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Rechercher : projet Balcon vert

  • Le théâtre La Boussole s'installe rue de Dunkerque

    C'est discrètement qu'un nouveau théâtre s'est installé au 29 rue de Dunkerque en lieu et place d'un cinéma de films X. Piqués comme à notre habitude par la curiosité, nous avons rencontré Pierre Théron, responsable du lieu, qui a bien voulu nous faire visiter et répondre à nos questions.

    En réalité, il s'agit de deux salles dans une même copropriété : l'une sur la rue de Dunkerque et l'autre au 126 boulevard de Magenta. En juillet 2013, Pierre Théron visite les salles alors en vente. C'est un vrai coup de cœur et les négociations sont entamées très rapidement pour aboutir en octobre. Quatre mois et demi de travaux plus tard, il fait le choix d'ouvrir le jour de la Saint Valentin le 14 février. 

    théâtre La Boussole, gare du nord, culture

     

    Connaissez-vous l'histoire de ce cinéma?

    J'ai peu de renseignements aujourd'hui. Il a ouvert ses portes en 1930 avec une programmation de films populaires français alors que le Louxor proposait plutôt des films américains. Il n'existait alors qu'une seule salle. Dans les années soixante, on crée deux salles respectivement de 198 et 125 places. C'est vers 1980 que le cinéma va proposer des films érotiques dans la vague d'Emmanuelle, et pour finir des films X. Les personnes qui possèdent des documents d'archives sont évidemment les bienvenus !

    Tout est allé très vite. Un mot sur les travaux?

    Lorsque j'ai découvert ce lieu, j'y ai tout de suite vu le côté extraordinaire d'accessibilité (transports, places de parking) et l'attractivité de la gare du nord. De gros travaux n'étaient pas nécessaires pour ouvrir une première salle. Nous avons essentiellement remis aux normes et revu la décoration intérieure. A ce jour, une salle est ouverte d'une capacité de 198 fauteuils et nous attendons une autorisation de la préfecture pour ajouter des places au niveau du balcon. Restera à aménager une petite salle. Nous nous laissons quelques mois pour souffler car la mise en route a nécessité une bonne dose d'énergie. Nous avons en tête un projet mais il est encore trop tôt pour le divulguer.

     

    intérieur La Boussole.jpeg

    S'agit-il d'un projet totalement privé?

    Absolument. Nous n'avons aucune subvention. Un de nos objectifs est de former les spectateurs de demain et donc de travailler avec la jeunesse. Nous y réfléchissons; c'est un axe  qu'on veut développer avec la mairie du 10e.

    Peu d'informations sur l'ouverture ont circulé dans le quartier. Quelle est votre programmation ?

    N'oubliez pas que nous sommes dans une phase de démarrage. La publicité a un coût. Nous l'avons concentrée sur les médias habituels du théâtre et sur Internet.

    Deux spectacles sont actuellement à l'affiche. Une comédie satirique " La vie rêvée des profs ", interprétée par une troupe — Les soirées plaisantes — de 7 jeunes acteurs. Nous avons préféré prendre le risque d'une création. Par contre, "Blanche Neige et moi", comédie musicale pour les enfants, est une reprise. Pour la suite, les choix se feront aussi par des coups de cœur.

    Pour votre première semaine, avez-vous un retour encourageant ?

    On peut dire çà. Les entrées sont au rendez vous.

    Pour vous, le théâtre doit être ouvert sur l'extérieur. Qu'entendez vous par là?

    Le théâtre est un lieu de vie dans un quartier. Il faut ouvrir les portes et ne pas mettre de barrières à l'entrée.

    C'est ainsi que nous allons proposer une exposition photos d'Emanuele Scorcelletti prochainement ; le vernissage est prévu en mars. Cette exposition a beaucoup tourné dans le monde mais n'a jamais été présentée en France.

    Pierre Théron nous a aussi confié qu'il étudiait un tarif pour les habitants du quartier. Il n'est pas peu fier d'avoir créé trois emplois à temps plein avec deux jeunes habitant l'arrondissement. Son théâtre sera opérationnel dans son intégralité pour la rentrée de septembre.

    A savoir aussi : actuellement, les spectateurs ont droit à des chaises qui seront bientôt remplacées par des fauteuils actuellement bloqués en douane.

    Que cela ne vous empêche pas de découvrir ce nouveau lieu. Le site est accessible à ici. Soit à l'adresse suivante : http://www.theatre-la-boussole.com

  • Rue Richomme ”rue-jardin - rue aux enfants” : Appel à bénévoles

    La rue Richomme, dont les lecteurs de ce blog suivent le péripéties depuis quelques années,  continue sa mue. À présent devenue piétonne, suite notamment à la victoire du projet "Une rue-jardin Richomme" au budget participatif. L'association la Goutte Verte commence à s'approprier la rue en la végétalisant, en attendant les aménagements de la Ville. 

    La rue Richomme est bordée d'écoles et de crèches et habituellement l'été y est calme, vide des jeux et rires d'enfants. Mais cet été, grâce à l'association Home Sweet Mômes, la rue Richomme va être animée comme jamais, pour le plus grand plaisir des enfants de la Goutte d'Or dont beaucoup ne pourront pas partir de Paris cet été. En effet, Home Sweet Mômes, avec le concours de plusieurs associations du quartier, organise des animations dans une rue-jardin/rue-aux-enfants dédiée à ces derniers, du 10 juillet au 8 août, les après-midi des vendredis et samedis, de 15 h à 19 h. Action Barbès s'associe modestement mais bien volontiers à cette belle initiative, dont le succès ne peut être qu'au rendez-vous quand on sait la qualité des événements concoctés par Home Sweet Mômes.

    Rue aux Enfants • Rue Jardin appel à bénévoles (1).jpg

    Pour mener à bien ce projet, toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Chacun peut donc devenir bénévole pour aider à diverses tâches : accueil des familles, jeux avec les enfants, animation des ateliers, tenue de l'espace buvette... Pour plus de renseignements, vous pouvez prendre contact avec Home Sweet Mômes par mail (contact@homesweetmomes.paris), par téléphone (01 53 09 99 59), ou encore à la Salle Saint-Bruno (9 rue Saint-Bruno, Paris 18e).

    Un peu de temps contre le sourire des enfants, voilà un honnête échange non ?

     

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    Programme Eté HSM verso.jpg

     

  • La boîte à idées du conseil de quartier

    Dans le 18e, la démocratie locale qui dispose de deux chargés de mission entièrement dédiés à l'organisation des Conseils de quartier (CQ) et à l'aide aux équipes d'animation, a lancé une consultation pour renouveler le stock d'idées des équipes récemment tirées au sort (en avril). Après « Madame la Maire j'ai une idée », pour des projets éligibles dans le cadre du budget participatif, après les espaces verts de « Du vert près de chez moi », nous n'avons qu'un conseil à vous donner : n'hésitez pas à interpeler votre conseil de quartier en lui suggérant vos meilleures idées.

    Nous vous proposons ici le formulaire que vous pourrez envoyer à la mairie du 18e, à condition bien entendu d'être un habitant ou un usager de ces territoires. Celui-ci est fait pour le CQ Goutte d'Or Château rouge mais la procédure peut être appliquée à tous les autres de l'arrondissement.

     

    L'équipe d'animation souhaite aujourd'hui recueillir vos idées, demandes, souhaits pour votre quartier ! Les réponses que vous apporterez aux questions qui vous sont posées ci-après aideront les membres de la nouvelle équipe d'animation à poser les jalons des projets qui pourraient être menés prochainement.

    Quel est votre nom ?

    Quel est votre prénom ?

    Merci de nous indiquer votre adresse email *

    Quels sont pour vous les sujets essentiels pour le quartier Goutte d'Or - Château Rouge ? (En quelques mots clés)

    Quels sont pour vous les enjeux auxquels se doit de répondre le conseil de quartier ? (En quelques mots clés)

    Avez-vous des idées d'actions à mener au sein du conseil de quartier ?

    Avez-vous des projets à soumettre à l'équipe d'animation ?

    Participeriez-vous à des groupes de travail pilotés par l'équipe d'animation ?

    Oui / Non

    Comment souhaiteriez-vous vous engagez dans votre conseil de quartier ?

    Avez-vous des remarques à communiquer à l'équipe d'animation ?

    Merci beaucoup pour vos retours. Vos réponses vont être analysées et l'équipe d'animation reviendra vers vous très prochainement. N'hésitez pas à contacter le service démocratie locale veronique.lecomte1@paris.fr ou 01 53 41 17 88 pour tout complément d'information.

     Les conseils de quartier disposent de budget plus limité que ceux alloués dans le cadre du "Budget participatif" mais toutes les bonnes idées ne sont pas forcément onéreuses. A vous ! 

     

  • Du jardin partagé à la disparition de bonnes terres de cultures en Ile-de-France

    Le titre n'est pas clair, mais la position de la Ville de Paris non plus. 

    Quelle ne fut pas notre surprise d'apprendre que Paris soutient le projet EuropaCity sur le territoire de Gonesse au nord de Paris ! Ce sont des terres cultivables et cultivées dont les exploitants sont expulsés pour laisser la place à un grand complexe commercial et de loisirs ... On marche sur la tête, là, non ? 

    Ecoutez ce court reportage diffusé sur France Culture : 

     

    En effet, la maire de Paris s'est montrée à maintes reprises comme la cheffe de file d'un mouvement militant pour la lutte contre le réchauffement climatique. Grâce à une communication massive, les mesures que l'on connaît depuis le début de la mandature d'Anne Hidalgo sont les constructions à haute qualité environnementale, les toits végétalisés, la création de jardins partagés là où ils sont possibles, la végétalisation tous azimuts (souvenez vous du "Madame le maire je veux du Vert"...ou quelque chose d'approchant !), le réaménagement des places parisiennes  en privilégiant la nature, la refonte des voies de circulation en réduisant la place de la voiture au profit des piétons et cyclistes, jusqu'à la reconquête des voies sur berges. Des projets louables. 

    Dans la même orientation politique de la Ville, Anne Hidalgo a souhaité le retour à un approvisionnement de proximité pour ce qui est de notre alimentation, idéalement via l'agriculture biologique, au moins l'agriculture raisonnée et de proximité. 

    Mais, Madame la Maire, nous vous interpelons sur le sujet : Paris n'est pas une île au milieu de rien ! Ce n'est pas juste quelques voies de circulation neutralisées qui vont fondamentalement modifier l'air que nous respirons, ni quelques pauvres parcelles entre deux immeubles laissées aux herbes folles qui vont améliorer l'air et nettoyer nos poumons encrassés ! Ces actions vont dans le bon sens, mais à condition  de ne pas être contredites par d'autres. Comment pouvez-vous soutenir un projet comme l'EuropaCity — et même, selon certains, participer financièrement à son élaboration, peut-être en cédant les terres que la Ville possèdent dans le triangle de Gonesse ? Les jardins partagés et les fermes urbaines promises ne vont en aucune façon nourrir la population parisienne... Quant à la proximité des approvisionnements, quoi de mieux que les terres agricoles d'Ile de France ? 

    Nous comprenons l'opposition des habitants de ce territoire, déjà très encombré d'équipements bruyants, aéroport compris, qui s'arcboutent contre ce projet destructeur et multiplient les recours. 

    Pour connaître les tenants et les aboutissants de ce dossier, nous vous proposons la lecture de quelques articles de journaux, de toutes tendances, pour vous forger votre propre opinion. 

    Petite revue de presse sur le sujet :  

    - d'abord le site du projet avec beaucoup d'infos mais émanant des promoteurs, donc forcément un peu orientées : ici

    - le 5 novembre 2014 : Le Figaro Immo Un autre grand projet contesté 

    - Le 26 décembre 2015 : La Tribune Un projet privé accélérateur du GRAND PARIS ?

    - le 13 septembre 2016: L'Express Le projet fou de mégacomplexe commercial près de Paris (en images)

    - le 12 janvier 2017 : Les Echos : Europacity modifie son projet 

    - le 21 mai 2017 Mobilisation contre le megaprojet Europacity dans le Val d’Oise

     

    L'argument décisif, comme toujours ce sont les emplois... mais leur chiffre varie et reste au bout du compte à l'état de promesse, or, comme on sait, les promesses n'engagent que ceux qui y croient. On trouve dans les blogs publiés par Mediapart en juin 2016 un bilan détaillé de ces déclarations relatives à l'emploi, revues à la baisse, mais qui selon l'auteur J.LORTHIOIS restent en grande partie excessives. C'est ici, à lire absolument. Toutes les références figurent en annexe du document. 

     

    Pour quelques images, vous pouvez aussi regarder le reportage vidéo de France Info sur sa page FaceBook : La fin de la terre ?? 

     

  • Budget participatif 2018

    La première phase du Budget participatif 2018 vient de s'achever avec la clôture des dépôts de propositions le 4 février dernier. Le budget participatif entre à présent dans sa deuxième phase, celle de l'étude de faisabilité et d'estimation par les services de la ville.

    Fort du succès remporté par le projet "Une Rue-jardin Richomme" qui a été retenu par les Parisiennes et les Parisiens en 2017, Action Barbès lance de nouvelles propositions pour ce budget participatif. Revue des projets :

     

    Éclairage de l'église St Bernard de la Chapelle

    Ce n'est pas là une idée nouvelle car nous l'avions présentée l'année dernière déjà. Mais ce projet ayant rencontré un bel écho auprès des habitants et d'autres associations et n'ayant échoué qu'à quelques dizaines de voix, il nous semble opportun de le présenter de nouveau : 

    "L'église Saint-Bernard de la Chapelle est l'unique monument historique du quartier de la Goutte d'Or. Connue pour son occupation en faveur des Sans-papiers en 1996, elle abrita également le Club de la Révolution de Louise Michel pendant la Commune de Paris. Cette église néo-gothique de l'architecte Magne, bâtie de 1858 à 1861, est une fierté et un repère central pour tous les habitant-es du quartier, et de plus en plus de touristes et de Parisiens font un détour sur le chemin de Montmartre pour venir l'admirer. Cependant, cet édifice est plongé dans le noir une fois la nuit venue. L'idée d'un éclairage LED pour mettre en valeur sa flèche, ses arc-boutants et autres gargouilles permettrait de mieux apprécier ce monument la nuit venue, d’en faire un repère urbain nocturne et également de valoriser le quartier de la Goutte d'Or."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Des jeux d'eau au square Léon

    Un nouveau projet dans la perspective des chaudes journées d'été à la Goutte d'Or : 

    "Le square Léon est un lieu central dans la vie de la Goutte d'Or, une parenthèse verte pour beaucoup d'habitants et un espace de jeux pour les nombreux enfants du quartier, or ce square ne possède qu'un simple point d'eau. Le projet consiste en l'aménagement de jeux d'eau (brumisateurs, fontaines, miroir d'eau) qui fonctionneraient lors des beaux jours. Ces équipements permettraient de se rafraîchir lors des fortes chaleurs et offriraient un espace ludique pour les enfants du quartier, dont beaucoup ne peuvent pas partir en vacances l'été. Dans une moindre mesure, ces jeux d'eau offriraient une alternative aux ouvertures intempestives de bouches d'incendie lors des fortes chaleur."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Fresques temporaires sur les murs d'enceinte de lariboisière

    Coté 10e, c'est un peu d'art que nous proposons :

    "L'APHP prévoit dès cette année des travaux de restructuration de Lariboisière. Le mur nord, boulevard de La Chapelle, reste très dégradé et les abords sales. De même le mur à l'angle des rues Paré et Patin (maternité) visible depuis le boulevard Magenta présente une surface qui mérite une belle fresque. Etant donné les destructions prévues (dans les 2 ou 3 prochaines années), nous préconisons des fresques temporaires dans des budgets modestes avec une carte blanche aux artistes."

    budgetparticipatif.paris.fr

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    Mise en lumière du viaduc ligne 2 de Barbès à Jaurès

    Ce projet qui s'inscrit dans le prolongement de la promenade urbaine a été élaboré conjointement avec les associations Demain La Chapelle et SOS La Chapelle :

    "Ce viaduc, situé sur la voie d’accès nord de la capitale, est méconnu et délaissé alors qu’il figure parmi les ouvrages remarquables de Paris, ce d’autant plus que l’absence d’éclairage génère une ambiance inhospitalière qui n’incite pas à la promenade. Le projet consiste en une mise en lumière artistique et poétique du viaduc, sur chacun de ses éléments constitutifs : Les arches métalliques, Les voûtes, Les piliers en pierre et leurs blasons, Les stations, Les surfaces au sol du terre-plein central. Ce projet s’inscrit dans le projet de Promenade Urbaine. Cela permettrait de revaloriser un ouvrage d’art structurant et emblématique du nord de Paris, de mettre en valeur l’ouvrage d’art de type Eiffel qui relie les stations de Barbès à Jaurès, d'éclairer la surface sous le viaduc, afin de rendre cet espace agréable et plus sûr, et de créer un trait d’union lumineux entre les 3 arrondissements (10e, 18e et 19e), d’est en ouest et du nord au sud."

    budgetparticipatif.paris.fr

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  • Un corbeau a encore fait une chute

    Cette fois on ne peut plus traiter le sujet à la légère. Nos balcons parisiens sont dangereux, quand ils sont mal entretenus, et particulièrement les corbeaux qui soutiennent les avancées de pierre, balcons plus ou moins grands, de nos immeubles haussmanniens ou non. Nous en parlions ici même il y a peu de temps (voir notre article très complet du dimanche 8 juin).

    Ce vendredi matin, c'est au 164 rue du faubourg Poissonnière que le corbeau a fait un vol plané aux alentours de 7h30 du matin. L'activité de la rue n'est pas encore intense mais le boulanger venait d'ouvrir et les premiers croissants n'allaient pas tarder à tremper dans le café du petit déj'. 

    Voici quelques images prises sur place alors que les forces de police avaient neutralisé la rue et sécurisé les trottoirs. 

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    Le gardien de l'immeuble qui aime à fumer sa cigarette sur le pas de la porte était tout remué d'être passé si près d'un accident sans doute fatal, à quelques minutes près.

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    Un peu plus tard des filets seront posés pour éviter toute autre chute dangereuse, en attendant une inspection plus rigoureuse de l'état des pierres. 

    Certaines copropriétés ont opté pour une protection des balcons en pierre avec un revêtement en zinc, qui prévient des infiltrations d'eau, celles de la pluie ou des arrosages réguliers. Certes c'est une solution un peu chère, mais bien moins que la vie d'un passant assommé par la chute d'un demi-corbeau... 

  • Salle de consommation à moindre risque

    L'Académie Nationale de Pharmacie a donc publié un avis négatif à propos de l'expérimentation de salles de consommation de drogues à moindre risque (SCMR) tel qu'il est envisagé au 39, boulevard de La Chapelle.

    Comme beaucoup d'opposants à ce type de projet, l'Académie fait preuve de beaucoup de mauvaise foi dans les raisons qui motivent son avis négatif.

    Les opposants au projet de SCMR n'ont pas tardé à s'emparer de cet avis pour en faire un argument supplémentaire à leur refus de l'installation de cette structure. C'est ce qui a motivé notre décision de publier dimanche dernier notre lettre ouverte à Déborah Pawlik, candidate UMP à la mairie du 10e.

    Mais fort heureusement, nous n'avons pas été les seuls à réagir et il faut bien reconnaitre que l'Académie de Pharmacie a pris une volée de bois vert de la part des médecins spécialistes et des associations suivant la question de la prévention des risques.

    C'est néanmoins par un communiqué au ton très diplomatique que l'Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA) a rappelé les raisons pour lesquelles ce type de structure a un intérêt.

    La déclaration très argumentée de SOS Addictions n'en est pas moins très explicite quant à son opinion sur les travaux de l'Académie.

    Dans une tribune publiée sur le blog "Un monde 100 drogues" et intitulée "Salle de shoot : l'Académie de Pharmacie candidate aux élections municipales" , Pierre Chappard, président de Psychoactif et Jean-Pierre Couteron, psychologue clinicien polémiquent avec l'Académie avec des arguments bien choisis.

    Enfin notons que lagazette.fr, site d'information des collectivités locales, a publié un avis favorable à ce type d'établissement.

    Action Barbès a rencontré il y a quelques jours Anne Hidalgo, candidate du Parti Socialiste à la mairie de Paris. Nous lui avons bien entendu fait part de nos inquiétudes quant au devenir de ce projet. Elle nous a affirmé qu'en cas de victoire, elle ferait tout ce qui est dans le pouvoir du maire de Paris pour le relancer sans tarder. Elle pense que l'obstacle juridique pourra être rapidement levé car une majorité existe au sein de la gauche parlementaire pour faire avancer les choses. Nous ne nous faisons cependant pas trop d'illusions. Nous continuons calmement notre route sur le sujet.

  • La rue Richomme fait l'expérience des ”Rues scolaires”

    Le 15 novembre dernier, à l'école Richomme, nous avons assisté à la réunion sur le projet de piétonnisation de la rue Richomme dans le cadre de l'opération d'expérimentation de "Rues scolaires". La rencontre présidée par Éric Lejoindre, le maire du 18e arrondissement, assisté de Gilles Ménède, adjoint à la propreté et à la voirie et Philippe Durant, adjoint aux jardins et espaces verts, a réuni une trentaine de participants, riverains et parents d'élèves. 

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    Le projet vainqueur du Budget participatif 2017, la Rue-jardin Richomme - un projet proposé par Action Barbès -, se voit donc relancé à la faveur d'une autre opération de la Ville: les "Rues scolaires". Ce dispositif expérimental vise à mesurer la pollution atmosphérique dans les cours d'école avec et sans circulation automobile à proximité immédiate. Ces expériences qui se dérouleront sur plusieurs mois se feront seulement pour quelques écoles du 10e et du 18e arrondissements, certaines voyant la circulation interrompue seulement partiellement dans la journée, comme devant l'école Louis Blanc dans le 10e, alors que pour quelques autres c'est une interruption totale de la circulation qui sera testée.

    Ce sera donc le cas pour la rue Richomme qui sera fermée complètement à la circulation automobile de transit, ainsi que la rue Erckmann-Chatrian, seules les livraisons et l'accès pour les riverains seront possibles. Pour ce faire, un bloc de béton sera placé sur la chaussée pour fermer la rue à partir du 25 novembre prochain, et ainsi la transformer en voie sans issue. Un premier bilan d'étape sur les évolutions des taux de polluants se fera au début de l'année 2020.

    Cette expérimentation va permettre d'envisager la rue-jardin, avec une végétalisation encore à déterminer, mais également des aménagements destinés aux enfants (la rue Richomme ne dessert que des écoles et des crèches NDLR).

    Lors de la réunion, les parents d'élèves fréquentant les écoles du secteur et les riverains présents se sont prononcés unanimement en faveur de la piétonnisation de la rue et pour le déploiement du projet de la Rue-jardin Richomme. Les discussions ont porté notamment sur  l'emplacement du dispositif de fermeture. La mairie a fait montre de souplesse et envisagera toutes les propositions faites par les habitants pour déterminer le meilleur moyen d'empêcher la circulation automobile tout en évitant que s'y développe des mésusages. La question des épanchements réguliers au bas de la rue a été évoquée. Symptomatique du quartier, cette question a été débattue et plusieurs pistes pour y remédier ont été évoquées ; la question du stationnement sauvage a été aussi posée par la salle.

    Enfin, le maire du 18e a évoqué la nécessité de réviser le plan de circulation dans le quartier de la Goutte d'Or - une demande qu'Action Barbès porte depuis quelques temps. Un vaste projet qui nécessite non seulement des propositions des services de la Ville, mais également une large concertation avec les habitants et les acteurs du quartiers. 

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  • Gare du Nord : et si l'annulation des Jeux olympiques était la solution ?

    La nouvelle est tombée la semaine dernière : après la seconde enquête publique, l'État, par l'intermédiaire de la préfecture de région, vient de donner son feu vert pour le permis de construire pour les travaux titanesques de la gare-du-Nord-centre-commercial 2024. Nous devrions donc voir apparaitre dans une gare du Nord agrandie un centre commercial géant estampillé Auchan, que nul ne réclame, au détriment des services aux voyageurs et des commerces du quartier. Un projet commercial qui d'ailleurs a une viabilité bien incertaine : les centres commerciaux qui ont récemment ouvert dans l'agglomération parisienne ne rencontrent pas le succès escompté par leurs promoteurs, loin de là, ce mode de consommation ne faisant pas figure d'avenir.

    Mais il n'est pas surprenant que ce permis ait été délivré en l'état, c'est à dire sans modification majeure par rapport à la première mouture, et ce malgré la forte opposition à ce projet de la part de nombreux acteurs (pétitions d'usagers, protestations d'associations de riverains et de voyageurs, tribune d'architectes...) et finalement de la mairie de Paris (une opposition bien tardive, après avoir d'abord agréé le projet), car au vu des délais - la gare devant être prête pour les jeux olympiques de 2024 - il était impossible à l'opérateur de concevoir un projet complètement nouveau, (s'il l'avait voulu, ce qui n'est pas le cas). Le choix était donc "centre commercial géant" ou... pas de gare rénovée pour les JO. L'État a donc fait son choix.

    Alors comment en sommes nous arrivés là ? Tout simplement à cause de ces fameux JO. Des Jeux olympiques dont l'engouement populaire reste à démontrer. Des Jeux olympiques dont beaucoup demandent l'annulation pour des raisons écologiques et/ou économiques. Il faut dire que la ville de Paris s'est piégée toute seule dans cette situation. En effet, en postulant et obtenant l'organisation des JO 2024, la ville a enclenché un processus législatif qui a engendré une loi d'exception pour préparer cet évènement sportif et commercial. Cette loi prévoit des mesures d'exception, comme le fait d'enlever à la ville ses prérogatives en matière de délivrance de permis de construire pour les équipements estampillés JO 2024, comme c'est la cas pour la gare du Nord. S'il n'y avait pas la perspective des JO, la ville aurait eu toutes latitudes pour faire modifier le projet et prendre le temps nécessaire à l'élaboration d'un projet autrement satisfaisant. Car n'oublions pas qu'un des principaux arguments pour la délivrance de ce permis en l'état est que le temps est compté pour justement livrer cet équipement public en temps et en heure.

    Et finalement, pour court-circuiter ce projet fou d'une gare transformée en centre commercial, si on annulait tout simplement les JO de Paris 2024 ? Provocateur ? Un peu, admettons-le. Absurde ? Pas tant que cela, lorsque l'on songe notamment aux échecs financiers pour les pays organisateurs qu'ont systématiquement été tous les derniers JO (pas pour la société privée à qui appartient l'évènement, qui elle engrange toujours de beaux bénéfices). Et c'est sans compter les leçons que l'actuelle crise sanitaire nous a enseignées, sait-on  s'il sera toujours opportun dans quelques années de brasser des dizaines de milliers de personnes venues du monde entier ?  Mais surtout, cela supprimerait de fait l'impératif temporel et rendrait caduque la loi idoine ; ainsi la mairie pourrait reprendre la main sur le dossier gare du Nord. Cela lui éviterait également une guerre judiciaire, à l'issue incertaine, que l'exécutif parisien a promis de mener pour mettre à mal le projet SNCF-Auchan après l'annonce de la délivrance du permis de construire. De plus, dans cette hypothèse, les investissements prévus pour les équipements des JO pourraient alors être beaucoup mieux employés en les consacrant, par exemple, à intensifier l'indispensable transformation écologique de la ville et des territoires concernés, la Seine-Saint-Denis en particulier. 

    Bien-sûr, annuler l'organisation des JO 2024 demanderait un courage politique certain, mais ce serait là un symbole fort, un acte visionnaire, allant vers les attentes des citoyennes et des citoyens en matière d'urbanisme et d'environnement. Car en matière d'environnement, les seuls Jeux olympiques écologiques possibles sont ceux qu'on organise pas. 

     

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  • PETITION : SAUVONS LE LOUXOR !

    Le cinéma Le Louxor sera-t-il  « façadisé » par la Mairie de Paris ?

    Au carrefour Barbès se situe Le Louxor (Henri Zipcy architecte, Amédée Tibéri décorateur, 1920-1921), célèbre pour sa décoration en mosaïque dans un goût égyptien Art déco qui n'est pas sans évoquer l'illustre film Cleopatra - premier des grands péplums, tourné à New-York par l'actrice Theda Bara en 1917.

    Longtemps abandonné, l'édifice a été racheté par la Mairie de Paris qui entend l'adapter aux standards contemporains en matière d'isolation phonique et de projection (selon le principe de la « boîte dans la boîte »). Prétendant assurer l'équilibre économique du projet, la Ville envisage de créer deux salles en  sous-sol (sans trop se soucier de la stabilité des fondations, dans un quartier miné par d'anciennes carrières de gypse). En imposant de détruire la totalité de la structure, ainsi que les espaces et les décors intérieurs pour n'en conserver que l'enveloppe (protégée au titre des Monuments Historiques), les options retenues conduisent à une redoutable opération de « façadisme », tel qu'on n'en fait plus depuis dix ans.

    Le programme choisi est directement en cause : un cinéma d'art et d'essai, composé de trois petites salles - là où il n'en existe aujourd'hui qu'une seule, beaucoup plus vaste. Conséquence de ce choix destructeur, ce n'est plus le cinéma des années vingt que nous retrouverons après travaux, mais son succédané à plus petite échelle. Une telle duperie n'est pas acceptable : le faux ne remplacera jamais le vrai. La sauvegarde de l'original serait à la fois moins coûteuse et plus satisfaisante que ce qu'on nous prépare.

    Le Louxor mérite plus que le triste sort qu'on lui réserve. D'abord pour son architecture : rare témoignage d'une typologie caractéristique des débuts du cinéma muet, il possède encore ses deux balcons superposés, exploitant un volume tout en longueur (dispositif nécessité à l'époque par les contraintes de la projection). Il a conservé son cadre de scène, son estrade, sa fosse d'orchestre, ainsi que l'emplacement de l'orgue électrique qui y avait été primitivement installé. Enfin, lors des travaux préalables à la démolition, son décor intérieur qu'on croyait disparu - notamment, à la naissance du plafond, une haute frise de personnages de profil, à la manière égyptienne...- a été redécouvert intact : masqué par des habillages postérieurs, il a miraculeusement survécu.

    La généralisation des multiplexes a fait disparaître la plupart des cinémas, dont les plus anciens remontent aux années trente. Conçu dix ans plus tôt, à l'époque du muet, Le Louxor n'en est que plus précieux. Sa sauvegarde serait facile : pourquoi ne pas tirer parti de son volume exceptionnel, propice à l'audition des musiques non enregistrées ? « Temple du cinéma », la salle, qui a accueilli Dizzy Gillespie et vu les débuts de Gilbert Bécaud, ne pourrait-elle pas devenir le conservatoire de la variété, dans le Paris qui fut celui d'Edith Piaf et de Georges Simenon ?

     

     

    Sauver Le Louxor, c'est sauver une culture populaire

    dont il est le dernier représentant à Paris.

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  • Conseil de Paris

    medium_ecusson.jpgNous avions le son, nous avons désormais l'image ! Pour ce premier Conseil de Paris de l'année, l'Hôtel de Ville a inauguré la retransmission vidéo des séances et la chose est acquise pour l'avenir.

    Sur la forme, disons que cette retransmission est plutôt bien faite avec, sur votre écran, à gauche la séance elle même et à droite l'ordre du jour avec les liens nécessaires renvoyant au document concernant les délibérations. Il semble que la retransmission soit optimisée en utilisant Windows Media Player version 10 au lieu de la version 9 comme indiqué. Son et images sont de très bonne qualité, 5 caméras couvrent l'ensemble de la salle et on sent encore une certaine inexpérience de la part du réalisateur, mais c'est sans importance.

    Sur le fond, la retransmission des images modifie complètement la perception que le commun des citoyens parisiens pouvait avoir de ces séances. Comme beaucoup d'assemblées de ce type, le Conseil de Paris souffre d'absentéisme, d'indiscipline et de bavardages annexes. C'est un simple constat. Les images permettent aussi de mieux voir combien les positions des uns et des autres sont stéréotypées, combien beaucoup d'intervenants de dernière minute connaissent mal le sujet qu'ils abordent et combien certains ténors jouent plus à faire du cinéma qu'à répondre au fond aux interpellations. Pour jouer au petit jeu des bons et mauvais points en ce domaine, disons que 3 ténors sont vraiment spécialistes de la prise de parole pour ne rien dire : Claude Goasguen (UMP), Didier Bariani (UDF) et Bertrand Delanoë (PS). A l'inverse, on est content d'entendre des Conseillers traiter sérieusement certains sujets comme Mme Auquier (UMP) s'agissant de la petite enfance ou encore Mme Dubarry (Le Verts).

    Pour cette première en matière audiovisuelle, le Conseil de Paris s'est aussi offert une première en matière de procédure. En effet, le groupe UMP a demandé un vote secret pour la délibération du projet du stade Jean Bouin, afin de masquer ses divisions internes disent certains, afin de mettre en évidence les différences PS/Les verts au sein de la majorité disent les autres. Bref, 1h30 pour faire le scrutin et on découvre que le Conseil de Paris n'est pas équipé en boitiers électroniques de vote. Ou comment être moderne et archaïque en même temps !

  • Fête de la nature aux Jardins du Ruisseau

    Nous n'annonçons pas souvent les événements plusieurs jours à l'avance mais cette fois, nous pensons qu'il serait dommage que vous ratiez une balade dans une verdure exceptionnelle, parce qu'on ne s'attend pas à la trouver là, derrière la gare d'Ornano, dont nous vous parlions récemment, dans notre article sur les deux anciennes gares du 18e. C'était le 10 mai.

    fête de la Nature des Amis des jardins du ruisseau 

    Depuis à présent 10 ans, l'association des amis des jardins du ruisseau a investi l'un des quais de l'ancienne gare d'Ornano de la voie ferrée de la petite ceinture, située porte de Clignancourt. Après avoir nettoyé cet espace qui était devenu une décharge sauvage, l'association a réussi à créer un lieu magique, véritable havre de paix et de verdure dans le 18e — peu pourvu en espaces verts par ailleurs. Ce jardin partagé, initialement à vocation éducative pour les écoles du quartier afin de les sensibiliser à l'environnement et au civisme par le biais du jardinage, est devenu incontournable pour le quartier (et même plus loin). Au-delà d'un jardinage qui n'utilise aucun produit phytosanitaire conformément à la Charte Main Verte de la Ville de Paris, les jardins du ruisseau ont mis en œuvre plusieurs projets de gestion et de sensibilisation au respect à l'environnement :

    • compostage pour les jardiniers, les adhérents et les habitants du quartier,
    • lombricompostage,
    • implantation d'une monumentale structure de récupération des eaux de pluie primée en 2010
    • implantation d'une jachère fleurie
    • implantation d'un poulailler
    • implantation d'un rucher

    Vous pouvez venir profiter des jardins du ruisseau lors de la Fête de la Nature et de la Biodiversité aux Jardins du Ruisseau, le samedi 24 mai 2014 de 12h00 à 19h00.

    Au programme : Découvertes des installations environnementales exemplaires des jardins du ruisseau, troc de plantes, distribution de graines, troc de confitures, musique et buvette, etc..

    le programme complet ici

    Nous vous proposons ci-dessous 5 minutes de vidéo pour visiter le lieu et vous donner envie d'y faire un tour et vraiment, ça donne envie !