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Rechercher : opération Barbès Respire

  • Pensez à la seconde vie de votre sapin

    Cette année encore, comme dans de nombreuses villes maintenant, les sapins de Noël peuvent être déposer dans des squares pour leur recyclage. Evidemment, si votre sapin est très grand, vous ne pourrez peut-être pas le transporter jusqu'au dépôt le plus proche. Mais s'il est modeste, aucune excuse...

    Voici les points de collecte les plus proches de Barbès:

    - dans le 9e, le square d'Anvers et celui de Montholon un peu plus loin

    - dans le 10e, on est moins gâté et il faut descendre jusqu'au square Saint-Laurent (une suggestion pour l'an prochain adressée aux élus : le square Cavaillé-Coll)

    - dans le 18e, rien à proximité et rien à la Goutte d'or, ce qui est regrettable (le square Jessaint aurait pu faire l'affaire)

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    Vous avez encore un peu de temps pour profiter de votre sapin, la collecte se terminera le 24 janvier.

     

  • Conseil de quartier Lariboisière: ce sera le 1er février

    Des sujets bien différents seront abordés pour le premier conseil de quartier Lariboisière Saint-Vincent de Paul de l'année 2017.

    • l'avenir du marché Saint-Quentin mais aussi les commerces de proximité avec les actions de la Semaest
    • le plan sauvette mis en place depuis quelques mois sur Paris et qui concerne le quartier Barbès
    • les travaux d'aménagement de la rue d'Alsace dans le cadre du projet de Balcon Vert
    • la réorganisation du square Alban Satragne
    • un bilan de la Salle de consommation à moindre risque trois mois après son ouverture

    Et pour finir, un point sera fait sur les projets votés dans le cadre du budget d'investissement du conseil de quartier.

    Rendez vous à l'école élémentaire 3 rue de Belzunce à 19h le 1er février

     

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  • Un panneau décoratif?

    Sur le boulevard de la Chapelle, à l'emplacement du marché, il est une disposition qui pourrait apporter quelques occasions de verbaliser à bon compte et en peu de temps. Qu'on se le dise au sein des brigades d'agents verbalisateurs !

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    Si l'on considère le panneau planté bien en vue sur le trottoir à mi-parcours de l'espace réservé au marché des mercredis et samedis, on peut lire ceci :

    • que tout automobiliste qui stationnera son véhicule sur ces emplacements entre minuit et 18h30 le mercredi et le samedi s'exposera à un enlèvement.

      Avant l'enlèvement, on peut déjà verbaliser en journée ...

    • que les véhicules d'approvisionnement sont attendus entre 5h et 14h30, voire 15h le samedi. Mais le reste du temps, c'est à dire entre minuit et 5h, et au-delà de 15h et jusqu'à 18h30, ils n'ont rien à y faire.

     

    Il nous semble qu'un espace dégagé de tout véhicule de marché ou pas, après 14h30 le mercredi et 15h le samedi, sur le terre-plein et les bas-côtés, faciliterait largement la tâche de la brigade des marchés à la Propreté de Paris, et que l'environnement y gagnerait beaucoup.

    Pourquoi afficher des règles, des injonctions, des menaces, si rien n'est fait pour qu'elles soient respectées ? Ou rarement, car il faut noter qu'un effort a été fait à l'automne. Mais, comme avec les enfants, si la règle n'est pas un minimum observée dans le temps, la bonne habitude d'un instant retombe dans l'oubli.

    Pour être précis et ne pas évoquer des délits imaginaires — qui nous seraient reprochés dare dare — , les véhicules de particuliers sont plutôt rares aux heures dites, en revanche il y a beaucoup de petites estafettes, qui arborent un carton derrière le pare-brise où il est marqué «véhicule du marché » sans qu'aucune autorisation n'apparaisse, comme cela est pourtant la règle. Quand on vous dit que ce marché a besoin d'être remis dans les rails pour que la réglementation soit respectée, que les marchands trouvent une place pour stationner quand ils sont en droit d'en disposer, que les clients circulent librement et en toute sécurité, qu'ils trouvent des produits de qualité proportionnellement à leur attente, et ainsi de suite.... Du travail sur la planche d'ici à l'été 2018, soit à la fin de la 1ère tranche de travaux de rénovation du sous viaduc prévue par la RATP et qui commencera en juillet 2017.

  • Une bonne idée rue Manuel

    Les quartiers autour du carrefour Barbès sont des quartiers urbains très denses et peu végétalisés. Il y a bien quelques squares, hélas pas tous en très bon état quand ils ne sont pas envahis par les rats.

    Végétaliser et réduire la place de la voiture dans la capitale sont parmi les priorités de l'actuelle maire de Paris. On ne saurait l'en blâmer tant le manque de "verdure" est une évidence et la place de la voiture encore trop prédominante dans nos quartiers quand on constate que plus des deux-tiers des ménages dans nos 9e, 10e et 18e arrondissements n'ont pas de voitures* et que la moitié de l'espace public est occupé par ces mêmes voitures. La reconquête de l'espace public, - car il s'agit bien d'une reconquête - par les piétons et les vélos dans de bonnes conditions (végétalisation) est donc une nécessité, l'aspect santé publique par la diminution de la pollution atmosphérique n'étant pas à négliger non plus.

    Et si une bonne idée nous venait du 9e arrondissement ? ...

    ... De la rue Manuel précisément. La rue Manuel est une petite rue qui relie la rue des Martyrs à la rue Milton. Elle porte le nom d'un homme politique libéral du XIXème siècle, Jacques Antoine Manuel (1775-1827). Dans la tradition libérale de l'époque, ses funérailles ont été l'occasion d'une manifestation monstre contre le régime de Charles X. Mais revenons à nos moutons.

    Pour des raisons de sécurité, la rue Manuel a subi une restructuration importante : il fallait laisser de la place au passage pompiers, ce qui n'était pas possible car les deux côtés de la rue étaient occupés par le stationnement des voitures. La mairie du 9e a pris deux décisions importantes dans ce cadre : supprimer une rangée de stationnement de voitures et créer sur le trottoir des bacs enterrés. Le choix est non seulement original mais très judicieux. La réalisation a été très soignée comme vont vous le montrer les quelques photos ci-après prises durant les quelques semaines des travaux.

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    Une tranchée suit la bordure du trottoir et on y a installé l'arrosage automatique

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    On a ensuite comblé avec de la terre

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    Vue d'ensemble

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    On a découpé la zone en plusieurs bacs pour laisser les entrées d'immeuble faciles d'accès

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    On a planté différentes essences

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    L'endroit est interdit aux chiens

     

    Alors, pourquoi ne pas rêver un peu et espérer que des solutions aussi innovantes que celles-là seront créées pour la promenade urbaine entre Barbès et Stalingrad. Gardons espoir.

     

    * Source : Data France -  site remarquable plein d'informations

  • Sur la toile

    Vous l'avez remarqué, nous aimons partager avec vous nos découvertes sur la toile. Pour certains, ce ne sont peut-être pas des découvertes, pour les autres oui.

    Nous vous avons fait connaitre il y a peu le beau site de photos anciennes de Paris (un beau site web). Dans un tout autre genre, en voici un qui ne manque pas d'intérêt non plus.

    A une époque où les journaux, les hommes et les femmes politiques et autres informateurs patentés utilisent beaucoup de chiffres pour nous convaincre du bien fondé de leurs dires, la consultation de Data France est très utile pour avoir des informations vérifiées, fiables. Certes, le site de l'INSEE renferme lui aussi beaucoup d'informations statistiques mais il est un peu difficile à utiliser tant les sujets traités sont nombreux.

    Avec Data France, nous avons un site interactif qui entre dans le détail des choses au niveau des 122 quartiers de Paris comme le montre la carte ci-après.

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    http://map.datafrance.info/population?coords.lat=48.88108629258277&coords.lng=2.3478126525878906&zoom=15

    Cliquez sur ce lien pour une illustration plus convaincante de ce que propose ce site.

    C'est pour la rédaction des articles sur ce blog un outil précieux qui nous permet non seulement de vérifier des informations mais de mettre quelques sujets en perspective comme nous l'avons fait récemment pour la place des voitures dans Paris.

    Bonne lecture !

  • Documentaire sur les urgences de Lariboisière à La Sorbonne

    Le service culturel de Paris-Sorbonne propose la projection d'un documentaire sur les urgences de l'hôpital Lariboisière le 26 janvier à 19h30 dans l'amphithéâtre Richelieu, 17 rue de La Sorbonne. Ce film a été réalisé par Sylvain Calves, un thème d'actualité toute l'année mais plus encore en période hivernale. Cette projection, en présence du réalisateur, est à l’initiative de Jean-Christophe Abramovici, Professeur en littérature, spécialisé dans l’histoire des idées du dix-huitième siècle, qui a accepté de répondre aux questions d’Action Barbès.

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    Comment en êtes-vous venu à programmer "Un hiver aux urgences" ?

    Je connais l’un des monteurs qui a travaillé sur ce documentaire. J’ai été invité à la première. Outre l’intérêt personnel que j’ai trouvé à ce film, je me suis rapidement dit qu’il pourrait intéresser un public étudiant et plus généralement le grand public, à la fois parce que ce film parle de notre société et d’une précarité dont les étudiants n’ignorent pas grand-chose, et par ailleurs parce que c’est en soi un film intelligent qui me paraît pouvoir être étudié / médité par les étudiants travaillant dans les filières audio-visuelles.

    Pouvez-vous décrire en quelques mots un passage du documentaire qui vous paraît particulièrement l'illustrer ?

    Le réalisateur d’Un hiver aux urgences a passé de longs mois à Lariboisière pour tourner ce film, qui propose une plongée dans le quotidien des urgences hospitalières. Si je devais ne retenir qu’une séquence, j’évoquerais celle, récurrente, du guichet d’accueil, dont l’agent doit orienter au mieux les personnes qui se présentent, se montrer à la fois à l’écoute mais sans faiblesse et, quand elles n'ont pas de problèmes médicaux, gentiment mais fermement les éconduire…

    Quel lien entretenez-vous avec le réalisateur et la société 1+1 Production ?

    J’ai pu, à l’occasion de la première évoquée plus haut, rencontrer le réalisateur et les membres de la société 1+1, dont l’engagement et le travail me touchent particulièrement, sans que je les connaisse davantage.

    En êtes-vous à votre première projection de cet ordre en Sorbonne ? Comptez-vous en présenter d'autres ?

    L’Université Paris-Sorbonne et son service culturel mettent à notre disposition de magnifiques conditions de projection. J’ai eu l’occasion, en septembre 2014 de faire projeter, dans le cadre d’un colloque que j’avais co-organisé, le très beau film de Maria Pinto, Moi qui duperais le bon dieu, autre film produit par un petit producteur. J’espère bien avoir l’occasion dans l’avenir d’organiser d’autres projections similaires.

    ** Attention, pour assister à cette projection qui est gratuite, la réservation est indispensable (possible jusqu'au 26).

  • La Goutte d'Or a ”Soif de Culture(s)”

     Le samedi 28 janvier à 10h, au cinéma Le Louxor, sera projeté le film "Soif de Culture(s)".

     
    Dans ce film documentaire, des artistes, des acteurs culturels et associatifs ou de simples habitants de la Goutte d'Or parlent de culture. Devant l'objectif des réalisatrices Nadia Djabali et Sylvie Haggaï, quarante-huit personnes résidant à la Goutte d'Or s'expriment "face caméra" sur leur vision de la place de la culture et de celle des artistes dans leur quartier.
     
    Riche de réflexions diverses, ce film nous offre un état des lieux et un regard critique très stimulants. Notons la réussite du montage qui fait alterner la parole des habitants et des travellings enjoués à travers les rues de la Goutte d'Or. Un documentaire à découvrir !
     
    Un temps d'échanges autour d'un café avec les réalisatrices  est prévu suite à la projection.
     
    Pour assister à cette projection, merci de confirmer votre présence en envoyant un courriel à : soifdeculture.s@gmail.com
     
    Soif de Culture(s), réalisé par Nadia Djabali et Sylvie Haggaï, 2016, durée : 1 h
     
    Cinéma LE LOUXOR
    170 Boulevard Magenta
    M° Barbès Rochechouart

  • Promenade urbaine: on attend la suite

    La période des voeux va bientôt se terminer et nous attendons avec impatience que l'agence chargée de la concertation sur les aménagements de la future promenade urbaine soit nommée par la Ville. On nous dit que ce serait imminent...

    Nous avions participé à la réunion quelque peu décevante de restitution du Civic Lab le 15 décembre dernier (voir notre article du 20 décembre).

    Le Civic Lab dont la mission s'arrêtait fin décembre semble poursuivre ses activités sur le projet. Pourquoi pas. Mais le local situé place de La Chapelle a brûlé en décembre et désormais plus possible de s'y réunir. L'agence d'architecture autogérée suggère cette fois un atelier intitulé "Alimentation responsable" ce samedi 21 janvier à 17h30 sur l'esplanade de la Halle Pajol. Atelier proposé par l'association Marché sur l'eau. Puis à 19h, retours, échanges et débats sur le devenir du Civic Lab et la promenade Barbès-Stalingrad.

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    Là encore, pourquoi pas. Cependant, nous avons à plusieurs reprises demandé que des animations et des moments d'information aient lieu vers Barbès et que les activités mises en avant par le Civic Lab soient visibles, ou mieux encore, soient vues par les habitants de ce côté-ci. Car, rappelons-le, la promenade urbaine va de Barbès à Stalingrad.

    Quels habitants vont réellement être informés de cette animation samedi ? Qui va se déplacer jusqu'à la Halle Pajol ? Quel sens cela a-t-il pour ce projet dont nous attendons la mise en action ? Quand pourra-t-on, comme lors des réaménagements des boulevards de Rochechouart, de Magenta et Barbès se mettre autour d'une table pour travailler sur plan avec les services de la voirie et des déplacements ?

    Pas de réponse à ce jour. Nous avons fait part de nos interrogations à Marie-Anne Kleiber, journaliste au JDD. Voir l'article ci-dessous.

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    Source : JDD du 15 janvier 2017 - article de Marie-Anne Kleiber

    cliquer sur l'article pour l'agrandir 

    MAJ 19 janvier voici le lien

    Paris, après les grillages, une coulée verte à La Chapelle ?

  • Des rats à la Goutte d'Or

    La prolifération des rats à Paris fait l'actualité depuis quelques mois. Aussi la ville de Paris a décidé de mettre en place « un plan d'action de grande ampleur » pour faire face à la présence de gaspards trop nombreux. Mais ce plan se concentre seulement sur quelques arrondissements du centre de la Capitale. Pourtant nos quartiers ne sont pas épargnés, comme à la Goutte d'Or où le problème devient préoccupant.

    Ce problème est particulièrement notable à deux endroits du quartier: la friche à l'angle des rues Léon et Myrha et celle à l'angle des rues Affre et Myrha. Ces deux points ont été signalés aux autorités municipales dès le mois de novembre 2016, via l'application "Dans ma rue" et/ou par mail. La première friche, rue Léon, qui va accueillir la future salle de concert Le 360, a été rapidement traitée et les travaux de terrassement du futur immeuble ont d'ores et déjà débuté ; il n'y a donc plus à déplorer la présence de rats ici.

    Par contre, sur la friche située à l'angle des rues Affre et Myrha, qui doit voir la construction d'un immeuble de logements sociaux, les rats courent toujours. À cet endroit, leur présence est largement favorisée par la présence continuelle de dépôts d'ordures et d'encombrants (depuis plusieurs années), du fait de voisins indélicats et particulièrement d'un restaurant lui faisant face et qui y déverse quotidiennement son surplus d'ordures (voir photo ci-dessous). Il faut dire que la rue sert de local poubelles à cet établissement qui laisse ses containers dehors, de jour comme de nuit. La mairie du 18e arrondissement était intervenue par le passé auprès du restaurateur pour faire cesser ces pratiques, en vain. Les mauvaises pratiques continuent et en plus de salir et encombrer le trottoir, ces dépôts contribuent à nourrir une colonie de rats qui n'en demande pas tant ! 

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    Il devient urgent d'intervenir, non seulement pour éradiquer les rongeurs qui posent un vrai problème d'hygiène, mais pour faire adopter au restaurant qui les nourrit des pratiques plus respectueuses de l'espace public et de son voisinage. Soulignons que sans respect des règles sanitaires en vigueur, si les mauvaises habitudes perdurent, il est évident que les rats reviendront.

  • Les gares du 10e

    L'association Histoire et Vies du 10e nous propose le mardi 24 janvier de 19h à 21h une intéressante conférence intitulée

     

    Les gares du Nord et de l'Est, leur évolution à proximité et dans le Clos Saint Lazare

     

    Toutes les infos sur le site de H&V 10

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  • Budget participatif édition 2017

    paris,budget-participatifLa mairie de Paris a lancé le 24 janvier l'édition 2017 du budget participatif. Le sujet est désormais assez bien connu des Parisiens. Rappelons simplement qu'il s'agit pour les habitants de la capitale de présenter des projets d'investissement soumis aux votes des Parisiens pour un montant non négligeable, à savoir quelques 100 millions d'€.

    Nous vous avons donné notre avis à propos de l'édition 2016 le 12 octobre dernier, il n'est pas utile d'y revenir (Budget participatif 2016 : résultats des courses).

    Qu'en sera-t-il pour 2017 ? Les Parisiens auront-ils encore de nouvelles idées ou n'y aura-t-il qu'un simple recyclage des projets des années précédentes ? Nous verrons. Vous avez jusqu'au 21 février pour soumettre vos projets. Des réunions spécifiques seront organisées dans les mairies d'arrondissement (voir l'agenda). Nouveauté intéressante : la RATP est cette année associée au budget participatif, mais attention, seulement pour les projets directement liés au transport.

    Ajoutons pour être précis que pour cette édition 2017 du budget participatif, l'Hôtel de Ville a décidé d'allouer 2€ pour chaque € investi par les mairies d'arrondissement. Concrètement cela signifie que le montant alloué au budget participatif dans le 9e qui est de  607 603€ cette année passera avec l'abondement de l'Hôtel de Ville à 1 822 809€. Pour le 10e les montants sont respectivement de 801 000€ passant donc au total de 3 360 427 € et dont 1 436 140€ réservés aux projets situés dans des quartiers populaires. La Mairie du 18e a choisi d'y consacrer 955 000€, l'enveloppe du 18e arrondissement sera donc de 6 781 665 € dont 3 444 997€ réservés aux quartiers populaires. Ces enveloppes globales sont sensiblement les mêmes que pour 2016.

     

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    Toujours très soignée, la communication autour du budget participatif via le site dédié nous permet de voir avec un peu de recul le niveau d'avancement des projets adoptés pour l'édition 2015.

    Pour les projets de l'édition 2015 concernant tout Paris, seul un projet semble être complètement réalisé : Du matériel de nettoiement silencieux et non polluant. Les sept autres projets sont encore en cours. 

    Sur le site du budget participatif et toujours pour l'édition 2015, vous trouverez facilement l'état d'avancement des projets dans le 9e (1 projet), le 10e (8 projets) et le 18e (9 projets). Pour tous ces projets, on constate qu'ils sont à des stades de développement différents, pour tous les études sont lancées, certains sont même achevés comme la sécurisation de la piste cyclable quai de Valmy dans le 10e.

    Action Barbès avait présenté des projets lors de l'édition 2015 et seulement soutenu certains pour l'édition 2016. Aucun de ceux-ci (2016) n'ont été choisis et nous avons décidé d'accepter la proposition d'un de nos adhérents qui avait soumis en 2016 deux projets de les reprendre à notre compte et donc de les re-présenter sous nos couleurs en 2017.

    Action Barbès (AB) : Jean Raphaël, vous avez adhéré à Action Barbès il y a 3 ans et avez intégré le bureau de l'association fin 2016. Dans ce contexte, vous avez proposé à l'association de reprendre à son compte deux projets que vous avez soumis lors de l'édition 2016 du budget participatif. Quelle a été votre démarche ? Pourquoi ne pas re-présenter ces projets sous votre nom ?

    Jean Raphaël (JR) : Les deux projets que j'avais présentés et qui avaient été retenus, l'éclairage de l'église Saint-Bernard et une "Rue-jardin Richomme" (un troisième,  la réhabilitation de la rue Myrha, a été rejeté car "déjà prévu pour être réalisé durant cette mandature"), ont rencontré un bel écho et beaucoup d'enthousiasme parmi les habitants de la Goutte d'Or et au-delà. Mais n'ayant pas assez de temps et de ressources pour porter seul ces projets, je préfère m'adosser à une association comme Action Barbès mais également à des habitants qui désirent s'y associer, afin de donner toutes leurs chances à ces projets mais surtout qu'ils prennent une dimension collective.

    AB : Que pensez-vous de l'idée du budget participatif ? Un gadget, cher, mais un gadget ? Un pas vers une démocratie participative ? 

    JR : Le budget participatif est une idée intéressante mais qui mériterait d'évoluer pour être plus investie par les Parisiennes et les Parisiens. En effet, c'est une bonne chose de vouloir (re)donner du pouvoir aux citoyens, encore faut-il que cette démarche ne se limite pas à une petite partie du budget d'investissement mais s'ouvre plus largement. Pour impliquer plus les Parisiens, il faut que les enjeux soient à la hauteur.

    Si l'on veut que cette idée soit réellement une expérience de démocratie participative, il serait nécessaire que les élus renoncent à une partie de leurs prérogatives et fassent confiance aux citoyens pour décider collectivement de leur sort. Il est en effet étonnant de savoir qu'il existe un véto du maire d'arrondissement pour décider des projets finalement retenus un fois examinés par la commission ad-hoc censée les choisir. Cette forme de pouvoir autocrate est aux antipodes de la démocratie participative, il faut sans doute faire d'abord évoluer les mentalités des politiques si l'on veut faire changer celles des citoyens. La forme adoptée manque également d'une dimension délibérative. Par exemple, l'initiative des projets pourraient se décider collectivement au-delà des organisations associatives, peut-être dans les Conseils de quartier.

    Quant au coût, on ne peut pas dire qu'il soit excessif, au contraire, il faudrait mettre des moyens suffisants pour que cette initiative puisse s'étendre et s'installe dans la durée. Le processus mis en place à Paris sollicite énormément les services techniques sans que ces derniers soient renforcés, ce qui risque d'affecter leur bon fonctionnement et du coup mettre à mal le budget participatif. 

    AB : Les deux projets repris et soumis sous le nom d'Action Barbès concernent le quartier de la Goutte d'Or. Nous les décrirons plus en détails avec vous dans de prochains articles mais quelle a été votre approche pour ces deux projets ?   

    JR : Les deux projets sont sensiblement différents et répondent à des approches distinctes. Pour le projet d'éclairage de l'église Saint-Bernard, l'idée est de mettre en valeur l'unique monument historique du quartier dont les habitants sont très fiers et de le faire rayonner au-delà de la Goutte d'Or (au sens figuré comme au sens propre : la flèche de l'édifice est visible depuis les arrondissements alentour). Ainsi, il s'agit de revaloriser l'image du quartier et de contribuer à le rendre encore plus agréable à vivre.

    Le projet une "Rue-jardin Richomme", qui consiste en la piétonnisation et la végétalisation d'une petite rue du quartier, répond à plusieurs attentes des habitants de la Goutte d'Or. La rue Richomme est une voie où circulent peu de voitures, mais qui roulent souvent trop vite, et qui compte plusieurs crèches et écoles sur son parcours. Transformer cette rue en jardin ouvert permettrait de sécuriser les sorties d'école et des crèches, de réduire la place de la voiture, tout en offrant aux petits comme au grands une oasis de verdure à deux pas du boulevard Barbès. D'ailleurs, de nombreux parents des écoles et des crèches de la rue ont manifesté largement leur soutien au projet.

    AB : il ne faut pas se cacher que ponctuellement (boulevard Barbès, rue Dejean, Château rouge, rue Caplat, carrefour Barbès, ...) le quartier de la Goutte d'Or rencontre beaucoup de problèmes même si la situation n'est sans doute pas partout aussi catastrophique que certains le disent. Pensez-vous que ses habitants peuvent encore se mobiliser pour des projets dans cet environnement ?

    JR : Bien au contraire, les problèmes sérieux que vous évoquez, et qui ne peuvent pas être solutionnés à travers le budget participatif dédié à l'investissement, donnent encore plus envie aux habitants de voir une amélioration de leur cadre de vie. Rappelons que la Goutte d'Or reste un quartier populaire où un grand nombre d'habitants n'a pas les moyens financiers de "s'échapper" du quartier et de partir au vert, l'espace public est d'autant plus précieux pour eux. Au-delà des questions d'occupation de l'espace public qui posent problème et méritent des moyens d'exception, ce que demandent le plus souvent les habitants de la Goutte d'Or, c'est avant tout d'être traités "comme partout à Paris".

    Il faudrait également se demander si la mairie du 18e met suffisamment de moyens dans ce quartier pour que le budget participatif soit investi par ses habitants. On peut s'interroger sur le succès relatif de la seule urne présente dans le quartier qui est placée dans la bibliothèque de la Goutte d'Or, le long du boulevard de la Chapelle, bien loin du centre du quartier. Le quartier de la Chapelle a montré, lui, qu'il pouvait se mobiliser pour le budget participatif avec succès, alors que ce quartier connait des problématiques similaires à la Goutte d'Or (pour rappel: en 2016, un seul projet a été finalement choisi pour le quartier de la Goutte d'Or). Mais là-bas, l'urne est situé au marché de l'Olive, lieu central et animé, ce qui a très certainement permis de promouvoir le budget participatif à cet endroit. Car plus qu'un lieu où s'exprime le vote, et sachant qu'une grande partie des votes se fait par internet, les urnes sont des lieux de promotion du budget participatif qui permettent de toucher un public non connecté et trop souvent oublié, un public particulièrement nombreux à la Goutte d'Or.

     

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  • Concert de nouvelle année à la mairie du 10e

    Comme à son habitude, l'orchestre d'harmonie du Chemin de Fer du Nord sous la direction de Benoît Boutemy vous convie à son traditionnel concert pour la nouvelle année.

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    Ce sera le samedi 28 janvier à 16h30 dans la salle des fêtes de la mairie du 10e. Concert gratuit.

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