, etc.
    . La grande "minéralité" de ces abords (à l’exception d'espaces verts ou arborés très limités, comme le nouveau jardin Saint-Laurent et la place Madeleine Braun).

    A ce diagnostic, s'ajoutent deux constats :

    . La liaison entre les deux gares, évoquée depuis longtemps, n’existe toujours pas (voir notre article du 23 décembre dernier, sur l'intermodalité des deux gares).
    . Le projet de liaison CDG Express, avec comme point d’ancrage parisien la Gare de l’Est, vient d'être relancé par le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier (voir l'article du Monde du 23.01.2014).

     

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    Aussi, dans le contexte actuel particulier de campagne pour les élections municipales, avons-nous souhaité faire un focus particulier sur les propositions des candidats du 10e, relatives à cette question du cadre de vie et de l'environnement urbain aux abords des gares.

    Nous avons déjà publié deux articles présentant les points de vue des têtes de listes Déborah Pawlik (UMP-UDI-MoDem), Rémi Féraud (PS-PCF-PRG) et Anne Souyris (EELV) sur certains sujets : voir notre article général du 11 mars sur la campagne dans le 10e et celui du 17 mars  spécifiquement axé sur notre projet de promenade urbaine de Barbès à Stalingrad.

    Dans ce nouvel article, nous nous intéressons aux projets d'urbanisme traitant des quartiers des gares. Ainsi, nous ne revenons pas sur la thématique de la sécurité et le projet de la salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR): ces sujets ont déjà été abordés dans nos articles du 11 mars et du 15 mars (notre rencontre avec Anne Hidalgo).

    *    *

    Le projet des "deux gares" de Déborah Pawlik (UMP-UDI-MoDem)   

    Déborah Pawlik nous précise d'emblée que ce projet lui tient particulièrement à cœur, car elle estime que la présence de ces gares constitue une "richesse inouïe" pour le 10e alors qu'elle demeure pourtant une "opportunité sous-exploitée". Aussi a-t-elle développé un projet qu'elle a voulu "structurant" dans sa campagne et pour l'arrondissement, avec un objectif clairement affiché d'une modification à long terme des quartiers des deux gares. 

    gares,gare-de-l-est,gare-du-nord,gare-magenta,tramway,municipales-2014Son rêve, précise-t-elle, serait qu'à la fin de la prochaine mandature, les habitants et les familles puissent spontanément envisager l'idée et avoir l'envie de se promener dans ces quartiers, qui pourraient ainsi devenir des lieux de balades.

    C'est donc dans le décor original et très ferroviaire du café "Au Train de Vie", à l'angle des rues des Deux Gares et d'Alsace, que Déborah Pawlik et Nathalie Kosciusko-Morizet ont présenté "leur ambition pour le quartier des deux gares" le 24 février dernier.

    L'enjeu, selon elles, est de doter ces quartiers du 10e d'une "nouvelle attractivité économique, sportive, culturelle, environnementale"Comment ? Par un aménagement urbain d'envergure, à l'instar de ce qui a été fait pour la ZAC (Zone d'Aménagement Concertée) Paris Rive Gauche, qui a vu l'émergence ex-nihilo de nouveaux quartiers aux abords de la Gare d'Austerlitz grâce à la couverture des voies du faisceau ferroviaire.        

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    C'est donc un nouveau quartier "mixte et diversifié" que nous propose Déborah Pawlik. Son idée: créer de nouvelles surfaces foncières, là où l'espace est disponible, afin de permettre de nouvelles constructions. Et cela en deux phases distinctes.

    Dans un premier temps (pouvant durer 5 à 6 ans, i.e. toute la mandature): il s'agirait de couvrir l'actuelle gare routière de la Gare du Nord, et réaliser ainsi, sur cette nouvelle dalle, un centre d'affaires, 300 logements (sociaux, intermédiaires et libres) et des places de stationnement.

    Dans un deuxième temps, à plus long terme (i.e. à partir de 2020, lors d'une nouvelle mandature): la couverture d'une grande partie des voies de la Gare de l'Est serait envisagée, et permettrait la construction de 700 logements, d'une résidence étudiante et de divers équipements publics (crèche, complexe sportif etc.). Au nord de cette dalle couvrant les voies, une nouvelle voie de circulation, traitée en "Zone 30", verrait le jour entre Château-Landon et la rue de Dunkerque. Déborah Pawlik précise également son objectif de verdir ces nouvelles esplanades, avec 1,5 ha d'espaces verts (soit l'équivalent de la surface du Jardin Villemin); à cela s'ajouterait la végétalisation d'une grande partie de la rue d'Alsace, reliant les deux gares, qui serait également rendue piétonne. Nathalie Kosciusko-Morizet est revenue sur ce projet des deux gares lors d'une émission de radio (à réécouter ici). 

    A ces grandes lignes de son projet, Déborah Pawlik ajoute sa volonté de "fluidifier le boulevard de Magenta". Pour les moyens mis en oeuvre pour désengorger cet axe, outre la nouvelle voie de circulation, elle mentionne une technologie britannique de capteurs installés sur la chaussée (dénommée "SCOOT") qui auraient fait leurs preuves à Londres et permettraient d'adapter le cadencement des feux tricolores en fonction du trafic.

    Quant au financement d'un tel projet de transformation urbaine, Déborah Pawlik précise que l'opération correspondrait à un investissement de 280 millions €, dont 70 % pour la création des dalles couvrant la gare routière de la Gare du Nord et les voies de la Gare de l'Est (avec un coût estimé de 3-5000 €/m²). Le budget nécessaire à une telle réalisation serait équilibré et auto-financé grâce aux nouvelles recettes provenant de la collecte des charges foncières sur les nouveaux bâtiments construits (logements, commerces, centre d'affaires etc.).

    Face à un tel projet, les critiques ne se sont pas fait attendre. Outre la dimension "pharaonique" pointée du doigt par les opposants, nous pouvons surtout souligner la grande incertitude liée aux négociations d'achat avec les propriétaires actuels des terrains (RATP, SNCF et Réseaux Ferrés de France - RFF -) et au prix de cet éventuel achat. En considérant la durée des négociations et les délais de mise en chantier, certaines critiques font référence à la durée nécessairement longue, difficilement maîtrisable, pour la réalisation de ce projet d'aménagement, qui s'étalerait donc sur au moins deux mandats (12 ans). A cet égard, reprenons l'exemple de la ZAC Paris Rive Gauche que Déborah Pawlik et Nathalie Kosciusko-Morizet prennent en exemple : son plan d'aménagement fut élaboré entre 1987 et 1990, soit il y a près de 25 ans et l'opération d'aménagement n'est toujours pas achevée; les échelles d'espace et de temps furent mésestimées, impactées par les montages financiers, avec un coût effectif ayant dépassé les montants initialement budgétés.

    Du côté adverse, Rémi Féraud estime que ce projet a été improvisé et n'a pas été élaboré avec rigueur et de façon réaliste, sans contacts préalables avec les éventuels vendeurs des terrains: "J'ai contacté Guillaume Pepy (ndlr: le Président de la SNCF) et ce dernier n'était pas au courant du projet de Nathalie Kosciusko-Morizet". Il ironise également sur la longue durée envisagée de ce projet alors que "Nathalie Kosciusko-Morizet semble dire qu'elle se limiterait à un seul mandat si elle est élue".

    Certains détracteurs voient également, dans le projet de Déborah Pawlik, une intensification de la densification urbaine dans un arrondissement déjà très construit. Et Rémi Féraud d'ajouter, lors de son réunion publique du 17 mars: "Nous aimons le paysage ferroviaire du 10e, que l'opposition voudrait cacher" et de conclure: "Nous ne voulons pas de la couverture des voies"

    Enfin, en proposant un projet avec un horizon long terme, Déborah Pawlik ne détaille pas la manière dont elle pourrait résoudre, à court et moyen terme, les difficultés de l'espace public aux abords immédiats des gares, et notamment de la Gare de l'Est. Aussi ne suggère-t-elle pas dans son programme, d'éventuels aménagements de voirie permettant de remédier aux problèmes existants, dont nous nous sommes fait l'écho notamment avec notre opération "Cartes Postales" en septembre dernier. A cette remarque, Déborah Pawlik réplique que ces aménagements peuvent être réalisés avec les budgets annuels d'investissement de l'arrondissement, en parallèle donc de son grand projet.     

     

    Les Gares dans le "Paris qui ose" de Rémi Féraud (PS-PCF-PRG) 

    Rémi Féraud est dans une situation particulière en tant que maire sortant : certains "projets urbains ambitieux" qu'il mettait en avant dans sa campagne de mars 2008 avec Bertrand Delanoë (comme le "Balcon Vert" de la rue d'Alsace et "l'aménagement du quartier des gares au cœur du 10e") n'ont pas totalement vu le jour. Le candidat qu'il est aujourd'hui, assume.

    Alors que Déborah Pawlik raille (via Facebook et Twitterl'engagement en 2008 de Rémi Féraud en faveur du projet du "Balcon Vert", ce dernier explique qu'avec la crise financière et économique, il n'y a pas eu d'investisseur et la construction du bâtiment n'a donc pas commencé. Toutefois, l'opération du "Balcon Vert" semble refaire surface, comme nous l'avions indiqué dans notre article du 12 décembre 2013, avec l'arrivée d'un nouvel investisseur pour la construction potentielle d'un hôtel, sur le toit duquel serait réalisé un jardin public au niveau de la partie élevée de la rue d'Alsace. Mais en dépit de cette avancée récente, Rémi Féraud reste un peu échaudé et se montre prudent, en affichant un enthousiasme très mesuré. C'est d'ailleurs cette expérience, et les négociations difficiles avec la SNCF et RFF, qui conduisent Rémi Féraud à exprimer de profonds doutes sur la faisabilité du projet présenté par Déborah Pawlik.

    Sur l'aménagement du quartier aux abords de la Gare de l'Est, nous avons déjà mentionné, plus haut, les raisons qui avaient conduit les élus à mettre fin à la concertation inter-quartiers en 2010 sur le projet initial. Anne Hidalgo confirme les faits : "Les aménagements de la nouvelle Place de la République ont impacté, budgétairement, d'autres projets ; entre 2008 et 2010, la crise a été assez violente. Il a fallu revoir un peu tous nos projets" 

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    Une des propositions phares d'Anne Hidalgo, en matière de transports, est la création de nouvelles lignes de tramway, sur pneus (à l'image du "Mettis" à Metz), assurant des liaisons inter-gares. Rémi Féraud insiste sur ce projet de tramway sur pneus, qui devrait permettre d'améliorer la circulation autour des Gares de l'Est et du Nord: "Nous en rêvons ; il permettra d'embellir, de modifier, de rationaliser les transports dans le 10e". Et d'ajouter: "J'y crois beaucoup pour changer la circulation entre la Gare de l'Est et la Gare du Nord".  

    Rappelons qu'un projet similaire de création des "tramways des gares" avait été proposé dans le programme des Verts en 2008 

     

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    Quand on lui parle de l'éventuel impact sur le quartier des gares de la future liaison CDG Express (dont le projet a été récemment relancé: cf. plus haut), Rémi Féraud précise sa vision des choses : "On ne va pas attendre le CDG Express (ndlr: mise en construction en 2017 pour une livraison en 2023, si tout se déroule comme prévu); sinon, on va retomber dans le même attentisme que pour le "Balcon Vert", et on ne peut pas attendre." Rémi Féraud affiche alors sa volonté de faire "du quartier des gares et du nord du 10e notre priorité en matière d'aménagement et d'amélioration de la qualité de vie". 

    Ces aménagements concerneront deux zones identifiées. D'une part (zone n°2 sur le plan ci-dessus), un réaménagement des "abords de la Gare de l'Est pour améliorer le cheminement et la sécurité des piétons, la circulation et le stationnement des bus et embellir un espace public aujourd'hui dégradé" 

  • La drogue dans les pays européens

    Le projet d'installation d'une salle de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) au 39 boulevard de La Chapelle nous amène, qu'on le veuille ou non, à nous intéresser à la toxicomanie elle-même. A ce stade, il n'est sans doute pas inutile de rappeler que l'objectif d'un projet de SCMR n'est pas directement la lutte contre l'addiction à telle ou telle drogue mais une contribution à la prévention des risques liés à la consommation de drogues.

    Néanmoins, ces risques sont rattachés à la présence de drogues et à sa consommation. Il n'est donc pas inutile d'avoir une idée de l'état des lieux.

    Le site Euronews nous propose un dossier très complet sur la question en approchant le sujet soit par la nature du stupéfiant, soit par les pays de l'Union Européenne.

    Une chose est certaine. Le combat contre les drogues et ses trafics, mené depuis des décennies, est un échec. Une autre approche, libérée des principes moraux qui hélas prévalent encore aujourd'hui et ont mené à cet échec, est possible. Il faut y penser.

    Cliquez sur l'image pour accéder au dossier

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  • Vivre ici : pendant deux jours encore à la mairie du 10e

    Jusqu'au 16 mars 2012
    Hall de la mairie du 10e
    72, rue du Faubourg Saint Martin

    Depuis 2004, la photographe Mehrak et les deux journalistes Marie Bonnard et Anne Belot ont suivi au quotidien vingt-trois femmes d'origines culturelles diverses. Installées en France depuis quarante ans ou à peine trois semaines, issues de tous les milieux sociaux, ces vingt-trois femmes immigrées retracent le parcours de leur intégration. A travers le récit de leur vie, ce travail documentaire pose la question de la place qu'ont pu trouver ces femmes en France.

    La photographe Mehrak, d'origine iranienne, est à l'initiative du projet. Exilée en France depuis son adolescence, elle a eu envie de montrer l'immigration telle qu'elle l'a vécue. Son projet trouve rapidement le soutien de Catherine Baduel de l'association Les Yeux de la Terre et, en 2006, son travail auprès des femmes immigrées donne lieu à une exposition intitulée « Le pari de l'enracinement » au Musée de l'Homme.

  • Un nouveau rendez-vous pour la promenade urbaine

    Dernière minute : Une animation est prévue autour du conteneur de la Place de la Chapelle, situé plus précisément le long du square Louise de Marillac. Comme l'affiche ci-dessous l'indique, ce lieu est sensé devenir un pole de concertation citoyenne pour la préfiguration collaborative d'une promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. Pour mieux comprendre ce dont il s'agit, l'équipe de AAA, l'atelier d'architecture sur place, a prévu de projeter un film à 19h retraçant l'histoire d'Ecobox.

     

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    Pour mieux appréhender ce concept un peu récent de collaboration citoyenne et créative, nous avons trouvé ce site des Unlimited cities, ou villes sans limite, en fait il s'agit d'un outil, mais là sont exposées les différentes étapes qui jalonnent le processus. 
    Cliquez ici

    C'est une méthode de ce genre, — pas totalement identique, car chaque professionnel est libre de l'adapter à la situation et à son propre besoin —, qui sera appliquée pour faire avancer le projet de Promenade Urbaine et l'élaborer en transparence tout en bénéficiant des savoirs et des connaissances locales.

  • Gare du Nord : et si l'annulation des Jeux olympiques était la solution ?

    La nouvelle est tombée la semaine dernière : après la seconde enquête publique, l'État, par l'intermédiaire de la préfecture de région, vient de donner son feu vert pour le permis de construire pour les travaux titanesques de la gare-du-Nord-centre-commercial 2024. Nous devrions donc voir apparaitre dans une gare du Nord agrandie un centre commercial géant estampillé Auchan, que nul ne réclame, au détriment des services aux voyageurs et des commerces du quartier. Un projet commercial qui d'ailleurs a une viabilité bien incertaine : les centres commerciaux qui ont récemment ouvert dans l'agglomération parisienne ne rencontrent pas le succès escompté par leurs promoteurs, loin de là, ce mode de consommation ne faisant pas figure d'avenir.

    Mais il n'est pas surprenant que ce permis ait été délivré en l'état, c'est à dire sans modification majeure par rapport à la première mouture, et ce malgré la forte opposition à ce projet de la part de nombreux acteurs (pétitions d'usagers, protestations d'associations de riverains et de voyageurs, tribune d'architectes...) et finalement de la mairie de Paris (une opposition bien tardive, après avoir d'abord agréé le projet), car au vu des délais - la gare devant être prête pour les jeux olympiques de 2024 - il était impossible à l'opérateur de concevoir un projet complètement nouveau, (s'il l'avait voulu, ce qui n'est pas le cas). Le choix était donc "centre commercial géant" ou... pas de gare rénovée pour les JO. L'État a donc fait son choix.

    Alors comment en sommes nous arrivés là ? Tout simplement à cause de ces fameux JO. Des Jeux olympiques dont l'engouement populaire reste à démontrer. Des Jeux olympiques dont beaucoup demandent l'annulation pour des raisons écologiques et/ou économiques. Il faut dire que la ville de Paris s'est piégée toute seule dans cette situation. En effet, en postulant et obtenant l'organisation des JO 2024, la ville a enclenché un processus législatif qui a engendré une loi d'exception pour préparer cet évènement sportif et commercial. Cette loi prévoit des mesures d'exception, comme le fait d'enlever à la ville ses prérogatives en matière de délivrance de permis de construire pour les équipements estampillés JO 2024, comme c'est la cas pour la gare du Nord. S'il n'y avait pas la perspective des JO, la ville aurait eu toutes latitudes pour faire modifier le projet et prendre le temps nécessaire à l'élaboration d'un projet autrement satisfaisant. Car n'oublions pas qu'un des principaux arguments pour la délivrance de ce permis en l'état est que le temps est compté pour justement livrer cet équipement public en temps et en heure.

    Et finalement, pour court-circuiter ce projet fou d'une gare transformée en centre commercial, si on annulait tout simplement les JO de Paris 2024 ? Provocateur ? Un peu, admettons-le. Absurde ? Pas tant que cela, lorsque l'on songe notamment aux échecs financiers pour les pays organisateurs qu'ont systématiquement été tous les derniers JO (pas pour la société privée à qui appartient l'évènement, qui elle engrange toujours de beaux bénéfices). Et c'est sans compter les leçons que l'actuelle crise sanitaire nous a enseignées, sait-on  s'il sera toujours opportun dans quelques années de brasser des dizaines de milliers de personnes venues du monde entier ?  Mais surtout, cela supprimerait de fait l'impératif temporel et rendrait caduque la loi idoine ; ainsi la mairie pourrait reprendre la main sur le dossier gare du Nord. Cela lui éviterait également une guerre judiciaire, à l'issue incertaine, que l'exécutif parisien a promis de mener pour mettre à mal le projet SNCF-Auchan après l'annonce de la délivrance du permis de construire. De plus, dans cette hypothèse, les investissements prévus pour les équipements des JO pourraient alors être beaucoup mieux employés en les consacrant, par exemple, à intensifier l'indispensable transformation écologique de la ville et des territoires concernés, la Seine-Saint-Denis en particulier. 

    Bien-sûr, annuler l'organisation des JO 2024 demanderait un courage politique certain, mais ce serait là un symbole fort, un acte visionnaire, allant vers les attentes des citoyennes et des citoyens en matière d'urbanisme et d'environnement. Car en matière d'environnement, les seuls Jeux olympiques écologiques possibles sont ceux qu'on organise pas. 

     

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  • Nouvelle réunion de concertation pour les Fermiers généreux

    Attention ! : changement d'horaire : de 14 h 30 à 17 h 30
     
    L'équipe de Vergers Urbains et des Fermiers Généreux organise un nouvel atelier de conception du projet des Fermiers généreux, ce mercredi 30 octobre sur le terre plein  du pont de La Chapelle (celui au-dessus des voies de chemin de fer de l'Est, NDLR).
     
    L'objectif sera de se projeter dans le lieu grâce à la réalisation d'un tracé au sol grandeur nature et in situ
     
    Tout le monde est invité, associations, collectifs et habitants, à y participer et à s'exprimer pour concevoir cet espace de végétalisation sur la Promenade urbaine.

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    C'est où ?
    Pont de La Chapelle, boulevard de La Chapelle, Paris 10e et 18e
    C'est quand ?
    Mercredi 30 octobre 2019, à 18 h 30 Attention ! : changement d'horaire : de 14 h 30 à 17 h 30
  • Réunion publique sur les pieds des magnolias de la rue Saint-Bruno

    Des habitants du quartier et le collectif des Magnolias organisent une réunion autour du projet de remise en beauté des pieds d'arbres de la rue Saint-Bruno. L'objectif de cette rencontre est de définir des nouveaux modèles de bordures et les modalités d'entretien des plantes de façon à embellir durablement cette rue.

    Celles et ceux qui souhaiteraient participer à la construction de ce projet et s'associer à la démarche de façon plus pérenne sont invités à se réunir le mardi 5 novembre à 18 h 30 à la Salle Saint Bruno.

    Si vous souhaitez participer, merci d'envoyer un email à l'équipe de la Démocratie locale à cq18@paris.fr ou par téléphone au 01 53 41 17 88.

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    Au pied d'un magnolia de la rue Saint-Bruno, février 2019

    C'est où ?

    Salle Saint-Bruno, 9 rue Saint-Bruno, Paris 18e

    C'est quand ?

    Mardi 5 novembre 2019, à 18h30

  • Un ”Java-Bal du 14 juillet” rue Richomme

    Ce dimanche 14 juillet, l'association La Goutte Verte s'est associée à Allamma Internationale pour organiser un "Java-Bal du 14 juillet" rue Richomme.

    Pour l'occasion, la rue Richomme sera exceptionnellement piétonne, comme elle devrait déjà l'être si le projet lauréat du budget participatif de 2017, la rue-jardin Richomme, qu'Action Barbès avait proposé, n'avait été renvoyé aux calendes grecques par la Mairie du 18e. Pour autant, nous continuons, Action Barbès et de nombreux habitants mais aussi La Goutte Verte, à œuvrer pour que le vote des Parisiennes et des Parisiens soit respecté et faire aboutir ce projet tant attendu.

    Néanmoins, ce dimanche, la rue Richomme sera à la fête avec au menu de nombreuses animations, de quoi manger et boire, et de la musique avec un concert de Dagjja Med Salam, un groupe de musique sahraoui (vers 19 h). Le petit jardin animé par la Goutte Verte sera évidemment ouvert pour l'occasion.

    Vous savez à présent ce que vous ferez ce dimanche !

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    C'est où ?

    Rue (jardin) Richomme, Paris 18e

    C'est quand ?

    Dimanche 14 juillet 2019, de 16 h à 22 h

  • Expo à l'Échomusée : ”D’JÂMES de Barbès”

    Jusqu'au au 2 octobre prochain, l'Échomusée de la Goutte d'Or accueille une nouvelle exposition photos : "D’JÂMES de Barbès", du photographe Dominique Jouxtel.

    Et qui de mieux que le photographe lui-même pour perler de cette exposition :

    "J’habite le quartier de la Goutte d’Or depuis longtemps et grâce à la photographie, j’ai eu l’occasion, depuis plusieurs années, de photographier les habitants, les musiciens et les artistes lors d’évènements divers se déroulant à l’Echomusée – Goutte d’Or.

    Le projet d’organiser une exposition photographique est l’occasion de réunir toutes celles et ceux que j’ai rencontrés lors de D’jams musicales et de partager ces photos avec toutes et tous. Ce projet peut permettre de réunir et donner un visage aux musiciens du quartier."

    Et le 17 septembre, c'est soirée Jam Orchestra à L’Échomusée, de 19 h à 21 h 30.

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    C'est où ?

    Échomusée, 21 rue Cavé, Paris 18e

    C'est quand ?

    Du 9 septembre au 2 octobre 2022

     

  • Le Louxor dans le Canard Enchaîné

    news_presse_theme.jpgLe Canard Enchaîné publié ce mercredi 21 juillet consacre un petit article à propos de la rénovation du Louxor. Il y a déjà quelque temps que nous avions informé la rédaction du Canard sur le projet destructeur de patrimoine que la Ville de Paris a lancé. Nous sommes aujourd'hui dans une phase très critique car les travaux dits de "réhabiliatation" doivent commencer dans quelques semaines et ceux-là détruiront de façon irréversible l'intérieur de 1921 encore en place.

     

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    La malédiction du Louxor (fichier PDF)

  • Une marche exploratoire pour la Promenade urbaine

    Annoncée lors de la réunion publique au Louxor le 1er juillet dernier, une marche exploratoire ouverte à tous est proposée par la ville le 28 octobre à 18h devant le théâtre des Bouffes du Nord. En fait, trois groupes devraient être constitués selon le tronçon étudié pour plus d'efficacité et permettre à tous les participants de faire des propositions. Pour retrouver l'historique du projet, le phasage, les partenaires ..., cliquez ici. N'hésitez pas à venir nombreux!

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    Et toujours en ligne la présentation faite le 1er juillet au Louxor, pour tous ceux qui n'y étaient pas. 

    Promenade urbaine au Louxor