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Conseil de Paris

medium_ecusson.jpgNous avions le son, nous avons désormais l'image ! Pour ce premier Conseil de Paris de l'année, l'Hôtel de Ville a inauguré la retransmission vidéo des séances et la chose est acquise pour l'avenir.

Sur la forme, disons que cette retransmission est plutôt bien faite avec, sur votre écran, à gauche la séance elle même et à droite l'ordre du jour avec les liens nécessaires renvoyant au document concernant les délibérations. Il semble que la retransmission soit optimisée en utilisant Windows Media Player version 10 au lieu de la version 9 comme indiqué. Son et images sont de très bonne qualité, 5 caméras couvrent l'ensemble de la salle et on sent encore une certaine inexpérience de la part du réalisateur, mais c'est sans importance.

Sur le fond, la retransmission des images modifie complètement la perception que le commun des citoyens parisiens pouvait avoir de ces séances. Comme beaucoup d'assemblées de ce type, le Conseil de Paris souffre d'absentéisme, d'indiscipline et de bavardages annexes. C'est un simple constat. Les images permettent aussi de mieux voir combien les positions des uns et des autres sont stéréotypées, combien beaucoup d'intervenants de dernière minute connaissent mal le sujet qu'ils abordent et combien certains ténors jouent plus à faire du cinéma qu'à répondre au fond aux interpellations. Pour jouer au petit jeu des bons et mauvais points en ce domaine, disons que 3 ténors sont vraiment spécialistes de la prise de parole pour ne rien dire : Claude Goasguen (UMP), Didier Bariani (UDF) et Bertrand Delanoë (PS). A l'inverse, on est content d'entendre des Conseillers traiter sérieusement certains sujets comme Mme Auquier (UMP) s'agissant de la petite enfance ou encore Mme Dubarry (Le Verts).

Pour cette première en matière audiovisuelle, le Conseil de Paris s'est aussi offert une première en matière de procédure. En effet, le groupe UMP a demandé un vote secret pour la délibération du projet du stade Jean Bouin, afin de masquer ses divisions internes disent certains, afin de mettre en évidence les différences PS/Les verts au sein de la majorité disent les autres. Bref, 1h30 pour faire le scrutin et on découvre que le Conseil de Paris n'est pas équipé en boitiers électroniques de vote. Ou comment être moderne et archaïque en même temps !

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