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Rechercher : salle de consommation

  • Les marchés de Barbès au Conseil de Paris

    Au dernier conseil de Paris, le mardi 16 octobre, les marchés de Barbès ont fait l'objet d' « échanges de voeux » entre l'opposition et l’exécutif parisiens. Les élus de l'UMP 18e demandaient à ce qu'il soit mis fin au « marché sauvage » de Barbès, que la mobilisation de la préfecture de police permette de rendre aux riverains, aux commerçants, et aux passants la tranquillité publique, et pour finir que soit mis en place un groupe de diagnostic et d'actions, tripartite (mairie de Paris, Préfecture de Police et Préfecture de Paris) pour améliorer la situation tant sur un plan sanitaire que sur celui de la propreté mais aussi sur celui du traitement social des personnes.

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    Pour répondre à l'opposition, Olga Trostiansky, adjointe au maire de Paris, chargée de la solidarité, de la famille et de la lutte contre l'exclusion, présentait le vœu suivant :

    Considérant la multiplication des étalages de vendeurs dits à « la sauvette » qui proposent des produits de récupération ou de consommation sur le boulevard de la Chapelle parallèlement au marché Barbès ;

    Considérant que ces activités traduisent la grande précarité d'une partie de la population, tant du côté des acheteurs que des vendeurs ;

    Considérant le mécontentement légitime des Parisiennes et Parisiens, qu'ils soient riverains, commerçants ou passants, lié à ces occupations illégales, qui génèrent des tensions sur l'espace public ;

    Considérant la coordination conduite par la mairie d'arrondissement du 18e, entre les services de la direction de la Protection et de la Prévention de la Ville et les services de police pour permettre le nettoyage du marché, verbaliser les dépôts d'ordures et assurer la tranquillité publique,

    Considérant les vœux de I'exécutif adoptés en séances du Conseil de Paris des 19 et 20 mars 2012, et 24 et 25 septembre 2012 demandant au Préfet de Police de garantir la régulation de I'espace public, et que le pilotage d'un groupe de travail sur le carrefour Barbés avec l'ensemble des acteurs publics concernés par les différentes problématiques soit assuré par le Secrétariat Général de la Ville de Paris :

    Le Conseil de Paris émet le vœu que :

    • La coordination entre les services de police et la direction de la prévention et de la propreté soit renforcée dans le cadre de la zone de sécurité prioritaire Goutte d'Or-Château rouge,
    • Le groupe de travail sur le carrefour Barbès piloté par le secrétariat général de la Ville de Paris établisse un diagnostic social des vendeurs à la sauvette et étudie les aménagements susceptibles d'améliorer les conditions de travail des commerçants non sédentaires et la tranquillité des riverains,
    • Suivant les résultats du diagnostic mené, l'accès aux droits des vendeurs à la sauvette en situation de grande détresse puisse être favorisée par une action sociale appropriée en lien avec les services de I'Etat

    Nous avions interpellé Olga Trostiansky à ce sujet quelques jours plus tôt, à la suite de plusieurs échanges avec nos adhérents. Un membre de son cabinet s'est rendu sur les lieux aux heures que nous avions indiquées (les jours de marché à partir de 15 heures environ) et a ainsi pu constater le nombre important de vendeurs à la sauvette et l'étendue des étalages au sol.

    La dernière réunion du Comité de Pilotage Barbès s'est tenue en mars 2012. Action Barbès n'avait pas pu y participer, mais nous avions adressé à Philippe Chotard secrétaire général de l'Hôtel de Ville, un dossier très complet reprenant en détail les différentes problématiques. Malheureusement, à ce jour, nous ne disposons pas du compte rendu de cette importante réunion. Nous espérons qu'il réunira à nouveau le comité de pilotage Barbès très prochainement.

  • Brasserie de Barbès, ça va le faire !

    La semaine dernière, grâce à l'amabilité des gérants Pierre Moussié et Jean Vedreine et le concours de la mairie du 18e,  nous avons eu la possibilité de visiter le chantier de la future brasserie en cours de réalisation au carrefour Barbès. Outre les gérants, architectes et entreprises travaillant sur le projet avaient été mobilisés pour nous présenter le projet et répondre à nos questions.

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    Salle du premier étage - Au milieu viendra le bar ouvert sur deux faces

    (Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

    C'est un vrai grand projet que nous avons découvert ! La brasserie dont le nom n'est pas encore tout à fait décidé sera sur quatre niveaux. Au rez-de-chaussée, une grande salle à manger, au premier étage une salle légèrement plus petite mais avec au milieu un grand bar très ouvert avec vue sur le carrefour, au deuxième un grand coin salon pour boire un verre ou éventuellement prendre un petit déjeuner, agrémenté d'une cheminée, le tout installé dans la rotonde que l'on voit de l'extérieur et enfin au troisième une petite terrasse donnant sur le boulevard de La Chapelle. L'entrée se fera juste au coin des boulevards Barbès et de La Chapelle, les cloisons coulissantes permettront une large ouverture l'été et il y aura une petite terrasse extérieure sur plancher.

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    Le grand escalier menant à la salle du premier étage

    (Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

     

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    La rotonde au 2ème étage, coin salon, surplombant le carrefour Barbès

    (Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

    La carte sera celle d'une brasserie classique avec des prix qui devraient être raisonnables. Au rez-de-chaussée, l'établissement fera cuire son pain.

    Tout est prévu pour la satisfaction du client. Confort bien sûr mais aussi petits services comme une multitude de prises électriques pour la recharge des téléphones et le désormais indispensable WiFi. Un ascenseur desservira le sous-sol (vestiaire et toilettes), le RdC et les deux étages supérieurs. On accèdera à la petite terrasse du  troisième par un escalier. Une surprise attendant les clients dans la salle du premier étage !

    Le projet est vraiment d'envergure puisque pas moins de 40 emplois seront créés afin d'assurer un service continu de 8h à 2h du matin tous les jours de la semaine. Les gérants qui sont déjà à la tête de plusieurs établissements à Paris, dont un tout proche à Pigalle, sont particulièrement motivés, non seulement à cause de la taille de la brasserie mais également par son implantation, le carrefour Barbès. "Nous ne sommes pas allés avenue Montaigne, nous dit Pierre Moussié, d'abord parce que nous n'en avons pas les moyens mais surtout parce ce que c'est ce quartier de Barbès qui nous intéresse."

     

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    La salle à manger du premier étage avec une surprise. Patience !

    (Cliquer sur la photo pour l'agrandir)

    L'ouverture de la brasserie est prévue pour Noël 2014.

  • Dernier compte rendu de mandat de B. Delanoë dans le 9e

    Ce soir, le maire de Paris sera accompagné de son équipe municipale pour rendre compte de la politique menée en 2011. Marie Trellu-Kane, co-fondatrice et présidente d'Unis-Cité, membre du Conseil économique et social et administratrice de la nouvelle Agence pour la Cohésion sociale et l'égalité des chances, interviendta sur le thème : "Le partenariat associatif : la démocratie de proximité parisienne".

    La réunion aura lieu ce soir,

    jeudi 15 décembre, à 18h30, salle Rossini,

    mairie du 9e, 6 rue Drouot.

  • Festival de chorales dans le 10e

    Dix jours de chanson dans le 10e à partir d'aujourd'hui, avec le Festival "10 de Choeurs". Un grand rendez-vous pour les amateurs de chant choral.

    Ce sera l'occasion de rencontrer chefs, chanteurs et chanteuses. Des lieux très divers ont été choisis: églises, chapelles, salle des fêtes de la mairie du 10e, scène du canal de l'espace Jemmapes, auditorium du Conservatoire.

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    C'est ce que propose l'association CRL10 (programme détaillé en cliquant sur le lien).

  • Place de La Chapelle en bref...

    Nous étions à la réunion la semaine dernière sur les aménagements de la Place de La Chapelle que propose la section territoriale de voirie du 18e. Valère Griot, responsable DVD, et son collégue Chef de projet, ont présenté en détails les aménagements programmés pour les semaines qui viennent. 

    chapelle plan large.pngEn quelques mots, pour mieux comprendre les plans, sachez que le but est de redonner au quartier son caractère convivial en  détournant les circulations automobiles de passage. En entendant cela, on saisit tout de suite qu'il s'agit de la rue Philippe de Girard, empruntée massivement depuis la place Marx-Dormoy pour échapper - surtout le matin - à l'encombrement de la place de La Chapelle un peu plus loin. On a entendu dans la salle aussi que les voitures y roulaient beaucoup trop vite, malgré les ralentisseurs. 

    Cela devrait cesser après le réaménagement. En effet, la mairie a choisi la manière forte. Elle inverse le sens de circulation de la rue Philippe de Girard entre le carrefour Girard-Kablé-Pajol et le boulevard de La Chapelle, dans un premier temps, puis, de même, elle inverse le sens de circulation de la rue Pajol, entre le même carrefour (ou petite place, pour être plus réaliste) et le boulevard de La Chapelle. Depuis ce boulevard, on pourra donc entrer dans le quartier par la rue Philippe de Girard et en ressortir par la rue Pajol, vers ce même boulevard. Ce qui, vous en conviendrez, manque un peu d'intérêt. Mais c'est à ce prix qu'on rend un peu de tranquillité aux riverains, un peu de sécurité aux enfants des écoles.. 

    chapelle plan.png

    Dans ce projet, il y a aussi des avancées pour les piétons et pour les cyclistes. En effet, la chaussée à l'Est de la place sera interdite totalement à la circulation et deviendra tout-piéton, tout en ménageant un accès pompiers réglementaire. Donc impossible de tourner à droite quand on arrive de Stalingrad. Pour éviter les intrusions des "petits-malins-que-rien-n'arrête", la voirie prévoit un stationnement livraison au lieu des traditionnels potelets à l'embouchure de ce barreau piéton. Nous rappelons que tout véhicule sera interdit dans ce sens dans la rue Pajol. Certains dans la salle ont manifesté leur étonnement car les voitures passaient là pour se diriger ensuite vers le Nord dans la rue Marx-Dormoy.... ou pour la traverser et emprunter la rue de Jessaint, vers la Goutte d'Or. Un pas de plus vers une plus grande sécurité des piétons et des cyclistes dont la présence n'était pas toujours respectée par les automobilistes.

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    Les trottoirs du barreau Nord  - qui désormais ne recevra que la circulation issue de la rue Pajol dans le sens Nord-sud - seront élargis. Mécaniquement, les passages piétons s'en trouveront rétrécis, du fait de l'élargissement des trottoirs.  En réalité c'est l'ensemble des trottoirs et de la chaussée entre les façades d'immeubles et le square Louise Merillac qui va subir une transformation. La déclivité du terrain sera neutralisée pour la rendre plus confortable au cheminement piétons. De même, la création de "lincoln", ces stationnements installés sur les trottoirs quand ils sont élargis, permettra de redresser les pentes. 

    Enfin, nous signalons une bonne nouvelle pour les cyclistes : la création de double sens cyclable (forte protestation dans la salle... mais peut-être pas en provenance de cyclistes aguerris car les observations faites sur plusieurs années démontrent que ces dispositifs ne sont pas dangereux, bien au contraire) autour de la place et rue Pajol dans le cadre de la poursuite des itinéraires cyclables entre le boulevard de la Chapelle et le rond point de la Chapelle.

    Les travaux de voirie seront  réalisés de septembre à novembre 2012.

    Les travaux d’aménagement du square  Louise de MARILLAC seront réalisés par la  DEVE, durant la même période.

     
  • Plan Climat de Paris

    Néanmoins, deux points n’ont pas été traités.

    D’abord l’élaboration d’un état des lieux « objectif » par une autorité experte indiscutable. Il n’est bien sûr pas question de contester la légitimité de telle ou telle association ou de tel ou tel organisme à traiter cette question mais la multiplication des avis ne constitue pas pour ceux qui ne sont pas spécialistes des points de repères sur lesquels ils peuvent s’appuyer pour se forger une opinion équilibrée et surtout évaluer les risques encourus Ne serait-ce pas par exemple, le rôle du Conseil Economique et Social de nous faire un point complet et neutre de la situation ?

    Ensuite, il serait utile d’établir les zones de divergences entre les différents avis, autrement dit de quoi parlons-nous exactement ? Où s’arrête notre consensus sur le nucléaire ? Que sommes-nous prêts à accepter concernant les OGM ? Quand et avec quelle intensité sommes-nous prêts à modifier nos comportements individuels pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ? Les solutions viendront elles d’une attitude « de conservation » comme certains le préconisent ou bien dans le développement de la technologie comme le demandent certains autres ?

    Pour rester positif, reconnaissons que ces débats en cours, que ce soit à l’échelle de Paris ou à celui du pays tout entier, sont utiles et même nécessaires tant la question de l’environnement est cruciale et urgente. Adopté par le Conseil de Paris, il est souhaitable que la Plan Climat de Paris fasse l’objet d’une appropriation par l’ensemble des parisiens, sans quoi il sera sans effet.

    6a37e7a4307a74a04f759ce80c71369f.jpgAinsi le Conseil de Paris a adopté le Plan Climat à l'unanimité.

    Le débat lui-même n’a rien apporté de nouveau, les intervenants restant sur leurs positions respectives à savoir une sorte d’autosatisfaction du côté socialiste, une tentative de récupération du processus par l’UMP s’appuyant sur le Grenelle de l’environnement actuellement en cours, un entre deux de la part du MoDem courtisé à la fois par les socialistes et l’UMP, une radicalisation des Verts dont le discours est assez dur vis-à-vis des socialistes. Bref, il est clair que la perspective des élections municipales était dans toutes les têtes lors du Conseil de Paris la semaine dernière, et pour un tel sujet, on peut le regretter.

    Vous trouverez dans les documents mis à disposition sur le site de la Maire de Paris les orientations et mesures qui seront mises en œuvre par la Ville (logements, transports, consommation de la Ville) afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Chacun est bien conscient qu’il ne s’agit là que d’une contribution, certes importante puisque Paris contribue largement au processus de rejet de gaz à effet de serre, mais que rien ne sera possible sans une « globalisation » du problème d’une part, sans des changements de comportement individuel d’autre part.

    Si la Plan Climat a le mérite de sensibiliser les Parisiens sur la question du réchauffement climatique, on peut s’interroger sur la méthode employée pour l’élaborer, la question se posant également à propos de l’actuel « Grenelle de l’environnement ».

  • Plus de distributeur au 93 rue de Maubeuge

     

     

    Les habitants du 93, rue de Maubeuge ont eu raison du distributeur.
    Non, il ne s'agit pas de billets de banque, mais de seringues.

    Affaire ancienne, puisque, déjà, lors de notre assemblée générale, en octobre dernier, une délégation d'habitants de cet immeuble était venue nous rencontrer, en apprenant que les commissaires centraux des 10e et 18e arrondissements avaient accepté notre invitation.

    blog maubeuge 93 distributeur de seringue web.JPGLes travaux entrepris par la SNCF dans les îlots situés entre la gare et l'hôpital ont entrainé des changements, notamment le déplacement d'un distributeur de seringues, géré par l'association SAFE, d'un trottoir à l'autre de la rue de Maubeuge, là où a lieu la boucle de réapprovisionnement de la station de taxis. Ce distributeur, plaqué contre des bureaux auparavant , ne semblait pas poser trop de problèmes, si ce n'est les emballages laissés sur les rebords de fenêtres. Pourtant, une fois la chaussée traversée, il n'a cessé de subir les foudres des habitants de l'immeuble du 93, alors le porche le plus proche. Pourquoi une telle différence pour quelques mètres de distance ? Vraisemblablement l'opportunité de trouver un hall, une cage d'escalier, un coin tranquille... et une porte facilement ouverte, due à l'existence d'une agence de taxis au pied de l'immeuble.

    Il n'en faut pas plus. Ce qui était à 10 mètres de là un distributeur sans problème est devenu une concentration de difficultés : des intrusions d'individus sous l'emprise de stupéfiants, des injections sur les paliers ou au dernier étage, des seringues ou des emballages retrouvés dans les boites aux lettres, un sentiment d'insécurité latent...

    Les rondes de police, promises par le commissaire Rigon, lors de notre AG, ont été faites et n'ont pas permis de définir une criminalité notoire à cet endroit. Fatalement, l'événement ne se produit pas juste quand on l'attend... Ce qui a fait le déclic ? Une agression sur une habitante. La Mairie du 10e a alors pris la mesure du problème et en collaboration avec SAFE, a sollicité les avis de la DASES de Paris, de l'hôpital Lariboisière, d'une association de médiation (Coordination toxicomanie), de la voirie et de la SNCF. Cette concertation a mené au blog maubeuge nouvel emplacement distributeur.JPGchoix d'un autre emplacement, acceptable pour tous, qui tienne compte des contraintes et des besoins des usagers. N'oublions pas que ces dispositifs ont pour but de mettre à la disposition des toxicomanes des sets de seringues propres afin de lutter contre la transmission du VIH et des autres maladies transmissibles par le sang.

    Nous n'avons plus entendu parler des habitants du 93, ce qui doit signifier que leur problème est réglé. Le distributeur est implanté en amont, avant la rue Ambroise Paré, adossé au bâtiment de réanimation de Lariboisière.

    Action Barbès avait voulu en savoir plus et avait rencontré le directeur de cabinet de Jean-Marie Le Guen, chargé des problèmes de santé à la Mairie de Paris. L'Hôtel de Ville aimerait faire plus que de disséminer ça et là des distributeurs  de seringues. Prendre exemple sur les expériences de salles d'injection réalisées dans des pays voisins devrait relever du possible, si l'on prend soin de sensibiliser les citadins aux problèmes de la drogue, aux problèmes des jeunes gens et des jeunes filles, tombés sous son emprise...

  • Le Louxor et la Charte de Venise

    Certains défenseurs du calamiteux projet de réhabilitation du Louxor font appel à la Charte de Venise pour justifier le bien-fondé des opérations prévues dans le projet de l'architecte Philippe Pumain sous l'égide de la Mission Cinéma de la Ville de Paris. Il n'est donc pas inintéressant de lire attentivement cette Charte avec en tête les éléments spécifiques au Louxor.

    Pour commencer, qu'est ce que la Charte de Venise ?

    La « Charte Internationale sur la Conservation et la Restauration des Monuments et des Sites » a été signée à Venise en 1964 lors du IIème congrès international des architectes et des techniciens des monuments historiques. Elle a été adoptée par le Conseil International des Monuments et des Sites (ICOMOS-UNESCO) en 1965. La Charte Internationale de Venise (PDF 71ko)

    Avant d'aller plus loin dans notre processus d'analyse de ce texte appliqué au Louxor, remarquons un mot important : celui de restauration.

    On nous a accusés d'élitisme, d'être savants, trop savants ! Au risque de passer pour des cuistres, nous savons l'importance des mots dans notre belle langue française.

    La Charte de Venise traite de restauration : réparation, réfection - restauration d'un monument - nous dit le Larousse.

    Dans sa communication concernant le Louxor, la mairie de Paris emploie le terme de réhabilitation : restaurer et moderniser un immeuble - dixit le même Larousse.

    L'architecte Philippe Pumain préfère, lui, parler de restitution : rétablir, remettre en son premier état. Larousse toujours.

    La nuance est subtile. Restaurer, c'est remettre en état un édifice sans y apporter de transformations notables (pour qu'il garde le plus possible son intégrité). Réhabiliter, c'est modifier, parfois de façon conséquente, le bâtiment existant, afin de l'adapter à de nouvelles fonctions ou de nouvelles exigences. Restituer, c'est faire une copie de ce qui a existé mais n'existe plus, en reconstruisant des parties disparues.

    Donc, bien qu'une restauration ne soit pas une restitution, admettons que la Charte de Venise puisse s'appliquer au projet du Louxor.

    Article 5 de la Charte : « La conservation des monuments est toujours favorisée par l'affectation de ceux-ci à une fonction utile à la société ; une telle affectation est donc souhaitable mais elle ne peut altérer l'ordonnance ou le décor des édifices. C'est dans ces limites qu'il faut concevoir et que l'on peut autoriser les aménagements exigés par l'évolution des usages et des coutumes. »

    Aucun doute, la mise en place d'un cinéma de 3 salles correspond à une « fonction utile à la société ». Mais personne ne peut contester que la réalisation de ces 3 salles altère l'ordonnance ou le décor de l'édifice (structure de la salle réduite, balcons démolis puis reconstruits, décors enfouis dans la structure et l'isolement phonique).

    Article 6 de la Charte : « La conservation d'un monument implique celle d'un cadre à son échelle. Lorsque le cadre traditionnel subsiste, celui-ci sera conservé, et toute construction nouvelle, toute destruction et tout aménagement qui pourrait altérer les rapports de volumes et de couleurs seront proscrits. »

    La phrase est suffisamment claire : le projet ne conserve ni le cadre, ni la structure d'origine, il détruit et reconstruit.

    Article 8 de la Charte : « Les éléments de sculpture, de peinture ou de décoration qui font partie intégrante du monument ne peuvent en être séparés que lorsque cette mesure est la seule susceptible d'assurer leur conservation. »

    L'architecte Philippe Pumain a beau prétendre que la solution de l'enfouissement des décors dans la nouvelle structure est la seule possible, d'autres architectes tout aussi crédibles, nous ont affirmé le contraire.

    Article 13 de la Charte : « Les adjonctions ne peuvent être tolérées que pour autant qu'elles respectent toutes les parties intéressantes de l'édifice, son cadre traditionnel, l'équilibre de sa composition et ses relations avec le milieu environnant. »

    Il est clair que la destruction des balcons et la disparition des décors ne respectent pas les parties intéressantes.

    la Charte de Venise préconise la conservation d'ajouts ou de modifications si ceux-ci apportent une amélioration à l'édifice. Or, rien de tel dans le cas du Louxor. On le modifie en profondeur en restituant de manière discutable une partie seulement des décors et en amputant la salle. Bref, on touche à l'intégrité tout en démolissant, ce qui n'a rien à voir avec la Charte.

    Voilà comment certains pseudo-spécialistes essaient de nous endormir en utilisant un savoir qu'ils ne maitrisent manifestement pas complètement. Ou pire. Ils le maîtriseraient en détail, mais escamoteraient une application honnête des textes, car comment croire qu'ils ignorent ce que nous analysons ci-dessus, article après article ?

     

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  • Revue de blogs

    La récente ouverture de la brasserie Barbès a certes fait couler beaucoup d'encre mais elle a aussi été l'occasion pour certains blogs de publier des articles de très grande qualité sur l'histoire de ce carrefour et de ses café-brasseries. Comme nous y prenons beaucoup de plaisir, nous souhaitons partager avec vous la lecture de ces blogs dont on a fait pour vous une petite revue. L'ordre dans lequel nous les listons n'a pas de signification particulière, ce n'est en aucun cas une hiérarchie.

    Le blog Les Amis du Louxor est une sorte de société savante qui a produit nombre d'articles à propos .... du Louxor, mais pas que. Leur dernier article - Vous reprendrez bien un petit café ? - à propos de l'histoire du 2 boulevard Barbès est une référence.

    Le blog Paris-Louxor, vivre ensemble le cinéma est lui plutôt consacré au 7ème art mais les récents articles à propos des brasseries du carrefour Barbès sont eux aussi des références, comme celui sur la brasserie Dupont remplacée par le magasin Tati - Barbès cafés. Avant Tati, brasserie Dupont.

    Le blog 28 rue Affre, histoire ordinaire d'un immeuble dans le quartier de la Goutte d'or nous éloigne très légèrement du carrefour mais c'est une mine pour connaitre l'histoire de ce quartier au passé si riche.

    Le blog Cavé Goutte d'or se penche lui sur les questions d'urbanisme et d'architecture, toujours à la Goutte d'or.

    Les blogs des associations historiques comme 9e Histoire ou Histoire et Vie du 10e sont aussi très riches et à consulter régulièrement pour le programme des conférences qu'ils organisent.

    D'autres blogs ne sont pas moins intéressants comme Goutte d'or et vous, celui de la Salle Saint Bruno

    Et puis, avec Internet, la recherche d'informations est devenue presque un jeu d'enfant. Alors, à vous de jouer !

     

  • ”Cinémas de Paris” : appel à témoignage de l'association Paris-Louxor

    À l’occasion du centenaire du Louxor-Palais du cinéma (1921-2021) et afin de soutenir les salles de cinéma parisiennes, mais aussi maintenir un lien avec les habitant.e.s et cinéphiles, l'association Paris-Louxor, avec le soutien du magazine Historia, lance "Cinémas de Paris", une série de portraits de salles de cinéma accompagnée de témoignages et documents, parfois inédits.

    "Cinémas de Paris" vous donne la parole et vous propose de contribuer, à votre tour, à ce travail collaboratif, en apportant vos témoignages, informations, souvenirs et documents, sur ces cinémas de quartier. Ces apports permettront d’enrichir et de partager avec le plus grand nombre, vos connaissances et anecdotes sur les salles de cinéma parisiennes.

    Si vous souhaitez contribuer à ce joli projet, pour l'instant réservé au 9e, 10e et 18e arrondissements, rendez-vous sur le site de Paris-Louxor.

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    La grande salle du Louxor à son origine

  • Parlons encore de nos déchets !

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    La question de l’organisation de la collecte de nos déchets faisant l’actualité dans notre arrondissement (privée ou pas privée ?), il n’est pas inutile de se pencher sur cette grave question : comment traiter nos déchets ?

    Fin 2007, le Conseil de Paris a adopté à l’unanimité le Plan de Prévention des Déchets pour Paris dans le cadre de l’Agenda 21.

    Le document nous fait d’abord un bref rappel de la situation :

     

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    558kg de déchets par habitant en 2006 ! Soit un total de 1,2 million de tonnes pour la même année, 100 kg de déchets toutes les 3 secondes pour les 2,1 millions d’habitants ! On comprend la taille du problème.

    Le plan se base sur trois principes résumés en 5 axes.

    Les principes :

    • réduire,
    • réutiliser,
    • recycler.

    Les axes :

    • parisiens éco-citoyens ;
    • la récup’ c’est mon truc ;
    • professionnels, un fort potentiel ;
    • vers le minimum déchet ;
    • une administration exemplaire.

    Réduire les déchets : la Ville s’engage à ce qu’en 2010 la quantité totale de déchets – en tonnage - soit inférieure à ce qu’elle était en 2005. Sont principalement concernés la publicité papier, les sacs mais surtout les emballages (moins 13 000 tonnes). Un effort devra aussi être fait pour les biens d’équipements pouvant faire l’objet d’une réutilisation.

    Mieux trier les déchets : les efforts engagés ces dernières années sont certes encourageants mais il faut non seulement persévérer mais trier mieux encore : doubler la quantité du tri, c'est-à-dire passer de 13 000 tonnes triées à 26 000, mais aussi en améliorer la qualité afin d’augmenter la quantité de déchets recyclés.

    Faire des Parisiens des éco-citoyens ne sera peut être pas la chose la plus facile ! Ne pointons pas particulièrement du doigt les habitants de la capitale, la question est générale. Elle touche aux comportements individuels. Bien sûr la Ville lancera des campagnes d’information, de sensibilisation. Mais pourquoi acheter des bouteilles d’eau alors que l’eau de Paris – celle de notre robinet - vient de recevoir un label prestigieux de qualité (11 000 tonnes de déchets pas an pour les bouteilles d’eau en plastique) ? Pourquoi ne pas réutiliser les sacs à commission de nos Grands Mères plutôt que ceux proposés en caisse dans les magasins ? La vigilance de chacun sera le succès de tous.

    Récupérer, réhabiliter pour réemployer - la récup c’est mon truc – est un axe qui parle de lui-même. De nombreux réseaux de collecte existent déjà, il faudra les développer et les associations auront là un grand rôle à jouer. D’autant que la réhabilitation / réparation est sans aucun doute un gisement d’emplois non négligeable.

    L’activité économique est directement concernée – professionnels, un fort potentiel – puisque 400 000 tonnes de déchets sur les 1,2 collectées à Paris en 2006 (un tiers) proviennent des entreprises. Là aussi, réduire les déchets, mieux les trier, organiser des collectes spécifiques, veiller à ce que les déchets dangereux soient traités correctement, sans oublier la quantité faramineuse de déchets engendrés par la construction et les travaux publics (4,2 millions de tonnes de déchets) qui ne sont certes pas sous la responsabilité de la Mairie de Paris mais qui n’en restent pas moins de déchets pour autant. La responsabilisation des entreprises est une priorité.

    Chercher à générer le minimum de déchets relève du bon sens. Arriver à cet objectif signifie que le tri sélectif d’une part, la collecte d’autre part, mais aussi la qualité du tri, l’organisation des déchetteries dans un maillage efficace, tout cela fonctionne de façon optimale. L’objectif est ici que la quantité résiduelle de déchets non récupérables, non recyclables, soit la plus faible possible.

    Enfin, bien sûr et c’est la moindre des choses, la Mairie de Paris se veut être une administration exemplaire en ce domaine. Personne, sauf les grincheux, n’en doute !

    Le plan liste donc 51 actions, plus ou moins concrètes, qui fixent les objectifs à relativement court terme, 2010.

    Sans entrer dans un débat idéologique souvent stérile, la question des déchets nous interpelle quand même sur le mode de fonctionnement de notre société : devons-nous, ou plutôt pouvons-nous, continuer à vivre avec le système actuel prônant une consommation qui, par bien des côtés, est devenue irresponsable ? De la gestion de nos ressources naturelles à celle de nos déchets, quel programme !

  • Inauguration de la bibliothèque de la Goutte d'Or rénovée

     

    document?id=17316&id_attribute=111Aujourd’hui, la bibliothèque fait peau neuve avec de nouvelles installations :

    - l’espace Le manège proposera les coups de cœur de la bibliothèque, et un espace de consultation de la presse occupent le rez-de-chaussée, vitrine de la bibliothèque
    - une salle polyvalente avec un espace petite enfance au 1er étage,
    - un espace spécifique autoformation
    - trois espaces bien délimités pour le pôle Arts et musique et la Démothèque un espace numérique (6 places), au 4e étage.


    L'inauguration aura lieu à 11h15 sur place en présence du maire de Paris, de Daniel Vaillant, maire du 18e arrondissement et de Bruno Julliard, adjoint à la culture.


     

    Nos recherches sur le web nous ont conduits au nouveau blog de la Bibliothèque de la Goutte d'Or et là on apprend quelques règles sur le fonctionnement des salles et des postes multimédia. Notamment sur la limitation du temps d'accès... on partage !

    • Dans les bibliothèques de la ville de Paris, le système multimédia a évolué. En effet, de nouvelles ressources numériques sont mises à votre disposition et une limitation du temps d’utilisation des postes a été instaurée. Vous pourrez désormais utiliser ce service 2h par jour et par personne quelque soit la bibliothèque.
    • A la bibliothèque Goutte d’Or,  afin que tout le monde puisse bénéficier pleinement de ce service, nous avons décidé de mettre en place quelques règles simples afin que tout se déroule dans les meilleures conditions possibles pour tout le monde.
    1. Limiter à1h par jour et par personne l’usage d’un poste.
    2. Vous inscrire au bureau d’accueil du rez-de-chaussée si vous souhaitez utiliser un de nos postes multimédia.
    3. Apporter vos propres casques et écouteurs si vous souhaitez écouter de la musique ou regarder une vidéo, de même que pour certains ateliers.
    4. Accéder à l’espace numérique par l’escalier du 3e étage exclusivement (sauf cas exceptionnel) à l’heure où vous vous êtes inscrits.
    5. Ne pas attendre ou stationner dans les escaliers pour raisons de sécurité.
    6. Vous inscrire auprès des bibliothécaires pour participer à un atelier qui vous intéresse (nombre de places limité). 
    Nous établirons et afficherons au rez-de-chaussée et sur la porte de la salle un planning hebdomadaire d’occupation de la salle afin de vous informer lorsque qu’un atelier se déroulera.

    De plus, la répartition des postes a également changé dans la bibliothèque.
    • RDC
      2 postes de passage(durée limitée à 15 minutes).
    • 1er étage
      4 postes réservés aux enfants et adolescents.
      1 poste réservé aux enfants de moins de 5 ans exclusivement accompagné d’un adulte.
    • 2ème étage
      1 poste dédié exclusivement à l’autoformation.
    •  3ème étage
      1 poste accessible exclusivement aux personnes à mobilité réduite.
    • 4ème étage
      1 espace numérique comportant 6 postes accessibles à partir du 3ème étage.
     

    Pour bénéficier de ce service, une carte de bibliothèque est indispensable (sauf pour le rez-de-chaussée)